Une génération en mal de Dieu

Série: Une génération en mal de vivre

Une série de messages d'évangélisation sur le sujet: "une génération en mal de vivre" donnés à Tavanes (Suisse) en 1982.

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Texte

Une génération en mal (7) de Dieu

Tavannes (Suisse) avril 1982

Pour introduire cette conférence sur le thème "Une génération en mal de Dieu", lisons quelques textes dans la deuxième lettre de l'apôtre Paul aux Corinthiens au chapitre 1 à partir du verset 18 :

Aussi vrai que Dieu est fidèle, la parole que nous vous avons adressée n'a pas été oui et non. Car le Fils de Dieu, Jésus-Christ, qui a été prêché par nous au milieu de vous, par moi, par Silvain, et par Timothée, n'a pas été oui et non, mais c'est oui qui a été en Lui ; car pour ce qui concerne toutes les promesses de Dieu, c'est en Lui qu'est le oui, c'est pourquoi encore l'Amen par Lui est prononcé par nous à la gloire de Dieu. Et celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c'est Dieu, lequel nous a aussi marqués d'un sceau et a mis dans nos cœurs les arrhes de l'Esprit.

C'est un premier texte auquel nous en ajoutons un autre. Il se peut que ce premier texte vous ait paru inaccessible, difficile à comprendre, nous l'expliquerons dans quelques instants.

Dans l'épître de Paul aux Romains 10/9-10-11 :

Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c'est en croyant du cœur qu'on parvient à la justice, et c'est en confessant de la bouche qu'on parvient au salut, selon ce que dit l'Écriture. Quiconque croit en Lui ne sera point confus.

Une génération en mal de Dieu.

Il y a quelques années, me trouvant dans la ville de Sherbrooke au Québec, la septième chaîne de télévision m'avait sollicité pour une ligne ouverte avec la population de la ville : cette émission s'étant déroulée dans la journée, toutes sortes de personnes m'appelèrent et en particulier, des dames, et surtout l’une d’elles m'avait posé la question suivante :

Qu'êtes-vous venu faire dans la province du Québec ? Nous prêcher une nouvelle religion ?

Non, Madame, l'avez-vous lu quelque part ?

Non, mais c'est ce que nous pensons. Mais alors, vous êtes donc venu pour nous prêcher votre religion ?

Non Madame.

Vous nous cachez quelque chose, parce que c'est bien de Dieu que vous parlez chaque soir dans cet auditorium ?

Certainement ! C'est de Dieu que je parle et du Christ.

Alors, que prêchez vous ?

Je ne prêche pas une religion, pas même une nouvelle religion, je prêche une relation.

Vous prêchez une relation ? Expliquez-vous !

Il faut que vous sachiez que les termes religion et relation ont une même racine. Que le mot religion vient du terme latin "religare" qui signifie relier et que la vraie religion, à l'origine, était celle qui devait précisément offrir à l'homme, une relation. Je ne vais pas vous demander, Madame, à quel bord religieux vous appartenez parce que ce n'est pas cela qui compte. Mais je veux vous poser une question : avez-vous l'expérience d'une relation personnelle et vivante avec Dieu, par Christ ? Vous est-il arrivé de rencontrer le Christ pour entretenir avec Lui ce genre de relation ?

Et, toute étonnée, cette dame de me répondre :

C'est bien la première fois que j'entends parler de christianisme en ces termes-là !

Madame, puisque les termes religion et relation ont la même racine, vous devez certainement savoir ce que signifie le mot relier en bon français. Le mot relier signifie mettre ensemble, établir un lien, faire communiquer. Avez-vous ce lien avec Dieu ? Avez-vous une communication quotidienne avec Lui dès le matin ? La relation s'établit-elle avec votre Dieu par Jésus-Christ ? Madame, c'est justement là ce qu'est la vraie religion, qui consiste en une relation personnelle, vivante, une relation de tous les jours, de tous les instants, avec Dieu.

J'aimerais vous poser cette même question ce soir : Avez-vous l'expérience d'une rencontre vivante avec Jésus-Christ ? Entretenez-vous cette relation d'amour avec Christ quotidiennement parce qu'Il vous aime et que vous devez L'aimer en retour ? N'avez-vous jamais entendu Christ en quête d'affection dans l'Évangile ? Peut-être pensez-vous : mais il me revient donc d'aimer le Christ en retour ? Certainement ! N'avez-vous jamais lu Jésus disant : Si quelqu'un m'aime…

Si vous m'aimez… Pierre, m'aimes-tu ? La vraie religion est celle qui consiste à aimer le Seigneur en retour mais pour L'aimer, il faut apprendre à Le connaître dans son livre, la Bible, seul livre qui nous Le fasse connaître. Cette relation est aussi une relation d'amitié puisque le Christ nous a assuré : Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. (Jean 15/14). Une relation d'amitié. C'est parce que nous n'avons pas vécu ce genre de christianisme qu'aujourd'hui nous assistons à une vague de déchristianisation sans précédent, semble-t-il, dans toute l'histoire de l'Église. A quoi bon être chrétien quand nous avons tant de problèmes et quand nous ne faisons pas la différence entre ceux qui ne le sont pas et nous ? Nous pourrions nous poser ce genre de question ! Mais il reste que cette génération est en mal de Dieu, et parce qu'elle est en mal d'amour comme nous l'avons dit récemment, il est bien évident que ce genre de relation se situe au plan de la foi. C'est la foi qui nous donne accès au Christ, c'est la foi qui nous installe dans cette relation personnelle avec Lui. Il faut la foi pour le temps présent, la foi nous est nécessaire. La Bible dit même en Hébreux 11/6 : Sans la foi, il est impossible d'être agréable à Dieu. Seulement, lorsque l'on évoque la foi, toutes sortes de questions surviennent et l'on me demande très couramment : " De quelle foi voulez-vous parler ? Parce qu'il y a la foi catholique, la foi protestante, la foi méthodiste, baptiste, salutiste etc. " Et nous voici en pleine crise de foi ! Et il y a aujourd'hui de quoi prendre une sérieuse crise de foie, au plan spirituel bien sûr ! ne sachant plus dans quelle direction aller face à tout cet éventail de dénominations chrétiennes.

De quelle foi faut-il être animé pour être agréable à Dieu, et pour entretenir ce genre de relation avec Lui ? La Bible répond : elle parle de la foi… tout court. La Bible ne parle jamais de la foi catholique ou protestante, le protestantisme ne sauve personne, le catholicisme ne sauve personne, le méthodisme, le baptisme ne sauvent personne. Ce qui sauve, c'est toujours quelqu'un, c'est le Christ. Aucune dénomination ne sauve, aucune religion ne sauve, aucune Église ne sauve, ce qui sauve, c'est toujours Christ, le seul nom qui nous ait été donné par lequel nous devions être sauvés. Et Christ c'est quelqu'un, c'est une Personne, Christ n'est pas une religion. Nous allons encore préciser les choses encore davantage.

La Bible affirme qu'il n'y a qu'une seule foi, pas trente-six (Éphésiens 4/5). C'est cette foi qui se reçoit à la lecture ou à l'écoute du message de l'Évangile de la Parole de Christ comme l’explique l'apôtre Paul aux Romains 10/17 : Ainsi la foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la parole de Christ. Si vous voulez la foi, il faut que vous vous mettiez à l'écoute du message de l'Évangile, il faut que vous le receviez dans votre cœur ou alors que vous lisiez ce message, cette Parole du Christ et c'est comme cela que la foi vous viendra. Jésus dit encore dans l'Évangile selon Jean au chapitre 5 et au verset 24 : Celui qui écoute ma Parole et qui croit à Celui qui m'a envoyé (écouter et croire, écouter le message de la Parole et croire), celui-là, dit Jésus, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.

C'est la foi qui met le Christ dans notre cœur. C'est la foi qui Lui permet de faire irruption en nous, selon ce que l'apôtre dit aux Éphésiens 3/17 : En sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi. Donc la foi est ce qui nous met Christ dans le cœur. Avez-vous la foi ? Êtes-vous sûr que c'est la foi qui vous anime ? Que de fois on vient me dire, au terme de réunion de ce genre, ou à la suite de mes émissions à la radio : " Nous avons la foi. " Je réponds alors : " Est-ce vraiment la foi qui vous anime, êtes-vous sûr que ce n'est pas une croyance seulement, voire une superstition ? "

J'aimerais que nous fassions rapidement la lumière à cet égard. Parce que si un jour, Karl Marx, que j'ai étudié en Sciences Politiques, a soutenu : " La religion est l'opium du peuple ", c'est que vraisemblablement il a eu en face de lui des chrétiens assez superstitieux. Hélas aujourd'hui, que de chrétiens ayant versé dans la superstition n'ont rien de la vraie foi et sont simplement superstitieux ! Ou encore certaines personnes se disant chrétiennes ne sont animées que d'une vague croyance qui ne leur a pas permis de rencontrer Christ, qui n’a pas mis Christ dans leur cœur.

Qu'est-ce que la superstition ? Nous devons faire une différence entre foi et superstition, elles sont aussi distinctes que le jour et la nuit car elles n'ont rien en commun, La superstition consiste en une déviation du sentiment religieux qui est inné chez l'homme. La Bible dit que Dieu a mis en nous la pensée de l'éternité, voilà pourquoi cette explosion de matérialisme et d'abondance ne peut pas nous satisfaire dans nos profondeurs. Quelqu'un s'inspirant d'une pensée de Pascal a déclaré : " Il y a dans le cœur de l'homme un vide, mais un vide qui a la forme de Dieu. " Que c'est vrai ! Nous ne pouvons rien mettre à la place de ce vide-là, dans ce vide pour le combler, sinon Dieu Lui-même ! Seulement, la plupart du temps, animés de cet instinct de Dieu au départ et de cette pensée de l'éternité, nous sommes en recherche, c'est irrésistible. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui n'ait pas cherché pendant un certain temps. Mais la plupart du temps, nous orientons très mal notre recherche, et c'est justement en l'orientant très mal que nous pouvons finir dans la superstition qui est de la religion-fiction, qui est du vent. En outre, derrière cette superstition, il y a celui que nous pourrions appeler le grand manipulateur, le diable qui nous fait tomber dans ses pièges et dans ses filets parce qu'il est, lui, derrière la superstition. Et puis au fond, celle-ci ne nous apporte rien, au contraire, généralement elle nous asservit, nous plonge dans la crainte, voire dans la terreur. Vous en avez qui, parce que superstitieux, vivent constamment dans la crainte et la terreur et en cela, la superstition n'a rien de commun avec la foi qui, elle, libère l'homme. La foi le justifie, la foi l'installe dans cette relation de paix et d'amour avec Dieu. Foi et superstition n'ont rien en commun. La superstition perd l'homme, la foi le sauve. Voyez comme superstition et foi sont aux antipodes et n'ont rien de semblable. La superstition peut nous conduire jusqu'au traumatisme psychique, et que d'hommes et de femmes ayant été très superstitieux finissent en dépression !

La foi, quant à elle, nous remplit le cœur de joie, de paix et d'espérance. L'apôtre Paul en Romains 15/13 l’exprime ainsi : Que le Dieu de l'espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, pour que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint Esprit ! C'est peut-être la superstition qui vous anime, pas la foi et Dieu interdit la pratique de la superstition parce qu'Il sait qu'elle nous perd. Il nous interdit l'exercice des arts occultes (j'ai appris que la Suisse apprécie assez l'exercice de ces mêmes arts, comme la France d'ailleurs, pour leur malheur ! Quel dommage !) tandis que la foi nous remplit de la vie d'En Haut, elle nous sauve, elle fait de nous des hommes nouveaux. La foi change le cœur dans lequel elle vient habiter et la seule foi qui vaille, c'est celle qui se fonde sur les Saintes Écritures et c'est celle qui fixe Christ et Christ seul.

Voilà pour la superstition. Pour la croyance maintenant, faites-vous la différence avec la foi ?

La croyance représente généralement un héritage religieux, legs de nos ancêtres. La croyance est faite de rites, de tradition, d'éducation, et nous adhérons à ces croyances de façon sentimentale ou intellectuelle, que sais-je ? Mais vous conviendrez que cet héritage religieux nous est venu de nos pères ou de nos ancêtres, il nous est donc venu d'en bas alors que la foi nous vient d'En Haut, c'est toute la différence, elle nous vient de Christ, le chef et le consommateur de la foi. La foi nous vient de Dieu quand Dieu trouve chez nous ces dispositions qu'Il agrée, qu'Il apprécie, qu'Il aime. Quelles dispositions ? Nous en avons parlé au cours des soirs passés : la repentance et la confiance. La repentance, parce que nous sommes des pécheurs devant Lui, la confiance parce qu'Il nous aime et qu’Il est digne de notre confiance. Dieu met alors en nous la foi, laquelle ensuite se nourrit des paroles du Dieu qui nous a sauvés en Jésus-Christ. Cette foi vous a-t-elle visité ? Cette foi vous anime-t-elle ? Et puis la foi est ce qui nous rend Dieu vrai, authentique et réel tous les jours. Je ne dis pas que la foi nous fasse sentir Dieu, elle ne nous met pas les sens à fleur de peau. Croire n'est pas sentir, c'est se confier, c'est s'abandonner, c'est en quelque sorte prendre au mot Celui qui s'est engagé, sans réserve aucune. Certains lorsqu'ils pensent foi, pensent sentiments, pensent sensations : non ! Nous ne sommes pas des gens fébriles. La foi est ce qui nous permet de nous abandonner au Christ. Elle est ce qui Lui permet d'entrer dans notre cœur et du même coup, la foi est ce qui nous donne accès à cette relation personnelle et vivante. La croyance ne sauve personne. La Bible affirme que les démons croient aussi, ils tremblent : croire que Dieu existe ne suffit pas. Avoir hérité de croyances, de traditions et d'éducation chrétiennes ne suffit pas. Nous disions auparavant qu'il faut absolument une rencontre avec Jésus-Christ, il faut naître de nouveau. La foi elle, venant d'En Haut, elle sauve le cœur qu'elle vient habiter, selon ce que l'apôtre écrit en Éphésiens 2/8 : C'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Dieu pourrait donc vous donner la foi. Personne ne vient au monde chrétien, on a beau avoir les meilleurs parents chrétiens qui soient au monde, cela ne fait pas de nous des chrétiens automatiquement, non ! absolument pas ! Cela pourrait nous prédisposer à le devenir. Comme je vous l'ai dit précédemment, j'ai eu moi-même le privilège de venir au monde dans une famille non chrétienne . Ceux qui sont venus au monde dans une famille chrétienne, ont tété au biberon de l'Évangile et ont grandi dans ces choses au point parfois qu'ils ne savent plus où ils en sont, croyez-vous que c'est toujours un privilège pour eux de venir au monde dans une famille chrétienne ? Encore que je le croie dans mon cœur ! Mais cela peut présenter aussi toutes sortes de difficultés ou d'ennuis.

Dieu voudrait donc une relation, Il voudrait que la foi nous habite. Cette foi qui ne place pas en nous un héritage religieux met en nous la Personne du Fils de Dieu dont nous devons vivre chaque jour, avec Laquelle nous cheminons. Voyez-vous, lorsque Christ était sur terre, à qui, à quoi appelait-Il les hommes et les femmes de sa génération ? (Voilà pourquoi j'ai à cœur d'écrire un autre livre qui aura certainement pour titre "Une génération en mal de Dieu"). A la meilleure religion ? Moi je ne lis pas cela dans les Évangiles ! A des traditions, à des rites ? Non ! Christ a toujours appelé à Lui, à sa personne. Il a par exemple proposé : Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos. Venez à moi ! Il a proposé encore : Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive. Il a dit aux Juifs qui Lui résistaient : Vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie. Être chrétien c'est donc être allé au Christ pour faire sa vie avec Lui et j'affirme que le christianisme est une vie, davantage qu'une religion.

Souvenez-vous de ce que l'ange a dit aux apôtres qui avaient été emprisonnés en Actes 5/20, cet ange qui était venu les délivrer de nuit : Allez dans le temple et annoncez à tout le peuple les paroles de cette vie. Le christianisme est une vie, bien plus qu'une religion et je crois que nous l'avons oublié parce que beaucoup se contentent d'un brin de religion, ils vont à la recherche d'un Dieu qui est dans un sanctuaire, une fois par semaine pour l'adorer et pour l'y laisser ensuite la semaine suivante : piètre christianisme que celui-là !

Le sanctuaire que Christ veut habiter, c'est votre vie, c'est votre cœur, c'est ma vie, c'est mon cœur, et tant que le Christ ne nous a pas habités, Il n'est pas heureux. Ne nous gargarisons pas d'avoir la meilleure religion. Je voyage énormément, je cours le monde, j'étais en pays oriental il y a peu de temps et j'ai entendu des musulmans déclarer : l'Islam est la meilleure religion pour telle et telle bonne raison, et je pense que ces gens étaient sincères, mais la sincérité ne sauve personne. C'est encore Christ qui sauve. Il faut être sincère, mais dans la bonne direction. Je peux prendre un train… très sincèrement, mais c’est le mauvais train, fait pour me retrouver ailleurs qu'à ma vraie destination. Vous ne vous êtes jamais trompé sincèrement ?

Prêcher l'Évangile, c'est toujours prêcher une personne. Ce n'est pas prêcher notre religion, je ne prêche pas ma dénomination encore que j'en aie une. Mais ce n'est pas ma dénomination qui me sauve, c'est Christ qui me sauve. Ce n'est pas votre dénomination qui vous sauve, c'est Christ qui vous sauve. Quand nous prêchons l'Évangile, nous prêchons Christ. Il est dit de Philippe l'évangéliste qu'il descendit dans une ville de Samarie pour y prêcher : quoi ? Quelque chose ? Non ! Encore quelqu'un, Christ. Prêcher l'Évangile c'est annoncer Christ, c'est Le faire désirer, c'est Le faire aimer. Qu'est-ce que les mages sont allés voir à Bethlehem, quelque chose ou quelqu'un ? Pourquoi cette différence ? Parce qu’il se produit souvent que la religion soit quelque chose. Comme l'a dit Jésus, elle est faite de traditions, de rites auxquels nous nous accrochons et l'essentiel nous manque. C'est donc la plupart du temps quelque chose.

Alors qu'est-ce que les mages sont allés voir à Bethlehem, quelque chose ou quelqu'un ? Quelqu'un ! Vous le savez bien.

Et Jean-Baptiste ? Quand il a présenté le Christ à Israël, en quels termes l'a-t-il fait ? Voilà l'agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Il a présenté encore une personne, quelqu'un. Jean-Baptiste n'a pas prêché quelque chose, il a prêché quelqu'un : Vient après moi Celui qui est plus grand que moi et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers. Et il a demandé à Israël de recevoir cette personne.

Au jour du baptême du Christ, qu'est-ce qui a été présenté à Israël encore, quelque chose ou quelqu'un ? Quand une voix s'est fait entendre du Ciel : Celui-ci est mon fils bien-aimé dans lequel j'ai tout mon plaisir, c'était encore la personne de Christ qui était désignée.

Et quand le Saint Esprit est descendu sur le Christ sous la forme d'une colombe, qu'est-ce qu'Il a présenté à Israël : quelque chose ou quelqu'un ? Encore quelqu'un ! Christ. Voyez-vous, c'est mon privilège en même temps qu'une grâce pour moi d'annoncer Christ et si un jour on vous posait la question : Qui est Alain Choiquier ? (j'ai déjà posé la question dans un autre lieu et une ami a répondu à haute voix, dans l'auditoire : c'est le mari de Jeanne. J'ai répondu oui c'est vrai, mais ce n'est pas exactement la réponse que j'attendais !) Qui est Alain Choiquier ? Vous pourriez répondre : c'est un doigt, un doigt qui pointe toujours quelqu'un, jamais quelque chose, jamais une religion, toujours le Christ. Il ne faut donc pas que l'impression de l'homme que je suis vous reste, j'aimerais que Christ Lui-même vous reste. Que vous Le rencontriez. C'est Lui qui compte, moi je ne sauve personne, j'ai eu moi-même besoin d'être sauvé par Christ, pécheur que je suis, Il m'a fait grâce, j'ai mis ma confiance en Lui, je me suis repenti de mes péchés, Il m'a sauvé, alors maintenant je Le clame, je Le pointe et je m’emploie à Le faire désirer. La Bible elle-même, l'Évangile nous offre cette relation avec Christ. Oui l'Évangile cherche à établir entre vous et Christ, une relation vivante. L'Évangile veut établir ce genre de chose entre Christ et vous. La Bible a davantage le souci de nous faire connaître quelqu'un que de nous faire connaître quelque chose.

Vous avez certainement la Bible chez vous : lorsque vous la lisez, qu’y cherchez-vous ? Certains, bourrés de préjugés, lisent ce livre à la recherche d’erreurs, ou encore veulent y trouver des arguments allant dans le sens de leur conviction religieuse : pour le reste, eh bien tant pis !

Que cherchez-vous ? Je vais vous dire ce que je cherche quand j'ouvre ce livre. Je cherche quelqu'un. Je cherche la Personne de Christ que j'ai déjà trouvée et qui m'a rencontré sur un terrain de volley-ball voilà trente ans, par le moyen d'un serviteur de Dieu du nom de Ralph Shallis. Et depuis, j'apprends à Le connaître dans son livre, je grandis dans la connaissance de mon Sauveur, et plus je Le découvre, plus je trouve qu'Il est formidable ! Combien je rejoins un certain Jean-Louis Barrault (je ne sais pas s'il est chrétien) qui a dit : " Christ est l'homme le plus extraordinaire que notre terre ait jamais porté ! " Ce qui me brise souvent, c'est qu'après deux mille ans de christianisme, Christ soit encore méconnu, qu'après deux mille ans de christianisme on ne Le connaisse pas et que l’on se contente de la pratique d'une religion. On ne L'a pas rencontré, Il n'est pas vivant pour nous, mais quel dommage ! Ceci me fait frémir. Voilà ce qui explique cette vague de déchristianisation.

Quelqu'un disait : " Christ est tout entier, dans la Bible toute entière, pour le monde tout entier. " Alors à partir de ce soir, à la lecture de ce livre, vous irez à la rencontre de quelqu'un comme à cœur ouvert et ce livre veut nous le faire connaître ce quelqu'un, ce Jésus, Fils de Dieu et Sauveur du monde et de l'homme en particulier.

Et pour mieux vous l'expliquer, permettez que je vous entretienne de Jeanne. Voilà plus de vingt ans, j'ai été militaire français envoyé en Algérie pour la guerre. Depuis Paris où j'ai été mobilisé et comme tout soldat français, il a fallu aller en Algérie. Sur le quai de la gare de Lyon. Jeanne, à l'époque encore ma fiancée, et moi étions l'un en face de l'autre, le cœur gros, la gorge serrée, sur le point de nous séparer et savez-vous ce que nous nous étions promis ? De nous écrire tous les jours. Combien êtes-vous de fiancés ici ? Eh bien pour vous qui avez levé la main, retenez cela : avec Jeanne nous nous écrivions tous les jours ! Tous les jours nos lettres se croisaient au-dessus de la Méditerranée. Tous les jours j'avais une lettre de Jeanne et tous les jours elle avait une lettre de moi. Qu'est-ce que je faisais des lettres de ma Jeanne lorsque je les avais en main ? Je courais dans ma chambre et je commençais de les lire, de les relire ! Je dévorais littéralement les lettres de Jeanne et qu'est-ce que je cherchais dans les lettres de Jeanne ?

Lorsque j'ai posé la même question en Belgique, un Belge m'a crié du fond de la salle : sa fidélité ! Ah oui certainement, mais je cherchais plus que cela ! Un autre Belge s’écria : son amour. Son amour, oui, c'est vrai, je cherchais son amour, mais j'ai répondu : plus que cela. Les Belges se sont gratté la tête en se demandant : " Mais qu'est-ce qu'Alain Choiquier pouvait chercher de plus que l'amour de sa fiancée dans les lettres de sa fiancée ? " Puis l'un d'entre eux s'est exclamé : les fautes d'orthographe ! Non mes amis, je ne les cherchais pas. J'ai dû alors donner la réponse : dans les lettres de Jeanne, je cherchais Jeanne ! C'était aussi simple que cela ! Jeanne me racontait sa vie, elle me racontait ses journées, elle me disait ce qu'elle faisait et moi je la cherchais, elle. Bien sûr que je cherchais son amour, sa fidélité mais c'était elle, par-dessus tout, que je cherchais ! Je cherchais Jeanne.

Dans la lettre de Christ, qui cherchons-nous ? Christ. Vous cherchez Christ dans sa lettre ? Savez-vous ce que Christ a dit aux Juifs de son temps : Vous sondez les écritures parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle ; ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Qu'a-t-Il voulu leur dire par ces mots ? Ce sont elles qui me présentent à vous, ce sont elles qui me font connaître à vous.

Je veux croire qu'à partir de ce soir, en lisant votre Bible, vous chercherez quelqu'un, le Christ, sa personne, son cœur, son amour, sa fidélité, vous chercherez tout cela mais vous chercherez aussi sa personne et puis vous découvrirez combien Il vous a aimés jusqu'au calvaire, ayant donné sa vie et sa personne pour nos péchés. La Bible dit que Christ est mort pour nos péchés afin que nous ayons l'occasion d'être sauvés, la chance de quitter cette voie de perdition, ce chemin large, pour nous retrouver sur le chemin étroit.

Un certain 13 août 1960, avec cette même Jeanne, nous nous sommes tenus quelques instants devant un maire de la région parisienne, vous l'avez compris, pour notre mariage. Ah ! le jour J était enfin là ! Nous l'avions attendu quatre ans. Et une fois devant ce maire, il commença avec moi (il aurait peut-être dû commencer avec elle ?) et me posa les questions que vous savez.

Monsieur, devant ces témoins et ces amis venus pour cette heureuse occasion, vous déclarez que vous prenez aujourd'hui, pour épouse, Mademoiselle Lenormand ici présente ? Vous promettez…, vous promettez… ? Ce à quoi j'ai répondu OUI ! Et ce OUI je l'ai dit à Jeanne, je l'ai fait entendre aux témoins, à Monsieur le Maire et aux amis.

Une fois ce Oui prononcé, le Maire s’est adressé à Jeanne avec les mêmes questions : Vous promettez… vous promettez… et Jeanne a répondu OUI ! Ah que ce OUI m'avait fait du bien ! Le mien, je savais que j'allais le dire. Mais le sien, jusqu'au dernier moment… Voyez-vous dans mon cœur, j'ai failli dire : " Ça y est ! " On a attendu quatre ans. Savez-vous ce qui s'est passé à ce moment-là ? Ce OUI que j'ai dit a fait entrer Jeanne dans ma vie, ce OUI qu'elle m'a dit m'a fait entrer dans la sienne et à partir de ces deux OUI nous sommes entrés dans la vie l'un de l'autre. Et jusqu'à ce jour.

Pourquoi cette illustration ? Pour commenter un peu ce Oui dont nous avons parlé tout à l'heure en 2 Corinthiens 1/18 et pour que vous sachiez que la Bible voudrait que nous entretenions, avec le Christ, une relation à peu près semblable à celle du mariage. C'est tellement vrai que l'apôtre dit en Éphésiens 5 : Femmes, que chacune soit soumise à son mari comme l'Église est soumise au Christ. Il y a un parallèle à faire entre les liens du mariage et les liens avec le Seigneur. Maris, que chacun aime sa femme comme Christ a aimé l'Église. Si les mariages se bâtissaient de cette manière-là, ils ne finiraient pas comme ils finissent la plupart du temps. J'ai entendu le chiffre concernant la France et j'en ai été ému. Que de divorces ! Et c'est tellement vrai que l'apôtre Paul déclare aux Corinthiens : Je vous ai fiancés à un seul époux. Vous savez aussi que l'Église est l'Épouse de Christ. Il y a donc un parallèle très enrichissant à faire et je suis de ceux qui pensent que l'on reçoit Christ dans sa vie comme on peut recevoir son conjoint au jour du mariage. C'est parce que nous ne l'avons pas compris qu'il y a échec dans notre christianisme, nous n'avons pas compris que c'est quelqu'un qui entre dans notre vie, pas quelque chose. Que c'est Christ, que c'est sa vie, son salut… Oui, souvent nous ne l'avons pas compris et nous nous contentons d'un brin de religion. C'est Jeanne que j'ai reçue dans ma vie, ce n'est pas quelque chose, pour moi Jeanne n'est pas une religion, c'est une personne qui m'aime et que j'aime. Voilà comment il faut vivre son christianisme avec le Seigneur. Une relation d'amour. C’est pourquoi la Bible dit que notre relation avec Lui devrait se calquer en quelque sorte sur la relation entre époux et la foi est ce qui met le Christ dans notre cœur, la foi est ce qui Le fait entrer en nous. Un jour j'ai dit oui à Jeanne et elle est entrée dans ma vie.

Un jour j'ai dit oui au Christ et Il est entré en moi.

Avez-vous reçu le Christ ainsi ? Lui avez-vous dit ce oui ? Il n'est pas facile de le dire parce qu'attention, il y a toutes sortes de oui, mais la Bible nous fait savoir qu'un jour Dieu nous a dit oui, et c'est ce que les textes lus tout à l'heure nous apprennent. L'apôtre dit que le oui de Dieu c'est Christ, le oui de Dieu pour notre salut, le oui de Dieu pour que cela change, le oui de Dieu pour que nous vivions, le oui de Dieu pour que nous quittions nos péchés, pour nous donner une chance d'être sauvés, le oui de Dieu a été Christ qui s'est incarné dans une personne… Christ venu il y a deux mille ans sur cette terre a été le grand oui de Dieu à l'homme pour son salut. Le oui de Dieu s'est incarné, Dieu nous a dit oui et je sais que Dieu m'a dit oui un jour, Il m'a donné Christ. Le Christ a été son oui pour que je sois sauvé en Jésus-Christ.

Mais avec un oui nous n'allons pas loin : il en faut deux. Dieu nous a dit le sien, pour ce qui concerne toutes les promesses de Dieu, c'est en Christ qu'est le oui de Dieu. Si au jour de mon mariage, il y avait eu qu'un oui, celui de Jeanne par exemple, le Maire n'aurait pas été content, il m'aurait dit que j'aurais dû réfléchir avant de convoquer toute cette assemblée et nous n'aurions pas pu avec Jeanne aller dans la vie en relation, en union, en communion. Il a fallu deux oui, le mien pour commencer, le sien ensuite et sur la base de ces deux oui, nous sommes entrés dans la vie l'un de l'autre. Il y a-t-il eu deux oui entre vous et Dieu ? Il y a eu deux oui entre moi et Dieu. Un jour j'ai compris que Dieu m'a dit oui en Christ pour me sauver, pour pardonner mes péchés, pour faire de moi une nouvelle créature, pour me faire changer de route, changer de vie, changer d'horizon. J'ai dit oui, j'ai répondu au oui de Dieu mais ce oui n'est pas venu tout de suite parce que celui qui vous parle était un "dur à cuire", tout devait passer au niveau de l'intellect (c'est peut être ce qui explique mon crâne dégarni !), mais j'ai dit oui au Christ et alors nous sommes allés dans la vie ensemble. Je marche avec quelqu'un, je ne marche pas avec quelque chose, je marche avec mon Sauveur, chaque jour je Lui parle, Il communique avec moi par sa Parole, nous établissons cette relation, nous la renouvelons, elle m'est tellement bienfaisante !

Avec qui marchez-vous ?

On m'a déjà répliqué : " Vous savez, on a déjà dit oui au Christ lors de notre confirmation, lors de notre baptême. " Quelqu'un m'a même dit au terme d'une réunion : " Moi j'ai dit oui au Christ et voilà, il ne s'est rien passé, alors cela va comme cela. "

Quelle sorte de oui avez-vous dit au Christ ? Parce qu'il y a toutes sortes de oui. Il y a le oui du bout des lèvres, il y a des oui du bout du cœur, le Christ voudrait un oui du fond du cœur parce que si son oui a été le oui de la grâce, le oui de son amour, le nôtre doit être celui de la foi, comme l’a dit Luther.

Le oui de la foi, ce oui-là doit donc nous engager, il doit être un peu comme le oui du mariage qui engage, encore que je n'ose plus faire le parallèle avec tout ce qui se passe aujourd'hui au plan du mariage. Mais en ce qui me concerne, après vingt-deux ans, ce oui-là m'a engagé, je suis toujours avec Jeanne, à la vie et à la mort. C'est ce oui-là qu'il faut dire au Christ.

Il y a toutes sortes de "oui " : des oui légers, des oui volubiles, des oui qui sont des presque non, vous dites oui et c'est un non. Vous avez des "oui mais, Seigneur ". Des oui si. Il y a toutes sortes de oui…

Avez-vous dit le vrai oui, le bon oui, le oui de la foi, le oui qui vous a jeté dans les bras du Christ ? Il y a même de ces oui en France qui ne sont ni des oui ni des non : une sorte de oui se situant à mi-chemin entre les deux, certainement avez-vous cela aussi en Suisse : " ouais ". Connaissez-vous cela ?

Viens-tu à la réunion ?

Ouais.

Le Christ t'a-t-Il sauvé ?

Ouais.

Mais imaginez si, lors de mon mariage, pour toute réponse à toutes les questions posées par Monsieur le Maire, je lui avais dit : " ouais ". Franchement !

Voilà pourquoi en Matthieu 5/37, Jésus a dit : Que votre parole soit oui, oui non, non, ce qu'on y ajoute vient du malin. Il faut que ce soit clair, avec Dieu on dit oui ou on dit non, il n'y a pas de voie intermédiaire. Face au Christ il faut dire oui ou il faut dire non. Oui de tout son cœur ou non. L'Évangile implique toujours de la part de ceux qui l'entendent un oui ou un non, il n'y a jamais d'indifférents parce que l'indifférence vaut un non aux yeux et aux oreilles de Dieu. Comment dire non quand on pense à ce que le Christ a fait pour nous, au sacrifice du calvaire ? Et que son oui pour notre salut L'a porté jusqu'à la Croix, que son sang a coulé, qu'Il nous a aimés jusqu'à la fin ? Comment voulez-vous répondre par un non ou par un oui du bout des lèvres ? Quand je pense que Christ sur la Croix a été meurtri, blessé, déchiré dans son corps et dans son âme à cause de nos péchés, croyez-vous que peut suffire un petit oui du bout des lèvres ? C'est un oui du fond du cœur que je Lui ai fait entendre. C'est pourquoi après trente ans, je suis encore avec Lui, je marche avec Lui plus que jamais. Il remplit ma vie, Il est ma raison de vivre, et pourtant Dieu sait combien j'aime ma femme et mes enfants, mais j'aime le Seigneur par-dessus tout, j'entretiens avec Lui une relation d'amour, voilà ce qui compte pour moi ! Quand on a rencontré Christ, on ne peut pas le taire ! Étes-vous sûr de L'avoir rencontré ? Jésus a dit : C'est de l'abondance du cœur que la bouche parle. Quand on L’a rencontré, on ne peut pas le taire. Ce qui me fait trembler, ce sont ces quantités de personnes qui se disent chrétiennes et n'ont jamais ouvert la bouche pour Christ. Ou encore qui craignent de confesser son nom… D'où ce texte que je vous ai lu tout à l'heure, il est important, je le répète : Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus (l'avez-vous fait ? L'avez-vous dit au travail, au bureau, vous est-il arrivé de le dire ?), et si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé (et c'est peut-être que parce que vous ne Lavez pas confessé que vous n'êtes pas sûr de votre salut. ) Et l'apôtre de poursuivre : Car c'est en croyant du cœur qu'on parvient à la justice, et c'est en confessant de la bouche qu'on parvient au salut. Et moi je dis que tant que quelqu'un n'a pas confessé Christ, il n'a pas encore fait la preuve qu'il est sauvé.

Je suis peut-être dur ce soir, mais c'est la Bible qui l'affirme, ce n'est pas moi, vous auriez tout lieu de douter de ce que j’avance si cela venait de moi.

C'est en confessant de la bouche qu'on parvient au salut.

Vous n'avez jamais confessé Christ ? Ce soir je vous donne l'occasion de Le confesser, mais pas comme au Canada, car au Québec un réveil souffle, c'est formidable, j'y serai dans deux mois et déjà j'anticipe sur ce que je vais vivre Dieu voulant. Au Québec, quand je demande de dire oui au Christ, les gens le crient, ils seraient en ce moment en train de le crier : " Je dis oui au Christ ! ", on l'entendrait d'En Haut ! " Je dis oui au Christ ! ", on l'entendrait d'en bas ! C'est ce que j'entends au Québec avant même de l'avoir demandé, tellement l'Esprit de Dieu souffle et tellement on a compris qu'il faut dire oui au Christ pour répondre à son oui. Avez-vous répondu à son oui ?

Voilà comment j'aimerais que vous y répondiez : nous allons nous plonger dans un moment de silence et de recueillement, je vais dire une prière et vous la reprendrez après moi, phrase après phrase, ce sera votre oui, vous allez le dire du fond du cœur, dans la repentance, parce que Christ est mort pour vous, vous êtes pécheur. Dans la confiance, vous savez, c'est un oui confiant que j'ai dit le jour de mon mariage, si je n'avais pas eu confiance en Jeanne, je n'aurais jamais dit oui.

Vous allez prononcer ce oui-là, il va vous ouvrir le cœur sur Christ et alors le Christ entendra votre oui, Il viendra à vous.

Le Christ a dit : Voici, je me tiens à la porte et je frappe : si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui.

Il entrera chez vous, vous ouvrirez la porte de votre cœur, vous Lui direz oui.

Prière :

Seigneur il est bien vrai que je ne T'ai jamais dit oui, je n'ai jamais dit oui au Christ de tout mon cœur pour faire ma vie avec Lui. Je n'ai jamais dit oui à la Croix de tout mon cœur, sachant qu'elle a porté mon péché et le jugement que je méritais. Je n'ai jamais dit oui au sang versé pour mes péchés. Je n'ai jamais dit oui du fond du cœur pour être sauvé. Seigneur je T'ai dit oui déjà, mais c'était un oui du bout des lèvres, cela n'a pas été un oui qui m'a engagé avec Toi, Seigneur pardon ! Ce soir, je T'ouvre mon cœur et je me confie en Toi, accorde-moi d'avoir foi en Toi et en ton sacrifice. Seigneur, ce soir, rencontre-moi. Tu m'as dit oui par Christ pour que je sois sauvé, pour mon salut eh bien, à ce oui-là, je me confie en Toi, je réponds en te disant oui. Seigneur je viens à Toi, sauve-moi, rencontre-moi. Seigneur pardonne mes péchés et entre dans ma vie. Voilà le oui que je Te fais entendre.

Seigneur je veux Te prier pour tous ceux et celles qui viennent de Te dire ce oui que Tu as tant attendu d'eux. Que non seulement ce oui soit véritablement monté de leur cœur mais qu'ils aient le courage, parce que Tu le demandes, de venir confesser ce oui en quelques mots ! Je Te remets ces personnes, fais-leur du bien et qu'à partir de ce soir, leur vie en soit toute changée, transformée, sauvée par ta grâce au nom de Jésus.

Amen !