Prophéties bibliques 3 L'enlèvement de l'Église let la tribulation

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Prophéties bibliques (3)

L'enlèvement de l'Église et la tribulation.

Message donné le 13 octobre 1994 à Reconvilier (Suisse)

1 Thessaloniciens 4 versets 13 à 18 :

Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l'ignorance au sujet de ceux qui dorment, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n'ont point d'espérance.

Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu'Il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui, ceux qui sont morts.

Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d'après la parole du Seigneur : nous les vivants, restés pour l'avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts.

Car le Seigneur Lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel et les morts en Christ ressusciteront premièrement.

Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles.

Ce soir nous abordons un thème qui est source d'espérance considérable pour l'enfant de Dieu, quelques soient sa race, la couleur de sa peau ou sa condition sociale, puisqu'il s'agit de l'enlèvement de l'Église, lequel a toujours été l'espérance immense de l'Église depuis son commencement. On a commencé d'attendre cet événement, c'est-à-dire le retour du Seigneur, dès l'aube de l'Église.

Nous ajoutons un second texte se situant en Jean, chapitre 14 à partir du verset premier :

Que votre cœur ne se trouble point, croyez en Dieu, et croyez en moi.

Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père : Si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi.

Pour comprendre l'enlèvement de l'Église, il importe d'en référer au mariage juif tel qu'il se pratiquait en ces temps anciens.

Lorsqu'un jeune homme juif était désireux de se marier, il quittait la maison paternelle pour se chercher une fiancée quelque part en Palestine et une fois celle-ci trouvée, il en payait le prix à son père, donc à son futur beau-père, avec lequel il buvait une coupe de vin ; puis il réintégrait sa famille, le domaine paternel. Mais à partir de ce premier événement, sa fiancée était déjà considérée comme son épouse. Elle ne pouvait plus attendre un autre époux. Voilà ce qui explique le fait que, au temps de la Nativité, l'ange s'adressant à Joseph qui n'était que fiancé à Marie, lui avait répété plusieurs fois : Prends ta femme, mais il n'était que fiancé à Marie. Il aurait été plus juste qu'il lui commande de prendre sa fiancée, mais étant donné ce que nous venons de voir, elle était considérée comme son épouse bien que le mariage n'ait pas encore été consommé. Ainsi en était-il du mariage juif en ces temps anciens.

Une fois la propriété paternelle retrouvée, le fiancé demandait donc à son père un lopin de terre quelque part pour y construire une demeure où recevoir le plus vite possible sa promise. Mais il devait attendre que sa maison fût prête pour pouvoir envisager enfin la consommation de son union avec elle. Une fois sa demeure préparée, alors le jeune homme pouvait aller enlever, littéralement, sa fiancée aux siens, à sa famille, pour convoler avec elle en justes noces.

Voilà donc comment le mariage juif se déroulait d'une façon générale. Il pouvait y avoir quelques variantes selon que l'on se situait ici ou là en Palestine, mais de toutes façons, le schéma restait à peu près le même pour tous. Et il me semble que ce n'est pas pour rien qu'un tel schéma fut longtemps suivi par le peuple de Dieu anciennement. Certainement le Christ dût-Il inspirer un tel schéma au peuple d'Israël, pourquoi ? Parce que sur un autre plan, et sur une toute autre échelle, c'est un même schéma que Lui a personnellement suivi. En effet, la Bible nous enseigne que le Christ, un jour, avait dû quitter la maison paternelle, la maison de son Père, le ciel de son Père, pour venir sur cette terre afin de se chercher une fiancée, l'Église bien entendu, l'Église étant formée de ceux et celles qui sont réellement passés par ce que Lui-même a appelé la nouvelle naissance. Une fois celle-ci trouvée, Il a dû réintégrer le domaine paternel et une fois là-haut, avec la promesse de nous préparer une place, pour ceux et celles bien entendu qui Lui appartiennent.

Nous savons aussi que le Seigneur sur la Croix fit, en quelque sorte, alliance avec Son Église pour laquelle Paul dit aux Éphésiens : Il s'est donné entièrement, ayant contracté avec elle une alliance éternelle. Le mariage, nous le savons, est aussi une alliance de telle façon que, pour nous faire comprendre ce que Dieu entend par christianisme authentique, Il nous entretient d'alliance et de mariage.

Pour l'heure, l'Église n'est que fiancée au Christ, bien qu'elle soit déjà appelée Son épouse, ainsi en était-il dans le mariage juif comme nous venons de le voir. Bien que fiancée seulement à ce jeune homme, la fiancée était appelée son épouse parce que ces fiançailles étaient tellement sûres, tellement authentiques que les jeunes gens étaient considérés comme mariés. Ainsi en est-il de l'Église depuis ses débuts jusqu'à nos jours : la Bible nous fait savoir qu'elle est la fiancée du Seigneur dans l'attente des noces de l'Agneau (Apocalypse 19), lesquelles ne manqueront pas d'avoir lieu.

Alain Choiquier, avez-vous des textes qui affirment que pour l'heure, l'Église est seulement fiancée au Christ ?

En 2 Corinthiens 11 verset 2, l'apôtre put écrire : Je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure. Et la vierge dans ce cas particulier, bien entendu, correspond à l'Église. Voilà pourquoi nous attendons notre union au Christ en tant que chrétiens véritables, nés de nouveau, rachetés par le sang de Christ, habités par l'Ésprit de Dieu, et c'est toute notre espérance qui nous fait vibrer. J'espère que vous êtes dans l'attente du retour de Christ ! Non ? Combien êtes-vous ici à attendre qu'Il revienne ? Haut la main… cela fait du bien, heureusement que je ne suis pas le seul.

Il est écrit aussi : Car le Seigneur Lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel…

Le Seigneur en personne ! Il ne délèguera pas même l'archange le plus éblouissant de lumière pour nous faire chercher sur cette terre, Il viendra Lui-même. Il n'enverra personne à Sa place. Il en était ainsi du mariage juif dans ces temps anciens auquel nous faisions allusion. C'était le fiancé qui prenait la peine de se déplacer pour aller chercher sa promise, c'était tout à fait légitime, enverriez-vous quelqu'un d'autre ? Le Seigneur Lui-même, venant à la rencontre de Son épouse qu'Il attirera à Lui pour convoler avec elle en justes noces dans Son ciel de gloire…

Voilà donc l'espérance du chrétien depuis le commencement. Et cet enlèvement ne doit pas du tout se confondre avec la mort. Beaucoup ont vu par là une sorte de métaphore, d'allégorie de la mort. Mais pas du tout ! il n'est pas possible de confondre la mort et l'enlèvement puisqu'il s'agit déjà dans le texte de morts dans le Seigneur d'une part, et puis d'autre part, qui seront donc ressuscités et qui partiront avec les vivants trouvés encore debout sur cette terre. De plus, la Bible nous enseigne que lorsque le chrétien meurt, ce n'est pas de cette façon-là que les choses se déroulent ; à la lumière de Luc 16, j'ai écrit un livre intitulé "Le Grand Passage".

Comment le chrétien meurt-il ? Pour toute réponse : la mort de Lazare ! Sitôt passé de l'autre côté, Lazare s'était trouvé en présence d'êtres glorieux, des anges, qui lui avaient été envoyés pour le chercher et ces anges le prirent avec eux jusque dans la gloire. Voilà comment le chrétien – pour ce qui est du chrétien authentique – décède et l'exemple de Lazare, je pense, nous a été donné par le Christ Lui-même pour que nous apprenions à connaître le comment de la mort.

Tandis que pour ce qui est de l'enlèvement, c'est le Seigneur Lui-même qui vient. Il n'enverra pas d'ange, Le Seigneur Lui-même descendra du ciel et les morts en Christ ressusciteront premièrement.

Nous avons, avec mon épouse, habité longtemps une banlieue tout près d'Orly, ce grand aéroport et qui a été longtemps le seul aéroport parisien, alors que maintenant, il y a bien entendu Roissy en même temps que d'autres. Très souvent, pour nous rendre au plus vite à Paris depuis Orly, nous allions en voiture jusqu'à Orly puis de là, nous empruntions l'autoroute Orly/Paris qui nous permettait un accès plus facile à la capitale. Mais il arrivait de temps à autre que cette autoroute nous fut interdite parce qu'arrivaient à Orly d'éminentes personnalités qui étaient attendues et pour lesquelles cette autoroute était bloquée ; on nous dirigeait vers des routes de déviation à partir desquelles il nous était possible de jeter un œil sur ce qui se passait sur cette autoroute et généralement, que se passait-il ? Sur cette autoroute Orly/Paris, il s'agissait d'un ballet de DS noires (en ce temps-là, c'était la Citroën DS qui faisait fureur) emportées par des motards dans leur plus bel apparat à la rencontre du Président de la République et toutes les fois où je me trouvais en présence de ce type de choses, c'était à la mort de Lazare que je pensais. Parce que ce Lazare, lorsqu'il arriva à l'Orly céleste, le ciel, il se rouva en présence des motards du ciel, ces anges qui sont réellement les motards du ciel envoyés pour le chercher, et une fois accueilli par ces motards, il fut emmené avec eux sur l'autoroute de la gloire jusqu'à l'Élysée céleste. C'est fantastique !

Voilà comment le chrétien meurt, et c'est toute notre espérance. Voila pourquoi la Bible affirme : Heureux dès à présent ceux qui meurent dans le Seigneur. Et c'est la seule fois où dans toute la Bible, la joie est associée à la mort. Dieu ayant pu, parce qu'Il est Dieu, changer ce mal qu'est la mort, en bien. Comment comprendre aussi que l'apôtre ait pu dire aux Philippiens : Mourir, pour moi, est un gain. Encore qu'il ne pensait pas au suicide, attention ! Mais il était pressé des deux côtés. Il préférait partir pour être auprès du Seigneur. Bien entendu quand cette espérance nous habite. Nous habite-t-elle, en fait, cette espérance ? Nourrit-elle notre vie chrétienne ? Est-elle sans cesse renouvelée par le Saint Esprit, par la Parole de Dieu, ainsi que le dit l'apôtre Paul aux Romains ? Il est important, si notre espérance était perdue, que nous puissions la retrouver ce soir : tout chrétien que nous puissions être, il peut se faire que nous perdions notre espérance et comme c'est dommage !

Voilà donc comment la mort du chrétien se déroule d'une façon générale. Elle n'a rien à faire avec l'enlèvement. L'enlèvement qui, Dieu voulant, n'est pas loin, cet enlèvement auquel nous aspirons de toute notre force et que d'événements dans ce grand jour ! Le Christ Lui-même a-t-Il parlé d'enlèvement ? Bien entendu, Il en a parlé, par exemple en Jean 14 : Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père : si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. Il s'agit très certainement de l'enlèvement, non seulement dans ce texte-là, mais dans d'autres encore. Il en a parlé en Matthieu 24 ; en Luc 17 ; et je dirais, dans une précision époustouflante ! Par exemple cette précision jusqu'à évoquer les fuseaux horaires… Il se fait très souvent que je souffre de ces fuseaux horaires, de ces décalages horaires, cette année encore après une tournée au Canada avec lequel il y eut pour, commencer, sept heures de différence puis ensuite six heures. Il est remarquable par ailleurs que dans le seul Canada, alors qu'une partie de sa population travaille, l'autre dort : il s'agit d'un pays tellement vaste, de quelque sept mille kilomètres de large ! Combien de Suisse dans le Canada, je crois que l'on pourrait noyer la Suisse dans le lac Ontario ! La Belgique pourrait être noyée dans la Baie James au Canada, quel vaste pays... Et il se produit justement entre les continents ce qu'il est convenu d'appeler le décalage horaire. Jésus a fait allusion à ce décalage horaire lorsque, par exemple, en Matthieu 24/40 : De deux hommes qui seront dans un champ, l'un sera pris et l'autre laissé… Dans un champ bien entendu le jour, car on ne se trouvait jamais dans le champ la nuit en ce temps-là faute de ces moissonneuses batteuses avec leurs puissants phares, on s'y trouvait dans la journée ; de deux femmes qui moudront à la meule, l'une sera prise et l'autre laissée. Là encore, dans le jour.

Puis ensuite en Luc 17/34 : en cette nuit-là, C'est Jésus qui parle, de deux personnes qui seront dans le même lit, au niveau d'un couple peut-être, l'une sera prise et l'autre laissée. Pourvu que cet événement ne se produise pas dans votre village de Reconvilier ! L'un sera pris et l'autre laissé dans cette nuit-là. Dans d'autres textes encore, le Seigneur a pu faire allusion à Son retour, à cet enlèvement. En tout cas, il importe que nous L'attendions. Ce décalage horaire a été rappelé par Luc, le médecin bien aimé, lequel fut un compagnon de l'apôtre comme nous le savons et auquel nous devons un Évangile en même temps que le livre des Actes des Apôtres ; cet homme ayant beaucoup voyagé a dû se rendre compte précisément du décalage horaire existant entre les pays qu'il avait eu l'occasion de visiter avec l'apôtre et la Palestine. Ce qui est aussi remarquable c'est qu'en fait, nous ayons assez mal traduit le terme : " Nous serons enlevés ". Nous n'avons pas rendu le mot grec de la bonne manière, de la bonne façon et ce, pour plusieurs raisons. Tout d'abord en français parce que nous n'avons pas de mot qui corresponde réellement au terme grec "arpazo", lequel signifie "saisir, arracher avec force, brusquement, ravir" ; d'ailleurs ce mot est employé en 2 Corinthiens 12/2 à propos de l'apôtre Paul qui parle d'un homme en Christ qui a été ravi jusqu'au troisième ciel, c'est ce même mot "arpazo" ; dans 1 Thessaloniciens 4/16, il semble que le mot ravir soit encore celui qui convienne le mieux, mais le mot ravir peut revêtir d'autres sens. D'où le fait que c'est le mot "enlever" qui a été utilisé pour traduire ce mot grec sans équivalent, semble-t-il, dans notre langue. Il peut encore signifier "emmener de force". Mais je crois que le Seigneur n'aura pas besoin de nous emmener de force. Sommes-nous prêts à partir ? Ce terme "enlever" était souvent employé dans la Grèce ancienne pour parler de vol à l'arraché, ces vols à l'arraché qui se produisent souvent de nos jours. Il y a peu de temps, une sœur de notre Église a vu son sac s'envoler dans les mains d'un jeune homme sur sa moto. Pour le vol à l'arraché, un Grec aurait employé le terme "arpazo". Il est intéressant justement que ce terme ait souvent été employé pour parler de voler et de voleur parce que le Seigneur viendra nous voler. Bizarre ! Les Anglais ont un mot qui traduit bien ce terme grec "arpazo" c'est le mot "rapt", "rapture" pour prononcer ce mot à l'anglaise. Ils ont réellement le bon terme, nous serons raptés, un véritable rapt. Le mot rapt est un anglicisme, il est employé en français mais il n'a pas une racine française.

A propos de voleur et de volé, le Seigneur S'est comparé à un voleur et ceci confirme ce que nous sommes en train de dire puisque en Apocalypse 3/3 et en Apocalypse 16/15, Il a pu avertir : Je viendrai comme un voleur. Il est curieux que le Seigneur Se soit comparé à un voleur, Lui qui, bien entendu n'accepte pas le vol, mais en fait, ce vol qu'Il viendra effectuer sur cette terre sera un vol tout à fait légitime pour prendre à Lui celle qui Lui appartient, c'est-à-dire son Église. Ce même terme est employé en Actes 8/39, à propos de Philippe, lequel après avoir évangélisé l'Éthiopien, fut enlevé : il fut enlevé, ce fut un véritable enlèvement (qui ne pouvait correspondre à une mort de près où de loin) pour se retrouver ailleurs et continuer son travail d'évangéliste. Ce terme a été employé aussi par Paul en 2 Corinthiens 12/2 à propos d'un homme en Christ qui fut ravi jusqu'au troisième ciel. Cet homme en Christ n'avait pas su, certainement Paul en l'occurrence, s'il avait été enlevé dans son corps ou hors de son corps mais il fut ravi jusqu'au troisième ciel, lequel correspond au Paradis, il l'affirme lui-même dans ces mêmes textes. Donc il s'agit de voler en même temps que de voleur. Voilà en quoi consistera l'enlèvement et c'est d'autant plus vrai que dans d'autres textes, le Seigneur S’est comparé à un voleur. Vous savez qu'il y a sept paraboles enseignées par le Christ sur Son retour. Aussi je propose d'en voir deux ce soir pour conclure ensuite.

En Matthieu 24/42, des textes dans lesquels le Seigneur se compare à un voleur en ces termes : Veillez donc puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra. Et ce, juste après avoir rappelé " l'un sera pris l'autre laissé ", avec cet avertissement qui suit : Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle veille de la nuit le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C'est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l'homme viendra à l'heure où vous n'y penserez pas. C'est-à-dire comme le voleur. Il se compare à un voleur dans cette parabole. Si Lui est le voleur, que représente la maison ? Qui est le maître de la maison ? Et quel est le sens véritable de cette parabole, rapidement dit ?

Si Lui est le voleur, Il vient donc prendre dans cette maison ce qui est à Lui, ce qui Lui est précieux. Remarquez qu'il n'est pas question que la maison soit enlevée, pas du tout, mais il est question de la maison qui sera percée, voilà pourquoi le maître de la maison devrait veiller afin de ne pas laisser percer sa maison.

La maison : incontestablement, cette maison est une figure de ce monde. Le maître de la maison, j'allais dire son dieu, le dieu de ce siècle, le dieu de ce monde, le prince de la puissance de l'air, en tout cas, celui qui n'a rien à faire avec le Seigneur. Dans ce verset il est précisé : Si le maître de la maison (c'est-à-dire le diable) savait à quelle veille de la nuit le voleur viendrait, il ne laisserait pas percer sa maison. Quel message par là ? Simplement que le voleur, c'est-à-dire le Christ, n'a pas voulu que le diable fût au courant des coordonnées de Son retour, de la date de Son retour. Que le maître de la maison sache à quelle veille de la nuit le voleur viendrait, Il ne l'a pas voulu, c'est peut-être ce qui explique qu'Il ne nous en ait rien dit, parce que s'Il nous avait donné une date pour Son retour, bavards comme nous sommes, le diable l'aurait apprise il y a belle lurette ! Alors le Seigneur ne nous en a rien dit, c'est peut-être une des raisons.

Je dois dire que longtemps, cette parabole m'était restée fermée. Mais par exemple dans une autre parabole faisant allusion aussi à une maison, la maison a un autre sens que celui trouvé dans cette parabole en particulier et ceci est très courant dans ce que le Seigneur a enseigné : par exemple en Matthieu 13, la première parabole est celle du semeur, et le semeur qui est-ce ? C'est celui qui donne son témoignage et qui apporte et qui sème la Parole de Dieu. Il est clair que Jésus a dit : La semence c'est la Parole de Dieu. Dans la deuxième parabole qui parle elle aussi d'un semeur et de la bonne semence, c'est tout différent : le semeur c'est le Fils de l'homme et la semence, ce sont les le Fils du Royaume. Les choses donc peuvent changer au niveau des éléments, les paraboles peuvent changer dans leur signification au niveau des éléments qui les constituent, chaque parabole faisant un tout en quelque sorte et il nous revient comme nous le disions à Sainte-Croix à propos de la parabole des dix vierges, chaque parabole peut être interprétée de plusieurs façons mais toutes allant dans le même sens pour l'enrichissement de qui veut les explorer et les méditer. Les paraboles nous ont été données pour nous enrichir de façon considérable : que de trésors peuvent-elles contenir !

Donc dans celle-ci en particulier, la maison c'est le monde, mais il s'agira d'un vol, je le répète, totalement légitime puisque le voleur (j'allais dire le Saint voleur) viendra voler dans cette maison celle qui lui appartient, celle avec laquelle Il voudra s'unir de façon véritable, enfin et pour l'éternité. Dans cette parabole, le Seigneur ne tient pas du tout à ce que l'ennemi de nos âmes ait une quelconque idée sur une date éventuelle de Son retour…

Le voleur, lorsqu'il vient chez vous par exemple (ou chez moi puisque nous avons été cambriolés plusieurs fois, hélas, en Région parisienne, c'est affolant au point que nous avons dû prendre un gros chien pour impressionner. Jamais, avant ces cambriolages dont nous avons été victimes avec mon épouse, jamais ces voleurs ne nous ont envoyé un fax pour nous donner les coordonnées de leur arrivée, jamais un coup de fil " on arrive préparez-vous " !!! ), le voleur donc survient toujours de façon imprévisible, soudaine, de façon furtive, oui invisible. Et je puis vous dire que l'on n'a jamais rencontré nos voleurs. Une fois, ma femme était même dans la maison lorsque nous avons été visités, un voleur était venu nous chiper un vélomoteur ! Non ! Il vient toujours de manière invisible, le Seigneur S'est comparé à un voleur, car le voleur vient discrètement, il ne vient jamais avec fracas, toute une suite avec lui, non, il vient de manière soudaine en même temps qu'imprévisible. Voilà comment le Seigneur reviendra, dans un premier temps, pour un seul retour parce que le retour du Seigneur est unique, c’est clair au travers des enseignements qu'Il nous a Lui-même donnés en Matthieu 24, 25, en Marc 13, en Luc 17et en Luc 21 etc.

Il est clair que Son retour sera unique, il n'y a pas deux retours, et s'effectuera en deux temps. Dans un premier temps, Il arrive furtivement, soudainement, comme un voleur puisqu'Il se compare Lui-même à un voleur pour prendre à Lui son Église. Et dans un deuxième temps, tout œil le verra. Ah, si tout œil avait pu voir nos cambrioleurs, j'en aurais été fort heureux, mais personne, nos voisins n'en avaient absolument rien vu et quand nos voisins ont été ensuite cambriolés à leur tour, parce que toute la rue a été cambriolée, je puis vous dire que nous, de notre côté, nous n'en avions rien vu non plus.

Mais Jésus parle d'un retour aussi en gloire, avec Ses saints anges, pour S'asseoir sur le trône de Sa gloire. Alors là, Il n'est plus le voleur, tout œil le verra et toutes les tribus se lamenteront, ça c'est tout à fait autre chose, c'est tout à fait clair. Un retour donc en deux temps. Pour nous encourager à croire que l'enlèvement aura vraiment lieu parce que, nous chrétiens parfois, nous sommes assaillis de doutes, allons-nous vraiment partir comme des ballons de fêtes foraines ? Vous n'y pensez pas ! Ces ballons partent comme cela parce que remplis d'un gaz plus léger que l'air, mais nous, nous serons remplis du Saint Esprit, c'est sûr ! Lui aussi est comparé à un vent dans les Saintes Écritures, et seuls ceux qui seront habités du Saint Esprit partiront, c'est clair ! Ceci dans la parabole des dix vierges par exemple. Ce sont seulement celles qui avaient été trouvées avec l'huile dans leur vase. L'huile : le Saint Esprit. Le vase : une image du corps et du cœur de l'homme. Tandis que les cinq folles n'avaient point d'huile, c'est-à-dire qu'elles avaient l'apparence de la piété mais n'avaient pas en elles ce qui constitue la force de cette même piété, à savoir, l'huile. Pensez-vous réellement que nous partirons dans le ciel comme cela ? Certainement, parce que l'apôtre a répété ce même enseignement aux Corinthiens (1 Corinthiens 15/51) lorsqu'il a annoncé à ces Églises : Voici je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous (là encore, ne pas confondre la mort avec l'enlèvement), mais tous nous serons changés. C'est-à-dire que dans ce jour de l'enlèvement, de façon simultanée, tandis que nous serons enlevés, nous serons changés pour revêtir des corps à même de supporter l'écrasante majesté du Roi des Rois, du Seigneur des Seigneurs, lequel était apparu à Jean par exemple, sur l'île de Patmos. Celui qui était apparu à Jean dans Sa gloire retrouvée était tout à fait Celui sur lequel le disciple avait coutume de poser sa tête. Oui, il posait sa tête sur le sein de Jésus. Mais lorsqu'il Le vit dans Sa gloire, il ne fut plus question pour Jean de tenter de mettre sa tête sur le sein de Jésus, il tomba à Ses pieds comme mort, tellement ce même Jésus Lui était apparu dans Sa gloire, dans Sa majesté éblouissante de sainteté. La Bible nous apprend que le Christ dans Sa gloire retrouvée est écrasant de sainteté, et que nous ne pourrions pas, tout chrétiens que nous soyons, supporter Sa majesté, comme Jean. Il nous faudra être transformés pour revêtir des corps comme le Sien, à l'image du Sien, pour être capables de supporter en même temps que Sa Personne, Son environnement. C'est biblique, l'apôtre Paul ayant écrit aux Philippiens 3/20 : Notre cité à nous est dans les cieux, d'où nous attendons aussi pour Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu'Il a de s'assujettir toutes choses. N'oublions jamais ce qui suit, le Seigneur est Tout-Puissant. Il faut que nous Le croyions dans tout ce qu'Il a affirmé et l'apôtre Jean rejoint ainsi l'apôtre Paul (1 Jean 3/2) : Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté ; mais nous savons que lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu'Il est. Et ceci doit absolument se produire parce que tout chrétiens que nous soyons, ce soir, nos âmes sont certes rédemptées, mais nos corps ne le sont pas encore et ils portent en eux une semence de mort. Voilà pourquoi nos corps, à leur tour, doivent être rédemptés. Il faut savoir que le salut du Christ est un grand salut, le Christ n'est pas seulement venu sauver des âmes, ce qui est déjà beaucoup, le salut ne consistant pas seulement dans le pardon des péchés et dans la vie éternelle, l'assurance de la vie éternelle, le salut consiste encore dans la rédemption de notre corps. Le Seigneur est venu nous sauver tout entiers, quelle chance ! Quelle grâce ! Quel grand salut ! Voilà pourquoi notre espérance est grande, et nous attendons la pleine consommation de notre salut au jour du retour du Christ et nos âmes languissent après ce retour.

Pour nous aider justement à attendre ce retour, cet enlèvement, il y a dans l'écriture une allusion à sept enlèvements au moins :

Qui a été enlevé le premier dans les Saintes Écritures ? Un certain Énoch, parce ce qu'il avait marché par la foi. Cet homme avait sa foi en Dieu et s'il n'est pas précisé qu'il fut enlevé au livre de la Genèse, il est précisé qu'il fut réellement enlevé à Dieu en Hébreux 11/5. Parce qu'il avait marché par la foi.

Le second : Élie, lui aussi une figure de la foi. Ne seront enlevés que ceux qui auront marché par la foi sur cette terre. C'est-à-dire ceux qui auront été sauvés : l'êtes-vous ? Si le Seigneur revenait ce soir, vous enlèverait-Il ? Ou resterez-vous sur cette terre pour aller au-devant de ces jugements de la tribulation (à laquelle je ne pourrais pas faire allusion ce soir, parce que le message de l'enlèvement, je n'aurai pas le temps de le traiter entièrement. Mais je reviendrai sur la tribulation prochainement à propos du retour en gloire du Seigneur Jésus-Christ).

Il y a donc Élie qui fut enlevé au ciel sous les yeux d'Élisée qui le vit partir, tandis que les fils des prophètes qui avaient cru qu'il devait être enlevé s'étaient quand même mis à sa recherche, excepté Élisée qui le savait parti pour de bon. Il y a là ces chrétiens qui croient réellement que cet enlèvement se fera, Élisée, et il y a les autres croyants, les fils des prophètes qui étaient mitigés quant à cela : " Il va partir mais on va le retrouver sur quelque colline des alentours… " La Bible affirme que nous serons réellement enlevés et il y a des précédents d'enlèvements dans les Saintes Écritures pour nous encourager à croire cette espérance.

Puis le Christ : Il a été enlevé ! En Marc 16/19, en Luc 24/51 repris par Actes 1/9, Il fut enlevé au ciel et Celui qui fut enlevé au ciel, enlèvera à Lui Son Église. Il n'y a pas de doute à avoir sur cette affaire.

Puis j'ai fait allusion (2 Corinthiens 12) à l'apôtre Paul qui avait été enlevé au ciel, à la différence qu'il n'avait pas su si cet événement s'était produit dans son corps ou hors de son corps.

Il y a l'enlèvement de l'Église.

Il y a aussi cet enlèvement de Jean qui fut ravi au jour du Seigneur.

Le mot "ravi" en Apocalypse 1, a été mis là de toutes pièces parce qu'il ne figure pas dans l'original, dans le texte grec. L'apôtre Jean disant : Je fus au jour du Seigneur, sous-entendu ravi bien entendu, comme par anticipation dans ce grand jour, ayant vu le Christ dans Sa gloire retrouvée, avec d'autres précisions un peu plus loin en Apocalypse 4 avec ce fameux Monte ici, préfigurant prophétiquement ce Monte ici que le Seigneur lancera à Son Église pour la rencontrer. Et c'est à partir de cet enlèvement que Jean avait pu nous transmettre ce livre remarquable, exceptionnel, de l'Apocalypse. C'est le livre qui dans la Bible nous entretient le plus de la gloire de Christ, de ce qui est Son ciel de gloire, de ce qui est Son trône, voilà pourquoi c'est un livre tout à fait admirable et je vous invite à le lire et à le relire, à l'explorer, à le sonder, il est formidable. C'est vrai qu'il n'est pas facile d'accès très souvent, mais il reste que nous avons à l'explorer le plus profondément possible parce que, que de révélations dans ce livre ! Dans l'Ancien Testament, c'est le livre de Daniel qui lui ressemble le plus.

Puis ensuite il y a ces deux témoins d'Apocalypse 11, lesquels mourront, on ne sait pas qui, certains pensent à Moïse, à Élie mais quand une chose n'est pas précisée, je ne la reçois pas, parce que cela n'est pas dit de façon explicite. Mais en tout cas, deux témoins qui mourront pour leur foi, qui ressusciteront et qui partiront dans les cieux. Je le crois aussi, tout à fait.

En tout donc, sept enlèvements dans les Saintes Écritures.

De quelle façon se fera cet enlèvement ? Une disparition massive d'individus dont on ne retrouvera plus trace. Bien entendu, les hommes qui seront restés sur cette terre tenteront une explication. Déjà on nous le met dans la tête, des affiches sont posées partout, placardées, dans nos rues à Paris, de tous les côtés : les hommes verts arrivent. Oui, E.T., les copains d'E.T., les Extra-Terrestres. Alors que je tenais une campagne d'évangélisation à Auxerre, à cent soixante-dix kilomètres de Paris, à l'endroit où nous prêchions l'Évangile, on avait placardé des affiches, celles des Raëliens, disciples d'un certain Raël, lequel a été enlevé dans une soucoupe volante pour aller vers ses maîtres. On annonce que les extra-terrestres sont sur le point d'atterrir et qu'ils doivent emporter avec eux des foules sur quelque planète ailleurs. Ce n'est pas cela notre espérance, en tout état de cause, la Bible ne fait pas allusion aux extra-terrestres, E.T. est une affaire montée de toutes pièces. Aux États-Unis, un chrétien solide, né de nouveau, a osé écrire à Steven Spielberg pour lui dire : " Votre E.T. ressemble tellement au Christ, et c'est certainement l'Évangile qui vous inspira E.T. " Stéphane Spielberg lui répondit : " Vous avez raison, c'est dans l'Évangile que je me suis inspiré pour faire E.T. ! " En effet, nous voyons E.T. venu d'ailleurs, visitant les humains sur cette planète terre, pour souffrir ici-bas de la méchanceté des hommes et repartir ensuite vers les siens avec quelle promesse ? Je reviendrai ! Une parodie de l'Évangile. Je pense que c'est grave que Steven Spielberg se soit inspiré de l'Évangile pour son E.T. parce que le Christ n'aura pas la représentation de ce personnage.

Les hommes voudront interpréter l'enlèvement comme ils voudront, comme bon leur semblera, les chrétiens seront partis à la rencontre du Seigneur.

Je ne crois pas que je pourrai parler de l'autre parabole mais très rapidement, parlons justement de cette date que je vous ai promise… vous tremblez ? Pour ceux qui n'étaient pas là hier, à propos de cette date donnée par Jésus en Luc 21, il s'agit de deux textes que nous allons passer en revue, verset 29 : Voyez le figuier et tous les arbres ce que Matthieu ne dit pas. Matthieu 24/32 mentionne le figuier seulement parce qu'il eut vocation de ne s'adresser qu'aux Juifs de son temps, tandis que Luc, le médecin bien-aimé, lui, avait eu un horizon beaucoup plus large que celui du seul Israël. Voyez le figuier et tous les arbres. Il s'agit-là donc d'un langage métaphorique désignant Israël, le figuier et toutes les nations. Dès qu'ils ont poussé, vous connaissez de vous-mêmes, en regardant, que déjà l'été est proche. De même, quand vous verrez ces choses arriver, sachez que le royaume de Dieu est proche. Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera point, que tout cela n'arrive. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. Quelle signification, quel message ! Dans la Bible d'une manière générale et en particulier dans le Nouveau Testament, trois métaphores touchent Israël de près, trois essentiellement : le figuier, l'olivier et la vigne. Ici, il s'agit du figuier, c'est donc d'Israël que le Seigneur a parlé, entouré de tous les autres arbres, c'est-à-dire de toutes les nations, ceci pour dire qu'Israël réellement sera pour les nations sujet de difficultés, de tourments, de colère et pour finir de guerres. Le figuier et tous les arbres. Jésus annonce : Quand vous verrez le figuier pousser des feuilles tendres, c'est-à-dire ressuscitées, à la fin de l'hiver, vous dites l'été est proche, voilà la date, mais une date prophétique, pas du tout de notre calendrier grégorien, je vous le disais déjà, et Jésus a fait un rapport entre le figuier et l'été. Or pour qui connaît le figuier, il n'a rien à faire avec l'été, voilà qui étonne dans cet enseignement du Christ. Le figuier ne porte jamais son fruit en été. Il en porte peu avant l'été. Je suis allé en pays orientaux, j'y ai même vécu quelque temps, je puis dire que je connais le figuier. Le figuier ne porte un peu de son fruit qu'à la fin du printemps vers début juin, un fruit assez rare, ces figues que l'on appelle couramment les figues-fleurs mais qui annoncent la véritable récolte en automne, et en automne, (mon père était enseignant en Afrique du Nord), nous avions l'habitude d'aller remplir nos paniers de figues, mais jamais en plein été, cela n'existe pas. Alors pourquoi cette allusion à l'été ? Ces quelques figues que le figuier porte juste avant l'été, vers la fin du printemps, représentent, à mon sens, ces quelques Juifs qui se convertissent, mais qui sont assez rares pour finir, ces figues-fleurs. Puis ensuite, l'été passe, pas de fruit et à la fin de l'été, en automne alors, la véritable récolte abondante au possible.

Pourquoi ce figuier avec l'été ? Pour pouvoir le saisir et le comprendre, je dois dire que ce fut une parabole aussi difficile d'accès pour moi pendant longtemps parce que dans le grec les mots ont même racine et c'est là toute une révélation. Cela n'apparaît pas en français, il y a bien des choses qui, le Nouveau Testament ayant été écrit en grec, n'apparaissent pas en français. Des mots, des sens, des messages. Deux mots ont même racine, le mot "été" et le mot "moisson". Le mot "été" en grec est le mot "terros" et le mot "moisson" est le mot "terrismos". Ils ont même racine parce que c'est en été qu'a lieu la moisson. Il y a ici des agriculteurs qui pourraient le confirmer. Mais la moisson, le bon grain, n'est jamais une métaphore d'Israël, le bon grain c'est l'Église, le champ c'est le monde, n'est-ce pas, où est semé ce bon grain, et Jésus avait même demandé à Ses disciples, à Israël, de prier le Maître de la moisson pour qu'Il envoie des ouvriers dans Sa moisson. Mais quand Il parlait de Sa moisson, Il ne parlait pas d'Israël, Il parlait du monde entier, des extrémités de la terre, puisque ailleurs Il a dit : Le champ c'est le monde.

Alors ce bon grain, ce sont les chrétiens de Reconvilier. Êtes-vous le bon grain ou l’ivraie ? C’est la deuxième parabole de Matthieu 13. Sommes-nous la bonne semence ? La Bible parle d'une moisson au niveau de toute la terre, ceci avait déjà été annoncé au Psaume 50 : L’Éternel Dieu parle et convoque la terre… De Sion, beauté parfaite, Sa voix se fait entendre, Il resplendit, et il demande un rassemblement des Siens sur toute la terre, c'est la moisson.

Alors l'été, c'est la moisson, c'est le départ de l'Église, c'est la moisson de l'Église en quelque sorte, qui doit être engrangée dans les greniers célestes. Mais qu'est-ce que Jésus a voulu nous laisser comme message : " Attention ! le signe majeur que je suis à la porte pour enlever l'Église, c'est le retour d'Israël sur sa terre, sur la terre de ses ancêtres ! Quand vous verrez pousser des feuilles tendres, ressuscité alors vous dites l'enlèvement est proche, la moisson et c'est tellement vrai qu'ensuite après la moisson, l'enlèvement de l'Église, aura lieu la conversion d'Israël, du moins du reste d'Israël, qui nous est promise par exemple dans le livre d'Ésaïe le prophète et surtout par l'apôtre Paul en Romains 9/10-11, mais dans un temps d'automne, lui aussi prophétique, c'est-à-dire en un temps postérieur à l'enlèvement de l'Église. Voilà cet enseignement, le message à retenir de ces enseignements de Luc 21 avec bien entendu, autour d'Israël, des bouleversements considérables. Non seulement Israël ressuscitant et connaissant une effervescence exceptionnelle, mais aussi tous les autres arbres et nous pouvons dire sans risquer de nous tromper que jamais le monde n'a bougé comme il bouge au niveau de tous ses continents au niveau de l'Europe. La Suisse ne veut pas y entrer, mais irrésistiblement, il me semble que vous allez devoir y entrer quand même. Regardez en Amérique du Nord, avec cette zone de libre-échange, c'est fou ! Jusqu'au Mexique, aux États-Unis et Canada pour tenter de répliquer au Marché commun et puis regardez en Afrique, quels bouleversements, en Europe du Centre, de l'Est, mais quels bouleversements ! Au Moyen-Orient, nous avons parlé hier du Nouvel Ordre Mondial, d'une redistribution des cartes de notre géopolitique planétaire. Jamais le monde n'a autant bouillonné qu'aujourd'hui parce qu'il sera prêt à recevoir justement l'Antichrist dont nous parlerons demain soir. Voilà la situation, annoncée par le Christ Lui-même : Quand vous verrez le figuier et tous les arbres commencer de bouillonner, l'été est proche. L'enlèvement de l'Église n'est pas loin. Et le signe majeur est le retour d'Israël chez lui, sur la terre de ses ancêtres.

Pourquoi tous ne partiront-ils pas ? Le Seigneur fait-Il des différences ? Sera-t-Il éclectique dans Sa façon de prendre à Lui un certain nombre d'hommes et de femmes ? Non ! Uniquement ceux qui, réellement auront été sauvés, Lui auront fait confiance pour leur salut, pour le pardon de leurs péchés, ceux et celles qui auront été changés, transformés par le Saint Esprit étant venu les habiter au jour de leur repentance, de leur confiance en Christ pour leur salut. Je vous pose la question : vous êtes-vous repenti de vos péchés ? Jésus a averti : Si vous ne vous repentez, vous périrez tous également. Il n'y a de salut sans repentance. Attention à cet évangile de plus en plus répandu qui ne prêche plus la repentance mais peut-être l'expérience qui catapulte comme cela dans l'expérience béate, Non ! La repentance, la conviction de péché, le pardon des péchés, il n'y a pas de salut sans cela. Pour devenir enfant de Dieu il faut recevoir le Christ dans notre cœur par la foi pour notre Sauveur personnel : A tous ceux qui l'ont reçu dit l'apôtre Jean, à tous ceux qui ont mis leur confiance en Lui, Il a donné le pouvoir de devenir enfant de Dieu. Et on ne devient enfant de Dieu qu'en ayant reçu Christ dans notre vie par la foi pour faire la route de la vie avec Lui tous les jours jusqu'en éternité. Est-ce votre cas personnel ? Seuls ceux-là seront enlevés et un certain Edison a remarquablement expliqué cette affaire.

Edison est un grand savant américain mort en 1941, je lisais encore dernièrement quelques lignes de cet homme, quel homme de foi a-t-il été ! Lorsque dans son laboratoire, il parlait d'être enlevé, il devenait alors la risée de ses collègues qui lui répliquaient : " Mais tu es complètement fou, tu crois que tu vas partir comme cela, mais que t'arrive-t-il ? "

Un jour qu'il parlait encore d'être enlevé (pour Edison, Israël n'était pas encore rentré chez lui, mais il croyait dans l'enlèvement de l'Église et dans son propre enlèvement à lui), un jour qu'il était encore la risée de ses collègues, il était allé dans la pièce voisine pour chercher une caisse qui contenait du sable mélangé à de la limaille de fer en invitant ses collègues : " Venez voir comment les choses vont se passer. Je ne prétends pas vous expliquer quelque chose, vous êtes savants comme moi mais essayons d'examiner ensemble les phénomènes que nous connaissons. " Il approcha un puissant aimant de cette caisse contenant ce mélange de sable et de limaille de fer, quand, à une certaine position de l'aimant par rapport à la caisse (mais sans que l'aimant ait touché la caisse), tout à coup, le sable dans la caisse s'était mis à bouger. C'est que la limaille de fer dans ce sable avait éprouvé que l'aimant n'était pas loin et avait commencé de bouger un peu, comme les chrétiens de notre génération qui éprouvent que le Seigneur n'est pas loin et qui se mettent à bouger, gloire à Dieu, il faut que nous bougions, et ce sable qui bougeait, image du signe des temps. Si le sable bougeait déjà du temps d'Edison en 1938-1939, mes amis, aujourd'hui, combien il bouge ! Nous avons parlé de ce bouillonnement des peuples partout sur la planète terre. Puis Edison d'approcher d'un peu plus près de la caisse ce puissant aimant, alors vous devinez ce qui s'est passé : toute la limaille de fer, celle qui était dans le sable (image des chrétiens déjà décédés), comme celle qui était à la surface du sable (image des chrétiens trouvés encore vivants au jour du retour du Christ), toute cette limaille avait été happée vers l'aimant. C'est ainsi que l'Église sera enlevée. Croyez-vous en cet événement de physique naturelle, pourquoi ne croyez-vous pas que le Christ soit capable un jour d'enlever à Lui toute cette limaille de fer que représentent les enfants de Dieu par toute la terre ? Il Lui faudra déployer beaucoup moins d'énergie pour prendre à Lui Son Église que lorsqu'Il créa les galaxies, les univers et les mondes pour lesquels Il dut déployer une puissance et une énergie considérables, oui ces galaxies que nous ne pouvons compter tellement elles sont nombreuses, on en compte actuellement quelques cent milliards alors que nous savons que nous ne pourrons jamais atteindre l'amas galactique le plus proche du nôtre parce que, même à des vitesses démentielles, cela n'est pas possible. En comptant toutes ces années-lumière qui nous en séparent, à la vitesse de la lumière, nous ne pourrons jamais atteindre l'amas galactique le plus proche du nôtre. Pour enlever les siens, le Seigneur n'aura plus qu'à donner un ordre et nous partirons. Et Edison d'ajouter : Savez-vous pourquoi seule la limaille de fer a été enlevée ? Parce que l'aimant n'attire à lui que ce qui lui correspond. "

J'ai bien aimé cela, le Christ n'attirera à Lui en tant que divin aimant que ceux qui Lui appartiennent. Appartenez-vous au Seigneur ? Vivez-vous de Sa Vie, de Sa Parole, Sa Vie coule-t-elle en vous par son Esprit ? Êtes-vous réellement enfant de Dieu ? Parce que l'on peut se dire chrétien d'éducation, de culture, de tradition sans être vraiment chrétien, attention, ne nous berçons pas d'illusions. Il faut être chrétien véritable et le Seigneur n'enlèvera à Lui que ceux qui Lui correspondent.

Comment Lui correspondre ? C'est simple. La Bible affirme qu'il faut se reconnaître pécheur devant Lui. Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n'est point en nous (1 Jean 1/8), la Bible affirmant en Romains 3/23 : Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu… Écclésiaste 7/20 : Il n'y a point sur la terre d'hommes justes qui fassent le bien et qui ne pèchent jamais. Nous sommes tous pécheurs, tous à la même enseigne, voilà pourquoi le Christ est venu. Il est venu pour le péché, pour en régler définitivement la question et pour ce faire, Il lui a fallu mourir de la façon la plus ignoble qui soit, sur la Croix, au Golgotha, entre ciel et terre, tout couvert de poussière, de sueur, de sang. Il portait ton péché et le mien pour l'expier afin que nous puissions enfin correspondre à Dieu, Lui correspondre parce que lavés, purifiés de nos péchés par Son sang, ce sang qui a jailli de Ses horribles blessures. As-tu mis ta confiance dans la Croix du Christ plantée pour toi, personnellement en Golgotha ?

Il faut donc mettre notre confiance en Lui et qui plus est, la Bible nous annonce que trois jours après Sa mort, Il est sorti vivant du tombeau. Et parce que vivant, Il peut Se rencontrer aujourd'hui à Reconvilier, c'est une vérité biblique impressionnante, comme Il peut Se rencontrer partout dans le monde, Il est vivant parce que ressuscité, la Bible affirme que parce qu'Il est vivant, il peut passer dans notre vie, Il peut entrer chez nous. Le Christ l'a dit : Voici, je me tiens à la porte et je frappe, si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec Moi. Il veut entrer chez nous. Est-Il entré chez vous ? Est-Il présent dans votre maison, sous votre toit ? Fait-Il partie de la famille ? Et la Bible dit que parce qu'Il est vivant, Il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par Lui. Approchez-vous maintenant, notre Sauveur est ici au milieu de nous selon Sa promesse, Ses bras nous sont ouverts, Il nous invite à venir à Lui afin que nous Lui correspondions.

Oh mes amis que c'est solennel ! Ces paroles que Jésus a prononcées : De deux hommes ensemble, l'un sera pris, l'autre laissé. De deux femmes ensemble, l'une sera prise et l'autre laissée. Avez-vous l'assurance, mon ami, que vous partirez, au jour de Son retour, qu'Il revienne ce soir ou plus tard ? C'est à Lui d'en décider. Êtes-vous prêts ? Ce jour vous surprendra-t-il ? Resterez-vous sur cette terre comme les cinq vierges folles qui n'avaient eu point d'huile, c'est-à-dire qui n'avaient pas reçu la vie de Dieu, qui ne Lui correspondaient pas ? La Bible prévient que si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne Lui appartient pas. Peut-être est-il grand temps pour nous de venir au Christ ce soir. Nos temps sont solennels, ils sont sérieux. Point n'est besoin d'avoir fait Polytechnique pour l'éprouver, le voir, l'observer tous les jours autour de nous. Le Christ vient bientôt, c'est Sa promesse si vous êtes sauvé.

Venez donc à Lui maintenant, faites-Lui confiance et soyez sauvé. Quand ? Ce soir ! Rentrez à la maison, changé, transformé, pardonné, sauvé. C'est votre chance ce soir. Je vous invite à venir au Christ.

Peut-être n'avez-vous pas la prière à Lui dire, alors je vais la dire pour vous aider afin que vous la repreniez silencieusement en vous, phrase après phrase. Puis une fois cette prière dite, de tout votre cœur, je demanderai à ceux et celles qui l'auront prononcée après moi, silencieusement en eux, de me faire savoir qu'ils auront prié, par un signe, là où vous êtes assis, une seconde votre main montera, le temps de la voir, pourquoi ? Je voudrais prier pour vous, mais vous ne m'entendrez pas prier, je le ferai en silence dans mon cœur, sitôt votre main aperçue. C'est pour vous aider encore. Venons au Seigneur ce soir, prions-Le, courbons-nous dans le silence.

Seigneur, je n'ai pas tout compris c'est vrai, mais j'ai compris que c'est urgent, que j'ai besoin de Toi, que Tu viens bientôt et que certainement, dans l'état où je me trouve, Tu ne me prendrais pas à Toi parce que je ne Te corresponds pas, je ne suis pas sauvé. Seigneur ce soir, je veux l'être. Je viens à Toi, tel que je suis parce que c'est pour les pécheurs que Tu es mort, je suis un pécheur et c'est dans la repentance que je viens à Toi. Seigneur, je Te demande pardon pour la Croix c'est pour moi que Tu as été crucifié, pardon et je veux mettre ma confiance dans cette Croix qui a porté mon péché, mon jugement, Tu as été jugé à ma place. Seigneur accepte-moi ce soir.

Amen !