Relation ou religion

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Relation ou religion (2)

(Message donné à Couvet Suisse Novembre 1976)

Je remercie notre ami de nous avoir permis de nous serrer la main les uns les autres. Et tandis que nous étions en train de nous saluer, de nous serrer la main, j'ai pensé à ce que fut pour moi, la première façon de Dieu qui m'a conduit jusqu'à la conversion, jusqu'à la croix. Savez-vous que c'est par une poignée de main, d'un serviteur de Dieu, sans aucune parole, une poignée de main qui m'a mis en recherche, qui m'a réellement poussé à en savoir davantage sur cet homme qui avait pris ma main de tout son cœur, qui me l'avait serrée avec amour ! Cet homme est Ralph Shallis. Il est l'auteur du livre Un seul che… Non Un seul chemin c'est moi… (rire dans la salle) " Si tu veux aller loin " qui a été toute ma nourriture dans les premières années de ma conversion. C'est par une poignée de main que tout a commencé, par cette poignée de main, mais je me suis dit " Cet homme a quelque chose que je n'ai pas, que les autres n'ont pas. C'est ce qui m'a mis en recherche.

Il est bon de serrer une main chère. La main d'un bien-aimé. Une main amicale, il est bon de la serrer. Mais combien il est bon surtout de serrer la main du Seigneur, de mettre sa main dans la Sienne pour faire la route avec Lui. Et ce soir, je vous appellerai à prendre Sa main, cette main qu'il vous tend, cette main qui a été percée pour vos péchés, cette main sûre, cette main affectueuse, pleine d'amour, de tendresse, cette main de miséricorde, cette main qu'Il vous tend. Ah ! ce soir, vous mettrez la votre dans Celle-là, dans la Sienne, pour commencer une nouvelle route avec le Christ. Je vous y appellerai à la fin du message et en signe que vous le ferez, que vous mettrez votre main dans celle du Christ, cette main qui est maintenant tendue vers vous pour votre salut. En signe que vous mettrez votre main dans la Sienne, eh bien vous lèverez votre main. Comme je l'ai demandé chaque soir. Et cette main levée me fera savoir que vous cherchez à mettre votre main, la main de votre cœur, la main de votre vie dans celle du Christ et ainsi marquerez-vous votre oui, ce oui dont nous avons parlé au cours des soirées passées. Ainsi marquerez-vous votre décision, cette main, cette main du cœur d'abord, Dieu la verra, cette main, physique, cette main levée, Il la verra aussi et je la verrais et ainsi je pourrai prier pour vous afin de vous aider. Cette homme dont j'ai serré la main, il y a un peu plus de vingt cinq ans, cet homme a prié pour moi. Il m'a aidé, considérablement aidé dans mes premiers pas avec le Christ. Eh bien parce que j'ai été aidé moi-même, je voudrai aussi prier pour vous et vous aider de cette manière-là, vous prendrez donc une décision et vous lèverez votre main. Mais il faut que derrière cette main qui se lèvera, il y ait un cœur, un oui, un oui profond, le oui de la foi et de la confiance au Christ. Au Christ vivant pour nous pour vous, ce soir.

Puis ensuite nous entendrons la chorale. Et une fois la réunion terminée, tandis que les amis se retireront de ce lieu, vous qui avez levé votre main, je vous attendrais dans ce lieu, pour vous rencontrer, pour vous serrer la main, bien sûr, pour vous la serrer très fraternellement, très cordialement de la part du Seigneur. Mais pour vous dire aussi quelques mots d'encouragement et vous passer à des amis que l'on appelle " conseillers " et qui très utilement vous aideront quelques instants, ce ne sera pas long. Vous qui devez partir en car, nous ferons tous pour que vous ne ratiez point votre car. Et bien je vous retrouve dans quelques instants. A tout à l'heure.

Moment musical…

Ces dernières dizaines d'années, ces dernières décennies, ont changé le monde de façon étourdissante et l'homme, cherchant à se mettre à l'aise, dans ce siècle, s'est donné un confort sans précédent dans son histoire. Il vit matériellement, mieux que jamais, et il connaît une explosion d'abondance et de consommation. Les progrès en tout genre et surtout en électronique et en technologie lui font espérer pour bientôt l'âge d'or du matérialisme, il y a en ce moment un vent de matérialisme qui souffle sur la planète et qui tente d'étouffer toute spiritualité.

Il faut dire que les conquêtes sont époustouflante et que le siècle est passionnant, très passionnant à certains égard. Nous vivons dans un siècle où l'homme se passionne facilement pour mille et une choses, sauf pour l'essentiel, sauf pour le Christ. Ceci me fait penser à mon pompiste où j'ai coutume d'aller lorsque je suis à Longjumeau dans la banlieue sud de Paris pour faire mon plein de gasoil puisque je roule au gasoil. Il y a quelques jours, tandis qu'il était là en train de me faire le plein, il me racontait comment il a vu au-dessus de sa station service un ovni. (Objet volant non identifié) ce qu'il est convenu d'appeler une soucoupe volante. Il était là à me raconter cette affaire d'une façon passionnée, tout à fait passionnée. Il me dit " cet ovni je l'ai vu là, il était sur ma station dans la forme d'un cigare et puis il a bougé, rebougé pour disparaître à une vitesse vertigineuse dans les cieux " Et tandis qu'il était là à me raconter cela, je le regardais bien en face, il me paraissait totalement "ovnibulé ". Un siècle dans lequel on se passionne pour mille et une chose sauf pour l'essentiel. Un monde donc passionnant pour ses conquêtes, une terre qui porte aujourd'hui une race de géant, n'est-il pas vrai ? Et pourtant nos savants, qu'ils soient psychologues, sociologues, futurologues, anthropologues, nous disent généralement que nous sommes entrés dans la tranche de notre histoire la plus critique, la plus dangereuse, ils nous disent aussi que l'homme est atteint comme jamais auparavant d'un mal, d'un mal dont l'origine lui échappe souvent, de ce mal qu'il est convenu d'appeler le mal de vivre, vous savez ce que c'est que ce mal de vivre ? Ce mal de vivre qui fait que nous sommes mal dans notre peau. Dans notre peau d'homme moderne, de femme moderne, de jeune homme, de jeune fille, le mal de vivre. Ce mal qui fait aussi que nous sommes mal dans ce siècle et qui fait aussi souvent que nous sommes mal dans notre religion, dans nos croyances, cela va jusque là ! Savez-vous qu'une statistique assez récente de l'Organisation Mondiale de la Santé nous fait savoir qu'à l'heure qu'il est sur la surface de la terre, sept hommes sur dix connaissent des angoisses, et qu'une personne sur deux au moins connaît dans sa vie des troubles nerveux, une race d'angoissés sur cette terre, une race de nerveux, jusqu'où allons-nous aller ?

L'angoisse est aujourd'hui réellement le mal de notre temps, plus que la tuberculose en constante régression, et bien plus que le cancer lui-même, l'angoisse est véritablement le fléau du siècle, sept personnes sur dix connaissent aujourd'hui des angoisses. Il semble que pour ce mal, la science n'ait pas le remède. La crise est telle chez certains, qu'ils en ont perdus jusqu'à leur appétit de vivre. C'est peut-être votre cas, vous êtes angoissé, tourmenté, chargé intérieurement, vous avez l'impression de tourner en rond et que jamais rien n'apportera une solution à vos difficultés, vous êtes en crise, en difficulté dans l'existence. Gilbert Cesbron a dit " Notre siècle appelle au secours, mais il ne sait pas qui ". Jean-Paul Sartre pour sa part, le philosophe de l'existence qui vient d'être honoré du doctorat " honoris causa " de l'université de Jérusalem. Ce Jean-Paul Sartre, philosophe existentialiste a dit " Il y a en chaque homme, un bleu, une meurtrissure qui n'est autre chose que la terreur au repos. " Nous pourrions dire que ce sont ses convictions philosophiques qui l'ont conduit à de telles réflexions. Mais quand on pense à un homme comme Pierre Daninos qui a pour profession de nous divertir, de nous amuser, c'est un humoriste contemporain, vivant toujours, auteur de plusieurs ouvrages que j'ai pu lire, notamment " Le trente sixième dessous ". Dans cet ouvrage que je vous recommande pour son honnêteté, sa clarté, et puis aussi sa vérité, parce que Pierre Daninos parle franchement dans ce livre. Ce Pierre Daninos dit, tout humoriste qu'il est, " Avant de sortir de chez moi, et pour ne pas livrer au monde ma mine sinistre, je mets un masque. J'essaie à la glace, un rictus sur mon faciès cartonné comme si on l'avait plongé dans un bain d'amidon " Mais imaginez un peu la scène, un homme qui a pour profession de nous amuser, de nous faire rire, de nous faire passer de bons moments, le voilà en train d'essayer à la glace, un faux sourire, un rictus sur son masque. Imaginez la scène, il se met un rictus en coin, là, il se le fige bien placé, et quand son rictus est là, il sort avec de chez lui, et en passant devant sa concierge, il la salue bassement, toujours avec ce rictus. Quand il va à la pharmacie, de même, très respectueusement, il salue le pharmacien avec son rictus en coin. Quelle honnêteté, j'ai failli lui écrire à ce sujet, pour le remercier. Parce qu'il ose dire tout haut, ce que chacun ne veut pas dire. Et très souvent Pierre Daninos raconte dans ce livre " Le trente sixième dessous " qu'on lui écrit, qu'on lui téléphone ou que l'on va jusqu'à lui pour lui dire " Mais vous devez être l'homme le plus heureux sur cette terre par ce pouvoir que vous avez de nous faire rire, on a tellement besoin de rire dans ce monde. " Et Pierre Daninos devant ce genre de choses, de paroles, de penser mais est-ce possible , mon masque fait-il à ce point illusion ? Et très souvent on lui dit " Vous avez bonne mine, vous avez une mine resplendissante ! " et Pierre Daninos de répondre " Et oui, j'ai toujours eu bonne mine, et je mourrai avec une bonne mine ." Ceci me fait penser au dernier congrès de thanatologie qui s'est tenu à Paris au Palais de Chaillot. Thanatologie signifie le congrès des Pompes Funèbres. Ce congrès qui a réuni énormément d'amis dans cette profession. Le Président du congrès, dans une intervention très remarquée, nous a promis la mort tout sourire. Tout sourire. Alors vous ne pourrez pas dire que dans ce cas, le cœur y sera pour quelque chose.

On rie beaucoup dans ce monde, on rie beaucoup ! Ceci me fait penser à la lettre que j'ai avec moi, dans mon courrier à Couvet, la lettre d'une jeune fille qui m'a écrit après une campagne tenue dans sa ville en Belgique. Cette jeune fille m'écrit : " Je ne comprends pas ces états intérieurs qui sont les miens, ces états de cafard, de morosité, pourtant j'ai des amis, je les reçois, nous passons de bons moments ensemble, et nous rions, et nous rions, mais je dois vous dire que je suis une hypocrite parce que plus je rie avec eux et plus j'ai envie de pleurer. La Bible dit : Au milieu même du rire, le cœur peut être affligé et la joie elle-même peut terminer par la détresse. (Proverbes 14/13) J'ai entendu dire qu'ici-même, tout près d'ici, près des Verrières, il se donne des cours de clowneries pédagogiques. Vous l'avez entendu cela, je l'ai lu dans un de vos journaux, il y a quelques mois, je passais dans la région, des cours de clowneries pédagogiques, qui essaient de faire découvrir à chacun : je cite, sa potentialité drolatique. Mes amis, par des mimes, par la comédie dans un certain sens. Vous avez chacun en vous un clown qui sommeille, ce clown-là, secouez-le mes amis, réveillez-le, vous serez heureux. Voilà où l'on en arrive.

Et quand dernièrement, en passant dans une rue de Longjumeau, ma banlieue parisienne, j'ai pu voir cette affiche qui nous offrait à tous un club d'hilarité pour y passer de bons moments. Alors dans ce club d'hilarité des amis très capables racontent toutes sortes d'histoires à vous faire rouler sous la table et quand vous passez par des périodes difficiles, vous pourriez vous y rendre pour vous sortir de votre grisaille intérieure. Voilà où nous en sommes, dans notre siècle, dans notre siècle en pointe, où l'homme est malade, véritablement malade.

Il semble que Jean Jaurès ait vu juste. Quand un jour, cet homme de la gauche des premières années 1900, il s'est écrié de toute ses forces : " Je ne crois pas du tout que la vie naturelle et sociale suffise à l'homme. Dès que l'homme aura dans l'ordre social, réalisé la justice, il s'apercevra qu'il lui reste encore un immense vide à remplir. " Dites-moi, le vide, cela vous dit quelque chose ? Le vide intérieur, ce vide sur lequel nos savants aujourd'hui se penchent, qui les étonne, ce vide qui fait parti justement du mal de vivre. Et toujours ce Jean Jaurès d'affirmer : " Quand vous aurez donné à l'ouvrier de quoi vivre largement, vous n'aurez pas encore fait son bonheur " Jean Jaurès avait compris que la vie physique et matérielle n'est pas toute la vie et qu'un homme peut être comblé sur ce plan et être dans une misère intérieure épouvantable. En tous cas, nos savants nous disent que ces grandes misères intérieures, ce sentiment de vide, ce mal de vivre est éprouvé dans les pays où le niveau de vie est des plus hauts, et plus le standard de vie est élevé et plus ce mal de vivre intérieur est grand, il est grand. Et je sais qu'il est grand en Suisse, pays où précisément votre standard de vie est élevé. Il est déjà grand en France, il est grand aux Etats-Unis et partout tout explose justement ce matérialisme sans borne dans lequel nous baignons et qui nous étouffe, qui nous étouffe et qui nous tue.

Mais de quoi souffrons-nous au juste ? Quelle est la nature de ce mal ? Quel est ce mal dont nous souffrons, ce mal de vivre ?

Pour le comprendre il nous faut bien sûr considérer l'homme, ses origines, le sens de son existence et sa destinée. Que sommes-nous chers amis, qui sommes nous, que faisons-nous là ? Vous en avez qui subissent l'existence et qui ne cherchent pas à en savoir davantage, ils sont là, ils vivotent, ils existent, ils végètent et refusent d'en savoir davantage. Mais il nous appartient de savoir le pourquoi de la vie. Nous n'avons pas choisi de vivre, nous n'avons pas choisi de naître, nous sommes là sur cette terre malgré nous, bon gré mal gré, vaille que vaille. Mais il nous appartient de savoir le pourquoi de notre naissance, de notre vie, le pourquoi de l'existence d'une façon générale. Comment voulez-vous vivre une existence qui se tienne quand on ne sait pas ce que l'on fait là. On est entré dans une routine de vie qui nous absorbe du matin au soir et voilà tout.

Alors mes amis, avez-vous réfléchi à ce que vous êtes ? Socrate disait déjà mais connais toi toi-même. Et c'est Stendhal l'écrivain français qui un jour a dit : " Je ne me connais point moi-même, et c'est ce qui quelquefois la nuit, me désole quand j'y pense. " Il importe que nous nous connaissions, que nous sachions le pourquoi de la vie, ce que nous faisons là, tous les jours. Alors pour le savoir, notre première réaction est de prendre et d'ouvrir notre Larousse national pour tourner jusqu'à la lettre H et nous trouver en face de l'homme pour en dégager une définition.

Qu'est-ce que l'homme ?

Le Larousse dit : l'homme égal : mammifère bipède, bimane. Capable d'industrie et doué de parole. Voilà mes amis ce que vous êtes si vous ne le saviez pas un mammifère, vraiment cette définition peut-elle nous satisfaire, mammifère, bipède, bimane, capable d'industrie et doué de parole.

Nous voulons chercher plus loin, auprès de gens qui réfléchissent, qui pensent qui cogitent et nous allons vers un certain Skinner docteur psychologue, aux États-Unis de renom, quelqu'un qui en ce moment fait parler de lui. Le docteur Skinner, dont j'ai pu lire certaines choses, de dire " mais notre plus grande erreur a été d'inventer l'homme parce qu'en réalité, l'homme n'existe pas. Quand je pense que ce Skinner est un spécialiste des états d'âmes ! Je n'irai jamais vers lui. L'homme n'existe pas ! Notre plus grande erreur est de l'avoir inventé et du même coup en l'inventant nous lui avons inventé ses problèmes. L'homme n'existe pas. Il n'est qu'une super machine et un super moulin à café. C'est Skinner qui le dit dans ses ouvrages, l'homme est un super moulin à café. Un super moulin à café ? Alors on ne s'étonne plus qu'il broie du noir ! Absolument plus. Un vrai moulin à café. Et dans un certain sens, il a raison ! Nous sommes là constamment à ruminer nos problèmes, à ruminer nos révoltes, à ruminer nos questions, nous les ruminons, nous les ruminons constamment, nous tournons à la façon d'un moulin à café, nous broyons du noir !

Karl Marx pour sa part a pensé que l'homme était issu de la contradiction. Nous pourrions dire sans déformer sa pensée que pour lui, l'homme a pour mère la contradiction. Tandis qu'après lui, l'éminent biologiste Jacques Monod anciennement Président de l'Institut Pasteur à Paris, d'affirmer mais non l'homme est le produit d'une somme incalculable d'évènements hasardeux, d'évènements fortuits. Et là, toujours, sans déformer sa pensée nous pourrions dire que pour Monod l'homme a pour père le hasard. Et ce fâcheux mariage, ce malheureux mariage du père hasard d'une part et de la mère contradiction d'autre part et ce devant l'autel de l'évolution bien sûr a produit l'accident que nous sommes. L'accident que vous êtes, l'accident que je suis et dont nous parle Jean Rostand dans ses " inquiétudes d'un biologiste " Ce Jean Rostand qui dit l'homme est accident entre les accidents et il traverse la vie dans l'épouvante de la mort. Un accident biologique, voilà ce que vous êtes, c'est une définition biologique de votre personne de votre être. Et quand on sait ce que notre Larousse toujours, donne pour définition au mot " Accident " mais on ne s'étonne plus de ne pas être heureux, le Larousse dit : accident égal, évènement généralement malheureux. Et c'est épouvantable, voilà donc où nous en sommes mes amis, à tourner en rond et nous n'en sortons pas. Et puis si nous sommes issus du hasard et de la contradiction à notre tour nous allons engendrer hasard et contradiction, on n'en sortira pas mais pauvre que nous sommes.

Tous cela pour mettre un trait sur Dieu, pour nous en débarrasser, mais on ne se débarrasse pas de Dieu comme cela ! Et c'est Jean Rostand qui l'avoue. Dans ce gros livre qui s'intitule " Dossier Dieu non ! " que vous avez peut-être lu, Jean Rostand dit " J'ai dit non à Dieu mais à chaque instant, la question revient " On ne peut pas se débarrasser de Dieu ainsi, parce que nous avons été fait dans nos moindres fibres, dans nos chromosomes et ce, c'est Monod qui l'avoue dans son livre " Le hasard et la nécessité " quand il s'étonne de trouver chez l'homme, ce besoin religieux inscrit jusque dans son patrimoine génétique textuellement, c'est-à-dire jusque dans ses chromosomes, jusque dans nos fibres les plus fondamentaux, nous crions notre besoin de Dieu. Nous le crions. Nous avons été pour vivre en relation, et nous y arrivons, en relation avec Dieu. Coupés de Dieu, nous sommes déboussolés, complètement déboussolés, nous ne savons plus où nous allons, nous errons littéralement à la recherche d'une solution, d'une voie, nous tâtonnons comme nous l'a dit le texte biblique tout à l'heure, comme des aveugles le long d'un mur et au milieu de l'abondance, dit le texte biblique, nous ressemblons à des morts. Mais quelle réalité, quelle actualité que ce texte biblique écrit par Esaïe le prophète bien avant la venue du Christ sur la terre.

Alors que sommes-nous ? Qui sommes-nous ? Dieu existe-t-il ?

Ceci me fait penser à un défroqué, un prêtre défroqué du temps des Vaudois, qui parcourait pas mal de régions pour faire la démonstration à tous que Dieu n'existait pas. Vous avez entendu parlé de Sébastien Faure ? Il s'y prenait d'une drôle de façon : devant un public comme le nôtre, ce soir, et pour démontrer la non existence de Dieu, il lançait un défi au ciel. "Ô Dieu, si tu existes, je te donne une minute pour m'ôter la vie. Que l'on batte les secondes " Et les secondes commençaient de se faire entendre, quand les dernières secondes se faisaient entendre, notre ami Sébastien Faure, le torse bombé, fier comme Artaban de dire à ses auditoires : " Je vous l'avais bien dit, s'Il était vivant, Il m'aurait entendu, Il m'aurait ôté la vie, mais franchement, sincèrement, Il n'a pas bougé, Il n'existe pas. Un jour, heureusement, tandis qu'il présentait un même spectacle, il se trouvait dans l'auditoire, un chrétien qui après la dernière seconde entendue, s'est levé pour lui dire : " Monsieur Faure, écoutez bien, la Bible dit : le fou dit en son cœur Dieu n'existe pas, c'est le fou qui le pense, qui le croit, or un fou, Monsieur Faure, un fou ça ne se tue pas, ça se soigne. " Et puis une autre fois, ce Monsieur Faure, devant un autre auditoire de faire la démonstration de la non existence de Dieu, après la dernière seconde, et devant une foule très attentive, en suspense se demandant si Dieu allait intervenir, le frapper cet homme, un pasteur se trouvait dans la salle, il est venu sur l'estrade, pour s'adresser à la foule présente pour lui dire : " Y a-t-il parmi vous une personne qui aurait sur lui une quelconque arme, qu'il vienne me l'apporter, jusque là. " Une personne est venue jusqu'au pasteur pour lui tendre l'arme qu'il avait en sa possession. Ce pasteur pris cette arme et la tendit à son tour à Monsieur Faure en lui disant : " Monsieur Faure je vous donne une minute pour me tuer, pour m'ôter la vie, qu'on fasse entendre les secondes " Et Monsieur Faure était avec cette arme en main, Tue, ne tue pas ? se demandant vraiment… et Monsieur Faure était un homme qui ne voulait pas se faire assassin comme cela devant tous. Il se posait toutes sortes de questions, tue, ne tue pas ? quand la dernière seconde se fit entendre , alors le pasteur se tournant vers lui, lui repris son arme en lui disant : " Monsieur Faure, j'ai une nouvelle formidable à vous annoncer, vous n'existez pas ! "

Mais mes amis, nous sommes fous de penser ainsi, mais Dieu existe, Il est peut-être pour vous ce soir, une réalité, de tous les jours. Et ce Dieu-là, c'est un jour exprimé, manifesté, il s'est projeté sur cette terre en Christ, pour que nous le connaissions, pour que nous le rencontrions. Nous allons bientôt fêter Noël, eh bien Noël et bien Noël nous rappelle que Dieu s'est fait chair en Christ, qu'Il est venu au devant de nous pour que nous le connaissions enfin, pour que nous le rencontrions. De tout temps, l'homme a interpellé ce Dieu-là. Il l'a interpellé, comme répondant à cette interpellation, Dieu un jour s'est incarné en Christ et en Christ Dieu a foulé le sol de notre terre. Il s'est fait connaître et Jésus a pu dire : Celui qui m'a vu a vu le Père et Jésus de dire aux Juifs mais ce Dieu que vous dites être votre Dieu et que vous ne connaissez pas, vous n'avez jamais entendu sa voix, vous n'avez jamais vu sa face ? Vous ne le connaissez pas, je viens vous le faire connaître. Ah si ce soir nous voulons connaître Dieu, il nous faut nous tourner vers le Christ.

Mais qu'est-ce l'homme pour finir ? C'est la Bible qui donne la réponse, heureusement que ce livre est là. La Bible nous fait savoir que l'homme est une créature de Dieu ! Pas n'importe quoi, pas un accident, pas un accident biologique. Il n'est pas issu du hasard, de la contradiction, il est une créature de Dieu, une création de Dieu, faite à son image. Si par son corps, il participe à la nature animale, par son esprit, la Bible dit qu'il est de race divine. Vous êtes de race divine par votre esprit. Et c'est pourquoi l'auteur de l'Ecclésiaste nous dit : Dieu a mis dans l'homme la pensée de l'Éternité c'est parce que nous sommes de race divine que nous pensons à l'Éternité. Regardez bien une vache en face, dans vos belles prairies, elle ne vous posera jamais une question sur l'Éternité, absolument jamais ! Elle est là, vivant, un jour après l'autre, mais sans se poser les questions de fond de son existence, le pourquoi de sa vie, elle est là, vivant de tous ses instincts d'animal, mais l'homme est bien au-dessus de cela, l'homme pense, il réfléchit, Dieu a mis en lui la pensée de l'Éternité, bien mieux, il est écrit que Dieu a mis dans l'homme l'Éternité. Parce que dans le texte original d'Ecclésiaste 3/11 le mot pensée n'y est pas. Dieu a mis dans l'homme L'Éternité. L'Éternité est en vous, l'Éternité est en moi, c'est la raison pour laquelle nous avons besoin d'une dimension d'existence bien au-delà que cette vie matérielle et physique que nous nous donnons, à laquelle nous nous bornons, ceci nous étouffe ! C'est pourquoi l'homme au milieu de son abondance et de son matérialisme étouffe, parce qu'il a été fait pour autre chose.

Vous avez été fait pour une rencontre avec Dieu, une rencontre avec Christ. Oui ! et la Bible ajoute que Dieu nous a fait pour nous aimer. Dieu vous a fait pour vous aimer, Il m'a fait pour m'aimer et Il nous a fait pour que nous l'aimions en retour et il nous a fait pour que nous vivions d'amour !

Mais dites, tout à coup la vie prend un sens ! Dieu nous a fait pour que nous vivions d'amour et comment se fait-il que nous sommes là à errer, sans but, complètement déboussolé, quand nous nous coupons de Dieu, c'est là notre situation et notre état intérieur. C'est là notre malheur, tout notre malheur ! Vous avez fait plus que l'animal, vous avez été fait pour vivre, et moi aussi heureusement, d'amour ! D'absolu, de plénitude et d'harmonie. Mais dites-moi, qui en dehors de Dieu pourrai satisfaire à ces aspirations fondamentales, ces besoins profonds, qui ? L'homme qui est en face ? Mais il a les mêmes besoins ! Seul Dieu peut répondre à ces besoins profonds, parce qu'Il est vie, Il est plénitude par définition, Il est amour. Et s'Il vous visitait ce soir par Son esprit, du même coup vous seriez alors satisfait et rempli au-dedans de sa vie, d'une vie nouvelle qui même déborderait comme nous l'avons vu hier soir. Le sentiment général est que quand nous vivons sans Dieu, il nous semble passer à côté d'une vie que nous flairons, qui devrait être meilleure, nous avons l'impression de passer à côté, de vivre à côté, de ne pas vivre dans le mil.. de ne pas être dans le mil… Que d'hommes et de femmes viennent vers moi, me disent, m'écrivent, " mais j'ai l'impression de passer à côté, qu'il devrait y avoir pour moi une autre vie, une autre existence, j'essaie de la saisir mais rien à faire, toujours à côté, constamment à côté " Alors à cela je réponds mais c'est cela pécher, pécher s'est passer à côté, pécher c'est manquer le but, c'est louper l'objectif.

Ce mot, péché, les grecs en usaient beaucoup, surtout quand ils tiraient à l'arc, et toute les fois où la flèche passait à côté, les grecs disaient mais tout à fait sans pensée religieuse, j'ai péché, je suis passé à côté. Et bien pécher mes amis, c'est passer à côté de cette vie, cette existence que Dieu nous destine. N'est-il pas vrai que dans le profond de votre âme, vous avez le sentiment, la conviction de passer à côté. Qu'il devrait y avoir une autre vie pour vous, une vie abondante, une vie faite d'amour, une vie faite de joie, la joie de vivre ! Jésus a dit en Jean 15/11 : Je vous ai dit ces choses afin que ma joie soit en vous et que votre joie soit parfaite. Et voilà pourquoi le Christ est venu, Il est venu pour nous replacer sur orbite, Il est venu pour que nous cessions nos errements, Il est venu pour nous placer sur le chemin qui conduit à la vie éternelle, le chemin du salut, Il est venu pour nous reprendre en main. Il est venu pour que nous sachions ce que vivre signifie, Il a dit Je suis la vie et aux Juifs qui lui résistaient, Il a répondu Vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie.

Oh mes amis que d'angoisse, que de tourment, que de difficulté, tout simplement parce qu'il nous semble que nous avons été jeté sur cette terre pour rien, il faut subir l'existence. Nous ne comprenons rien à notre vie et nous sommes angoissés. C'est là la source de tout ce qui ne va pas et c'est le péché qui nous fait passer à côté. Or le Christ est venu pour s'occuper de cette affaire, nous le savons, Il est venu mourir en croix pour le péché. Il est venu pour nous ramener à Dieu. Pour un retour à Dieu, pour un retour aux sources, Il l'a fait par amour, Il a été pour ce faire, jusqu'au sacrifice suprême. C'est comme si là, en s'offrant pour nous sur la croix, Il a voulu comme nous barrer la route pour nous dire attention, attention où allez-vous ? Vous êtes en danger de mort, de perdition éternelle, changez de route, convertissez-vous, et soyez sauvés.

Et si l'affaire n'avait pas été grave, sérieuse, croyez-vous que le Christ aurait été jusque là, pour nous sortir d'affaire, Il est le remède à tous nos problèmes, à toutes nos angoisses. Il a porté non seulement nos péchés dit la Bible, mais encore ces angoisses qui résultent du péché. Ces angoisses que nous connaissons, qui nous serrent au ventre, qui nous étranglent au cœur, ces angoisses dont nous ignorons leur pourquoi, ces angoisses, Il les a porté sur la croix. La Bible dit qu'Il a porté nos péchés mais aussi notre enfer de tous les jours. Et ce pour que jamais, nous n'arrivions dans ce lieu de perdition éternelle, où il n'y a aucun espoir.

Le Christ est donc le Sauveur, Il est aussi la vie, Il est notre paix, notre joie, ce soir vous pourriez le recevoir dans votre vie. Mais aussi vous faut-il être d'accord, si vous n'êtes pas d'accord, vous continuerez d'errer, d'errer comme le fait Jean-Paul Sartre, tous ces philosophes de l'existence, Simone de Beauvoir et les autres, Camus, mort dans un accident de voiture et qui pensait que le suicide est en réalité le seul problème philosophique sérieux dans le fond, chaque humain doit penser à cela et finir avec cela. Mais cela fait peur, cela nous fait froid dans le dos, nous avons chacun, jusque dans nos profondeurs, envie de vivre, de vivre de toutes nos forces, mais pour vivre, il faut aller là où réellement est la source de la vie. Le Christ a dit Je suis la vie et jamais homme n'a parlé comme cet homme.

Voudriez-vous ce soir faire une volte face vers Lui, au-dedans, dans votre cœur. Voudriez-vous ce soir mettre votre main dans la sienne, et commencer une vie nouvelle, voudriez-vous serrer cette main qui se tend vers vous pour votre salut. Voudriez-vous ce soir dire votre oui du cœur au Christ. Oui votre oui de la confiance, ce oui dont nous avons parlé le premier soir, mais nous avons dit attention il y a plusieurs oui, attention, il y a des oui légers, toutes sortes de oui, des oui qui mentent, des oui du bout des lèvres, des oui cérébraux, des oui profonds. Ceci me fait penser à l'histoire que j'ai pu apprendre, tandis que je visitais les puissantes chutes du Niagara, mais quel spectacle de beauté, j'en avais été tout ébloui. Ah ! S'il vous arrivait de passer par là, ne manquez pas d'aller les voir, elles sont superbes ! Et combien elles parlent de la puissance de Dieu, de la grâce de Dieu, ces chutes du Niagara. Et on m'a rapporté là, la fameuse histoire d'un certain Charles Blondin. Équilibriste français, des dernières années 1800. Célèbre funambule, qui s'était promis de passer sur une corde, tendue au dessus des chutes, d'une rive à l'autre. Ce jour-là, pour l'unique spectacle, que de monde, que de monde partout ! Mais avant d'aller sur cette corde, Charles Blondin a posé une question à l'auditoire :

- Croyez vous que moi, Charles Blondin, je sois capable d'aller sur cette corde d'une rive à l'autre au-dessus de ces chutes, avec ma perche lourde de 20 kilos ? Alors toute la foule de lui répondre comme un seul homme " OUI " Cela ne l'engageait pas, la foule, cela engageait Charles Blondin.

Charles Blondin est donc allé sur sa corde, et après avoir un moment cherché son équilibre, il est allé d'un pas assuré jusque sur l'autre rive. Il s'ensuivit un tonnerre d'applaudissement. Mais le spectacle n'était pas terminé. Charles Blondin est revenu sur la rive où se trouvait la foule et de lui poser une deuxième question " Croyez-vous que je sois capable de prendre avec moi sur cette corde, Monsieur Henri Colcorde, mon chargé d'affaire ici présent ? " Toute la foule là encore comme un seul homme de lui répondre " OUI ". Cela ne l'engageait toujours pas, cela engageait Henri Colcorde cette fois. Et lui l'avait avalé de travers, littéralement. Il regardait son maître pour lui demander s'il était sérieux, Charles Blondin lui dit :

on y va ?

ouai…

C'est oui ou non !

Henri Colcorde désireux de plaire à son maître de répondre " Oui on y va, oui !" et il y est allé tout tremblant, et les deux sont allés sur la corde. Bien sûr que Charles Blondin avait pris toutes les précautions possibles, il avait dit à Henri Colcorde " Surtout Monsieur Colcorde, je vous en supplie ne faites rien, rien, rien ! C'est moi qui travaille, je ne vous demande qu'une seule chose, faites moi confiance, appuyez-vous sur moi, abandonnez-vous, c'est moi qui travaille, pas vous. Si vous tentez de faire quoique ce soit, c'est tous les deux… Alors c'est moi qui travaille.

Les voilà partis tous les deux : Henri Colcorde appuyé sur son maître, ils avançaient tous les deux, mais Charles Blondin n'était pas très rassuré et il ne cessait de souffler à Henri Colcorde " Monsieur Colcorde, c'est bien continuez mais surtout ne faites rien, faites-moi confiance, appuyez-vous, c'est moi qui travaille, continuez de vous abandonner, faite-moi confiance, vous m'avez dit oui, maintenant c'est moi qui travaille.

Mais quelle image de la foi ! De la foi que nous avons à placer dans le Christ ! Quand nous lui disons notre oui, c'est Lui qui travaille, d'ailleurs Il a tout accompli. Nous, il nous faut Lui faire confiance, nous placer dans ses bras et aller sur la nouvelle route avec Lui.

Et tous les deux arrivèrent jusque sur l'autre rive, spectacle inouï entre autre parce que Charles Blondin avait pris aussi avec lui dans une brouette certaines autres personnes. Mais ce n'était pas terminé ce jour-là, il est donc revenu une deuxième fois vers la foule pour lui dire :

Croyez-vous que maintenant je sois capable de prendre avec moi sur cette corde, n'importe lequel d'entre vous ?

Toute la foule encore comme un seul homme lui répondit : " Oui "

Charles Blondin parait-il eut un sourire d'une oreille à l'autre. Toutes dents dehors, un sourire éclatant. Alors il dit " Mais c'est merveilleux ! Qu'il vienne celui-là, où est-il ?

Personne ne bougea. Alors Charles Blondin de reprendre :

Mais c'est bien un oui que j'ai entendu !

Oui !

Qu'il vienne. Vous êtes là une multitude à me dire oui, mais où est-il celui-là ?

Personne ne bougea. Vous faites la différence mes amis, entre le oui qui peut sortir de la tête, qui calcule, qui dit certainement qu'il peut, oui sûrement, mais qui n'engage pas. Et le oui du cœur alors qui lui, engage, engage sa vie. Personne n'a voulu confier sa vie à Charles Blondin, personne, et Charles Blondin avait remarqué juste devant lui, un homme qui avec les autres avait crié oui ! de toutes ses forces à gorge déployée, et Charles Blondin l'a regardé pour lui dire

Vous Monsieur, devant, vous avez dit oui ? Alors l'ami devant de répondre à Charles Blondin

oui j'ai dit oui.

Alors on y va ?

Non !

Voilà ce que nous donnons pour réponse au Christ la plupart du temps, quand on nous le présente Lui le Fils de Dieu, mort sur la croix pour nos péchés, ressuscité, vivant aujourd'hui. L'homme le plus extraordinaire, le plus formidable, le plus grand que la terre ait jamais porté, l'homme juste, l'homme parfait, l'homme sans péché. Quand nous le présentons aux foules alors on nous répond oui ! Mais quand il faut alors, s'engager du cœur pour se placer, s'abandonner à Lui, dans ses bras, il n'y a plus personne.

C'est la raison pour laquelle je vais vous demander de dire ce oui. Non pas ce oui que la foule a répondu à Charles Blondin, personne ne bougea. Mais ce oui qu'Henri Colcorde a dit peut-être avec beaucoup d'hésitation, mais ce oui qu'il a placé dans les bras de son maître. Ce oui qu'il a porté à une confiance totale en Charles Blondin. Je vais vous demander de prononcer un oui de ce genre mais en regardant au Christ. Et ce sera alors réellement pour vous le départ d'une vie nouvelle, ce oui vous placera dans ses bras, et le Christ vous serrera dans ses bras Il vous dira tout son amour et vous commencerez alors de vivre vraiment, vous cesserez d'errer, le Christ chassera vos angoisses, Il vous donnera sa paix, Il chassera votre grisaille quotidienne, Il vous donnera sa joie. Mais oui, ceci ne veut pas dire que vous n'aurez plus à souffrir, loin de là, vous irez sur un chemin souvent difficile mais dans vos difficultés, vous l'aurez Lui le Seigneur, le sauveur avec vous, vous pourrez compter sur Lui, Il transfigurera vos difficultés, Il vous soutiendra dans vos luttes, dans vos combats, Il sera votre ami de tous les jours, vous irez sur la route la main dans la main avec Lui. Oh ! puissiez-vous réellement lui dire ce oui qu'Il attend ? Allez-vous le Lui dire. Lui vous a dit son oui sur la croix, ce fut le grand oui pour votre salut personnel, Il vous a dit ce oui, et ce oui l'a engagé vis-à-vis de vous, de vous personnellement. Il est mort pour vous personnellement. Et le oui qu'Il vous a dit, ce fut sa vie qu'Il a offerte, son sang qu'il a coulé.

Que lui direz-vous en retour, un oui du bout des lèvres cela ne peut pas, un oui cérébral cela ne peut pas, il faut le oui du cœur, le oui de la foi, le oui de la confiance. Le direz-vous ce oui là. Je vous appelle à le dire.

Nous allons glisser dans un moment de silence. Et dans ce moment de silence, vous direz votre oui. Et sitôt que votre oui sortira de votre cœur, qu'il vous placera dans les bras du Seigneur sitôt que ce oui là aura jailli du fond du cœur, vous me le ferez savoir en levant votre main un court instant. Savez-vous ce qui s'est passé au Québec ? Dans la ville de Québec précisément, avec un certain ami que vous connaissez pour la plupart d'entre vous, Monsieur Jean-Paul Berney, qui avait eu la responsabilité d'organiser une seule réunion mais où il y avait eu beaucoup de monde dans un auditorium un peu comme celui-là. Quand j'ai demandé les oui, les gens n'avaient pas compris, sitôt le oui dit dans leur cœur, ils l'ont crié. Et nous avons entendu des Québécois qui criaient " Oui au Christ ce soir ! " au fond, " Oui au Christ " devant, un peu partout. Je ne vous demanderai pas de crier votre oui. Je vous demanderai, sitôt votre oui dit au Christ du fond du cœur, je vous demanderai de me le faire savoir, la main levée, qui redescend, une seconde, et ainsi marquerez-vous votre oui, votre oui à la face des cieux, votre oui dans ce lieu. Vous le marquerez, je verrai votre main, je prierai pour vous, que Dieu vous aide ! On dit un oui dans son cœur silencieusement au Christ pour son salut et on lève sa main. C'est clair ? Nous prions :

Peut-être êtes-vous en peine de le dire ce oui, je voudrai vous aider. Vous pourriez par exemple dire au Christ maintenant.

Seigneur je comprends pourquoi cet état intérieur chez moi, de désarroi, d'angoisse, de difficulté. Je vis coupé de Toi. Je vis de manière déboussolée, me demandant ce que je fais là. Tu vois Seigneur mon angoisse, Tu vois mes luttes, mes souffrances, mes peines. Oh Seigneur, Tu me vois dans ce mal de vivre épouvantable, j'aimerai en sortir oh Dieu, oh Christ ! et Tu es venu pour que j'en sorte. Dites lui, Tu es venu pour que j'en sorte. Seigneur Tu m'as fait entendre Ton oui. Le oui de Ton amour, le oui de Ta grâce. Tu m'as fait entendre que Tu m'aimes et que Tu as offert Ta vie pour mes péchés. Oh Seigneur Ton oui, ce oui que Tu m'as dit, T'as engagé, il T'as porté jusque sur la croix pour moi, pour moi tout seul. Oh Seigneur en retour, je te dis mon oui, je te le dis de tout mon cœur, je te le dis du fond du cœur. Entends mon oui, entends-le. Je mets ma main dans la tienne ce soir. Oh je veux cette poignée de main avec Toi. Cette poignée d'amour. Seigneur je veux vraiment serrer Ta main blessée, percée pour moi oh Seigneur entends mon oui. Sauve-moi, sauve-moi ce soir. Seigneur je te dis oui ! Je n'ai pas tout compris mais je te dis oui Seigneur ! Oui !

Prière : Seigneur nous voulons te remercier pour la joie que nous avons de t'appartenir. Merci pour le Christ notre sauveur venu sur cette terre pour que nous sachions qui est Dieu et pour que nous soyons sauvés. Merci pour cette rencontre de ce soir. Merci pour Ta présence parmi nous. Oh Seigneur quelle joie nous avons eu de nous entretenir de Toi, Toi qui donnes la paix, Toi qui donnes la joie, Toi qui est l'amour du Père manifesté aux hommes. Merci pour Ta mort sur la croix pour nos péchés. Merci pour Ta résurrection. Merci parce que Tu es vivant ce soir et parce vivant Tu peux sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par Toi. Soit béni, soit loué. Nous voulons te recommander et de tout notre cœur tous ceux et celles qui dans ce lieu t'ont dit leur oui, t'ont dit leur oui silencieusement. Qu'ils l'aient où non manifestés publiquement. Tu connais tout le monde ici. Toi-même appelais les hommes à venir à toi publiquement et c'était à la vue de tous qu'ils le faisaient. Merci parce que c'est Toi qui donnes l'exemple. Seigneur loué sois-Tu donc pour tous ceux qui t'ont dit leur oui. Sauves-les parfaitement, rencontres-les et qu'à partir de ce soir, ils entrent dans leur salut et puissent chanter Tes louanges avec ceux qui t'appartiennent. Au nom de Jésus. Amen.