Réussir sa vie

Série: Réussir sa vie

Messages d'évangélisation donnés à La Louvière (Belgique) en 1996.

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Texte

RÉUSSIR SA VIE (1)

La Louvière (Belgique) 1996

Réussis ta vie. C'est un grand thème, certainement, que j'introduirais ce soir par deux textes, le premier dans le livre d'Ésaïe le prophète, au chapitre 59, du verset premier jusqu'au verset 4 puis ensuite à partir du verset 8. Non, la main de l'Éternel n'est pas trop courte pour sauver, ni son oreille trop dure pour entendre. Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu. Ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l'empêchent de vous écouter. Car vos mains sont souillées de sang, et vos doigts de crimes. Vos lèvres profèrent le mensonge, votre langue fait entendre l'iniquité. Nul ne se plaint avec justice, nul ne plaide avec droiture. Ils s'appuient sur des choses vaines et disent des faussetés, ils conçoivent le mal et enfantent le crime.

Verset 8 : Les hommes ne connaissent pas le chemin de la paix, et il n'y a point de justice dans leurs voies. Ils prennent des sentiers détournés : Quiconque y marche ne connaît point la paix. C'est pourquoi l'arrêt de délivrance est loin de nous, et le salut ne nous atteint pas. Nous attendons la lumière, et voici les ténèbres, la clarté, et nous marchons dans l'obscurité. Nous tâtonnons comme des aveugles le long d'un mur, nous tâtonnons comme ceux qui n'ont point d'yeux ; nous chancelons à midi comme de nuit, au milieu de l'abondance nous ressemblons à des morts (je vous laisse apprécier au passage l'actualité de ces textes…), Nous grondons tous comme des ours (cela s'adresse aux messieurs et aux jeunes gens qui sont ici. Il est vrai que nous grondons comme des ours !) Nous gémissons comme des colombes (il est ici question des dames et des demoiselles…). Nous attendons la délivrance, et elle n'est pas là. Le salut, et il est loin de nous. Car nos transgressions sont nombreuses devant toi, et nos péchés témoignent contre nous. Nos transgressions sont avec nous et nous connaissons nos crimes. Nous avons été coupables et infidèles envers l'Éternel, nous avons abandonné notre Dieu.

Nous avons proféré la violence et la révolte, conçu et médité dans le cœur des paroles de mensonge ; et la délivrance s'est retirée, et le salut se tient éloigné ; car la vérité trébuche sur la place publique, et la droiture ne peut approcher. La vérité a disparu, et celui qui s'éloigne du mal est dépouillé.

A ces textes, nous en ajoutons un second, très court, se situant dans la première lettre de l'apôtre Paul aux Corinthiens au chapitre 16 et aux versets 13 et 14. Il s'agit là d'un encouragement du Seigneur pour chacun et chacune d'entre nous dans ce lieu ce soir : Veillez, demeurez fermes dans la foi, soyez des hommes.

Réussis ta vie ! Il est curieux que Dieu nous adresse une telle exhortation : Soyez des hommes. Le tout est de savoir ce que Dieu entend par "homme". Nous allons le voir dans un instant.

Soyez des hommes, fortifiez-vous, que tout ce que vous faites se fasse avec amour.

Ces dernières décennies ont changé le siècle de façon étourdissante, et, en cherchant à se tailler sa place au soleil, l'homme moderne s'est donné un confort sans précédent dans toute son histoire, de sorte qu'au plan matériel, il vit mieux que jamais. Et tous ces progrès absolument ahurissants, toute cette accélération de la science, de la technologie notamment, lui laissent espérer pour très bientôt ce que l'on pourrait appeler l'âge d'or du matérialisme, âge d'or dans lequel certains pays sont déjà entrés tels les États-Unis ou encore la Suède, si tant est qu'il soit possible de dire que ces pays sont entrés dans un véritable âge d'or du matérialisme. Et pourtant, nos savants s'accordent à dire d'une façon générale que l'homme est entré dans la phase la plus critique de toute son histoire. Et que s'il est vrai qu'il vit mieux que jamais précédemment, surtout dans notre Occident dit chrétien, il est atteint d'un mal qui le ronge. D'un mal qu'il n'arrive pas à définir, un mal qui le met précisément mal dans sa peau, mal en famille, mal au travail, et même mal jusque dans sa religion. Un mal-être qu'il n'arrive donc pas à définir, à cerner et encore moins à guérir. Ce soir dans ce lieu, il en est peut-être qui comprennent de quoi nous sommes en train de parler. Un mal de vivre, qui nous tient au ventre, nous serre au cœur et nous donne le sentiment que nous sommes passés à côté. A côté de quoi ? A côté de ce que nous devrions vivre en vérité.

C'est ainsi que Jacques Monod (anciennement directeur de l'Institut Pasteur à Paris) a parlé d'un mal de l'âme que lui non plus n'avait pas compris. Et l'auteur français Gilbert Cesbron avait pu lancer ce cri avant sa mort : " L'homme appelle au secours, mais il ne sait plus qui appeler… "

La crise est telle chez beaucoup qu'ils en ont perdu jusqu'à l'appétit de vivre, jusqu'à leur goût de vivre. Et ceci est très symptomatique de la rupture d'un équilibre vital chez l'homme et particulièrement chez l'homme moderne.

Nous nous souvenons de cette parole de Jean Jaurès (j'ai pu visiter sa maison dans la ville de Castres lors d'une campagne d'évangélisation) : " Je ne crois pas du tout que la vie naturelle et sociale suffise à l'homme, et dès que l'homme aura, dans l'ordre social, réalisé la justice (s'il devait y arriver), il s'apercevra qu'il lui reste encore un immense vide à remplir. " Et pourtant ce Jean Jaurès, l'un des fondateurs du journal communiste L'Humanité n'était pas communiste lui-même, mais socialiste. Il restera donc à l'homme un immense vide à remplir dans sa vie, dans son cœur. Et d'ajouter encore : " Le jour où vous aurez donné à l'homme de quoi vivre largement, vous n'aurez pas encore fait son bonheur. "

Ainsi avait-il compris que la vie physique ou la vie matérielle ne peuvent pas être toute la vie.

Mais bien avant Jean Jaurès, Christ déjà avait affirmé dans l'Évangile selon Matthieu chapitre 4 verset 4 :

L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.

Il est vrai que si l'homme n'était fait que de chair et d'os, s'il n'était qu'un être physique dans de seules limitations physiques, il aurait, sur un plan matériel, de quoi être comblé dans notre Occident ! Or nos savants constatent la chose suivante : plus l'homme plonge dans l'abondance et plus ses crises et sa détresse augmentent ! C'est à n'y rien comprendre !

Mais essayons de voir de quel mal nous souffrons, avec pour commencer la question suivante, irrésistible et incontournable, surtout en nos temps :

Qu'est-ce que l'homme ?

Si nous passons à côté de son sens véritable, la vie est incontestablement absurde. Lorsque j'étais étudiant, je commençais à verser dans un athéisme sclérosant parce que je n'arrivais pas à trouver de définition à mon existence personnelle ou de signification à ma vie ! J'avais consulté mon dictionnaire pour trouver une définition d'Alain Choiquier. Non pas pour trouver mon nom dans le dictionnaire, je n'y suis pas et je n'y serai jamais ! Ce n'est pas ce qui importe car je préfère savoir mon nom inscrit dans les cieux que dans le dictionnaire Larousse ! Et savez-vous ce que j'avais découvert dans le dictionnaire ?

L'homme égale, je cite : mammifère, bipède (deux pieds), bimane (deux mains), capable d'industrie et doué de parole. Voilà donc la définition que j'avais trouvée de moi-même. Franchement cela ne m'avait pas suffi ! J'étais resté sur ma faim de me connaître moi-même. Savez-vous qu'aucun dictionnaire, aucune encyclopédie ne nous donnent une définition satisfaisante de l'homme ? Vous pourriez parcourir encyclopédies et dictionnaires, aucun d'eux ne pourrait vous exaucer sur ce plan.

En son temps, Socrate conseillait : " Connais-toi toi-même. " Nous n'avons pas réussi à nous connaître nous-mêmes, aussi la plupart du temps est-ce l'échec dans notre existence. Comment voulez-vous que nous vivions quand nous ne savons pas ce que nous sommes, d'où nous venons, à quoi nous devons servir, où nous devons aller, quelle direction prendre etc. ? Inévitablement, c'est l'échec !

Psychanalyste américain, le Docteur Skinner a pu affirmer que notre plus grande erreur a été d'avoir inventé l'homme parce qu'en réalité, il n'existe pas. Vous ne le saviez pas jusqu'à ce soir, mais Skinner vous dit : " Vous n'existez pas " !

Pour Skinner, l'homme est une super machine. En inventant l'homme, nous lui avons du même coup inventé ses problèmes. Et Skinner ne voit pratiquement pas de différence entre… un moulin à café et l'homme : il n'y voit qu'une différence de complexité !!! Représentez-vous cela ! Pas de différence entre un moulin à café et l'homme ? En ce qui me concerne, je leur vois une ressemblance : c'est que tous deux "broient du noir" sérieusement ! " Mais la similitude s'arrête là.

On ne saurait se satisfaire d'une telle définition de l'homme.

Lamartine a pu écrire :

" Borné dans sa nature, infini dans ses vœux.

L'homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux. "

Selon Karl Marx, que j'ai pu étudier en Sciences Politiques, " l'homme a émergé du magma. " Que veut dire cela ? Je n'en sais rien. En tout cas, " il a émergé de la contradiction très certainement " dit-il, et sans dépasser sa pensée, nous pouvons dire que pour Karl Marx, l'homme a pour mère la contradiction, il est issu d'un perpétuel affrontement entre ce que l'auteur a appelé thèse et antithèse. A force de millions d'années, les thèses et les antithèses ont fait émerger l'homme du magma. Comment voulez-vous que nous puissions nous satisfaire d'une telle définition, qui, bien entendu, reste inexpliquée ? Alors pour Karl Marx, l'homme a pour mère la contradiction, gardez cela à l'esprit.

Selon Jacques Monod (que je citais tout à l'heure parce qu'il est une de ces personnalités qui ont eu un impact considérable sur les foules en Occident et puis aussi sur les foules d'Europe de l'Est et d'Europe centrale) : " Non, l'homme a pour père le hasard ", d'où son livre Le hasard et la nécessité. Il est le produit d'une somme incalculable d'événements fortuits " a-t-il écrit textuellement. Jacques Monod prétend que l'homme a pour père le hasard, et on l'a cru, on le croit encore. Mais imaginez que ce fameux mariage, ce fâcheux mariage entre le père hasard d'une part et la mère contradiction d'autre part, ceci devant l'autel de l'évolution bien entendu, a produit l'accident que nous sommes !!!

L'accident que vous êtes, l'accident que je suis. Nous sommes des accidents, a soutenu Jean Rostand qui a donné pour définition de l'homme : " L'homme est un accident entre les accidents et il traverse la vie dans l'épouvante de la mort. " Cela vous convient ? Un accident ! Alors on peut comprendre pourquoi nous ne sommes pas heureux : parce que nous sommes des accidents ! J'ai consulté mon dictionnaire pour savoir quelle définition était proposée pour le mot accident et savez-vous ce que j'ai trouvé ? "Accident : événement généralement malheureux". On n'en sort pas ! Personne n'est accusé, mais en tant qu'accident, comment voulez-vous réussir votre vie si vous êtes persuadés que vous en êtes un ? C'est ce que j'ai cru moi-même quand j'ai pensé être un accident biologique et qu'il ne me restait plus qu'à me tailler ma propre place au soleil en travaillant et en m'installant de façon confortable. Je n'ai plus eu que cela en vue à un certain moment de mon existence, à l'âge de dix-huit ans. Comment cependant réussir sa vie avec de telles définitions ? Ceci nous donne le vertige, nous donne le cauchemar. Je ne m'étonne pas que des multitudes plongent dans une solitude existentielle incompréhensible aussi difficile à vivre tous les jours. La vie n'a plus aucun sens du tout quand elle n'est qu'accident, issue du hasard et de la contradiction.

Mais la Bible dit que Dieu existe.

Jésus est venu nous faire savoir que Dieu existe, que nous ne provenons ni du hasard ni de la contradiction. Que nous ne sommes pas de super machines à café avec cette vocation de broyer du noir. Non ! Nous avons des origines bien précises et dans un but bien précis, annonce la Parole de Dieu. Un exemple entre autres : expliquer par le seul hasard la mise en place et l'organisation du cerveau humain reviendrait à dire qu'en connectant, au petit bonheur, et n'importe comment, tous les fils d'un central téléphonique d'un milliard d'abonnés, tout fonctionnerait bien. Vous n'y pensez pas ! Vous savez, ceux qui se sont affichés dans le passé comme les champions de l'agnosticisme ou de l'athéisme ont été des hommes excessivement angoissés ou anxieux. J'ai notamment une citation de Jean Rostand : " Ce ne peut être le hasard qui combine les atomes parce que c'est trop bien combiné, le hasard est incapable d'une affaire aussi merveilleuse que cela. Alors je crois qu'il existe quelque chose, une existence fondamentale, mais je ne l'appelle pas Dieu. " Il a pu encore dire la chose suivante : " La question de la foi, je me la pose sans arrêt, je suis obsédé, disons-le, c'est le mot, obsédé, sinon par Dieu, du moins par le non-Dieu. " Obsédé par le non-Dieu. On ne prend pas de risques, j'allais dire... A nous débarrasser de Dieu, nous risquons en revanche de très graves conséquences, comme ce fut son cas. Jacques Monod que je citais tout à l'heure, s'étonnant du besoin religieux qu'il avait découvert, inscrit dans nos chromosomes-mêmes, s'était posé la question : " Mais pourquoi ce besoin de Dieu est-il inscrit jusque dans notre patrimoine génétique ? " J'ai bien aimé cette réflexion. Pourquoi ? A l'origine, Dieu nous avait conçus et créés pour que nous vivions en Lui, d'où précisément ce besoin de Dieu chez tous, même lorsque ce Dieu est nié. Il y a en l'homme un besoin de croire en quelque chose et quand il ne veut pas croire en Dieu, c'est la plupart du temps en lui qu'il veut croire, ou bien il peut aller jusqu'à croire au diable et il est inouï de constater à quel point le diable revient dans la mentalité des hommes et des femmes de notre génération, lesquels ont tourné le dos à Dieu et plus encore, L'ont même passé par-dessus bord ! Nous n'en sortirons pas sans faire appel aux Saintes Écritures pour savoir ce que l'homme est véritablement. L'homme passe par une crise d'identité qu'il n'arrive pas à résoudre, et nos philosophes qui ont sans cesse alimenté une interrogation sur l'éternité n'ont pas encore réussi à donner une quelconque définition incontestable de l'homme.

Que nous dit alors ce livre, la Bible ? Jésus en Matthieu 19 verset 4 et 5 avait pu demander aux Juifs qu'Il avait rencontrés pour parler avec Lui du mariage : N'avez-vous pas lu qu'à l'origine Dieu fit l'homme et la femme ? C'est Dieu qui fit l'homme et la femme, ce n'est pas du tout le hasard ! Dieu a créé l'homme dans un premier temps, puis la femme dans un second temps. Mais dans quel but les a-t-Il créés ? La Bible affirme que l'homme et la femme ensemble représentent cet homme fait en image de Dieu, ceci est précisé en Genèse 5 qui par la plume de Moïse son serviteur, rappelle la création de l'homme et de la femme. Ce même Dieu avait déclaré avoir fait l'homme à Sa ressemblance. Il fit l'homme et la femme, Il les bénit et Il les appela, tous deux, du nom d'homme, au singulier. Vérifiez cela dans vos Bibles, ceci signifiant que l'homme fait en image de Dieu n'est pas l'homme pris en tant qu'être masculin, mais c'est l'homme et la femme qui ont été faits ensemble en l'image de Dieu. Ceci est très caractéristique des enseignements à propos de l'homme parce qu'il est arrivé au Seigneur dans les Saintes Écritures de se prêter non seulement certains aspects de la personnalité masculine et aussi de la personnalité féminine. Oui Dieu s'est comparé à une femme, à une mère en Ésaïe 46 par exemple, ou en Ésaïe 66/13 : Comme un homme que sa mère console, Je vous consolerai. C'est curieux ! Comme un homme que sa mère consolerait, Je vous consolerai. Une femme abandonnerait-elle l'enfant qu'elle allaite ? Quand même elle l'abandonnerait, Moi l'Éternel je ne vous abandonnerai point. Ésaïe 49/15. Voilà Dieu se comparant à une femme. L'homme et la femme faits à la ressemblance de Dieu, c'est l'homme et la femme ensemble.

Revenons à cette question : dans quel but les a-t-Il créés ? Voilà qui est intéressant à savoir !

Nous nous demandons souvent à quoi nous devons servir ici-bas. La Bible nous fait savoir que Dieu est l'amour dans sa personne et en raison de cela, Il a fait l'homme et la femme pour leur donner de vivre d'amour sur cette terre. Voilà qui donne un sens à l'existence humaine. Nous avons été faits pour vivre d'amour et c'est tellement vrai que nos psychologues aujourd'hui, nos psychanalystes ou autres nous affirment que c'est à partir du moment où l'homme, où l'individu (dans la société, homme ou femme) a le sentiment de ne plus vivre d'amour que des idées de suicide lui viennent en tête. (Peut-être que là encore ce message vous rejoint ?…) L'existence humaine n'a pas de sens sans amour parce que Dieu est l'amour dans Sa personne-même et qu'Il nous a créés pour que nous vivions d'amour. D'amour dans le sens vertical avec Lui, dans le sens horizontal entre nous. Et la preuve la plus excellente attestant que Dieu nous a voulus sur cette terre pour vivre d'amour, eh bien c'est le mariage et la famille. C'est dans le mariage et dans la famille que nous vivons l'amour conjugal, l'amour paternel, l'amour filial, j'allais dire l'amour tous azimuts, la famille et le mariage étant par excellence l'école de l'amour. Or de nos jours, nous ne voulons plus du mariage. Il est en chute libre, et pourtant le mariage est une institution de Dieu, ce n'est pas nous qui l'avons inventé. Beaucoup nous disent : " Mais en Eden Adam et Ève ne sont pas passés devant Monsieur le Maire ! " et à cela je réponds : " Mais savez-vous devant qui ce mariage, ce premier mariage s'est accompli, s'est fait, s'est réalisé ? Devant le plus haut magistrat de l'univers ! " C'est une affaire qui très souvent nous échappe, même à nous chrétiens, cette dimension juridique de Dieu qui est juge et législateur, dit la Bible, et c'est devant Lui que Adam et Ève se sont mariés : devant Lui, c'était beaucoup plus que devant Monsieur le Maire… C'est précisément Lui qui a voulu que nous passions devant un magistrat parce que le magistrat est serviteur de Dieu pour notre bien, dit la Parole de Dieu.

Faits donc pour vivre d'amour. Faits donc pour vivre aussi une relation d'amour avec ce Dieu qui est l'amour dans sa personne. La Bible dit : Car Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais qu'il ait la vie éternelle. Ceci pour parler de l'amour que Dieu nous porte, à tous en même temps qu'à chacun et chacune. Mais que proclame le premier et le plus grand des commandements ? Tu aimeras le Seigneur ton Dieu (comment ?) de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, de toute ta force pour que s'établisse entre Dieu et toi beaucoup plus qu'une religion moyen-âgeuse, poussiéreuse (laquelle, approchée de trop près, risquerait de nous faire éternuer !), afin que s'établisse une relation d'amour entre ce Dieu qui est l'amour dans sa personne et nous : Tu l'aimeras de tout ton cœur. En fait la Bible nous apprend que le cœur de Dieu bat pour nous. Pour qui bat-il, notre cœur ? Tu l'aimeras de toute ton âme. L'âme est-elle différente du cœur ? Distincte du cœur ? Mais certainement. Pour le comprendre, il faut en arriver au latin anima ; animare, c'est animer. Tu l'aimeras de tout ce qui t'anime, en fait, de toute ton âme. L'aimons-nous ainsi, ce Dieu qui nous aime éperdument ? Tu l'aimeras de toute ta pensée. Qu'est-ce que la pensée ? Elle est synonyme d'intelligence. Tu L'aimeras en fait de toute ta tête. Tu L'aimeras de toute ton intelligence. Tu mettras toute ton intelligence à Lui prouver que tu L'aimes. Et tu l'aimeras de toute ta force physique, psychique, tu L'aimeras de cette façon-là, Dieu demandant donc à chacun d'entre nous un amour de premier plan. Est-ce ainsi que nous aimons le Seigneur ? Nous ne pouvons pas réussir notre existence tant nous ne sommes pas entrés dans cette relation d'amour avec le Seigneur, laquelle a bien entendu, et de manière irrésistible, une incidence horizontale vers les autres hommes autour de nous.

Réussis ta vie !

Mais combien cela est tout à fait différent de ce que l'on a pu entendre de-ci, de-là ! Voyez-vous, sur le plan biologique, nous ne faisons pas le poids. Nous ne pouvons pas comprendre que Dieu ait aimé des poussières, ces poussières que nous sommes ! Et pourtant la Bible affirme que nous sommes tous sur le cœur de Dieu, et que non seulement nous sommes tous sur Son cœur en même temps que chacun et chacune personnellement, mais que ce même Dieu voudrait une rencontre personnelle et vivante avec Lui. Et tant que cette rencontre personnelle et vivante ne s'est pas réalisée, il n'y a pas de possibilité de réussir son existence. Parce que créé en image de Dieu, l'homme a besoin d'une existence faite d'amour, d'harmonie, de plénitude, voilà pourquoi l'explosion de l'abondance ne peut pas le combler sur ce plan.

Lors d'un congrès médical en Côte d'Ivoire, un médecin africain était intervenu à Abidjan pour dire aux confrères présents, issus de tous les pays francophones d'Afrique : " Nous, Africains, nous regardons vers l'Occident parce que l'Occident connaît une abondance. Il s'est rempli les mains, mais il s'est vidé le cœur, et parce que nous voulons lui emboîter le pas, nous nous orientons vers les mêmes problèmes. Et si l'Occident a pu verser dans l'abondance, il faut aussi savoir que cet Occident où explose l'abondance s'est couvert d'hôpitaux psychiatriques et que ce sont ces hôpitaux psychiatriques qui contiennent le plus de malades. Nous risquons la folie à tourner le dos à Dieu. " La Bible l'affirme : Le fou dit dans son cœur : Dieu n'existe pas. Et voilà pourquoi Christ est venu. Savez-vous pourquoi ? Il est venu pour nous rendre Dieu, ce Dieu que nous avons perdu de vue, auquel nous avons tourné le dos. Celui qui m'a vu a vu le Père, celui qui me voit, voit Celui qui m'a envoyé afin que nous puissions retrouver notre vraie dimension d'homme. Soyez des hommes ! On ne peut pas être de vrais hommes sans Dieu, sans relation d'amour avec Dieu. Il est venu dans ce sens, Il a été l'homme parfait sur cette terre. Comme le disait Irénée : " Il est venu montrer aux hommes le vrai visage de Dieu, mais Il est aussi venu montrer à Dieu le vrai visage de l'homme. " Un homme comme jamais la terre n'en a porté, mais un homme venu pour nous rendre ce Dieu que nous avions perdu de vue, auquel nous avions tourné le dos. Il est venu nous rendre notre vraie dimension d'homme parce que la Bible affirme que sans Dieu nous ne sommes pas des hommes comme Dieu les a voulus à l'origine. Nous sommes des hommes manqués.

Qu'est-ce qu'un garçon manqué ? C'est une fille, qui aurait dû être un garçon et qui a un profil de garçon, des réactions et des comportements de garçon mais qui, à son grand dépit peut-être, est malheureusement une fille. Eh bien, c'est un peu dans ce sens-là qu'il faut comprendre que nous sommes des hommes, mais des hommes manqués. Et Christ est venu pour nous rendre notre vraie dimension d'homme, et quand je dis d'homme, je dis bien entendu d'homme et de femme. Et pour ce faire, Il a dû s'en prendre à ce qui aliène l'homme, ce que la Bible appelle le péché, la puissance de la corruption. Et s'il est dans notre Occident un mot qui court nos rues, nos médias et nos pays, ce sont les termes de... corruption et de mise en examen. Presque tous les jours, des hommes, des femmes sont mis en examen pour corruption, et toutes les fois, ceci nous scandalise parce qu'il est en général question de nos sous et des impôts que nous payons. Mais la Bible dit que tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu et que le péché est puissance de corruption, mal qui enlaidit l'homme et le ravale trop souvent au niveau de la bête. D'où tout ce que nous vivons de violence, d'insécurité, de crise dans tous les domaines, nous n'en sortirons jamais sans le Seigneur ! Christ est venu s'en prendre à la corruption chez tous les hommes parce que tous ont péché. Lequel d'entre nous peut dire qu'il n'a jamais menti, trompé, triché ? Lequel d'entre nous peut dire qu'il n'a jamais éprouvé une racine de haine, d'amertume, d'envie, de jalousie ? C'est cela le péché, dit Jésus en Marc 7 et tout ceci représente une puissance de corruption en même temps que de mort chez l'homme. Venu pour nous libérer du péché, Christ proclame : A Celui qui nous aime et qui nous a délivré de nos péchés par Son sang.

Il est donc venu pour libérer l'homme de cet esclavage du péché.

Il est venu pour le rendre libre.

Il est venu pour en faire un homme selon le cœur de Dieu.

Il est venu pour que l'homme réussisse sa vie en Lui et avec Lui. Poiur cela, Il a dû mourir sur la croix. Il nous a donné Sa vie en sacrifice pour nos péchés.

Si tu savais à quel point le Seigneur t'aime !

Jeune ou moins jeune, tu es sur Son cœur. Même si tu n'es pas encore entré dans cette relation d'amour avec Lui qui correspond à la véritable religion (le christianisme étant par excellence la religion de l'amour), ce que Dieu veut, c'est une rencontre avec toi, personnellement, afin que tu commences à apprendre à Le connaître, afin que tu sois installé dans cette relation par la foi après avoir regretté ton péché et être venu à Christ dans la repentance. Après avoir reconnu qu'à la croix le Seigneur s'est occupé, comme ce fut le cas pour moi, du péché qui t'asservit, t'enchaîne, t'aliène et te tue, oui le Seigneur voudrait que par la foi tu Le découvres dans son livre. Que tu apprennes à Le connaître et que tu commences avec Lui une vie nouvelle. Une vie toute différente. La Bible nous apprend que si quelqu'un rencontre le Christ, il devient une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées, voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Et tout cela vient de Dieu !

Réussis ta vie, en Jésus-Christ seulement, et pas autrement pourquoi ? Parce qu'Il a été l'homme modèle en quelque sorte, l'homme par excellence venu pour te donner de vivre tout autrement ta vie d'homme sur cette terre. Voilà ce qu'Alain Choiquier avait dû découvrir il y a 45 ans : alors étudiant, c'est sur un terrain de volley que le Seigneur m'a rencontré pour changer ma vie, me rattraper sur mon chemin d'athéisme et faire de moi un jeune homme nouveau. Voilà 45 ans que ces choses se sont passées, et je n'ai jamais regretté d'avoir rencontré le plus grand que la terre ait jamais porté. Comme l'a dit un homme de théâtre : " Oui le Christ a été l'homme le plus extraordinaire que la terre ait jamais porté. " J'avais découvert que Christ était venu pour moi personnellement et ce soir, quelle joie de pouvoir te dire, Bible en main, que c'est pour toi personnellement qu'Il est venu. Et si tu avais été le seul pécheur de cette région de Belgique, Il serait quand même venu pour toi. Pourquoi ? Parce que t'aimant de façon inimaginable, te portant sur son cœur, son cœur battant pour toi afin que tu puisses réellement Le découvrir comme ton Dieu, ton Père. Celui qui réellement veut le meilleur pour toi en Jésus-Christ, tu pourrais ce soir venir à Lui tel que tu es et ta vie alors prendrait un sens et tu commencerais de la réussir en Christ et en Christ seul.

Je voudrais t'aider à venir au Christ ce soir, d'une manière très simple.

Nous allons observer un temps de recueillement et de silence pendant lequel je vais dire une prière, simplement pour te la passer, parce que tu n'as peut-être pas les mots qu'il faut dire au Seigneur pour venir à Lui et Lui ouvrir ton cœur. Alors cette prière, tu vas la répéter silencieusement en toi, phrase après phrase, personne ne t'entendra. Puis une fois la prière dite, je demanderai à ceux et celles qui l'auront répétée après moi de me le faire savoir. Comment ? Par un signe tout simple, là où ils sont assis ; parce qu'ils auront prié après moi, leur main montera et reviendra, c'est le signe. Et une fois votre main distinguée dans mon cœur - là encore silencieusement, vous ne m'entendrez pas - je prierai pour vous, demandant au Seigneur qu'Il vous rencontre, vous sauve, qu'Il vous bénisse, qu'Il vous visite.

Prions à présent :

Seigneur, je n'ai pas tout compris ce soir, mais j'ai compris que j'ai besoin de Toi. Oui j'ai besoin de Toi. Seigneur, je Te confesse que jusqu'à ce soir, j'ai marché, j'ai vécu comme si Tu n'existais pas, ou bien alors avec un brin de croyance, de religion. Mais ce soir, j'ai saisi que Tu veux une rencontre personnelle et vivante avec moi. Eh bien Seigneur c'est oui, je viens à Toi tel que je suis, je T'ouvre mon cœur, je Te dis tout ce qu'il en est de moi et Tu le sais. Je dépose à Tes pieds mes fardeaux, mon péché, mon passé, ma vie présente que Tu connais à fond. Seigneur, aie pitié de ce pécheur que je suis. Ma chance est que Tu m'aimes. Alors Seigneur, je me jette dans Tes bras d'amour pour que ma vie ait un sens et qu'elle soit sauvée. Je viens à la croix où Ton sang a coulé pour mon péché. Oh Seigneur viens, c'est oui, entre dans ma vie ce soir parce que Tu es vivant. Fais-le maintenant, c'est Oui.

Prière :

Seigneur nous voulons Te bénir et Te louer pour Ta présence au milieu de nous, pour ces quelques personnes qui dans leur cœur crient à Toi. Rencontre-les, Seigneur, et que cette rencontre puisse s'inscrire dans Ton éternité de gloire. Oui notre prière est que Tu sauves ce soir dans ce lieu.

Dans le précieux nom de Jésus.

Amen !