Réussir son couple

Série: Réussir sa vie

Messages d'évangélisation donnés à La Louvière (Belgique) en 1996.

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Texte

RÉUSSIS TA VIE (3) : Ton couple

(Message donné à la Louvière - Belgique)

Autour du thème Réussis ta vie, ce soir, pour réussir ta vie, réussis ton couple.

En traitant ce sujet, mon objet n'est pas de rappeler à certains de pénibles souvenirs, loin de là ! Divorcés ou vivant en concubinage, ne vous voyez pas jugés pour autant, ni par le Seigneur, ni par nous. Mais étant donné l'hécatombe que nous connaissons sur le plan du mariage et de la famille, il s'agit là d'un message important à adresser à notre génération. Telle est la raison du choix de ce sujet, et pour l'introduire, quelques versets dans les premières lignes du livre de la Genèse, au chapitre premier, à partir du verset 26.

Après la création du règne minéral, du règne végétal et du règne animal, Dieu créa l'homme et ceci nous est rapporté en ces termes :

Puis Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme. Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez.

Puis la Bible nous fait savoir comment Dieu s'y était pris, pour commencer, par créer l'homme. Chapitre 2 verset 7 : l'Éternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant. Voilà pour ce qui fut de l'homme et de Sa création. Ensuite, pour ce qui fut de la création de la femme, nous lisons au verset 22 : l'Éternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme, il l'amena vers l'homme et l'homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair : on l'appellera femme parce qu'elle a été prise de l'homme. C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair.

Nous lisons maintenant dans le Nouveau Testament des textes qui sont couramment entendus lors de cérémonies de mariage.

Éphésiens 5/22 Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur ; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l'Église, qui est son corps, et dont Il est le Sauveur. Or, de même que l'Église est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l'être à leurs maris en toutes choses. Maris, aimez vos femmes comme Christ a aimé l'Église et s'est livré Lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l'avoir purifiée par le baptême d'eau, afin de faire paraître devant Lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C'est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s'aime lui-même. Car jamais personne n'a haï sa propre chair, mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l'Église, parce que nous sommes membres de son corps. C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ce mystère est grand ; je dis cela par rapport à Christ et à l'Église. Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari.

Il y a tant de chagrin, tant de problèmes et tant de souffrance dans les domaines du couple, du mariage et de la famille, qu'il est indispensable d'aborder ces sujets. Je ne voudrais pas réveiller chez certains des souvenirs pénibles, tel n'est sûrement pas mon propos, mais savez-vous que le divorce est à ce point dans l'air du temps qu'on en arrive à le fêter ? Et vous le fêtez en Belgique, vous ne le savez peut-être pas ! Je me trouvais dans une Église libre quand le pasteur m'a confirmé qu'il existe dans les Ardennes belges un restaurant où il est possible de fêter les divorces ! Les dragées du divorce, les avez-vous croquées, ou bien alors, le champagne du divorce, l'avez-vous bu ? On fête les divorces ! Il me semble que l'on est littéralement tombé sur la tête ! Et j'ai là une publicité parue dans un journal québécois intitulé "La presse", celle d'un restaurant offrant ses services pour les occasions suivantes : mariage, divorce, chicane de famille, pendaison (il est important de préciser, heureusement !)… de crémaillère !

Mais oui, nous en sommes arrivés là parce que le mariage est en chute libre, nous n'en voulons plus. Il comporte trop de risques ! Dans mon pays, les chiffres sont les suivants : nous savons qu'un mariage sur trois en province ne tiendra pas, tandis qu'à Paris, ce sera le cas d'un mariage sur deux. Voilà pourquoi je n'ai pas hésité à parler carrément d'hécatombe. Et nos spécialistes en prospective et futurologie nous annoncent qu'au rythme actuel de la régression du mariage, presque 50 % des couples vivront en concubinage dans les années 2000. Et pourtant le mariage, disons-le, est une institution établie par Dieu, la plus belle de toutes les institutions de Dieu. Le mariage est aussi la preuve que Dieu a voulu l'homme sur cette terre pour qu'il vive d'amour - le mariage et la famille étant par excellence l'école de l'amour -, mais nous ne voulons plus rien apprendre sur ce plan, la plupart du temps, et comme c'est tragique ! En s'en prenant au mariage, le diable, notre ennemi, a entrepris de nous détruire, parce que le mariage est à la base de la famille et la famille, à la base de la société. Tout est en train de se lézarder, de se fissurer et que de conséquences pénibles et difficiles : nous allons les regarder de façon franche, honnête, mais surtout, Bible en main. Le phénomène du concubinage dans mon pays est tel que nos autorités en sont arrivées à accorder sur le plan social, les mêmes avantages, à peu de chose près, aux concubins qu'aux mariés. Et vous l'avez peut-être entendu, il y a aussi ces autres concubins de même sexe auxquels on s'intéresse de plus en plus en leur délivrant, par exemple, des cartes de réduction pour les transports puisqu'ils sont et vivent en couple. N'hésitons pas à aborder ces problèmes sous un éclairage biblique en même temps qu'évangélique.

Pourquoi toutes ces souffrances et tous ces chagrins à propos du mariage et de la famille ? Parce que l'ordre établi par Dieu à l'origine dans ce domaine a été bousculé, dérangé et qu'il l'est de plus en plus. Il importe donc de remettre les choses dans l'ordre où Dieu les avait voulues à l'origine. Pour commencer, et c'est à dessein que j'ai lu les textes concernant la création de l'homme et de la femme, l'homme et la femme ne résultent pas du hasard, ils ne sont pas l'aboutissement d'une évolution organique comme on nous l'a enseigné et comme on l'enseigne encore, malheureusement, dans nos écoles et jusqu'à l'université, sous prétexte que nous n'avons rien à mettre à la place. Voilà ce qui nous a été répondu parce qu'il est maintenant su et connu que cette théorie de l'évolution organique ne repose sur aucune base sérieuse sur un plan scientifique, mais que voulez-vous, nous n'avons rien à proposer à la place. Et bien non, la Bible dit que ce n'est pas vrai ! Nous ne résultons pas de la bête, mais nous risquons bien de nous ravaler à son niveau lorsque nous voulons faire la route de notre existence sans Dieu ; il est une équation dans la Bible presque constamment rencontrée du début à la fin : humanité sans divinité verse dans la bestialité. Ceci s'est constamment vérifié depuis que l'homme est sur la terre. Aussi lorsque l'on me demande : " Est-il vrai que nous descendons de la bête ? ", je réponds : " Non certainement pas, mais nous y allons, vers la bête, et en particulier vers cet être que la Bible appelle la bête parce qu'il sera par définition sans Dieu, se dressant même contre Lui et se faisant passer pour Lui. "

L'homme et la femme sont donc des créatures de Dieu, l'homme ayant été la plus belle des créatures parce que la seule faite à l'image de Dieu. Et quand je dis l'homme, je ne dis pas l'homme en tant qu'être masculin, je dis l'homme et la femme : c'est à eux deux qu'ils forment cet homme conçu à l'image de Dieu. Genèse 5 : Lorsque Dieu créa l'homme, il le fit à la ressemblance de Dieu. Il créa l'homme et la femme, il les bénit, et il les appela (ensemble, donc) du nom d'homme (au singulier). C'est ensemble qu'ils forment cet homme au singulier, fait à l'image de Dieu, lorsqu'ils furent créés et ces textes nous apprennent également que ce nom d'homme, nous le tenons directement de Dieu. Voilà comment les choses se sont faites et c'est de cette manière-là que nous devons remettre en ordre ce puzzle tellement dérangé depuis les origines.

Deuxième grande vérité biblique (Dieu fasse qu'elle ne heurte personne, surtout ces dames ! Ne partez pas, nous allons clarifier tout cela !), la Bible n'affirme jamais que l'homme et la femme sont égaux. Non, elle ne le dit jamais, elle dit que ce sont des êtres semblables. Pas égaux, semblables. Et que veut dire le mot semblable en français ? Qui ressemble. C'est certain, mais là encore, pas d'idée d'égalité, surtout lorsque l'on sait ce que nos dictionnaires avancent comme définition pour le terme égal : "qui ne présente pas ou peu de différence". Mais dites-moi, l'homme et la femme en présentent des différences ! Ils sont fondamentalement différents. Égal signifie autre chose. Différents au plan morphologique déjà, c'est-à-dire au plan physique, tous deux sont différents au plan psychologique et au plan physiologique. Ils sont semblables mais pas égaux. Alors que nous faudrait-il employer à la place du terme "égal" ? Personnellement, au travers de plusieurs versets, j'ai incliné vers le terme "équivalent", ceci sans jouer sur les mots, parce que "équivalent" signifie que l'homme et la femme ont même valeur devant Dieu. Ils ne sont pas égaux, mais ils sont de même valeur, chacun avec sa vocation précise dans un but complémentaire. Par exemple en Galates chapitre 3 verset 28, l'apôtre avait pu enseigner dans l'Église : Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre. Comment cela ? Parce qu'ils ont la même valeur devant Dieu. Or les esclaves en ce temps-là n'étaient pas des hommes égaux dans la société, mais devant Dieu, ils étaient des hommes équivalents. Il n'y a plus ni homme ni femme dit-il, non que Dieu se prononce en faveur de l'abolition des sexes, pas du tout, mais simplement que l'homme et la femme sont des êtres équivalents dans l'Église, ayant même valeur devant Dieu. L'homme et la femme donc sont fondamentalement différents, ceci dans un but complémentaire. Mais là où cela ne va plus dans la définition du terme "égal" de mon dictionnaire, c'est quand il est ajouté à ce que je viens de dire : "qui présente peu ou pas de différence au point d'être interchangeable". Alors là, la Bible ne marche plus. L'homme et la femme ne sont pas interchangeables ! Imaginez qu'on nous entretient aujourd'hui de la possibilité pour l'homme de devenir… "enceint". (au grand bonheur de ces dames, qui se réjouissent qu'enfin les hommes puissent comprendre ce qu'il en est de l'accouchement, des douleurs de l'enfantement, encore qu'il existe maintenant ce qu'il est convenu d'appeler la péridurale !…) Avez-vous bien entendu? Franchement, c'est déranger littéralement le projet de Dieu pour l'homme, c'est un projet contre-nature ! L'homme enceint est inscrit dans les prévisions de la biologie pour les années futures, parce que l'homme et la femme sont égaux, pensons-nous ? Non ! La Bible présente même, en 1 Pierre 3/7, la femme comme un sexe plus faible (ma Bible dit un sexe plus faible, mais en réalité le texte grec dit un vase plus faible). Ils sont différents, et que de problèmes à vouloir les rendre égaux ! D'où précisément tout ce que nous pouvons connaître de difficultés et de crises dans ce domaine.

Il plait à Dieu que l'on distingue entre l'homme et la femme qu'Il a voulus fondamentalement différents, l'homme ayant la propriété d'être masculin avec un destin d'époux et de père, la femme avec bien entendu un destin d'épouse et de mère. Mais voilà, on ne veut plus rien entendre de tout cela à l'heure actuelle : à tous les niveaux de l'échelle sociale, ceci est désormais rejeté et combien c'est tragique !

Dans la Bible, Dieu veut aussi qu'un homme soit un homme et pas une femme, il veut qu'une femme soit une femme et pas un homme. Je me souviens de cette jeune femme venue vers moi au terme d'une réunion (un rallye de jeunesse à Montréal qui avait réuni quelque neuf cent jeunes sur le thème : " Dieu, les jeunes, le sexe et l'amour " ; évidemment, un tel sujet fait galoper les jeunes et les fait venir très nombreux) pour me dire : " Alain Choiquier, j'en ai contre Dieu parce qu'Il m'a voulue femme alors que j'aurais fait un homme comme ça ! " C'est peut-être ce qui vous arrive, ou l'inverse chez un homme qui pense qu'il aurait fait une femme "tip top". Eh bien non ! J'avais pu répondre à cette femme : " C'est Dieu qui vous a voulue femme. Acceptez-vous en tant que telle, Dieu l'a voulu, Dieu ne se trompe pas, acceptez votre vocation de femme, votre vocation d'épouse et de mère, et ainsi tout ira bien, et vous apprendrez réellement que Dieu ne s'est pas trompé ! Quant au dessein, au plan qu'Il a formé pour vous, c'est un plan remarquable, faites-Lui confiance. Donnez-Lui votre vie ! " Dieu ne veut pas que l'on confonde les sexes.

Je ne sais si vous avez suivi l'émission de Jean-Marie Cavada, la "Marche du siècle" consacrée à l'homosexualité. Ce qui m'avait pincé le cœur, c'est qu'il ne s'était trouvé sur ce plateau aucun invité pour faire savoir à tous la vérité de Dieu sur ces questions. Difficile certes, mais Dieu a parlé de ces choses dans les Saintes Écritures. Voyez-vous, nous avons un Dieu merveilleux, formidable. On s'étonne parfois que j'aborde les questions de la sexualité de façon franche et honnête. Mais si nous ne le faisons pas, comme ce fut le cas d'ailleurs au cours de cette émission-là qui était écoeurante (je n'ai pas pu tenir jusqu'au bout de l'émission, c'était horrible ! Une homosexualité dorénavant acceptée dans mon pays, et on va légiférer à cet égard !), eh bien non ! Mais peut-être êtes-vous homosexuel ? Là encore, on ne vous juge pas, le Seigneur non plus. Comment puis-je affirmer cela ? Jésus a prononcé cette parole remarquable : Son Père L'avait envoyé dans un premier temps non pas pour nous juger mais pour nous sauver. Lui-même l'a dit : Je ne suis pas venu dans le monde pour le juger mais pour le sauver. Si vous étiez homosexuel, le Seigneur est venu pour vous sauver, pour vous tirer de là et vous accepter avec le sexe qu'Il a voulu pour vous à votre naissance.

J'ai pu traiter, en plein cœur de Paris, mercredi dernier, un sujet qui avait beaucoup intéressé et que l'on avait intitulé " Sang, sexe, sida ". Évidemment les jeunes s'étaient présentés en force et en très grand nombre, mais ils avaient été étonnés lorsque je leur avais affirmé que la Bible, c'est-à-dire Dieu, s'était permis de parler de toutes ces choses de façon libre. Ils n'en revenaient pas, ils me regardaient les yeux écarquillés, et j'avais pu leur énumérer les lois du sexe et les lois de Dieu concernant la sexualité en Lévitique 18 et 20, par exemple. Ils n'en revenaient pas d'avoir entendu Dieu leur parler de façon libre de ces questions taboues, mais pour nous mettre en garde bien entendu. Et à propos de Celui qui est à l'origine des deux sexes (il n'y en a pas trente-six, c'est Lui qui les a faits) et de ce Dieu sage, ayant donné des lois, j'avais pu leur démontrer que la sexualité est un don du Seigneur, un cadeau divin que nous avons sali à cause de la corruption. Dieu dit oui pour ce qui concerne la sexualité, mais dans le seul cadre du mariage. Et pourquoi Dieu veut-Il le mariage ? Parce qu'il engage à la fois la responsabilité et l'amour. Mais nous, nous ne voulons que l'amour dans ces choses-là, nous voulons fuir notre responsabilité. Voilà nous versons pourquoi la plupart du temps dans le concubinage. Eh bien non, dans les Saintes Écritures, Dieu de sagesse a, de façon remarquable, énoncé des lois pour qu'il y ait ordre et pureté dans ce domaine-là. Mais parce que, de manière viscérale, nous sommes des rebelles, dès qu'il est question de loi, nous ne voulons rien entendre et parce que nous ne voulons rien entendre, que de crises, de souffrances, de déchirements ! Verriez-vous un patron confier une machine à l'un de ses employés sans lui en donner le mode d'emploi ? Eh bien c'est ce que Dieu a fait pour ce qui est de la sexualité : Il en a précisé les lois, qui sont absolument admirables.

Ainsi, Dieu ne veut pas que l'homme adopte un profil féminin.

Sur ce plateau de télévision mercredi dernier, il y avait tant d'hommes qui adoptaient un profil féminin (et aussi des femmes, un profil masculin)... eh bien Dieu abhorre ce type de chose, Il le condamne.

Il y a peu de temps, deux éminents généticiens français ont affirmé : " Il n'existe aucune raison génétique pouvant expliquer le phénomène homosexuel ; il résulte d'un climat, d'une ambiance, mais pas de raison génétique à ce problème. " Et je crois que c'est la vérité. On tente de nous mettre ces choses dans le crâne comme devant être absolument naturelles, eh bien non, Dieu ne les accepte pas. Il déclare par exemple à propos des hommes : Les efféminés n'hériteront pas le royaume de Dieu. Ce n'est pas moi qui dis cela, c'est Dieu par la bouche de Son serviteur et Il condamne aussi la femme qui adopte un profil masculin parce qu'Il veut que la femme soit femme et que l'homme soit homme.

Dieu n'est certainement pas opposé à la femme. Tant de civilisations ont déprécié la femme, jusqu'à nos jours d'ailleurs ; il existe des régions dans le monde où le statut de la femme se résume celui de la bête de somme. Eh bien non, Dieu n'a jamais voulu cela et c'est tellement vrai que Dieu, s'il Lui est arrivé dans les Saintes Écritures de s'attribuer certains aspects de la personnalité masculine, il est est tout aussi vrai que Dieu s'est attribué certains aspects de la personnalité féminine. Par exemple en Ésaïe 49 verset 15 : Une femme oublie-t-elle l'enfant qu'elle allaite ?… Quand elle l'oublierait, Moi je ne t'oublierai point. Dieu se compare à une femme dans ce texte et puis plus loin, en Ésaïe 66 verset 13 : Comme un homme que sa mère console, ainsi je vous consolerai, dit l'Éternel. Le voici se comparant à une mère ! Eh bien c'est tout simplement que l'homme et la femme de façon complémentaire forment ensemble… l'image de Dieu.

Qu'est-ce que Dieu a enseigné dès l'origine pour que le couple vive de façon harmonieuse ? Comment conçoit-Il le couple pour le bonheur même du couple ? La Bible établit le rapport, nous l'avons lu tout à l'heure, homme/femme, Christ/Église. Ah si nous vivions ce rapport homme/femme, Christ/Église, que de couples alors à la dérive seraient rattrapés afin de vivre tout autre chose que ce qu'ils connaissent jusqu'à ce jour ! Dieu voudrait que justement le rapport homme/femme soit calqué sur le rapport Christ/Église. Mais voilà qui change tout au niveau du couple ! Il faut en dire quelques mots.

L'homme est le chef de la femme, c'est dit, c'est clair. Et examinons sérieusement cette question selon les Saintes Écritures et notamment dans le Nouveau Testament. Qu'est-ce qu'un chef ? Jamais un tyran domestique, jamais ! (Ah je vois des dames qui se régalent !) Qu'est-ce qu'un chef ? Eh bien le modèle, c'est Christ. Le chef, en grec, c'est la tête, c'est le même mot, tête et chef c'est le même mot. La Bible pose que Christ est le chef de l'Église. Être un chef c'est être comme Christ, et c'est vivre comme Christ. Alors, messieurs ici présents, sommes-nous comme Christ vis-à-vis de nos épouses ? Peut-être que les choses changeraient alors ! Mais être un chef, c'est être comme Christ puisque le rapport homme/femme doit se calquer sur le rapport Christ/Église. Il a été, Lui, un vrai chef. Il est le modèle pour nous qui sommes ici ce soir des maris, chefs de nos épouses. Qu'est-ce qu'un chef encore ? Il est vrai que le chef correspond à l'autorité, c'est clair ; la tête, c'est l'autorité dans les Saintes Écritures, mais non pas l'autorité au sens où ce terme est souvent entendu dans notre monde. L'autorité désigne évidemment le chef qui est le plus grand. Mais Jésus a dit en Matthieu 23/11 une parole à propos de celui qui veut être le plus grand : Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. C'est-à-dire que le plus grand, c'est celui qui sert. Le plus grand, ce n'est pas celui qui rentre du boulot le soir et qui met les pieds sur la table en disant à son épouse : " vite, ma chérie, sers moi un verre ! " Ce n'est pas cela le chef ! Le Nouveau Testament enseigne que le chef, c'est celui qui sert. Et non seulement ceci est enseigné par Christ, mais Christ a ainsi parlé de Lui-même en Matthieu 20 : Le Fils de l'homme (le chef, le chef par excellence, le chef de l'Église), le Fils de l'homme est venu non pour être servi mais pour servir. Voilà notre modèle, messieurs, nous qui sommes des maris. Et si nous commencions d'essayer de vivre ce que signifie être le chef, les choses pourraient sérieusement changer dans nos foyers…

Réussir sa vie, c'est réussir son couple.

Venons-en à la femme.

Quel insigne honneur que de la voir comparée à l'Église, lorsque nous savons ce que l'Église représente aux yeux du Seigneur en même temps qu'à Son cœur ! (je ne sais pas ce que nos épouses représentent dans nos cœurs…) L'Église est véritablement la prunelle de l'œil du Seigneur, c'est Sa fiancée, Son épouse, et le Seigneur ne connaît que Son épouse sur cette terre.

Il peut exister des organismes, des associations para-Église, nous n'avons rien contre elles (au contraire, j'appartiens moi-même à une association d'évangélisation nommée "Aujourd'hui l'Espoir"), mais j'insiste sur l'Église parce que le Seigneur ne voit que par Elle et si ces associations, qui ont certainement droit d'existence et que le Seigneur Lui-même a suscitées, ne servent pas l'Église, elles manquent leur objectif, car l'Église est précisément ce que le Seigneur a de plus précieux sur cette terre : son épouse. Ce n'est pas mon association (à laquelle je tiens cependant) qui est l'épouse de Christ, c'est l'Église qui a vraiment de la valeur à ses yeux : quel insigne honneur ! Et c'est en la comparant à l'Église que le Seigneur a voulu rendre à la femme sa vraie place dans le couple, dans la société et puis dans l'Église également. Le Seigneur a valorisé la femme, sa place, sa signification, sa définition, voilà ce qui explique pourquoi tant de femmes Le suivaient alors qu'Il était sur la terre, simplement parce que les femmes avaient réellement découvert en Christ Celui qui les avait comprises et qui était venu pour leur rendre leur vraie dignité de femme, leur vraie place de femme, leur vrai rôle, leur vraie fonction de femme.

En Jean chapitre 8, Christ avait osé prendre la défense d'une femme, cette femme adultère qu'on avait traînée jusqu'à Lui avec une pierre dans la main pour l'assassiner, la lapider, et aussi pour Le provoquer : " Voilà, dans la Loi, Moïse nous a dit de lapider de telles femmes. Et toi, qu'en dis-tu ? " Ils Lui avaient tendu un piège et le Seigneur, pour dépassionner le débat, s'était baissé pour écrire quelque chose sur le sol - on ne sait pas ce qu'Il écrivit -, mais ensuite, une fois relevé, Il avait regardé la foule (essentiellement des hommes) dans les yeux pour lui dire : Que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre. Et puis Il s'était baissé à nouveau pour réécrire sur la terre on ne sait quoi, mais sitôt redressé, plus personne, tous étaient partis ! Jésus s'adressa alors à cette femme : Où sont-ils ceux qui t'accusaient ? (ils ont pris la fuite) Je ne te condamne pas non plus : va et ne pèche plus. Et c'est sur la base de tels textes que j'ai avancé précédemment que le Seigneur ne condamne même pas les adultères présents parmi nous ce soir. Vous vivez peut-être dans l'adultère, et l'adultère est tellement fréquent de nos jours que, si vous ne le pratiquiez pas, on pourrait se moquer de vous au travail ou dans n'importe club mondain : vous passeriez pour quelqu'un d'insensé à ne pas tromper votre conjoint !

Voilà donc un cas où il nous est précisé que le Seigneur n'avait pas jugé cette femme mais qu'Il avait cherché réellement à la sauver. Va et ne pèche plus. Bien entendu ! Nous avons parlé du concubinage. Jean, au chapitre 4, nous rapporte une rencontre entre Christ et une femme qui avait eu cinq maris (qui dit mieux ici ?) et qui avait fini dans le concubinage : je mets au défi quiconque de trouver le moindre reproche formulé par Christ à cette femme vivant en concubinage. Pourquoi ? Parce que le Seigneur a affirmé souvent qu'Il n'était pas venu pour les bien portants mais pour les malades. Si vous êtes ce soir dans l'adultère, le Seigneur ne vous juge pas, Il ne vous condamne pas, et nous non plus. Seulement, Il veut examiner cette question avec vous avec tout l'amour et le tact qui Le caractérisent afin de vous attirer à Lui et de remettre les choses en ordre avec vous, je le répète, dans toute l'affection qu'Il éprouve pour vous. Pour ce qui nous concerne, il nous est très souvent facile de rejeter les concubins, les adultères ou les homosexuels. Non ! Le Seigneur les fréquentait, tous ceux-là, ces gens "de mauvaise vie", et on L'avait jugé en raison de cela. En tant que chrétiens, nous devons prendre exemple sur Lui et, sur ses traces, aller vers ceux qui ont réellement besoin de Lui. Toute tremblante et certaine, dans un premier temps, qu'elle allait y rester, cette femme adultère avait été été traînée devant le Seigneur toute seule, or les textes disent qu'elle avait été prise en flagrant délit d'adultère. Mais on n'est pas tout seul dans l'adultère ! Où était donc passé le coco ? Oui, l'homme avec lequel elle avait commis l'adultère ? Ah, c'est vrai, c'était un homme, lui, il bénéficiait de cet avantage et on l'avait laissé filer, mais elle, on l'avait traînée…

Mais avec le Seigneur, cela n'allait pas ainsi. Il est même dit que c'était des femmes qui L'assistaient de leurs biens. J'ai presque envie de dire : " honte aux hommes ! " Des femmes Lui faisaient des dons pour Lui permettre de subsister matériellement, jusque là, imaginez ! Et la Bible peut être très élogieuse vis-à-vis des femmes. Elle dit par exemple : Celui qui trouve une femme trouve le bonheur. Mais allez chanter cela au bistrot d'à côté, vous allez voir, vous sortirez les pieds devant ! Allez donc au bistrot pour citer cette parole de Dieu : Celui qui trouve une femme, trouve le bonheur… Mais pourquoi d'ailleurs ces hommes sont-ils au bistrot ? Parce qu'ils n'aiment pas leur femme et qu'ils font tout pour passer du boulot au bistrot et du bistrot au dodo. Boulot, bistrot, dodo (quand on n'a pas de métro, comme c'est votre cas) ! Eh bien non, cela ne marche pas avec le Seigneur.

Proverbes 18/22 : Celui qui trouve une femme, trouve le bonheur.

Proverbes 31/30 : La femme qui craint l'Éternel sera louée.

Proverbes 12/4 : Une femme vertueuse est la couronne de son mari.

Ah ! vous, messieurs ici présents, vous ne saviez pas que vous étiez une tête couronnée ! Ne le saviez-vous pas ?

Dans de telles conditions, il ne fait plus de difficulté pour l'épouse d'accepter cette soumission volontaire à son mari. Mon épouse, qui s'appelle Jeanne, vous le savez, elle est ma couronne ! Une femme vertueuse est la couronne de son mari.

Et qui plus est encore en 1 Corinthiens 11 /7 et 8 : La femme est la gloire de l'homme. La femme est la gloire de l'homme…

Si nous considérions nos épouses comme étant notre gloire ?

Vous voyez qu'il y a dans ces textes et ces enseignements, s'il en est encore temps, de quoi sauver réellement nos couples du désastre. Oui, la femme est la gloire de l'homme. Imaginez : Satan avait attendu la création de la femme, qui fut créée en second, pour s'en prendre au couple afin de tenter de l'anéantir. Il n'avait pas encore osé toucher à Adam alors qu'il était seul en Éden mais, dès que la femme fut créée, il était alors allé vers eux pour les tenter par la désobéissance, cette volonté d'autonomie de la part de l'homme et de la femme, de vivre sans Dieu. Ils avaient décidé de ne pas écouter cette parole qui leur avait été donnée par Dieu et de faire leur route à eux.

Les drames dans les couples commencent avec cela : une volonté d'autonomie de la part de l'homme et de la femme de mener leur vie de couple, leur mariage et leur famille sans compter avec Dieu. De nos jours, il s'ajoute cette volonté d'autonomie des conjoints l'un vis-à-vis de l'autre : on se marie aujourd'hui mais on s'est mis d'accord pour que chacun puisse faire de son côté sa vie à lui. Cela existe en Belgique aussi ? L'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme et les deux deviendront une seule chair. Voilà pourquoi cela craque. Cette volonté d'indépendance des conjoints vis-à-vis de Dieu d'abord et ensuite des conjoints l'un vis-à-vis de l'autre, voilà pourquoi cela ne peut pas tenir.

Pour que cela tienne, pour que cela marche, que devons-nous faire ?

Nous avons constaté que très souvent les couples craquent en raison du refus de se pardonner l'un à l'autre. On n'a pas appris le pardon et on est littéralement obnubilé par l'idée d'avoir constamment raison dans nos difficultés. Qu'il y ait des situations de tension de temps en temps, c'est normal, le couple dans le mariage étant l'école de l'amour, la famille également. Mais ce qui n'est pas normal, c'est que nous ne sortions pas de ces situations de tension qui nous conduisent précisément jusqu'au craquement, jusqu'au divorce, jusqu'à la faillite et ce sont les enfants qui "trinquent". Et lorsque des jeunes viennent vers moi pour me demander : " Auriez-vous la bonté de nous marier ? " (j'en ai marié des jeunes chrétiens !), je réponds : " Avez-vous appris à pardonner, savez-vous ce que signifie le pardon ? Parce que je puis vous dire que si vous n'avez pas appris à pardonner, cela ne tiendra pas ! Votre couple va craquer. " Souvent il m'était rétorqué : " Non, non, non, vous savez, chez nous c'est différent, cela va marcher ! " Parce que l'on ne se sent jamais comme les autres, on est toujours spéciaux et puis… quelque temps après, c'est la débandade… Eh bien non, il faut apprendre à pardonner autant chez le mari que chez la femme, il faut préalablement avoir reçu le pardon du Seigneur vis-à-vis de nos péchés. Et tant que nous n'avons pas reçu le pardon de nos péchés, tant que nous n'avons pas appris à quel point le Seigneur nous a pardonné nos fautes en mourant pour elles sur la croix, nous ne pouvons pas, nous n'avons pas idée de ce que signifie pardonner à la lumière de la croix où Christ a accepté d' aller pour nous obtenir le pardon de nos péchés…

Quelle est la définition de ce pardon ? Pardonner, dans la Bible, c'est faire du bien à celui qui nous a fait du mal. C'est cela, le pardon. Et non seulement Christ l'a enseigné, mais Il l'a vécu. Dans le Sermon sur la montagne, Christ proclame : Bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous font du mal. (Luc 6/20) Vous pensez : mais c'est absolument insensé ! C'est irréalisable, cela n'est pas vivable ! Oui, cela n'est pas vivable, vous avez raison ! Cela n'est pas vivable, en dehors de Christ ! Si Christ n'est pas entré dans notre vie, cela ne peut pas se faire. Mais si Christ est entré chez nous, alors Il nous apprend à vivre le pardon parce que Lui, sur la croix, tandis que la haine des hommes s'était déchaînée contre Sa personne, Il avait répondu par des paroles de pardon : Père pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font.

Je ne prétends pas qu'entre mon épouse et moi il n'y ait pas de temps à autre - c'est très rare ! - des situations de tension, mais c'est vrai pour tous les couples. Mais quel bonheur que de se retrouver dans le pardon mutuel et dans la prière ! Cela sauve le couple, oui, cela sauve le couple.

Pour apprendre le pardon, recevez pour commencer le pardon du Seigneur. Vous Lui avez fait tant de mal sur un plan personnel, oui, vous l'avez porté jusque sur la croix, nous l'avons tous porté sur la croix. La Bible affirme que nos péchés L'ont crucifié, et en échange, Christ nous a pardonné ! Mais c'est fantastique ! Avec confiance, homme, femme, en couple ou concubins, nous pouvons donc maintenant venir au Christ, chacun pour lui-même dans son cœur, afin de recevoir le pardon de nos péchés, qui sont graves puisqu'ils ont déchiré le Seigneur sur la croix. Ils en ont fait une loque humaine. Imaginez le Seigneur sur la croix de Golgotha, entièrement couvert de poussière, de sueur, de sang, une vraie loque pour ton péché, par amour pour toi afin de pouvoir t'accorder le pardon de tes péchés, tout comme à moi-même.

Venons donc à Lui, qui que nous soyons, personnes divorcées, vivant en concubinage ou mariées et même pas mariés encore parce que jeunes, et personnes seules.

Venons au Seigneur pour prendre, pour recevoir le pardon de notre péché et pour commencer d'apprendre le pardon avec Lui.

Sinon, cela ne marchera pas, cela ne tiendra pas.

Imaginez qu'il y a peu de temps, à l'occasion d'une campagne dans le Midi de la France, on m'avait hébergé chez un couple qui s'était marié deux fois. Les mêmes conjoints, deux fois ! Une première fois, ils n'étaient pas chrétiens, alors très vite, cela avait tourné vinaigre, quand bien même ils avaient cru que cela marcherait, parce que c'est toujours ce que l'on croit. Puis une fois divorcés, chacun avait vécu pour lui-même quand le Seigneur avait permis que l'un et l'autre aient pu Le rencontrer. Oui ! Tous deux étaient devenus chrétiens, mais l'un ne savait pas que l'autre l'était devenu. Ils s'étaient mis à se rechercher l'un l'autre pour se rendre ce témoignage, mais, je le répète, l'un ne savait pas que l'autre s'était converti. Le Seigneur leur avait donné l'occasion de se rencontrer. Mais qui allait ouvrir le feu ?

C'est lui qui a commencé avec ces mots :

Ma chérie, si tu savais ce qui m'est arrivé !

Quoi ?

J'ai fait une rencontre fantastique. (elle de penser : c'est fichu, il a rencontré une autre femme. Et pourtant non !) J'ai rencontré Jésus-Christ,

Il a changé ma vie et je puis te dire que je ne suis plus l'homme que tu as connu. Et j'ai voulu te rencontrer pour te demander pardon. (Ah ce pardon qu'il n'avait pas su exercer !) J'ai voulu te rencontrer pour te dire réellement pardon, j'ai honte de tout ce que je t'ai fait, je t'en demande pardon. Le Seigneur m'a pardonné, je veux aussi te pardonner et je veux te demander pardon, parce que nous avons eu des torts tous les deux.

Et elle, après l'avoir bien écouté jusqu'au bout, de lui dire :

Eh bien moi aussi, j'ai fait cette même rencontre.

Lui n'en croyait pas ses oreilles !

Tu as rencontré Christ ?

Mais oui, je L'ai rencontré, je suis maintenant sauvée. Et moi non plus je ne suis plus cette femme que tu as connue. J'ai moi aussi cherché à te rencontrer pour te demander pardon. Je porte une lourde responsabilité dans notre divorce !

Ils avaient donc décidé de se rencontrer pour prier ensemble et puis le Seigneur avait conduit à un remariage, et les voici de nouveau devant Monsieur le Maire qui n'avait rien compris à leur histoire ! Mariés une première fois, divorcés, remariés !

Voilà ce que Dieu peut faire ! Je ne sais pas si votre situation est rattrapable comme ce fut le cas de la leur, mais il reste que vous êtes divorcé et le Seigneur vous aime ; vous êtes concubins, Il vous aime ; vous êtes dans l'adultère, Il vous aime et cherche à vous rencontrer pour vous sauver, vous sauver de l'adultère et vous sauver de vos péchés. Il a ce soir pour vous des paroles de pardon et non de jugement. Mais la Bible dit aussi que si vous refusiez ces paroles de pardon pour votre salut, alors vous allez devoir un jour Le rencontrer comme votre juge : cela il vous faudra y passer ! Mais pour le temps présent, un temps de grâce, venez au Seigneur, Dieu vous fait grâce. Venez donc maintenant à Lui. Ne savez-vous pas comment venir à Lui ? J'aimerais alors vous en donner l'occasion de la manière suivante :

Nous allons ensemble verser dans un moment de recueillement et de silence pendant lequel je vais formuler une prière à partager, dans le cas où ce message vous a concerné. Je suis persuadé que plusieurs ont été concernés, je l'ai été également sur certains points. Il nous a tous concernés, il a peut-être concerné des couples chrétiens parmi nous. Alors nous allons répéter silencieusement cette prière que nous allons entendre, afin de l'adresser au Seigneur.

Puis une fois la prière dite, comme nous l'avons fait les soirs passés, je demanderai à ceux et celles d'entre nous qui l'auront répétée de me faire savoir par un signe qu'ils auront prié : votre main se lèvera une seconde et se replacera, tel sera le signe alors que nous serons encore en prière. Pourquoi ce signe ? Je voudrais prier pour vous afin de vous aider encore. Faites ce signe.

Prions.

Je demande là le plus grand silence, parce qu'il s'agit d'un temps très fort, le Seigneur nous a sûrement atteints par sa parole, alors dites-Lui :

Seigneur, je sais une chose, c'est que, parce que présent ce soir dans ce lieu, Tu ne m'as pas laissé à moi-même, mais je suis là parce que Tu me cherches et que Tu veux le meilleur pour moi. Je suis là parce que Tu as des paroles de pardon pour moi. Seigneur je viens à toi, Tu sais ce qui a été mon passé. Tu sais toute la vérité sur moi, eh bien je viens tel que je suis, avec tout ce que Tu sais et je sais que Tu m'accueilles. Tu m'acceptes parce que Tu m'aimes.

Seigneur, je viens, accorde-moi le pardon de mes péchés puisque je confesse que je suis pécheur. Maintenant, je le regrette profondément. Seigneur, pardon. Grâce pour mon péché. Viens à moi maintenant. Seigneur accorde-moi d'être sauvé ce soir. Tu vois aussi mon couple, Tu sais ce qu'il vit en ce moment, Seigneur sauve-le par ta grâce. Seigneur, interviens, fais quelque chose. Oui Seigneur, c'est à toi que je crie pour moi-même, sans accuser l'autre dans mon couple. Apprends-moi le pardon. Seigneur, aie pitié.

Amen !

Seigneur, merci pour ta présence ce soir au milieu de nous et pour ta parole qui est si claire, pour ce message si bienfaisant, qui nous fait savoir que tu as et que tu veux réellement le meilleur pour nous. Seigneur reste avec nous et que ce message, nous puissions l'emporter à la maison et qu'il nous travaille à salut pour ta joie et notre joie.

Dans le précieux nom de Jésus.

Amen !