Témoin de Jésus-Christ à tout prix

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Témoins de Jésus-Christ à tout prix

Message donné à Annemasse en 1987

Après les textes de Daniel 3, nous lisons au chapitre 4 les trois premiers versets :

Nebucadnetsar, roi, à tous les peuples, aux nations, aux hommes de toutes langues, qui habitent sur toute la terre. Que la paix vous soit donnée avec abondance ! Il semble par ces textes, entendre l'apôtre Paul.

Il m'a semblé bon de faire connaître les signes et les prodiges que le Dieu suprême a opérés à mon égard. Dans le chapitre précédent, Nebucadnetsar parlait de ses dieux, maintenant il parle du Dieu suprême qui est intervenu à son égard.

Que ses signes sont grands ! que ses prodiges sont puissants ! Son règne est un règne éternel, et sa domination subsiste de génération en génération.

On peut ne pas en croire nos oreilles mais c'est bien Nebucadnetsar qui a prononcé ces paroles !

J'ai pensé que nous pourrions nous saisir de cette réunion pour voir où nous en sommes quant à notre engagement avec Jésus-Christ.



Considérons la foi, le courage des trois hommes auxquels il a été fait allusion au chapitre 3 du livre de Daniel.

Babylone était, en ce temps-là, la reine des cités du monde, des cités du monde connu d'alors. La plus belle ville connue de toute la terre, du temps du prophète Daniel dans les années 500 avant Jésus-Christ. Babylone avait vécu son apogée sous le règne de Nebucadnetsar dont il a été question précédemment et cette cité avait été réputée pour ses jardins suspendus qui faisaient partie des Sept merveilles du monde, avec le mausolée d'Halicarnasse, le temple d'Éphèse, le colosse de Rhodes dont on aurait retrouvé une main, semble-t-il, avec aussi la statue de Zeus olympien et le phare d'Alexandrie. Je disais que cette ville était surtout célèbre pour ses jardins suspendus mais aussi pour ses murailles doubles de 23 mètres de large chacune et de 92 mètres de haut chacune. Je ne sais pas combien vous êtes à connaître l'Atomium à Bruxelles, ce n'est pas du tout une histoire belge, mais ces murailles sont aussi hautes aussi élevées que l'Atomium qui mesure à peu près 100 mètres de haut. Babylone était construite en carré de 23 kilomètres de côté, d'une superficie de 529 km², une centaine de portes de bronze y donnaient accès, 25 par côté. J'ai peur de vous donner envie de vivre à Babylone...

De chacune de ses portes partait une large rue et ces rues se croisaient à angle droit et divisaient la ville en carrés de maisons ; l'Euphrate y coulait, la partageant en deux, la rendant agréable, arrosant ses vergers en même temps que ses jardins suspendus.

Nebucadnetsar était son roi, il régnait sur tout le monde connu d'alors, selon une parole qu'il s’est adressée à lui-même en Daniel 2/37 : O roi, tu es le roi des rois, car le Dieu des cieux t'a donné l'empire, la puissance, la force et la gloire ; Il a remis entre tes mains, en quelque lieu qu'ils habitent, les enfants des hommes, les bêtes des champs et les oiseaux du ciel, et Il t'a fait dominer sur eux tous. Nebucadnetsar a été un grand roi, peut-être même le plus grand roi que la terre ait jamais porté, ait jamais connu. Il avait tenu en échec le pharaon Néco monté contre Babylone juste avant la mort de son père Nabopolassar. En 586, il détruisit Jérusalem, en 567, il envahit l'Égypte mais avant cela, en 604, lors du siège de Jérusalem, il emmena captifs des milliers de Juifs à Babylone, à des centaines de kilomètres de la Palestine dont précisément ces quatre jeunes Hébreux, Daniel, Hanania, Mischaël, Azaria, qui vont à présent nous intéresser ; ces jeunes Hébreux étaient à Babylone, mais ils n'étaient pas de Babylone, pour rappeler une parole du Christ Lui-même dans l'Évangile de Jean au chapitre 17 et cette parole nous concerne : Nous sommes dans le monde mais nous ne sommes pas du monde. Et comme Daniel et ses compagnons, précisément aujourd'hui, nous vivons au sein d'une Babylone universelle. Plus que jamais, notre monde ressemble à une Babylone !

Savez-vous ce que firent ces jeunes gens lorsqu'ils se trouvèrent en captivité dans cette prison aux barreaux d'or (l'or était le symbole de cette cité de Babylone) ? Ils décidèrent de faire équipe et je puis dire que c'est ce qui les sauva. Ils décidèrent de faire équipe, de se serrer les coudes ensemble, au sein de Babylone pour tenir le coup, être forts, ne pas céder aux tentations. Imaginons un instant ce que Babylone a pu être pour ces quatre jeunes gens, au plan des tentations, sur tous les plans.

Ils décidèrent donc de faire équipe, c'est la première leçon que nous pourrions tirer de ces textes, nous avons besoin d'être et de vivre en équipe. Je ne sais pas si vous vivez en équipe, mais l'équipe aujourd'hui est absolument nécessaire où que nous vivions, où que nous soyons, à partir du moment où nous nous disons chrétiens et je suis de ceux qui pense précisément que l'équipe, par excellence pour le chrétien aujourd'hui, c'est son Église. J'ai été tout à l'heure heureux d'entendre à propos de France Évangélisation que ce mouvement doit à tout prix servir l'Église et je crois qu'il est dans la bonne direction, il faut absolument que nous fassions équipe dans l'Église. Vous savez que le Christ n'a rien de plus cher sur la terre que Son Église, évidemment. Il est parfois facile de dire que cela, on le croit, on l'accepte, seulement on fait partie de l'Église Universelle. De plus en plus, je constate que trop de chrétiens nous envoient à la face ce genre d'argument, une bonne manière de ne pas fréquenter une Église précise pour faire équipe avec ceux qui la composent, pour vivre l'équipe, pouvoir être forts et tenir le coup.

Alors Daniel et ses compagnons connaissaient des temps de partage ensemble (Daniel 2/17). Il est bon de vivre des moments de partage ensemble, avec des frères et sœurs. Cette équipe avait aussi des moments de prière ensemble (Daniel 2/18) et les choses étaient allées ainsi trois ans durant pendant lesquels on leur fit apprendre les lettres des Chaldéens, la langue des Chaldéens, la culture et les coutumes des Chaldéens.

Il y a quelque temps, j'ai parlé de l'équipe dans la pensée de Dieu : Dieu ne veut pas que nous vivions seuls dans la nature sous prétexte que nous faisons partie de l'Église universelle seulement. L'équipe est dans la pensée de Dieu parce que Dieu Lui-même représente une équipe à l'origine, l'équipe de la Sainte Trinité, le Père, le Fils et le Saint Esprit. Dieu travaille toujours en équipe. Dieu vit en équipe et cette équipe n'exclut pas une tête. Dans cette équipe, il semble que dans la Sainte Trinité, le chef, c'est le Père, le Fils S'est soumis volontairement au Père et le Saint Esprit a un ministère beaucoup plus effacé semble-t-il que celui des deux autres Personnes, pourtant le Saint Esprit est tellement présent aujourd'hui dans Son Église et dans le cœur des croyants. Si Dieu Lui-même vit en équipe, à plus forte raison, nous avons nous-mêmes besoin, de nous situer dans l'Église du Seigneur pour la fréquenter et non seulement pour la fréquenter mais pour la servir, pour y croître sur tous les plans et c'est ainsi qu'on tient le coup. Dans notre Babylone, trop de chrétiens veulent vivre seuls leur foi en Christ. Ils vont tout droit vers l'aventure et vers la catastrophe.

C'est donc la première leçon qui nous est donnée par cette jeune équipe et ce faisant, cette équipe avait accédé à des situations importantes, très importantes. C'est ainsi que Daniel devint le premier ministre de Babylone, acceptant la cohabitation avec Nebucadnetsar. Il s'est appelé ensuite Belchatsar. Acceptant de cohabiter avec le roi le plus important de la terre parce que Nebucadnetsar avait fait de Daniel le chef suprême de la province de Babylone et sur intervention de Daniel, ses amis devinrent intendants de cette même province. Savez-vous quelles autres décisions ils prirent ? Une succession de décisions qu'il est important que nous prenions même si nous ne sommes pas jeunes comme ce fut leur cas.

Ils décidèrent que bien que loin de leur pays, dans ce royaume païen, ils vivraient pour Dieu quelqu'en soit le coût. Je ne sais pas si nous avons déjà pris une telle décision, une telle décision capitale entre toutes. Avons-nous déjà décidé, comme ces jeunes, de vivre pour Dieu dans notre Babylone à nous, quelqu'en soit le coût,? Eux décidèrent de ne pas se confondre et encore moins de se fondre au monde environnant, quelqu'en soit le coût.

Ils décidèrent en plein cœur de Babylone de donner à Dieu la première place dans leur vie. Je trouve cela extraordinaire.

Avons-nous décidé comme ces jeunes gens de mettre le Seigneur à la première place dans notre vie quelqu'en soit le coût ? Quelqu'en soit le prix ?

Ils décidèrent de donner à Dieu la première place et de Lui donner gloire dans cette terre païenne, dans cette ville païenne de Babylone.

Ils décidèrent de Lui obéir coûte que coûte, et ce sont des décisions importantes à prendre aujourd'hui quand on se dit chrétien dans ce monde, il n'est pas du tout facile aujourd'hui d'être et de vivre en chrétien dans ce monde. Ils décidèrent d'obéir à Dieu, de L'honorer, de Le glorifier à tout prix. Avons-nous déjà pris ce genre de décision ?

Témoins à Babylone quelqu'en soit le prix. Les choses étaient allées assez rondement jusqu'à la fin du chapitre 2, et puis au début du chapitre 3, ils connurent (surtout les compagnons de Daniel), une très forte opposition à leur foi : leur foi fut mise à rude épreuve. Nebucadnetsar, au faîte de la gloire et certainement dans une crise aigue de mégalomanie, décida d'élever une statue en or massif dans la vallée de Dura, une statue très certainement à son image, un peu comme l'Antichrist qui vient aura lui aussi son image. Cette statue avait 27 mètres de hauteur, 2 mètres 70 de largeur en or massif s'il-vous-plaît ! Dans quel but ? Bien sûr, vous l'avez deviné, dans le but de se faire adorer de tous ses sujets, de tous ses chefs d'état, de tous ses magistrats, de tous ses vice-rois, partout où son règne s'étendait sur la surface de la terre. En tant que monarque absolu, il avait désiré, souhaité être adoré comme ce fut le cas de tant et plus de monarques dans le passé, jusqu'en France. Alors il fit convoquer tous ses chefs d'état, ses vice-rois, ses satrapes, ses juges, ses trésoriers, ses ministres, les intendants, les gouverneurs de provinces, les représentants de toutes les nations connues sur lesquelles s'étendait son règne, puis l'ordre tomba de façon imparable (Daniel 3.4-6), au son des instruments de musique :

Un héraut cria à haute voix : Voici ce qu'on vous ordonne, peuples, nations, hommes de toutes langues. Au moment où vous entendrez le son de la trompette, du chalumeau, de la guitare, de la sambuque, du psaltérion, de la cornemuse, et de toutes sortes d'instruments de musique, vous vous prosternerez et vous adorerez la statue d'or qu'a élevée le roi Nebucadnetsar. Quiconque ne se prosternera pas et n'adorera pas sera jeté à l'instant même au milieu d'une fournaise ardente.

Au signal donné donc, tout ce gratin dans cette vallée de Dura, tous ces hommes, toutes ces femmes, le nez dans la poussière, au pied de cette statue. Nebucadnetsar, un antichrist en son temps pour les Juifs très certainement et en particulier pour Daniel et ses compagnons. Mais ce même Nebucadnetsar était en son temps une figure prophétique de l'antichrist qui vient, qui ne saurait à présent, semble-t-il, tarder.

Résister à cet ordre eût entraîné sur-le-champ, la mise à mort par le feu dans une fournaise ardente, quelle épreuve pour la foi de ces gens surtout !

La Bible nous fait savoir que l'antichrist arrive, que son esprit est déjà certainement bien à l'œuvre dans notre monde et que cet antichrist qui vient cherchera lui aussi un jour à se faire adorer, encadré qu'il sera, d'une part par la prostituée, d'autre part par le faux prophète.

Toutes nos crises aujourd'hui appellent un homme d'une dimension politique exceptionnelle, toutes nos crises appellent aussi un homme d'une envergure économique exceptionnelle. Partout où j'ai l'occasion de passer sur cette terre, les hommes aspirent à un gouvernement mondial : tel est le thème qui m'a été donné à Capesterre l'an dernier pour le grand rassemblement des chrétiens de l'Église Évangélique de la Guadeloupe. Ils se sont réunis à plus de cinq mille sur le thème : le gouvernement mondial qui vient. Ce sujet a été si accrocheur que "France Antilles" qui est le journal des Antilles, avait délégué des journalistes pour savoir ce que nous pouvions dire sur l'éventualité d'un gouvernement mondial s'installant quelque part ici-bas pour soumettre tous les hommes.

Toutes nos crises aujourd'hui aussi, et ces crises sont énormes, sont un peu comme les douleurs de l'enfantement d'un nouvel ordre économique mondial, d'un nouvel ordre politique mondial, d'un nouvel ordre religieux mondial, et nous y courons très vite.

Ce fut précisément l'épreuve rencontrée par cette petite équipe : que faire ? Obéir à Nebucadnetsar, se prosterner, adorer la statue ou bien rester debout ? Je ne sais quelle décision nous aurions prise nous-mêmes dans une situation semblable, nous n'avons jamais été confrontés à ce genre de chose, mais à poser la question, j'en éprouve des frémissements. Qu'aurions-nous fait à leur place ? Ils auraient pu accepter de se courber devant cette statue pour se rendre agréables à Nebucadnetsar qui leur avait confié des postes de responsabilité à plus haut niveau dans la province de Babylone ; ils auraient pu chercher à se rendre agréables et puis dans cette foule immense, on n‘aurait certainement pas remarqué ces trois gaillards s'ils s'étaient prosternés avec les autres, ils auraient pu passer inaperçus.

Allaient-ils adorer la statue, faire comme les autres, ou bien rester debout, avec, à la clé une mort certaine dans la fournaise ardente qui ne devait pas être loin dans cette vallée de Dura ? La cohabitation certes, mais jusqu'à un certain point. Voilà ce que nous pouvons apprendre de cette jeune équipe. Quand nous sommes placés devant de tels choix, que c'est difficile ! Je n'ai pas une expérience semblable mais j'ai dû un jour, et je le rappelle avec émotion, parce que j'ai beaucoup aimé mes parents (ma mère est décédée le mois dernier), mais il y a trente et un ans, mon père m'a mis devant un choix et cela a été excessivement difficile : " Tu te dis chrétien, tu veux suivre le Christ, eh bien tu dois maintenant choisir entre ton père, ta mère, ta famille et Jésus-Christ. " J'étais en larmes et je lui ai répondu : " Mais je vous choisis vous ET le Christ, le Christ ET vous, je ne peux pas faire un choix ! Mais si tu m'imposais ce choix… eh bien je choisirais Jésus-Christ. " En larmes, je me suis retrouvé dans la rue avec ma valise pour être recueilli par un non-chrétien parce que ne sachant pas où dormir. Ce sont des choix qui vous déchirent mais quelle grâce que de pouvoir choisir Dieu jusque dans les larmes ! Alors prenons-nous conscience du choix auquel cette petite équipe a été confrontée ? Le nez dans la poussière ou périr dans la fournaise ardente… la cohabitation oui, mais jusqu'à un certain point ; cette petite équipe avait concédé énormément de choses, des choses que nous n'avons pas nous-même concédées.

En France, nous vivons dans un pays de liberté, gloire à Dieu, il faut que nous réalisions cela ! La plupart du temps ceci nous échappe, il faut réellement aller dans des pays où l'Évangile est brimé pour se rendre compte de la liberté que nous connaissons.

Avec mon épouse, nous nous sommes retrouvés un jour dans un pays socialiste. J'avais reçu l'adresse du lieu de la réunion, évidemment, quand nous allons dans ce genre de pays, ce n'est pas sur mon programme, vous l'avez compris. Nous avions donc convenu un rendez-vous avec une personne dans une large avenue de la ville et l'on m'avait passé en douce l'adresse du lieu de réunion où je devais me rendre, puis ensuite, cet ami m'avait dit : " Une fois cette adresse mémorisée, détruisez la." (Je ne sais pas si vous êtes venu jusqu'ici de cette manière-là…) Puis cet ami de nous dire encore : " Quand vous serez arrivés tout près de la porte d'entrée, il y a une vitrine, vous vous placerez devant la vitrine, cette vitrine fait un peu miroir, vous pourrez de cette manière-là voir ce qui se passe de l'autre côté de la rue et surtout vous rendre compte si vous êtes guettés, épiés (aujourd'hui, nous sommes venus ici en toute liberté). Puis, mon épouse et moi, une fois sûrs de n'avoir été ni suivis ni guettés, nous avons franchi très vite le seuil de cette salle de réunion pour nous retrouver avec un groupe qui nous avait réellement accueillis de façon extraordinaire ; et puis, le moment venu, le frère responsable – il n'y a pas de pasteur dans ces pays – m'a prévenu : " Nous sommes très heureux de vous avoir parmi nous, mais voilà, il y a quinze jours, nous avons été trahis, la police est arrivée, on nous a tous embarqués au commissariat pour être interrogés et battus pendant une semaine. Si la police intervenait maintenant, vous seriez des nôtres, acceptez-vous d'être conduits au commissariat, d'être interrogés pendant une semaine comme cela a été le cas, les autorités vous conduiraient-elles à l'Ambassade de France ?

Quelle question ! C'est la première fois que l'on m'avait posé ce genre de question avant une prédication ! Je vous assure que lorsque l'on vous interroge ainsi, on a beau avoir la foi, on en frémit là encore. Après avoir regardé mon épouse, j‘avais répondu : " On y va, par la grâce de Dieu ! " Mais je puis vous dire que toutes les fois où cela bougeait du côté de la porte, j'étais là, tout tremblant, c'était des personnes qui arrivaient en retard, et jusqu'au bout, il ne s'était rien passé.

Vous rendez-vous compte de la liberté que nous avons ici, dans notre pays ?

Cette petite équipe avait concédé énormément de choses : d'abord ils avaient accepté qu'on les enlevât de leur pays, de leur cher pays, de la terre Sainte comme l'écrit Zacharie (2/12), ils acceptèrent aussi qu'on les séparât de leur temple, celui de l'Éternel, ils avaient accepté qu'on les séparât de la Sainte cité de Jérusalem, ils avaient même accepté que l'on modifiât, que l'on touchât à leur nom : je ne sais pas si nous aurions été d'accord que l'on touche à notre nom...

Il y a peu de temps, en Albanie, les autorités avaient demandé à tous ceux qui portaient un nom chrétien d'envisager de le modifier pour gommer toutes les traces de christianisme en Albanie. Ce pays s'est proclamé le premier état athée du monde.

Ceci peut nous arriver aussi, peut-être plus vite que nous le pensons, et c'est ainsi que Daniel, qui portait le très beau nom de "Dieu a jugé", Daniel s'est trouvé tout à coup nommé Belchatsar, nom païen signifiant "que Bel protège le roi"… Bel, une divinité païenne  ! Mais Daniel avait accepté ce nouveau nom sans broncher ! Je ne sais pas si vous accepteriez que l'on change votre nom et que l'on vous donne celui de Tartempion… je ne sais pas !

Anania qui portait lui aussi le très beau nom de "l'Éternel est miséricordieux", s'est vu appelé Shadrac, qui signifie "adorateur du dieu de la lune". Imaginez avec quel nom Anania se promenait ensuite dans les rues de Babylone !

Michaël portait lui aussi un beau nom qui signifie "qui est Dieu". Il s'est retrouvé avec le nom de Meschac, "hôte du roi" : ce nom passe encore.

Quant à Azaria, " l'Éternel a secouru ", il a reçu un drôle de surnom : Abed-Nego, qui signifie " serviteur de Nebo ou de Négo ", autre divinité babylonienne

Ils avaient donc accepté énormément de choses sans broncher, sans broncher ils avaient accepté d'apprendre la culture des Babyloniens, leur langue, les lettres, les coutumes. Ils avaient accepté une entière soumission aux autorités en place et c'était beaucoup. Mais voilà maintenant qu'on voulait littéralement attenter à leur foi en leur demandant de se courber devant une idole en or. Ils décidèrent de saisir cette occasion pour démontrer leur foi en l'Éternel. Ils avaient tout accepté, excepté le fait de renoncer à leur foi en l'Éternel. Ils avaient donc saisi cette occasion pour démontrer qu'ils aimaient leur Dieu, que leur Dieu justement, jusqu'au cœur de Babylone, occupait la première place dans leur vie. Ce fut là pour eux l'occasion d'un puissant témoignage à la gloire de Dieu, et les textes nous rapportent que tous eurent le nez dans la poussière à l’exception de trois hommes restés debout, raides comme la justice, parce qu'ils avaient pris la décision de ne pas faire comme les autres. Trois hommes debout, quel témoignage ! Trois hommes qui n'avaient pas accepté cet ordre pour eux, quel témoignage !

Mais des regards jaloux les avaient observés pour les dénoncer au roi, des guetteurs certainement, que le roi avait fait établir ici et là pour vérifier que tous obéiraient à son ordre. Trois hommes n'avaient pas accepté l'ordre donné par Nebucadnetsar. Bien sûr, Nebucadnetsar l’apprit, s'agissait-il de guetteurs, on l’ignore, la Bible ne le précise pas, mais il devait certainement s'agir de guetteurs sinon on ne peut pas comprendre que des gens aient pu remarquer que trois hommes étaient restés debout puisque eux aussi devaient se retrouver le nez dans la poussière  ; comment avoir le nez dans la poussière, prosternés au pied de cette statue et, sans prendre un torticolis, regarder ceux qui pouvaient rester debout ?

Le roi Nebucadnetsar en fut informé et il entra dans une fureur terrible : Qu'on me les amène, ces trois jeunes pour une explication en face. Mais ce roi Nebucadnetsar était un roi très chic, il avait apprécié cette jeune équipe, aussi leur déclara-t-il après avoir évidemment piqué sa colère : Je vous accorde une seconde occasion pour vous rattraper, vous avez manqué la première, voilà la seconde afin que les choses s'arrangent et que l'on n'en parle plus.

Je ne sais pas ce que vous auriez fait, dans un premier temps vous seriez restés debout, mais dans un deuxième temps ? J'ai longuement réfléchi à la question. Mais ces jeunes répondirent au roi, pas du tout impressionnés par ce qu'il représentait : " Nous n'obéirons pas à ton ordre, nous ne nous prosternerons pas comme toutes ces foules, il faut que tu le saches, ô roi. " Il faut un certain cran pour répondre ainsi à une telle personnalité en face de soi.

Il y a peu de temps, à Paris, j'ai été invité par le cercle des intellectuels africains de Paris à un déjeuner-conférence pour une prédication de l'Évangile et dans l'auditoire, j'ai eu, deux ministres : j'ai pensé alors que l’on peut être impressionné par la présence de personnalités en face de nous ! Un texte de l'apôtre Paul en 2 Corinthiens 5/16 m'est arrivé à la mémoire de la part de Dieu : Nous ne connaissons personne selon la chair. Et en regardant ces deux ministres qui m’avaient été signalés par le président de ce déjeuner-conférence, j'avais décidé dans mon cœur de ne rien changer au message que j'allais délivrer :

" Seigneur, donne-moi le courage de ne plus connaître personne selon la chair. "

Vexé, le roi décida bien sûr de jeter les jeunes gens dans cette fournaise qu'il avait fait chauffer sept fois plus, il avait fait trier sur le volet des hommes très forts, de vigoureux soldats pour lier ces trois hommes et la fournaise avait été tellement ardente que ces hommes vigoureux furent littéralement tués par ce feu insupportable, insoutenable. Et nos trois amis furent jetés dans cette fournaise.

Le roi ayant désiré voir ce qui pourrait se passer dans cette fournaise ardente s'approcha et certainement alors, songea en regardant à cette fournaise : " Que m'arrive-t-il ? Je prends sûrement un coup de vieux : combien d'hommes avons-nous jeté dans le feu, trois hommes ? Oui ! J'en vois quatre et je les vois sans lien, marchant sans mal aucun, dans la fournaise ardente. "

Là encore, quel témoignage ! Christ ne leur avait pas évité la fournaise mais Il avait été avec eux, Il s'était placé Lui-même avec eux au sein de cette fournaise pour leur venir en aide. Le Christ n'a jamais promis de nous éviter la fournaise ! Mon père spirituel, Ralph Shallis, avait coutume de dire qu'il n'avait jamais autant souffert que depuis qu'il était devenu chrétien, parce que certains pensent qu'une fois devenu chrétiens, il n'y a plus de problème, il n'y a plus de difficulté ni souffrance. L'apôtre Pierre nous rappelle que nous avons vocation de souffrir. Mais vocation de souffrir pour la gloire de Dieu, pas pour n'importe quoi. Voici ses mots : Christ a souffert pour vous, vous laissant un exemple afin que vous suiviez ces traces. Et très souvent les traces du Seigneur nous conduisent dans la fournaise ardente. Oui, les épreuves, les larmes, mais quelle joie de savoir que le Seigneur nous a promis Sa présence pour tous les jours ! Il a affirmé : Vous aurez des tribulations dans le monde, des difficultés, des problèmes, des souffrances, mais prenez courage, j'ai vaincu le monde.

Je puis dire alors que c'est à partir du moment où l'on décide de mettre le Seigneur à la première place dans notre vie que nous devenons des chrétiens exposés, exposés aux traits enflammés du malin, aux griffes du lion rugissant. Tant que nous n'avons pas pris la décision de mettre Dieu à la première place dans notre vie, le diable nous fiche une paix royale. Mais dès le moment où nous avons décidé réellement, coûte que coûte, de glorifier le Seigneur, de Lui donner la première place, de L'aimer, Lui le premier, alors nous devenons très exposés à l'ennemi qui fait de nous ses cibles de façon terrible, mais le Seigneur voudrait que nous L'aimions le premier ; c'est en l'aimant, Lui, le premier qu'Il prend, qu'Il tient alors chez nous la première place.

Que dit le premier commandement, le plus grand ? Tu aimeras le Seigneur ton Dieu. Comment ? Des miettes de ton cœur, quand tu y penseras ? Tu L'aimeras de tout ton cœur, tu L'aimeras de toute ta pensée, tu L'aimeras de toute ton âme, tu L'aimeras de toute ta force. J'ai découvert dernièrement que ce commandement-là est en étroite relation avec le texte du Christ Lui-même à l'Église d'Éphèse en Apocalypse 2 : Ce que j'ai contre toi, c'est que tu as abandonné ton premier amour. Et j'ai découvert que, au fond, le premier amour n'est pas comme on le croit souvent l'amour que nous avons eu au tout départ, au tout début de notre conversion, le premier amour, c'est l'amour premier, celui que nous devons vouer à Dieu, le premier amour, c'est l'amour qui aime Dieu d'abord, et dès que nous n'aimons plus le Seigneur de tout notre cœur, de toute notre pensée, de toute notre âme et de toute notre force, nous avons perdu l’amour premier. C'est ce qu'avait justement perdu cette Église d'Éphèse.

Cette jeune équipe avait aimé le Seigneur au risque de sa vie et tous trois avaient ainsi démontré ensemble qu'ils aimaient Dieu le premier, c'est cela le premier amour. Quelle place Dieu occupe-t-Il chez nous couramment chaque jour ? Il est tellement facile de dire au Seigneur que nous L'aimons, mais suffit-il de le Lui dire pour que ce soit vrai et pour qu'Il le croie ? Le Seigneur a plusieurs tests Lui donnant d'évaluer l'amour que nous Lui vouons. Tel n'est pas mon sujet de ce soir mais je vous donne au moins trois tests :

Le premier, Jésus l'a dit : Celui qui m'aime, garde ma Parole. Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui-là qui m'aime. C'est clair, si j'aime la Parole de Dieu et si je l'affectionne, si je la lis régulièrement, si je la serre dans mon cœur, je manifeste que j'aime mon Seigneur puisque cette Parole me donne de Le connaître chaque jour davantage.

Deuxième test : l'apôtre Jean affirme que celui qui aime Dieu et qui n'aime pas son prochain, c'est du baratin. Si je dis que j'aime Dieu, je dois aimer mon frère et mon frère se situe dans l'Église bien sûr, mon frère c'est aussi la sœur, de sorte que tout chrétien véritable doit réellement aimer son Église et les frères et sœurs appartenant à son Église, et le premier commandement part du prochain. Le prochain va du collègue de travail, du voisin, c'est l'homme de la rue, le blanc, le noir, le jaune, le rouge. Si je dis que j'aime Dieu et que je n'aime pas mon prochain mais c'est du baratin, ça sonne creux pour mon Dieu !

Dernier test : l'amour donne et se donne : Car Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse point mais qu'il ait la vie éternelle. J'ai trouvé, en tout cas dans ma propre expérience, qu’il est tellement aisé de dire à Dieu : " Seigneur je T'aime ". Est-ce que c'est vrai ? Est-ce que cela ne doit pas se manifester, se démontrer ? Je ne dis pas dans des situations telles que celle que nous sommes en train d'examiner avec ce groupe de jeunes, cela pourrait nous arriver un jour. Mais tous les jours au niveau de notre vie quotidienne, puisse le Seigneur nous donner de L'aimer vraiment pour qu'Il occupe la première place ! Et c'est ce que nous aimons le plus qui occupe chez nous la première place.

Au terme d'une réunion à la Convention de la Ligue à Guebwiller, une jeune fille était venue vers moi pour me dire :

Alain Choiquier, moi j'ai un problème parce que ce qui prend la première place dans ma vie, j'aime le Seigneur oui, mais ça n'est pas Lui.

C'est qui ? C'est quoi ?

C'est le chocolat.

Mademoiselle, vous vous trouvez chocolat et ce chocolat est mauvais pour votre foie F.O.I.E.. mais pour votre foi aussi, F.O.I. !

Et en effet, elle consommait, elle grignotait du chocolat constamment, au cours des repas, au cours des réunions, en promenade, elle mangeait du chocolat. Eh bien elle a dû prendre la décision d'évacuer le chocolat de la première place de sa vie pour mettre le Seigneur à la place. Sa statue à elle, dans la vallée de Dura, n'était pas une statue en or mais en chocolat ! Ce genre de statue peut fondre au soleil de justice qu'est le Seigneur.

Qu'est-ce qui prend chez nous la place du Seigneur ? la première place ? Certes, le Seigneur a une place mais laquelle ?

Puissions-nous L'aimer par-dessus tout ! Savez-vous ce que j'ai découvert encore en étudiant ces choses, c'est que l'adoration est une sorte de ravissement en amour auprès du Seigneur parce que, qui aime au plus haut point alors, adore et quand nous devenons des adorateurs, nous voulons manifester que Dieu a véritablement la première place parce qu'adorer, c'est aimer au plus haut point. L'adoration est un ravissement en amour auprès du Seigneur tandis que la louange est plutôt un jaillissement de notre joie, la joie que Dieu a mis dans notre cœur, ceci à la lumière des textes : Le Christ tressaillant de joie par le Saint Esprit dit : Père je te loue.

Nous sommes censés être des adorateurs du Dieu vivant, ceci signifie que nous sommes censés avoir Dieu chez nous à la première place parce que nous L'aimons, Lui le premier.

Mais peut-être avons-nous perdu notre premier amour ? Et le premier commandement ne se vérifie plus dans notre vie quotidienne, tant de choses prennent chez nous la place qui ne revient qu'à Dieu, la première. J'ai bien aimé le thème retenu par cette convention : Christ en tout, le premier. Est-ce le cas ?

Nous vivons, nous aussi dans une sorte de vallée de Dura où toutes sortes d'idoles ont été élevées et nous voyons des foules, le nez dans la poussière, la vallée de Dura est plus actuelle que jamais de nos jours. Dieu cherche aujourd'hui des hommes et des femmes qui restent debout quand tous ont le nez dans la poussière. Est-ce qu'Il nous trouve ainsi ? Dieu cherche des témoins, des témoins qui Le glorifient, L'honorent coûte que coûte, jusqu'au bout. Est-ce qu'Il nous trouvera ce soir prêts à Lui obéir et à Le glorifier, Lui donnant chez nous la première place ?

Il n'est pas interdit, conseille la Bible, d'imiter ceux qui, par la foi et la persévérance, ont hérité des promesses (Hébreux 6/12). Il ne nous est pas interdit d'imiter cette petite équipe à Babylone puisque nous nous retrouvons un peu dans leur situation, et surtout parce que l'antichrist vient et qu'il vient rapidement. Nous sommes entrés, comme nous le disait ce matin notre frère André Adoul, dans des temps excessivement sérieux. Si nous ne sommes pas sérieux avec Dieu, nous serons emportés de manière irrésistible par ces courants que libèrent le monde et qui sont tout à fait titanesques dans leurs forces. Dieu veut que nous vivions comme cette petite équipe, comme à contre-courant dans cette Babylone universelle que nous connaissons.

Où en sommes-nous donc à cet égard ?

Debout, debout pour Christ, quelqu'en soit le coût, jusqu'au bout.

Il est tellement facile de dire au Seigneur, comme ce fut le cas de l'apôtre Pierre (on ne lui jette pas la pierre, parce qu'à sa place, qu'aurions-nous fait ?). Il avait dit au Seigneur : " Ne t'inquiète pas, il ne t'arrivera rien, je te suivrai jusqu'au bout et puis je suis là. " Que de paroles formulées comme cela, légèrement. Nous ne voulons pas nous aussi, dire légèrement toutes sortes de promesses à notre Dieu. Si demain nous devions être confrontés à une situation de ce genre, qu'en serait-il de chacun ?

La situation est grave, nous voulons simplement dire à Dieu que nous comptons sur Lui pour tenir le coup, à tout prix, jamais sur nous. Mais nous voulons Lui dire : " Seigneur, occupe chez nous la première place, occupe chez moi la première place et que personne ne vienne Te la ravir. " Dieu d'abord, Dieu le premier et ainsi pourrons-nous retrouver notre premier amour.

Que de fois j'ai dû me frapper la poitrine en m’adressant à Dieu : " Seigneur donne-moi de retrouver ce premier amour afin que je puisse T'aimer, Toi, plus que n'importe quoi, n'importe qui dans ma vie ! " Ceci demande aussi une décision, nous la prenons en tremblant, en ne comptant pas sur cette décision pour tenir le coup mais en comptant sur Dieu qui l'aura entendue comme pour la petite équipe. Cette petite équipe a pu tenir le coup au sein de cette fournaise babylonienne, et jusqu'au bout.

Permettez que je redise ici ce que j'ai dit il y a deux ans à la première Convention de France Évangélisation et je terminerai ainsi.

Vous avez peut-être appris comment François Coillard est devenu le grand missionnaire que nous savons :

François Coillard se trouvait un jour dans une réunion missionnaire où l'on parlait de la mission et des perdus au loin. Il brûlait dans son cœur de servir le Seigneur. L'on présenta un plateau assez important pour cette offrande missionnaire destinée à l'évangélisation des perdus au loin. Quand le plateau arriva devant François Coillard, il regarda celui qui lui présentait le plateau et lui lança : " Mettez-le par terre ! " On peut imaginer ce qui passa par la tête de celui qui présentait le plateau ! Peut-être : " Il a un tel magot à mettre dans le plateau que celui-ci deviendra difficile à porter ? " Non ce n'était pas cela, c'était encore plus important que le plus précieux de tous les magots. François Coillard avait décidé de donner sa vie à Dieu. Beaucoup plus que son argent, beaucoup plus que son temps, il avait décidé de mettre Dieu à la première place dans sa vie, il avait décidé de consacrer toute sa vie au Seigneur. Il ne savait pas peut-être, comment le Seigneur allait l'employer. Mais une fois le plateau à terre, François Coillard se mit dans le plateau. Que j'ai aimé cela ! Donnant ainsi toute sa vie au Seigneur en même temps que toute la place dans son cœur au Seigneur…

Je vous pose une question : Avez-vous mis votre vie dans le plateau du Seigneur entièrement, totalement ? Lui avez-vous consacré votre vie ? Voudriez-vous Lui dire ce soir au terme de cette Convention :

" Seigneur je constate que ma vie n'est pas dans Ton plateau. Je Te dis bien que je T'aime, mais en réalité, je vis encore mon existence pour moi, je ne suis même pas à l'œuvre dans Ton Église, je ne Te sers pas. Seigneur, aie pitié de moi, je dis que je T'aime et en réalité, Tu sais ce qu'il en est réellement de moi devant Toi. Ce soir je décide de mettre ma vie, de Te l'offrir, de la placer dans Ton plateau. Seigneur je veux rester debout pour Ta gloire, avec Ta force, Ton aide quand tous autour de moi, chaque jour, ont le nez dans la poussière, au pied de toutes sortes d'idoles. Seigneur, viens-moi en aide ce soir, Tu as ma vie, je Te l'offre en offrande d'amour, Seigneur prends la, je Te la consacre, qu'à partir de ce soir, elle soit à Toi ; et de retour demain dans la vallée de Dura de ce monde, donne-moi la force de tenir debout.

Seigneur je Te consacre ma vie.

Voulez-vous Lui dire cela ? J'aimerais vous en donner l'occasion. Nous allons verser dans un moment de prière, de recueillement, vous allez prier dans votre cœur et placer, mettre votre vie dans le plateau du Seigneur pour la Lui offrir entièrement. Sur la base par exemple de Romains 12/1 où il nous est demandé d'offrir nos vies au Seigneur, nos corps en sacrifice vivant.

Vous pourriez par exemple Lui dire :

Seigneur je ne veux plus que ma vie m'appartienne, je veux Te l'offrir entièrement, quelqu'en soit le coût, je compte sur Toi. Seigneur pardon parce que, très souvent, je me suis incliné devant telle ou telle autre idole, dans la vallée de Dura. Pardon parce que je T'ai renié. Pardon parce que je n'ai pas serré les coudes avec des frères et sœurs pour tenir le coup dans la tempête et l'adversité. J'ai voulu vivre ma vie chrétienne seul, alors que Tu m'invites à la vivre en famille, dans l'Église, en équipe. Seigneur ce soir je décide de T'apporter toute ma vie et de la mettre dans Ton plateau en offrande d'amour. Seigneur, viens m'apprendre à T'aimer. Je veux maintenant glorifier Ton nom, vivre pour Toi, Seigneur, témoigner de ce que Tu as fait pour moi partout où Tu voudras que je me situe. Seigneur, entends cette prière, ce soir je Te consacre ma vie, je Te la donne et que ce soit vrai tous les jours.

Seigneur entends-moi.

Amen !