Une génération en mal de paix

Série: Une génération en mal de vivre

Une série de messages d'évangélisation sur le sujet: "une génération en mal de vivre" donnés à Tavanes (Suisse) en 1982.

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Texte

2- Une génération en mal de paix

Avril 1982 - Tavanes (Suisse)

Bonsoir à tous ! Nous sommes si heureux de vous recevoir parmi nous ce soir !

Nous allons lire le texte sur lequel se basera le message aujourd'hui : Ésaïe chapitre 59 à partir du verset 8. Je vous laisse apprécier l'actualité de ces mots…

Les hommes ne connaissent pas le chemin de la paix, et il n'y a point de justice dans leurs voies ; ils prennent des chemins détournés ; quiconque y marche ne connaît point la paix. C'est pourquoi l'arrêt de délivrance est loin de nous, et le salut ne nous atteint pas ; nous attendons la lumière, et voici les ténèbres, la clarté et nous marchons dans l'obscurité. Nous tâtonnons comme des aveugles le long d'un mur, nous tâtonnons comme ceux qui n'ont point d'yeux ; nous chancelons à midi comme de nuit, au milieu de l'abondance nous ressemblons à des morts. Nous grondons tous comme des ours (cela est à l’adresse des messieurs et jeunes gens…), nous gémissons comme des colombes (ceci, pour les dames et demoiselles) ; nous attendons la délivrance et elle n'est pas là, le salut, et il est loin de nous. Car nos transgressions sont nombreuses devant toi, et nos péchés témoignent contre nous ; nos transgressions sont avec nous, et nous connaissons nos crimes. Nous avons été coupables et infidèles envers l'Éternel, nous avons abandonné notre Dieu ; nous avons proféré la violence et la révolte, conçu et médité dans le cœur des paroles de mensonge ; et la délivrance s'est retirée, et le salut se tient éloigné. Car la vérité trébuche sur la place publique, et la droiture ne peut approcher, la vérité a disparu, et celui qui s'éloigne du mal est dépouillé. L'Éternel voit, d'un regard indigné, qu'il n'y a plus de droiture.

A ce texte, j'en ajouterai un autre dans l'Évangile de Jean au chapitre 14 et au verset 27 ; ce soir, Jésus parle, nous adressant ce message (oh ! nous voudrions que toute la vallée ici puisse l’entendre) :

Je vous laisse la paix, je vous donne la paix, je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble pas et ne s'alarme pas.

Que Dieu bénisse le message de sa Parole !

Nous abordons la question de la paix, la question de l'angoisse. Nous tâcherons d'en dire assez pour que le plus grand nombre ait l'occasion de saisir cette paix qui ne se trouve qu'en Christ.

Nous allons nous en prendre à ce que nous appelons notre ennemi public numéro un. De quoi s’agit-il ? En Suisse, en France ou ailleurs, tous nos psychologues et nos sociologues nous affirment que notre ennemi public numéro un aujourd'hui, c’est l'angoisse. L'homme souffre d'angoisse, où qu'il vive sur la surface de la terre, quelle que soit la couleur de sa peau, sa condition sociale. L'angoisse est un phénomène qui se mondialise et se généralise de plus en plus, donnant le cauchemar à nos psychologues, nos psychiatres, nos sociologues et à tous nos savants d'une manière générale. L'angoisse est véritablement le fléau du siècle. Jugez-en par ces chiffres que j'ai obtenus auprès d'un organisme sérieux qui se situe à Genève : l'OMS, l'Organisation Mondiale de la Santé. Cet organisme a établi il y a peu de temps que sept personnes sur dix souffrent d'angoisse, une personne sur deux connaît au moins une fois dans sa vie des troubles nerveux. Notre terre porte donc aujourd'hui une race d'angoissés, une race de nerveux. Une autre statistique concernant la France affirme qu'un Français sur trois ne dort pas bien. Si ce Français sur trois ne dort pas bien, c'est tout simplement qu'il est chargé, angoissé.

Nous avons en France ce qu'il faut pour bien dormir : nous avons des matelas extraordinaires. Mais il ne suffit pas d'avoir de bons matelas pour passer une bonne nuit. Et si l'argent par exemple peut faire que nous nous procurions un bon matelas, l'argent lui, ne nous donne pas le sommeil parce que le sommeil ne s'achète pas. Nos savants nous disent même que plus on a d'argent, moins on dort, surtout aujourd'hui, avec nos francs lourds qui deviennent plus légers !

Oui, nous connaissons donc un véritable fléau, celui de l'angoisse, notre ennemi public numéro un et il est probable que plusieurs ici savent de quoi nous parlons quand nous parlons de ne pas dormir, quand nous parlons d'être agité, chargé, tourmenté au niveau du cœur et de la conscience. Bien plus que la tuberculose en constante régression, bien plus même que le cancer, cela pourrait étonner, c'est pourtant vrai, l’angoisse est le fléau du siècle. Sept personnes sur dix en souffrent et lequel d'entre nous n'a pas un jour ou l'autre éprouvé ce sentiment d'effroi, de peur intérieure, sans cause apparente ? Cette peur qui est tout autre chose que l'inquiétude superficielle et peut aller jusqu'à provoquer des spasmes, des spasmes respiratoires, des palpitations. Cette peur qui peut serrer au ventre, cette peur qui peut nous étrangler au cœur. Si j'emploie un tel vocabulaire c'est parce qu'on l'a employé avec moi suite à mes émissions à la radio ou à des conférences de ce genre.

Cette angoisse, beaucoup tentent de la noyer dans l'alcool, dans la drogue ou bien dans une vie exagérément active pour " oublier ", mais hélas, le rhumatisme revient quand l'ivresse est passée, et quelle triste vie, quelle triste existence que celle qui consiste à vouloir oublier ce qui vient d'être vécu ! Questionnez donc un alcoolique sur sa passion, il vous dira : je bois pour oublier. Questionnez un drogué sur sa passion, il vous fera la même réponse, et questionnez ces foules qui cherchent l'évasion à tout prix, c'est souvent aussi pour oublier. Mais quelle triste vie que celle qui consiste à vouloir oublier ce qui vient d'être vécu ! C'est là la preuve manifeste que nous ne connaissons pas le succès mais bien l'échec dans notre existence. Nous voulons oublier ce que nous avons vécu…

On tente d'oublier de mille et une façons. Le Docteur Daco, éminent psychologue a affirmé : " Tout homme intelligent est angoissé, il ne peut pas faire autrement que de l'être. "

Nous pourrions nous poser la question de savoir si nous sommes ici, sur la terre, pour vivre angoissés.

Savez-vous que l'on peut être angoissé même quand on est psychologue ? Il y a peut-être ici un psychologue. Qu'il ne pense pas du tout que j'en veuille à la psychologie, je pense que, dans certains domaines elle nous a appris bien des choses et elle peut aider. Mais en Suisse, au terme d'une conférence, un homme s'est approché de moi et m’a demandé :

Pourrais-je vous rencontrer quelques instants ?

Bien volontiers.

Nous nous étions mis à l'écart et cet homme de me confier :

J'ai souhaité vous rencontrer parce que je suis agité, je suis chargé, je suis angoissé. Vous avez parlé ce soir d'une paix qui peut se trouver, se saisir en Christ et si vous avez dit vrai, je veux bien cette paix en Christ, je la veux. Mais je dois vous préciser que je suis psychologue, je vous demanderai de taire mon nom.

Mais Docteur, que dites-vous à vos patients qui viennent vous consulter couramment ? Ceux qui viennent vous rencontrer parce que chargés, angoissés, tourmentés, que leur dites-vous ?

Je n'ose pas dire à mes patients que je connais les mêmes maux qu'eux, que je connais les mêmes problèmes qu'eux, les mêmes difficultés ! Vous comprenez bien que je ne peux pas le leur avouer. Et, si je vous dis encore que moi, psychologue, je profite souvent de la présence de mes patients dans mon cabinet de consultation pour me décharger de mes propres problèmes sur mes malades…

A l'entendre, il me semble que j'ai dû perdre mes derniers cheveux, je n'en revenais pas, je n'en croyais pas mes oreilles. Mais je ne dis pas que tous les psychologues opèrent de cette façon. Et d'ajouter :

Vous savez qu'entre confrères, nous avons besoin de nous rencontrer pour nous analyser et nous psychanalyser les uns les autres…

Docteur, croyez-vous que le péché existe ?

Je pense qu'il existe.

Vous croyez-vous pécheur devant Dieu, vous savez-vous pécheur devant Dieu ?

Oui !

Croyez-vous que Christ puisse vous venir en aide au niveau de ces angoisses, de cette conscience chargée et agitée qui est en vous ?

Oui !

Nous avons passé en revue quelques textes et nous avons prié ensemble ; ce psychologue a prié et a demandé au Christ la paix du cœur par le pardon de ses péchés. Puis nous nous sommes séparés après avoir pris rendez-vous pour le lendemain, dans la journée. Nous nous sommes revus, nous avons prié ensemble, il avait trouvé la paix du cœur. Au moment de nous séparer, il m'a annoncé :

Je vous remercie de la part du Seigneur, mais je sais à présent comment je pourrai venir en aide à mes patients.

Il m'a fait du bien. On peut être angoissé même si l'on est psychologue. Et j'insiste sur cela parce qu'aujourd'hui, il semble que l'on nous présente psychologie et psychothérapie comme la panacée, comme la solution. Bien sûr qu'elles peuvent aider…

Nous ne traitons pas d'angoisses qui peuvent résulter de troubles physiques ou de causes organiques et relèvent de la médecine scientifique, nous traitons ce soir de ces angoisses qui ont leurs racines ailleurs que dans notre corps, qui plongent leurs racines profondément dans nos âmes.

Nous pouvons aussi être angoissés même quand on est astrologue. Il y a peu de temps, me trouvant à Montréal pour des conférences de ce genre, au terme de la dernière conférence à laquelle beaucoup de monde avait assisté, un couple s'était avancé par l'allée centrale, entre tous ceux et celles qui s’étaient placés devant. Je suis descendu vers eux et ce couple se tenant par la main est venu vers moi pour me demander si nous pouvions nous voir quelques instants. Nous nous sommes mis à l'écart et cette dame me dit :

Regardez un moment autour de vous.

J'ai regardé vers l'auditoire et en effet, tous les regards semblaient se fixer sur ce couple.

Il me semble que l'on vous connaisse ?

La dame me répond :

Bien sûr ! Surtout moi parce que je tiens une émission hebdomadaire à la télévision canadienne.

Quelle sorte d'émission ?

Une émission d'astrologie.

Vous êtes astrologue ?

Oui, je suis astrologue.

Et vous vous êtes avancée à l'appel du Christ ?

Oui, parce que vous avez parlé de paix et je n'ai pas la paix du cœur.

Mais vous êtes astrologue madame ! Que dites-vous à tous ceux qui vous appellent chaque semaine lors de votre émission à la télévision ?

Je n'ose pas dire à ceux qui m'appellent sur le petit écran que je connais aussi les mêmes maux qu'eux, que je suis tourmentée, agitée, angoissée. C'est mon gagne-pain.

Croyez-vous vraiment en vos astres puisqu'ils vous laissent dans votre état, vous êtes agitée ? Vous passez des nuits d'insomnie, vous n'arrivez pas à vous guérir vous-même par l'exercice de cet art occulte qu'est l'astrologie ?

Non ! les astres représentent une grande affaire qui ne peut se partager en quelques instants mais je suis néanmoins astrologue et j'ai besoin de cette paix du cœur et si elle est en Christ, je veux du Christ.

Elle était tellement tourmentée !

Mais Madame, savez-vous ce que la Bible dit de l'astrologie et des sciences occultes d'une manière générale ?

Nous avons passé quelques textes en revue et là, pour la première fois de ma vie, j'ai entendu une astrologue se repentir de ses péchés, se repentir d'avoir exercé l'astrologie, je l'ai entendue dire : " Seigneur, il faut que tu m'aides à arrêter cette émission à la télévision canadienne ! " Il faut savoir qu'au Canada, surtout au Québec, l'esprit de Dieu souffle de manière puissante sur la Belle province. Nous avons prié, puis nous nous sommes séparés et à ce moment, je me suis pris à songer : «  Mais que va-t-il rester de cette décision chez cette personne ? " Car le diable ne laisse pas partir facilement ceux qui l'ont servi ! Quand environ, trois mois plus tard, me trouvant en France à l'aéroport parisien Roissy-Charles-de-Gaulle pour y attendre un ami américain, on m'a tapé sur l'épaule, je me retourne, c'était une dame.

Mais vous êtes Alain Choiquier !

Oui Madame.

Me reconnaissez-vous ?

Non Madame, je vois trop de monde au cours de mes tournées dans le monde francophone pour arriver à me souvenir de tous les visages venus aux conférences. Qui êtes-vous ?

Je suis cette astrologue qui s'était avancée lors de votre dernière réunion à Montréal, nous avions prié ensemble.

Oui, je me souviens ! Comment allez-vous ?

Tout va très bien, avec mon époux nous avons mis un terme à cette émission, nous marchons avec le Seigneur et à l'heure qu'il est, nous appartenons à telle Église de la ville de Montréal.

Quelle joie ! Quelle joie alors d'entendre cette femme me tenir de tels propos !

On peut être angoissé même quand on est astrologue. Quand on pense à ces millions de français qui consultent des astrologues ! Savez-vous qu'en France pendant longtemps et jusqu'en 1962, le nombre des astrologues a dépassé celui des médecins, des pasteurs et des prêtres réunis ? Heureusement que ce n'est plus le cas. Quinze millions de français consultent les astrologues. Quand on imagine que des astres nous portent un message… quel désastre !

On peut être angoissé quand on est simple citoyen suisse ou français. La Bible affirme que l'angoisse est un signe des temps. Jésus en a parlé comme d'un signe des temps en Luc 21/25 : Il y aura de l'angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots et nous pensons être entrés dans ces temps-là.

Alors essayons de comprendre pourquoi cette grande angoisse ; pourquoi cette peur aujourd'hui qui envahit la terre ?

Qu'est-ce que l'angoisse ? D'où vient l'angoisse ? Pour en approcher le sens, il faut en venir au grec, car le mot français angoissé vient du grec "merimno", lequel est composé de deux termes : le premier, "meritzo", signifie "divisé" et le second signifie "esprit" ; il y a plusieurs mots en grec pour nous parler de l'esprit. L'angoisse résulte d'une division intérieure chez l'individu et l'esprit est divisé puisque c'est là l'étymologie du terme "angoissé" : esprit divisé. L'esprit est divisé toutes les fois où il y a doute. Mes amis, nous vivons plus que jamais le siècle du doute, nous pataugeons littéralement dans les marais du doute et de l'incertitude. Plus rien n'est sûr aujourd'hui, même ce passé que nous avons vécu et qui nous hante. Il nous angoisse, ce présent difficile à vivre et pour lequel rien n'est sûr, et ne parlons pas de l'avenir ! Nous vivons plus que jamais le siècle du doute. Quelqu'un disait : " Le plus sûr aujourd'hui, c'est de n'être sûr de rien ", mais l'esprit est donc divisé toutes les fois où il y a doute.

Qu'est-ce que le doute ? Le doute est cet état d'esprit qui hésite entre l'affirmative et la négative. Le doute est encore cet état d'esprit qui hésite entre l'ignorance et la certitude. Nous disions que la plupart du temps, l'homme ne sait pas d'où il vient. Incertitude à cet égard : doute. Nous doutons de tout et notre angoisse résulte de conflits intérieurs, de tiraillements intérieurs dus au doute. Le doute opère aujourd'hui des ravages considérables sur la planète, tout est remis en question. Absolument tout ! L'existence de Dieu, celle de l'homme elle-même remise en question, parce que lorsque Dieu est évacué, c'est du même coup l'homme avec Dieu qui l'est aussi. Il y a aussi conflit en nous entre le bien et le mal, le bon et le mauvais, le vrai et le faux, le beau et le laid, le juste et l'injuste. Nous ne savons plus ce qui est vrai, ce qui est juste, ce qui est beau. Nous ne savons plus. Pourquoi appelons-nous ici "bien" ce qui là-bas est appelé "mal" et pourquoi appelons-nous mal ici ce qui là-bas est appelé bien ? Ce fléau, ce phénomène peut nous conduire jusqu'à la blessure intérieure c'est-à-dire que ces doutes, ces tiraillements, ces incertitudes peuvent nous conduire jusqu'à ce qu'il est convenu d'appeler la dépression, cette blessure psychologique et vous savez certainement combien la dépression est un mal de notre temps. Mais ce qui est grave, c'est quand nous sommes atteints jusque dans notre conscience par ce terrible mal qu'est le doute et nous le sommes aujourd'hui ; pourtant l'homme voudrait se sortir de ses doutes, l'homme lutte contre ce doute, l'homme a faim de certitude, il voudrait des assurances solides mais le malheur veut que la plupart du temps, il les cherche ailleurs qu'en Dieu, ailleurs que dans la Parole de Dieu, ailleurs qu'en Christ : c'est tout le tragique de l'affaire, un véritable drame. A propos de dépression, voulez-vous quelques chiffres ? Là encore, le chiffre me vient de l'OMS à Genève qui affirmait il y a un an qu'à l'heure qu'il est, cent millions d'hommes et de femmes séjournent en établissements psychiatriques pour dépression. C'est presque deux fois la population de la France à l'hôpital pour dépression ! Ce chiffre doit se situer en-dessous de la réalité parce que beaucoup vivent leur dépression sans le dire et que le chiffre authentique des dépressifs dans le monde, toujours selon l'OMS, devrait tourner autour des trois cent millions dans le monde qui auraient besoin de la paix du Christ. La plupart du temps, ce sentiment de culpabilité éprouvé par la grande majorité de la population du globe a ses racines dans le doute. Avons-nous bien vécu notre vie ? se demandent énormément d'hommes et de femmes arrivés au crépuscule de leur existence. Sommes-nous en train de bien vivre notre vie, on ne vit qu'une seule fois, alors nous sommes torturés jusqu'au plus profond de nous-mêmes, et comment allons-nous vivre nos lendemains à partir de ce présent fait de doute, de difficulté, de lutte, de combat ? Le doute s'est insinué jusque dans la famille où les conjoints n'ont plus confiance l'un en l'autre. Pauvre mariage que celui qui se fonde sur le doute mutuel : c'est plus courant qu'on ne le pense. Il y a peut-être ici quelqu'un qui vit le doute quant à son conjoint. Le doute s'est insinué entre parents et enfants, les divisant… Le doute divise, il déchire et il brise. , c'est parce que nous sommes sur une voie qui n'est pas celle de Dieu.

Le doute s'est insinué jusqu'entre collègues de travail, au plan professionnel, entre patron et employé, entre employé et patron, le doute est là, partout. Mais le doute est précisément ce qui s'oppose à la foi, et il y a doute toute les fois où la foi est absente. Quand il y a la foi, il y a certitude, quand il n'y a pas la foi, il y a doute. Et Jésus dans les Évangiles de dire : Si vous aviez la foi et si vous ne doutiez point… Ce soir vous pourriez passer du doute à la foi.

Nous devons aussi ces mots à un psychologue et médecin suisse, le Docteur Medre : " L'angoisse, c'est une maladie de la conscience " ; en d'autres termes, l'angoisse, c'est l'homme malade dans sa conscience. C'est parce que nous sommes malades au niveau de nos consciences que nous n'avons pas la paix du cœur et la Bible l'avait annoncé bien avant le Docteur Medre : Trouble et angoisse sur quiconque fait le mal (Romains 2/9), affirmant du même coup que le péché est source d'angoisse. Le péché est le trouble-fête.

L'homme oublie souvent qu'il a une conscience !

Quelqu'un disait à propos de la conscience : " Elle n'empêche jamais de commettre le péché, elle empêche seulement d'en jouir en paix. "

C’est parce que nous avons commis le péché que nous ne connaissons pas la paix du cœur, que nous sommes agités par toutes sortes de troubles, d'inquiétudes, le péché c'est le trouble-fête, il est source d'angoisse. Trouble et angoisse sur ceux qui pêchent, dit la Bible et elle affirme que tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu… Le salaire du péché c'est la mort… l'âme qui pêche est celle qui mourra. Et la Bible nous fait savoir que Dieu abhorre le péché, c'est-à-dire qu'Il le hait mais voyez-vous, Il aime le pécheur. Qui pourrait guérir le pécheur de ce mal terrible qu'est le péché ? Le psychologue ? Nous venons de le voir. L'astrologue ? Nous venons de le voir également, c’est non. Alors qui ?

C'est précisément là qu’intervient la bonne nouvelle de l'Évangile : le sang du Christ guérit nos consciences malades de nos péchés ! La Bible dit : Le sang du Christ guérit nos consciences des œuvres mortes pour que nous servions le Dieu vivant et vrai (Hébreux 9/14). C'est la bonne nouvelle de l'Évangile : au Calvaire, le Christ en mourant sur la Croix s'est employé à réduire à néant nos péchés, Il s'est employé à briser les forces du mal et de la corruption qui nous asservissent et nous tentent constamment. Le Christ sur la Croix a brisé la puissance du péché, Il a vaincu le péché, Il a anéanti le péché.

Qu'est-ce que le péché ? Voilà ce que l'on me demande très couramment : « Expliquez-vous ». On essaye simplement de fuir la vérité en face, mais le péché, on sait ce que c'est.

Jésus a proclamé en Marc 7/21 : C'est du dedans, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées. Qui pourrait dire ici : mauvaises pensées ? on ne sait pas ce que c'est ! Et Jésus poursuit : c'est du cœur des hommes que sortent les adultères, la corruption sexuelle, les meurtres, les vols, l'amour de l'argent, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie… voilà le péché. Et si vous veniez me dire au terme de la réunion : " On ne sait pas ce qu'est le péché ici ! ", je vous promets de venir habiter dans votre ville ! Mais comme je sais que le péché est partout, qu'il est universel, tous ont péché, je sais alors que le péché est aussi dans cette ville, il est partout. Mais quelle joie de savoir que Christ est mort pour nos péchés, la Bible le dit, c'est le message de l'Évangile. Quelle joie de savoir que le sang de Jésus-Christ nous guérit de nos péchés ! et au niveau de nos consciences, Il nous rend des consciences pures, nettes, claires, limpides comme le cristal. C'est beau le cristal, c'est beau, c'est net, c'est clair, c'est limpide, le Christ est capable ce soir de vous rendre des consciences pures, nettes, claires, limpides. C'est alors que la fête commence, parce que la fête du salut commence avec le pardon des péchés, le pardon des péchés qui nous met le cœur en fête !

Une soirée réservée sur le thème "Une génération en mal de joie" : nous dirons à cette occasion que le salut du Christ est une fête, c'est la fête de la vie. Mais déjà, ce soir, nous pourrons dire que cette fête commence avec le pardon des péchés et quelle joie ensuite de se sentir propre au-dedans, dans son cœur ! C'est déjà bon de se sentir propre au-dehors lorsqu'on a pris un bon bain, une bonne douche, mais qu'il est bon aussi de se sentir propre au-dedans, qu'il est bon aussi de savoir son péché pardonné, réglé !

David a ressenti cela : Heureux celui à qui la transgression est remise, heureux celui à qui le péché est pardonné (Psaume 32/1). Chantez-vous le pardon de vos péchés comme ce roi David ? La fête de la vie a-t-elle commencé pour vous, avec le pardon des péchés, la fête du salut ?

Ce soir, vous pourriez venir au Christ et vider votre cœur, ce soir vous êtes invité à venir au Christ pour retourner, pour vider ce sac de votre cœur.

Le Christ a proposé : Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés je vous donnerai du repos. Il est votre paix. La Bible dit du Christ qu'Il est le Prince de la paix : cette paix-là se saisit en Christ, il suffit de venir au Christ dans la repentance parce que nous sommes des pécheurs, et dans la confiance parce qu'Il nous aime pour prendre sa main et commencer une nouvelle vie avec Lui. Mon ami, je vous appelle à venir au Christ je vous demande de vous tourner dans votre cœur vers Lui et puis de recevoir de Lui le pardon de vos péchés et la paix du cœur, votre paix a un nom, elle s'appelle Christ et Christ vous la donne gratuitement. Il a promis : Je vous laisse la paix, je vous donne la paix, je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble pas et ne s'alarme pas. Ce soir, vous êtes chargé dans votre cœur, dans votre conscience, vous n'en pouvez plus de porter ce que vous portez, alors je vous pose la question : pourquoi continuez-vous de porter ce que vous portez quand Christ a déjà porté tout cela pour vous à votre place ? Quand je pense que le Christ a porté mes péchés ! Voilà comment Il les a portés, non seulement les miens, mais les vôtres. Cette main qui tient ce livre, c'est vous, c'est moi avec ce poids de leurs péchés sur leur conscience, Christ est venu pour nous délivrer de nos péchés, de nos angoisses, Il est venu pour nous rendre libres, pour nous donner sa paix. Savez-vous ce qu'Il a fait aux heures sombres du Calvaire ? Il s'est chargé de nos péchés pour nous en délivrer de sorte que notre péché est venu sur Lui.

La fête commence. La Bible dit que le Christ a anéanti notre péché par son sacrifice, Il a porté nos fardeaux, Il nous est venu en aide.

Ce soir nous pourrions Lui faire confiance ! Je vous invite à Lui faire confiance, je vous invite à venir à Lui dans votre cœur, là à votre place.

Je vais dire une prière, vous allez la reprendre après moi, silencieusement en vous, vous la direz de tout votre cœur et vous la direz comme si elle était la vôtre. Dites simplement la prière, jeunes, moins jeunes, qui que vous soyez dans ce lieu ce soir, sachez que Dieu vous aime et qu'Il ne veut plus que vous continuiez une existence sans Lui, faite d'angoisse, de tourments. Il voudrait que vous soyez en paix, Il voudrait que vous viviez en paix. Il a donné Christ dans ce sens alors, dans votre cœur, dites-Lui cette prière simple, courte, dites ces quelques mots. Nous nous courbons devant Christ.

Seigneur, Tu vois que je ne suis pas en paix, en repos dans mon âme, dans ma conscience, Seigneur Tu vois mon passé, Tu le connais ce passé et Tu vois aussi mon présent, cette vie de tous les jours dans laquelle je me débats et ces problèmes que je traîne, cette angoisse qui me torture, ces fardeaux qui me sont si lourds, aie pitié. Seigneur je viens à Toi tel que je suis et je vide mon cœur, je vide mon sac, je le retourne. Je dépose tout à tes pieds.

Seigneur, accueille-moi, sauve-moi, accorde-moi ta paix, cette paix céleste que le monde ne peut pas donner mais que Tu donnes. Seigneur je viens à Toi, pardonne mes péchés et qu'à partir de ce soir pour moi, la fête du salut en Christ puisse commencer.

Oui Seigneur je viens à Toi, entends-moi.

Amen !