Une génération en mal de sécurité

Série: Sans audio

Série de messages qui vont être numérisés

Audio

Audio non disponible.

Texte

Une génération en mal (9) de sécurité

Message donné en Belgique 11 novembre 1995

C'est toutes les fois un réel plaisir de vous retrouver, et nous avons de notre côté, prié pour que Dieu dans sa grâce puisse non seulement nous honorer de sa présence, mais encore qu'Il puisse rencontrer ceux qui, parmi nous ne L'auraient pas encore connu. C'est en tout cas le vœu que nous formons

Pour une génération malade de ses crises, quel espoir ?

Pour ce qui est de ce soir, j'ai pensé traiter le sujet : Pour un monde malade de son insécurité, quelles réponses ? Parce que s'il est un mot qui caractérise nos temps, c'est bien celui-là. Nous vivons plus que jamais des temps de grande insécurité. Imaginez qu'hier en quittant la France, je ne cessais d'entendre à la radio les événements se produisant dans nos grandes villes de France au niveau des étudiants, des ouvriers en colère, des grèves de la SNCF ; mais aussitôt arrivé en Belgique, j'ai pu capter un poste traitant des mêmes situations : grèves d'étudiants, manifestations etc. Je crois que nous en sommes au même point et si un mot peut donc nous caractériser réellement, c'est bien celui d'insécurité. Nous ne savons plus où nous allons.

Pour introduire cette conférence, quelques lectures de la Bible, notre fondement, parce que c'est Bible en main que nous allons tenter de répondre à cette grande question.

Psaume 91. Ce psaume est par excellence le psaume de la sécurité.

Celui qui demeure à l'abri du Très-Haut repose à l'ombre du Tout-Puissant. Je dis à l'Éternel : Mon refuge et ma forteresse. Mon Dieu en qui je me confie ! Car c'est Lui qui te délivre du filet de l'oiseleur (c'est-à-dire des pièges de la vie), de la peste et de ses ravages. Il te couvrira de ses plumes et tu trouveras un refuge sous ses ailes. Sa fidélité est un bouclier et une cuirasse. Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit ni la flèche qui vole de jour, ni la peste qui marche dans les ténèbres (c'est le cas de le dire de nos jours à propos du sida) ni la contagion qui frappe en plein midi. Que mille tombent à ton côté, et dix mille à ta droite, tu ne seras pas atteint ; de tes yeux seulement tu regarderas, et tu verras la rétribution des méchants. Car Tu es mon refuge, ô Éternel ! Tu fais du Très-Haut ta retraite.

En Proverbes 1/33, c'est Dieu qui parle par la bouche de son serviteur, nous adressant un message de sécurité remarquable :

Celui qui m'écoute reposera avec assurance, il vivra tranquille et sans craindre aucun mal.

Nous vivons donc des temps de grande insécurité, mais nous marchons au-devant de temps encore plus difficiles que ceux que nous sommes en train de traverser à l'heure qu'il est, à la lumière de textes nous venant du Christ par exemple. Qu'il soit dit au fait que je ne veux pas jouer les faux-prophètes ou les prophètes de malheur, tel n'est pas du tout l’objet, mais il nous faut simplement prendre conscience de certaines réalités par lesquelles nous passons pour tenter d'y voir clair, Bible en main.

Jésus a annoncé des temps de grande insécurité pour ce qui est justement des temps de la fin dans lesquels nous pensons être entrés. Par exemple en Matthieu 24/21, Jésus a averti qu'il y aura à la fin des temps de détresse comme jamais le monde n'en aura connus. Non pas que le Christ veuille ce type de temps, certainement pas, mais ce type de temps, bien que dangereux par bien des aspects et éblouissant par d'autres, ne fait que résulter d'un certain état des choses duquel nous ne voulons pas sortir pour venir au Christ. Tandis que ce même Jésus en Luc 21/25 a pu dire qu'à la fin des temps il y aura une grande angoisse : Il y aura de l'angoisse chez les nations qui ne sauront plus que faire. Il semble que là encore, nous soyons entrés dans ces temps-là. Et Christ d'ajouter encore : Les hommes en arriveront à rendre l'âme de terreur dans l'attente de ce qui surviendra pour la terre. Non pas par sa faute, mais par notre faute.

Peut-être vous demandez-vous, lorsqu'il est question de cataclysme naturel : à qui la faute ? Il s'agit en effet d'une forme d'insécurité qui fait passer de vie à trépas tant de monde. Oui certainement, il reste des mystères que le Seigneur éclairera et nous fera connaître un jour, mais il reste que dans notre siècle, nos guerres, qui n'ont rien d’un cataclysme naturel, auront fait trépasser quelques cent millions d'individus : jamais dans ce même siècle, nos cataclysmes naturels n'auront tué autant de monde ! L’homme meurt donc aujourd'hui davantage par la main de l'homme que par catastrophe naturelle. Il faut le savoir. Nous sommes aujourd'hui le 11 novembre qui rappelle l'armistice de la Première guerre mondiale que l'on avait cru être la dernière de toutes les guerres. Or, quelques années plus tard est survenue la Seconde guerre mondiale, et si la Première avait pu faire mourir quelque dix millions d'hommes, ce qui est déjà énorme, la Seconde a pu tuer quelque cinquante millions d'individus, cinq fois plus que la première, et ce, toujours par la main humaine.

L’éminent psychologue français Pierre Dacco a pu écrire dans "Les triomphes de la psychanalyse" : " Tout être humain cherche, qu'il le veuille ou non, la sécurité et tout sentiment d'insécurité procure une sensation de solitude, de peur et d'angoisse. L'homme recherche avant tout la sécurité. "

Et pourtant, de nos jours, nous nous sommes plus que jamais couverts d’assurances. On nous en propose de toutes sortes pour tenter de nous sécuriser quelque peu mais il semble que plus nous nous assurons, plus nous versons dans l'insécurité parce qu'il n'y a pas là la solution véritable à notre insécurité, à celle que nous vivons quotidiennement. L'individu et la société baignent de plus en plus dans un monde difficile à vivre, et dans certaines régions du monde, dans un monde à la limite inhumain. Autrefois, la crainte des sorciers, les épidémies, les invasions, les cataclysmes naturels jetaient les hommes dans la terreur. Aujourd'hui c'est l'ensemble des problèmes créés par la vie moderne qui nous fait connaître cette immense insécurité en bien des domaines et sur bien des plans. A telle enseigne que le philosophe français de l'existence, Jean-Paul Sartre, avait pu écrire avant de mourir : " Tous les hommes ont peur, tous, celui qui n'a pas peur n'est pas normal. " C'est très fort comme parole ! Alors, la question est de savoir si nous sommes des gens normaux puisque ce philosophe a soutenu que " tous les hommes ont peur, tous, celui qui n'a pas peur n'est pas normal. " Bien entendu, dans sa condition de philosophe existentialiste niant l'existence de Dieu, il avait de quoi vivre une insécurité qui l'angoissait et le tenaillait. Mais nous pouvons répondre qu'il est possible de connaître une sécurité remarquable aujourd'hui, même dans ce climat au sein duquel nous baignons et qui par bien des aspects peut nous faire trembler.

Un autre auteur français, Gilbert Cesbron, écrivit ceci : " La terre est la planète de la peur ". Une question presque incontournable. Nous a-t-on réellement voulus sur terre pour que nous vivions d'insécurité ? Certainement pas. Alors de quoi résulte-t-elle ? Il y a des raisons à toute cette insécurité !

Cette insécurité peut se rencontrer, se connaître à tous les âges de l'existence humaine. Imaginez que le fœtus dans le sein maternel peut connaître l'insécurité, par ce qu'il est convenu d'appeler l'IVG, l'interruption volontaire de grossesse.

Si Madame, vous avez avorté, ne vous en voyez pas jugée, nous ne sommes pas venus ici pour vous juger, ni le Seigneur d'ailleurs : le Seigneur a dit que son Père, dans un premier temps, L'avait envoyé vers nous, non pas pour nous juger mais pour nous sauver. Et si vous êtes ici, c'est pour que le Seigneur vous sauve et vous rencontre, même si vous aviez avorté, Il vous aime, Il souhaite, Il désire ardemment et cela brûle dans son cœur, une rencontre personnelle et vivante avec vous, ce qu'Il souhaite d'ailleurs pour chacun des vivants dans notre génération. Celui qui vous parle n'est pas venu au monde en chantant un cantique, loin de là ! A l'Université, je versais dans un athéisme dangereux, au carrefour de pensées nihilistes, matérialistes et c'est de justesse que le Seigneur me rattrapa. Cela pour vous dire simplement que nous sommes tous à la même enseigne et que ce que Dieu veut avec nous, c'est une rencontre personnelle et vivante qui change la vie, la réoriente et la place en présence d'un avenir absolument remarquable. Il est donc très important de savoir ce que Dieu veut. Évidemment, toutes les fois où il est question de Dieu, on entend généralement : " Pourquoi n'intervient-Il pas dans nos affaires s'Il est amour, s'Il nous aime, s'Il désire le meilleur pour nous ? Pourquoi ne le fait-Il pas ? "

Eh bien tout simplement parce que nous n'en voulons pas dans nos affaires, et ceci est vrai tant au plan collectif qu'au plan personnel. Vous avez des hommes et des femmes qui, animés d'un certain préjugé défavorable vis-à-vis de Dieu, ou d’autres qui, pour des raisons pouvant se comprendre, parce qu'ils ont peut-être souffert dans des milieux religieux qui ne les ont pas compris, et les ont même persécutés, ne veulent pas de Dieu. Mais défaisons-nous de ces préjugés défavorables que nous nourrissons très souvent de façon intime, car ceci fait bien entendu blocage au chemin qui mène à Lui.

Si nous voulions tenter de Le rencontrer réellement, en balayant tout ce qui a pu être vécu précédemment, avec la volonté de L'approcher de façon honnête, sérieuse et franche, tout changerait parce le Christ a affirmé : Qui cherche trouve. C’est précisément mon témoignage. J'ai cherché et j'ai trouvé : voilà quarante-quatre ans, j'ai rencontré le Seigneur sur un terrain de volley-ball. Je vois pas mal de jeunes parmi nous qui certainement aiment le sport, j'aimais aussi beaucoup le volley-ball. Imaginez que j'ai été sélectionné dans l'équipe de France Junior parallèlement à mes études. Mais Dieu s'est servi du volley-ball pour me rencontrer parce qu'un serviteur de Dieu venait y jouer avec nous et il nous distillait l'Évangile. Anciennement professeur de français et de latin, il venait au milieu de nous pour nous parler de Jésus-Christ comme de quelqu'un qu'il avait rencontré, qui était dans sa vie. Non pas comme de quelqu'un dont il avait entendu parler sur les bancs du catéchisme ou de l'école du dimanche, mais réellement comme de quelqu'un qui était dans sa vie, qu'il avait rencontré et qui plus est, était son ami. Et voyez-vous, il m'avait approché avec ces mots : " J'ai un ami que je voudrais te présenter et cet ami est tellement remarquable que je ne voudrais pas le garder pour moi tout seul, je voudrais tant que tu le rencontres, que tu apprennes à le connaître, c'est vraiment quelqu'un de remarquable ! " Alors moi, ébahi, les yeux écarquillés, me demandant où il voulait en venir : " Qui est cet ami ? " " Cet ami est Jésus-Christ." Et alors que nous faisions une petite promenade et qu'il y avait un magnifique soleil, il m'avait encore interpellé : " Tu vois ce soleil qui brille et qui nous fait tant de bien ? Si le Christ entre dans ta vie, c'est encore meilleur que ce soleil qui brille sur notre tête parce que ce soleil-là brillera dans ta vie, dans ton cœur, Il changera ton existence, Il te donnera d'entrer dans une dimension de vie toute exceptionnelle, que tu ne peux pas soupçonner en dehors de Lui. " Je ne comprenais pas ce langage, mais un jour je l'ai compris et j'ai effectué la démarche qui avait pu faire entrer le Christ dans ma vie. Ce que ce serviteur de Dieu m'avait dit précédemment s'était avéré chez celui qui vous parle. C'est une réalité et le Christ voudrait devenir, pour chacun de nous, une réalité quotidienne, non pas un Dieu enfermé dans un sanctuaire vers lequel nous nous rendons peut-être une fois par semaine pour l'y laisser là, non ! Ce n'est pas cela le christianisme. Je dirais que le sanctuaire que le Christ voudrait habiter, c'est nous, chacun personnellement ; c'est votre vie, la mienne, notre cœur.

Oui, ainsi que je le disais précédemment, dès le sein maternel, le fœtus connaît l'insécurité. Vous savez qu’en France, depuis la loi Veil qui a légalisé l'avortement (mais elle avait précisé aussi que l'avortement ne devait s'opérer qu'en cas de nécessité, ce qui n'est plus le cas : nous avons de manière tout à fait légale, assassiné quelques huit millions de fœtus : c’est presque la population de la Belgique assassinée par nous de façon tout à fait légale !), le fœtus dans le sein maternel n’est donc plus en sécurité ! Ce fœtus que le Seigneur a voulu là, à cet endroit, pour être déjà aimé par sa mère et son père, voulu là également pour sa sécurité, nous le tirons de là, vous savez de quelle façon, pour l'évacuer : que c'est dommage !

L'insécurité atteint aussi les enfants, surtout ces enfants qu'il est convenu d'appeler "les enfants du divorce" et qui sont très nombreux en France : ils sont trois millions qui ne comprennent plus leur situation, qui se posent la question de savoir pourquoi leur famille s'est écroulée, s'est effondrée, pourquoi ces moments difficiles… Mais il se peut que vous soyez une personne divorcée, là encore, vraiment, ne vous en voyez pas jugée mais nous traitons de notre actualité, nous sommes obligés d'en référer à ce que nous vivons constamment dans notre temps, dans notre siècle. Si vous étiez une personne divorcée, vous n'êtes jugée ni par le Seigneur, ni par nous. Mais le Seigneur voudrait voir cette question avec vous, comme pour ce qui est d'un avortement éventuel. Il est clair que le Seigneur veut voir ces choses avec nous afin de nous dire comment Lui les envisagerait, Bible en main : mais Il ne nous juge pas. Et quelle chance que le Seigneur ne nous juge pas !

L'insécurité atteint aussi la jeunesse, la jeunesse qui bouge et qui remue, à l'heure qu'il est, la jeunesse estudiantine tout comme la jeunesse ouvrière un peu partout en France et aussi en Belgique. Bien entendu, pour les jeunes, l'avenir est bouché et la plupart du temps, ils connaissent un chômage qu'ils n'ont pas désiré : à vues humaines c'est sans issue. Évidemment il y a de quoi bouger n'est-ce pas ? Mais encore une fois, à qui revient la faute ? Elle ne revient certainement pas à Dieu. Ah qu'il est bon de pouvoir donner sa vie au Seigneur quand on est jeune, ce qui fut mon cas. Imaginez combien j'aurais aimé connaître le Seigneur avant l'âge de dix-huit ans : toutefois, je n'ai pas eu le privilège de venir au monde dans une famille chrétienne, car quelle bénédiction d'avoir le Christ avec soi lorsque l'on est enfant ! Hier soir, deux enfants ont pris une décision pour Christ parmi ces dix personnes qui se sont manifestées pour que le Christ entre dans leur vie et les sauve. Deux enfants ! Alors, toutes les fois où nous voyons un enfant se décider pour Christ, nous en sommes heureux. Certes, il s'agit aussi de venir au Christ quand on est jeune et moins jeune.

L'insécurité atteint les adultes, et elle les atteint surtout par le doute. Parce que nous vivons plus que jamais le siècle du doute. Tout est remis en question de nos jours. Par exemple, nos origines. D'où venons-nous ? On nous a dit que nous descendons de la bête, de l'animal, et ceci a été enseigné pendant des décennies un peu partout dans le monde. Si, comme c'est mon cas ainsi que le cas de certains d'entre vous, nous suivons le débat au plus haut niveau et vous savez que l'on n'y croit plus, que nos plus grands cerveaux n'y croient plus mais cependant, ceci continue d'être enseigné dans le primaire, dans le secondaire et jusqu’à l’université : pour quelles raisons ? On nous répond : " Parce que l'on n'a rien à mettre à la place. Vous ne voudriez pas quand même que nous commencions d'enseigner dans nos écoles laïques en France que l'homme a été créé par Dieu ? "

Oui, le doute, le doute nous empoisonne l'existence, il est dans l'air ambiant que nous respirons tous les jours, le doute à propos de tout et de rien et quelqu'un disait que l'on ne peut être sûr de rien et que le plus sûr est précisément de n'être sûr de rien.

Peut-être êtes-vous justement de ceux qui doutent. Le Christ a parlé du doute dans les Évangiles, Il s’est écrié : " Oh si vous aviez foi en Dieu, et si vous ne doutiez point ! " Puis Jacques, le frère du Seigneur, a écrit à propos du doute toujours dans son épître au chapitre 1 et verset 6 : Celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d'autre. Qu'un tel homme ne s'imagine pas qu'il recevra quelque chose du Seigneur : c'est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies. Mais c'est très exactement ce que nous vivons sur un plan mondial : le doute !

Le Seigneur est venu pour que nos doutes soient évacués et ce qui évacue le doute, c'est la foi. Le Seigneur voudrait justement que nous recevions de Lui cette foi qui chassera nos doutes quant au sens à donner à notre existence. A quoi devons-nous servir ici-bas sur cette terre ? Qu'est-ce que l'existence humaine ? Pour ce qui est de l'avenir et de l'éternité, à nouveau des doutes : le Seigneur les balaye tous. Pensez que tout ce qu'Il a pu enseigner, dire et prêcher représente toute la sécurité de l'homme. Il faut réellement que l'homme saisisse ce que le Christ a pu enseigner pour ne plus vivre de doute.

Et puis on connaît aussi l'insécurité lorsque l'on est entré dans cette tranche d'âge qu'il est convenu d'appeler le troisième, le quatrième âge. En France, nous avons sept millions cinq cent mille personnes âgées, imaginez que 75 % de ces personnes avouent éprouver non seulement une grande solitude, mais aussi beaucoup d'insécurité. Autrefois le vieillard était auréolé de prestige, il était celui qui savait, et à ce titre, il était honoré et respecté. La Bible demande que soient honorées les personnes âgées et c'est Dieu qui parle : Tu te lèveras devant les cheveux blancs. Mes amis, quand on pense à ce que nous vivons de nos jours concernant les personnes âgées, lesquelles sont mises au rancart, c'est le moins que nous puissions dire ! Aujourd'hui le vieillard est celui qui ne sait rien, pourquoi ? C'est vrai dans un certain sens en raison de l'accélération des connaissances, mais il reste qu'il a acquis une expérience de la vie dont beaucoup pourraient profiter. Les personnes âgées connaissent aussi une grande insécurité.

Et en plus de tout ce que nous venons de dire, il règne une insécurité sur un plan social en raison de ces attentats que vous savez, de cette grande délinquance. Chez nous, il y a tous les soirs des heurts entre délinquants et policiers, et dans notre banlieue, nous avons connu il y a quinze jours ce type de violence à notre porte. Quand nous savons qu'en France, nous avons eu quatre millions de crimes et délits (et l'on ne nous dit pas tout !), et qu’un Français sur cinq se fait agresser, ces chiffres sont absolument énormes ! Mais venez quand même nous rendre visite en France !

Et puis les problèmes que pose l'immigration, les problèmes que pose le racisme, les problèmes que posent les attaques à main armée et les agressions : nous n'en finissons pas avec cette immense question de l'insécurité. Il y a l'insécurité universelle que représente la pollution atmosphérique, les guerres et aussi les maladies.

Il y a en outre cette insécurité face à la mort et face à l'éternité. Le Docteur Jung, l'un des inventeurs de la psychanalyse, avait pu écrire : " Je retrouve la peur de mourir dans les profondeurs de tout homme. " On peut jouer les malins mais quand la mort vient comme pour flirter avec nous, elle nous fait froid dans le dos !

Tout ceci crée un malaise général et quand les problèmes dépassent nos meilleures compétences comme c'est le cas aujourd'hui, nous en appelons alors à l'irrationnel. D'où le succès que connaissent astrologues, médiums et voyants, c'est fou ! Le phénomène est considérable par exemple, à Paris seulement où nous comptons vingt-cinq mille voyants. Cela vous dit quelque chose ? Tandis qu'en France, ils sont cinquante mille, et nous ne parlons que des voyants : le chiffre de la profession est de neuf milliards de francs ! Nous donnons neuf milliards de nos francs à ces voyants tellement nous sommes déboussolés ! Quinze millions de Français consultent les astrologues, et chez les "meilleurs" d'entre eux, il faut attendre jusqu'à trois mois pour obtenir une consultation dont le prix peut aller de cinq cent à trois mille francs, ceci n'étant bien entendu pas remboursé par la Sécurité sociale ! C'est vous dire à quel point l'homme est déboussolé de nos jours, il ne sait plus à quel saint se vouer, où donner de la tête pour tenter de remédier à ce qu'il connaît d'insécurité, il verse dans ce qu'il est convenu d'appeler les sciences occultes qui ne sont sûrement pas une réponse, au contraire, les sciences occultes aggravant notre cas car ceux qui vont vers ces choses éprouvent réellement la peur, l'angoisse et le risque d'en arriver à un effondrement psychologique. Nous en connaissons qui ont atteint ce genre d'état parce que vivant une grande insécurité à l'origine…

Pour que cette insécurité soit évacuée, il nous faut à tout prix une autorité véritable qui nous renseigne d'abord sur nous-mêmes, sur ce qu'est la vie humaine, le pourquoi de l'homme sur cette terre. Une autorité qui puisse nous dire d'où nous venons. Quelle est cette autorité ? Une autorité qui pourrait nous dire ce que nous sommes, nous renseigner sur ce qu'est le mal, la maladie, la souffrance et la mort.

Pourquoi le bien, le mal, comment être réellement aidés dans nos moments difficiles, par exemple lors des grands choix de la vie. Que croire, qui croire ? Nous en sommes là aujourd'hui; et certains se complaisent dans ce type de situation.

Pourquoi le monde, les univers, les galaxies qui se comptent aujourd'hui par milliards autour de nous ? Qui a les réponses solides ?

Les philosophes ? Ils ne cessent de se perdre dans des interrogations à répétition, à l'infini. Les scientifiques ? Eux non plus ne détiennent pas les réponses.

Qui donc pourrait nous accorder réellement ces réponses solides ? Christ, Lui qui s'est présenté aux hommes comme ayant été la vérité, a pu dire dans une prière à son Père : Ta parole est la vérité. (Jean 17/17)

Il faut donc en venir à la Parole de Dieu, à la Sainte Bible, pour répondre à toutes ces questions, recevoir des réponses sûres et solides, et rien ni personne dans ce domaine ne pourrait remplacer les Saintes Écritures. La Bible nous fait savoir en Actes 17/26 que c'est Dieu qui a voulu l'homme sur la terre : Il a fait que tous les hommes sortis d'un seul sang habitent sur toute la surface de la terre. Et puis encore, Il a voulu la terre pour les humains. Psaume 115 verset 16 : Il a donné la terre aux fils des hommes. La Bible nous apprend que l'homme a été la plus belle création de Dieu parce que le seul fait à son image, mais non pas destiné à vivre d'insécurité ici-bas. A partir de quand l'homme a-t-il commencé d'éprouver la peur, l'insécurité et l'angoisse ? A partir de ce moment qu'il est convenu d'appeler la chute, la séparation de l'homme d'avec Dieu. A l'origine, Dieu n'avait pas dans ses plans cette séparation d'avec l'homme, mais c'est l'homme qui, de façon délibérée, s'était détourné de Lui, comme c'est le cas aujourd’hui encore, pour faire sa route à sa manière. Dieu qui l'a fait libre n'est pas intervenu pour l'en empêcher, et nous savons la suite : c'est à partir de là que l'homme a été complètement déstabilisé sur cette terre. Jérémie 2/19 (c'est Dieu qui parle) : Tu sauras et tu verras que c'est une chose mauvaise et amère d'abandonner l'Éternel ton Dieu, et de n'avoir de moi aucune crainte. Tu verras combien c'est mauvais et amer. Oui, nous nous souvenons des paroles d'Adam à son Créateur, une fois la séparation et le péché consommés : J'ai entendu ta voix dans le jardin et j'ai eu peur. C'est à partir de ce moment-là que l'homme a commencé d'avoir peur et de nos jours, nous continuons de vivre de peur, d'angoisse et d'anxiété.

L'angoisse, un phénomène universel considérable : c'est le mal dont nous souffrons le plus au monde. Sept personnes sur dix souffrent d'angoisse, signale l'Organisme Mondial de la Santé (OMS). C'est réellement le mal du siècle, le fléau de notre temps. Et depuis donc, toutes nos crises et tous nos problèmes ont leur origine dans notre séparation d'avec Dieu mais la plupart du temps, l'homme ne le sait pas. Moi je ne le savais pas, c'est ce livre qui m'a éclairé sur cette situation-là, sur ma situation en ce temps-là, il y a quarante-quatre ans.

Toutes nos crises, toutes nos difficultés et tous nos problèmes ont leur origine dans notre séparation d'avec Dieu. C'est vrai sur un plan collectif comme sur un plan personnel et tant que l'homme n'a pas retrouvé son Dieu, tant qu'il vit séparé de Lui, il n'y a aucune issue à cette situation-là. Il continuera d'aller de crise en crise, de problème en problème et pourquoi cela ? Par exemple, la famille, c'est Dieu qui l'a créée et parce qu'Il est sage, avec la famille, Dieu a donné les lois de la famille pour que nous puissions être heureux en famille. Et regardez l'hécatombe pour ce qui est la famille aujourd'hui ! C'est Dieu qui institua le travail, et en instituant le travail, Dieu a donné les lois du travail : c'est parce que nous bafouons ces lois que précisément nous en sommes arrivés là pour ce qui est du monde du travail. Mais retrouvons les lois du travail énoncées dans les Saintes Écritures et nous changerions la face du monde.

Il faut donc revenir à Dieu, non seulement pour ces deux questions que nous venons d'évoquer, mais pour d'autres questions qui nous touchent de près et ce, tous les jours. La Bible indique ceci : parce que l'homme vit séparé de Dieu, il est séparé de la vie véritable, il est séparé de l'amour véritable, il est séparé de la justice véritable. En d'autres termes, il est perdu, et c'est le péché qui le perd.

Nous n'avons pas besoin de démonstration ni d'équation pour comprendre ce qu'est le péché. Il n'y a qu'à regarder au monde actuel, le synonyme du péché, bien entendu, c'est le mal. S'il est un mot qui ne cesse de revenir dans notre actualité, c'est celui de corruption au plus haut niveau dans les sphères de la politique. La Bible déclare que nous sommes tous corrompus : Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. C'est cela la corruption universelle. Il n'y a point d'homme juste sur la terre qui fasse le bien et qui ne pèche jamais, tandis qu'elle dit encore que le salaire du péché, c'est la mort. L'âme qui pêche c'est celle qui mourra. Alors, quelle issue ?

Mais heureusement que la Bible révèle ceci en Luc 19/10 (c'est Christ qui parle) : Le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. Il est venu chercher et sauver cet Alain Choiquier qui était perdu, Il en a fait un homme nouveau dans sa grâce. Lorsque l'homme répond à cet appel de Christ, lorsqu'il vient à Lui dans la repentance, bien entendu parce que pécheur, mais aussi dans la confiance parce qu'aimé du Christ, il commence alors à vivre des choses jamais vécues précédemment sur le plan de la sécurité, à la maison et sur la route. Oui ! Dans tous les domaines de son existence, le Seigneur est là, présent, pour l'aider, le conduire, le diriger, l'entourer, le fortifier et le consoler. Et nous en avons tant besoin.

Le Seigneur a énoncé sept paroles, lesquelles pourraient changer nos vies de façon radicale :

Je suis le pain de vie. Ce qui caractérise notre Occident, c'est qu'il a faim d'autre chose que d'explosion matérialiste, il a faim de vivre véritablement et il ne voit pas d'issue. Je suis le pain de vie.

Je suis la lumière du monde. Quelle sécurité ! Jamais homme n'a parlé comme cela. Je suis la lumière du monde, celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. Nous cherchons désespérément un chemin qui vaille, mais nous y allons à tâtons et nous ne savons pas où nous nous dirigeons. Un Suisse me disait il y a peu de temps : " On ne sait pas où l'on va, mais on y va ". Mais c'est tout à fait ce que nous vivons, nous ne savons pas où nous allons mais nous y allons. Quelle chance que le Seigneur soit la lumière du monde ! Il veut être ta lumière ce soir, au niveau de problèmes restés obscurs, de questions insolubles.

Je suis la porte, celui qui entre par moi sera sauvé. Quelle sécurité !

Mais quelle porte ? C'est un langage figuré, imagé : Je suis la porte du salut, la porte de sortie. Certains ne voient aucune porte de sortie à leur existence tellement ils se trouvent au sein de crises inextricables. Jésus a déclaré : Je suis la porte, celui qui entre par moi sera sauvé.

Je suis le bon berger. Lequel d'entre nous peut dire qu'il n'a pas besoin d'un confident intime, d'une personne qui le comprenne à fond ? Un ami solide, véritable fait déjà beaucoup de bien, mais ce bon Berger qu’est le Seigneur, auquel pouvoir tout dire, vider notre cœur, être sûr d'être entendu, fortifié, consolé… Je suis le bon berger.

Je suis le chemin, la vérité, la vie. Mais qui donc a pu parler comme cela en dehors du Christ ? Jamais personne.

Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. Et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Le Seigneur était-Il fou pour parler comme cela ou était-Il Dieu ?

Il a donc pu parler comme personne n'a pu jamais parler, et tout ce que nous venons de rappeler comme texte de Lui, Je suis, pourrait à partir de ce soir, représenter notre sécurité, c'est-à-dire notre salut. On parlait d'insécurité, de violence, d’agressions, de délinquance. Psaume 4/9 : Je me couche et je m'endors en paix, car toi seul, ô Éternel ! Tu me donnes la sécurité dans ma demeure. Il faut quand même fermer les portes à clé, nous les fermons à clé nos portes, mais nous comptons sur le Seigneur. En voyage, combien j'apprécie cette sécurité dans les voyages au cours desquels je m'en remets constamment à Lui. L'Éternel gardera ton départ et ton arrivée (Psaume 120/8). Ceci ne signifie pas qu'un jour je ne mourrai pas en avion, je prends l'avion très couramment… Ma sécurité c'est l'Éternel, mais si je devais périr en avion, j'irai droit au ciel, car telle est ma sécurité éternelle dans le Seigneur.

La sécurité au travail, au niveau de nos besoins matériels. Qu'est-ce que Jésus nous demande de chercher ? Avoir beaucoup d'argent, un bon compte en banque, une belle voiture ? Non ! Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice et… (quelle promesse) toutes choses vous seront données par-dessus.

Au niveau de nos problèmes quotidiens, Ésaïe 50/10 : Quiconque marche dans l'obscurité et manque de lumière, qu'il se confie dans le nom de l'Éternel son Dieu ; (en tout temps) celui qui m'écoute (nous l'avons déjà dit tout à l'heure, c'est Dieu qui parle) reposera en toute sécurité, il vivra tranquille sans craindre aucun mal. Pour l'avenir très incertain, le psalmiste avait pu dire à son Dieu au Psaume 31 : Mes destinées sont dans ta main. Tes destinées sont-elles dans la main du Seigneur ? Sinon tu n'as pas de sécurité.

Et la mort ! Nous venons de vivre la Toussaint. J'étais à Tarbes le premier novembre pour des conférences près de Lourdes sur des thèmes de sécurité également. En 2 Samuel 23/5, David avait pu dire à son Dieu ces dernières paroles avant sa mort, je suis sûr que vous aimeriez les dire au Seigneur avant de quitter cette terre. David, tellement sûr de sa destinée éternelle, tellement certain d'être accueilli dans l'au-delà sitôt le dernier souffle rendu, avait affirmé : L'Éternel a fait avec moi une alliance éternelle en tout point bien réglée et offrant pleine sécurité. Ne voudriez-vous pas cela ? Voilà comment David est parti, ce furent ses dernières paroles : L'Éternel a fait avec moi une alliance éternelle en tout point bien réglée et offrant pleine sécurité.

Et pour l'éternité, Jésus dit en Jean 10/27 : Mes brebis entendent ma voix ; Je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle. Je ne leur vends pas contre de bonnes œuvres, a dit Jésus, mais : Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais et nul ne les ravira de ma main. Il y a brebis et brebis, la Bible nous entretient de brebis égarées, ces hommes et ces femmes qui vont dans toutes les directions sans aucune certitude, sans aucune orientation véritable, et il y a les brebis du Seigneur : Mes brebis entendent ma voix, je les connais et elle me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elle ne périront jamais et nul ne les ravira de ma main. Et quand on me demande : " Quel est le lieu qui soit le plus sûr aujourd'hui dans le monde, où aller vivre ? On pense peut-être au Canada, il est vrai que c'est la Belle province, ou aux Antilles avec ce soleil toujours remarquable, ses cocotiers, ses plages de sable blanc, mais non, jusque dans ces coins de paradis terrestres, des hommes et des femmes qui connaissent une immense insécurité et affrontent une déprime, viennent au Christ. Parfois je me pose la question : mais comment peut-on être déprimé dans ce si beaux pays ? Mais ils viennent au Christ par la grâce de Dieu. Le lieu le plus sûr, c'est la main du Seigneur. Sommes-nous dans sa main ou le sommes-nous pas ? Y êtes-vous ce soir ?

Il y aurait peut-être un pas à faire pour s'y placer, un pas de foi, de confiance pour être dans la main du Seigneur, lieu le plus sûr qui soit aujourd'hui pour l'homme de notre génération. Veux-tu faire ce pas ? Cette main a été percée pour toi, cette main a été clouée sur la Croix. La Bible disant : Christ est mort pour nos péchés, elle dit encore qu'Il est mort pour nos péchés dans le but de nous en délivrer et elle ajoute : A Celui qui nous aime et qui nous a délivrés de nos péchés par son sang. Le sang nous parle de la Croix sur laquelle Il nous a donné sa vie pour expier nos fautes, parce que nous ne pouvions pas le faire. Si nous cherchons nous-mêmes à expier nos fautes, alors à quoi sert le sacrifice de Christ ? C'est parce que nous ne pouvions pas régler la question de notre immense culpabilité devant Dieu que le Christ est venu pour se faire coupable sur la Croix afin de nous obtenir le pardon de Dieu. Mais Il a dû porter notre péché, ton péché personnel, le mien, comme si nos péchés avaient été les siens : quel amour ! Mais aussi Il a été puni à notre place parce que la Bible dit que le péché attire le jugement de Dieu. La Bible explique : non seulement Christ a pris ton péché mais ton péché personnel a été jugé dans la personne du Fils de Dieu à la Croix. Il a été jugé à ta place. Si tu crois en Lui, ton péché est pardonné et tu ne passeras plus en jugement, le Christ a été jugé à ta place. Et la Bible assure : Il n'y a plus aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. Quelle chance de pouvoir venir au Christ ce soir, peut-être cette chance ne se reproduira-t-elle plus. Alors je vous demande de venir au Christ, pour vous tenir dans sa main, c'est-à-dire pour accepter, pour vous et vos péchés personnels, le sacrifice de la Croix et pour prendre ce Seigneur pour votre Sauveur personnel afin qu'Il passe dans votre vie, qu'Il entre chez vous, parce qu'Il est vivant et ressuscité. Et c'est maintenant qu'il faut le faire, pas demain ! Personne ici ne peut faire la preuve qu’il sera demain encore sur cette terre. Qui peut être sûr qu'il sera encore là demain ? Seul l'instant qui passe nous appartient. Voilà pourquoi quand la Bible nous parle de salut, elle précise : c'est maintenant le moment favorable. Si aujourd'hui, vous entendez sa voix, n'endurcissez pas votre cœur. Ne vous fermez pas à Dieu, conseille la Bible, au contraire ouvrez-vous à Lui, Il vous aime, saisissez votre salut en Lui, en Jésus-Christ.

J'aimerais vous aider dans ce sens et c'est alors que vous connaîtrez cette véritable sécurité du Seigneur, pour le temps présent et pour l'avenir et pour l'éternité que la Bible appelle le salut ; le salut, c'est la sécurité pour l'homme pécheur de notre génération. Mais encore faut-il que le pécheur vienne au Christ, ce qui vous est maintenant proposé.

Je vais dire une prière pour vous aider, vous la reprendrez phrase après phrase, silencieusement dans votre cœur, mais vous la direz de tout votre cœur. Puis ensuite, une fois la prière dite, toujours dans ce souci de vous aider encore davantage, je demanderai à ceux et celles qui auront prié après moi de lever la main, un signe, une seconde, le temps de voir cette main, je voudrais prier pour vous.

Nous prions :

Seigneur, je n'ai pas tout compris mais j'ai compris ce soir que j'ai besoin de Toi, Tu es admirable, Toi, dans ta personne et dans ton œuvre de salut, dans ton œuvre de rédemption, Tu es vraiment toute ma sécurité. Seigneur, ce soir, j'ai saisi cela, alors je viens à Toi tel que je suis, Tu sais ce qui est en moi. Seigneur, je viens dans la repentance parce que pécheur. Seigneur, aie pitié de ce pécheur que je suis, mais que Tu aimes ! Merci Seigneur. Je viens aussi dans la confiance et dans la foi parce que Tu m'aimes, parce que personne ne m'aime plus au monde. Je Te fais confiance ce soir, c'est oui, et je fais ce pas de foi qui me place dans ta main pour ma pleine sécurité.

Seigneur oui, viens maintenant vers moi.

Vous venez de dire ces quelques mots tout simples, et parce que vous les avez dits, nous restons en prière. Vous faites le signe une seconde, votre main monte et revient... Le temps de voir ta main, je prierai, tu ne m'entendras pas, je prierai silencieusement dans mon cœur pour t'aider. Alors, qui fait tout simplement ce geste, là où il est assis, jeune, moins jeune, homme, femme et même enfant ?

Prière : Seigneur merci pour cette soirée, elle a été délivrée dans la faiblesse mais Seigneur Tu es là, Tu nous honores de ta présence et Tu passes parmi nous, Tu en appelles quelques-uns à Toi, quelle joie dans ton ciel et dans nos cœurs ! Reste avec nous sur le chemin du retour, dans le précieux nom de Christ.

Amen !