Aujourd'hui l'Espoir

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Prophéties Bibliques (1)

Israël

Message donné le 11 octobre 1994

Reconvilier (Suisse)

Nous sommes tellement heureux de vous avoir parmi nous à l'occasion de cette série de conférences traitant de prophéties bibliques en même temps que de notre actualité parce que, étant donné la conjoncture internationale et tout ce qui est présentement vécu où que ce soit sur la terre, il me semble qu'il est plus qu'urgent que nous nous intéressions à ce grand sujet de la prophétie.

Pour ce qui est de ce soir, il est question d'Israël. Pourquoi Israël ? Parce que s'il est un pays qui s'est situé en plein dans le dessein de Dieu pour l'humanité, ce pays a été précisément Israël. En étudiant Israël, il sera inévitablement question des autres pays du monde entier, de la terre toute entière.

Que Dieu bénisse cette première soirée que nous introduisons par une lecture au dixième chapitre du livre de la Genèse, qui nous entretient de l'origine des nations en ces termes verset 6 :

Les fils de Cham furent : Cusch, Mitsraîm, Puth et Canaan.

Les fils de Cush : Saba, Havila, Sabta, Raema et Sabteca.

Les fils de Raema : Séba et Dedan.

Cush engendra aussi Nimrod ; c'est lui qui commença à être puissant sur la terre.

Il fut un vaillant chasseur devant l'Éternel ; c'est pourquoi l'on dit : Comme Nimrod, vaillant chasseur devant l'Éternel. Il régna d'abord sur Babel (devenu ensuite Babylone), Érec, Accad et Calné, au pays de Schinear.

De ce pays-là sortit Assur ; il bâtit Ninive (évidemment sur l'ordre de Nimrod), Rehoboth-Hir, Calach, et Résen entre Ninive et Calach ; c'est la grande ville.

Nous tournons quelques pages pour lire en Genèse 12. Il importe que pour traiter du sujet qui nous intéresse, nous rappelions toute cette histoire tellement importante et qui ne relève surtout pas du mythe ni de la légende. Nous croyons que la Parole de Dieu est entièrement inspirée de Dieu, qu'elle est la vérité. Le Seigneur lui a rendu un témoignage remarquable dans une prière à Son Père en Jean 17/17 : Ta parole est la vérité et nous le croyons aussi. Que dit donc Genèse 12 ? De Nimrod, nous passons à Abraham :

L'Éternel dit à Abram : Va-t'en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai.

Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction.

Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi.

Puis une fois Abraham sorti de son pays d'origine et notamment d'Ur en Chaldée, le Seigneur lui parla à nouveau. Il faut savoir que le Seigneur S'était révélé sept fois à Abraham, lui accordant de connaître Ses desseins de façon spectaculaire.

Au chapitre 13 et au verset 14 :

L'Éternel dit à Abram, après que Loth se fut séparé de lui : Lève les yeux, et du lieu où tu es, regarde vers le nord et le midi, vers l'orient et l'occident ; car tout le pays que tu vois (Abraham se trouvait en Canaan c'est-à-dire en Palestine), je le donnerai à toi et à ta postérité pour toujours.

Dans la lettre aux Romains 9/1 :

Je dis la vérité en Christ, je ne mens point, ma conscience m'en rend témoignage par le Saint-Esprit. J'éprouve une grande tristesse, et j'ai dans le cœur un chagrin continuel. Car je voudrais moi-même être anathème et séparé de Christ pour mes frères, mes parents selon la chair, qui sont Israélites, à qui appartiennent l'adoption et la gloire, et les alliances, et la loi, et le culte, et les promesses, et les patriarches, et de qui est issu, selon la chair, le Christ, qui est au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement.

Quelques textes encore dans le chapitre 11/1 qui insiste en ces termes sur le fait que Dieu n'a jamais abandonné Israël :

Je dis donc : Dieu a-t-Il rejeté son peuple ? Loin de là ! Car moi aussi je suis Israélite de la postérité d'Abraham, de la tribu de Benjamin.

Dieu n'a point rejeté son peuple, qu'il a connu d'avance.

Puis toujours à propos du peuple de Dieu, au chapitre 11 et au verset 29, ce même apôtre de renchérir :

Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel.

Pourquoi donc Israël ? Nous en avons dit un mot pour commencer, mais posons la question différemment : Pourquoi le Proche-Orient est-il présentement une région si sensible au plan de sa géopolitique et ceci surtout depuis 1948 ? En effet, pour qui suit les événements dans cette région, il a pu constater que réellement elle a été une poudrière et elle le demeure, cela n'est pas terminé.

Pour le comprendre, il nous faut faire un peu d'histoire et remonter justement jusqu'au jardin d'Éden. C'est indispensable, incontournable parce que sinon nous ne pourrons jamais rien comprendre à ces choses.

L'humanité a ses origines en même temps que ses racines au Moyen-Orient, dans l'Iraq actuel qui fait parler d'elle à nouveau en ce moment. A l'orient de la Syrie, sur le Tigre et l'Euphrate, se situait, ainsi que le définit la Bible, ce beau jardin de l'Éternel. Puis intervint la chute, cet événement douloureux qui nous a séparés de Dieu en Adam et en Ève. A partir de là, que de difficultés, que de problèmes, que de choses tragiques avec, à la clé, la mort de façon inévitable. La chute n'était pas au programme de la Création à l'origine, encore que Dieu savait que l'homme allait chuter, mais Il en avait pris le risque. Un jour nous Lui poserons la question de savoir pourquoi ! Bien qu’Il ait su que l'homme allait chuter, Il l'a tout de même créé. Mais quelle terrible catastrophe pour l'homme et pour l'humanité toute entière que cette séparation d'avec Dieu alors que Dieu, à l'origine, avait proposé à nos premiers parents de bâtir ensemble un monde merveilleux : ceci n'avait jamais pu se faire en raison de la chute, de telle manière qu'à partir de nos premiers parents et jusqu'à Noé, l'humanité connut des temps de corruption, voire d'apostasie, comme nous les connaissons de nos jours.

Il est intéressant de se pencher quelque peu sur ces temps-là. En effet, après la chute, deux postérités ont vu le jour.

La première avec un certain Caïn, fils d'Adam, lequel s'éloigna de la face de l'Éternel, vers une terre d'exil et ceci veut tout dire. Avec Caïn, sa postérité elle aussi, s'éloigna de la face de l'Éternel pour cette terre d'exil. Il y eut une autre postérité avec celui qui remplaça Abel, assassiné par Caïn précisément, c'est-à-dire Seth, autre postérité complètement différente de celle de Caïn avec Seth en Genèse 4/26 : C'est alors que l'on commença à invoquer le nom de l'Éternel. Donc un retour à Dieu s'était effectué avec cette autre postérité qu'il est convenu d'appeler la postérité fidèle. Deux humanités, deux postérités, la postérité de Caïn et celle de Seth. La postérité infidèle et la postérité fidèle. Il faut savoir ces choses pour comprendre le phénomène d'Israël.

Quelle différence entre ces deux postérités ? L'une s'éloigna de la face de Dieu, l'autre amorça un retour à Dieu.

Dans cette postérité de Caïn, il y eut des hommes saillants comme Jubal par exemple, duquel nous vient la musique (j’ignore si la musique rock nous vient de là) mais fils de Caïn, il est celui qui avait une âme tout à fait versée dans ce domaine de la musique.

Dans cette même lignée de Caïn, un autre homme, Thubal-Caïn devint forgeron et se mit à forger des objets en fer et en airain, nous signale la Bible. Certainement dut-il commencer de construire les premières armes.

Toujours dans cette lignée de Caïn, un certain Lémec avec lequel débuta ce qu'il est convenu d'appeler la polygamie, car il fut le premier à avoir pris deux femmes. Savez-vous que Caïn lui-même n'eut qu'une seule femme tandis que Lémec à sa suite en eut deux : Ada et Tsilla ? D'ailleurs il faut préciser que Jubal et Thubal-Caïn étaient réellement des enfants de Lémec. Une postérité qui s'éloigna de la face de l'Éternel au point qu'avec Lémec, on se mit à multiplier les épouses en même temps qu'à chanter le crime et la mort puisque Lémec chanta justement le crime qu'il avait commis.

Tandis que de l'autre côté, une autre lignée, celle de Seth, comportant elle aussi des hommes éminents comme Énoch qui marcha avec Dieu puis qui ne fut plus parce que Dieu le prit, comme nous en informe aussi Hébreux 11/5. Il y eut aussi Métuschélah, et aussi Lémec père de Noé, des hommes de foi ; la lignée de la foi tandis que l'autre fut la lignée de la séparation d'avec Dieu, la lignée de la rébellion.

Ce qu'il faut dire à propos de ces deux lignées c'est que la première, celle de Caïn a été la lignée des œuvres parce qu'issue de celui qui au jardin d'Éden avait offert à l'Éternel précisément le fruit de son travail. Vous savez que Caïn et Abel avaient eu à cœur de faire une offrande à l'Éternel. Caïn avait décidé d'offrir le fruit de son travail, fruit récolté de la terre qu'il avait travaillée alors qu'Abel, de son côté, avait offert à l'Éternel un sacrifice animal, convaincu qu'il lui avait fallu cela pour recevoir le pardon de Dieu, entrer en Sa présence, se réconcilier avec Lui après la chute. Voilà pourquoi la Bible dit qu'en Abel, nous sommes dans la lignée de la foi, de la justification par la foi, cependant qu'avec Caïn, il s'agit de cette autre humanité, toujours existante qui veut à tout prix le salut par les œuvres.

Deux lignées, celles des œuvres et celles de la foi et ceci dès nos origines, et les choses étaient allées ainsi jusqu'au déluge. En Genèse 6, il nous est dit, par exemple, qu’à un certain moment, les fils de Dieu…

Les fils de Dieu, comment interpréter cela ? Pour ce qui me concerne, il me semble que ces fils de Dieu représentaient la lignée fidèle, celle qui marchait par la foi. La Bible pose que sont fils de Dieu ceux qui marchent par la foi, ceux qui réellement aiment le Seigneur, se confient en Lui pour leur salut et nous aurions tant et plus de versets bibliques à la clé : par exemple, en Exode 4/22 : Israël est mon fils, mon premier né ; en Ésaïe 43/6 : Fais venir mes fils des pays lointains ; en Romains 8/14 : Tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu ; en Galates 3/26 : Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Sont fils de Dieu tous ceux qui marchent par la foi ; ces fils de Dieu, selon ce qui nous est dit, avaient été tentés par les filles des hommes.

Jésus avait pu prévenir : Ce qui s'est passé du temps de Noé se passera à mon jour, ce qui s'est passé du temps de Loth se passera à mon jour. Je tiens à cette interprétation pourquoi ? Parce que si la lignée fidèle était restée fidèle, elle ne serait pas passée sous les eaux du Déluge.

Or, question importante : où donc était passée cette lignée fidèle au jour du Déluge ? Sous les eaux ! Pourquoi ? Parce qu'à cause de mariages mixtes, elle s'était compromise avec l'autre postérité, celle de Caïn, et Jésus a eu ces mots en parlant du temps de Noé : On se mariait, on mariait nos enfants. Du temps de Loth, on ne se mariait plus. Il ne le dit pas ainsi mais Il ne parle plus du tout de mariages du temps de la génération de Loth, raison pour laquelle il y eut précisément cette apostasie de la lignée fidèle vers la lignée infidèle au point que l'humanité toute entière existant à cette époque fut passée sous ce jugement terrible du déluge. Je pose à nouveau la question : nous sommes en droit de savoir où donc était passée la postérité fidèle au jour du Déluge ? S'étant corrompue avec l'autre, elle avait disparu elle aussi sous les eaux et ainsi prirent fin ces premiers temps de corruption sur cette terre.

Mais après le Déluge, Noé et ses fils avaient hérité de la terre toute entière, et avec ses trois enfants, ils commencèrent de repeupler la terre. La Bible nous fait savoir toutefois qu'il y eut des temps de corruption à nouveau parce que l'homme sans Dieu se corrompt tellement facilement, surtout dès lors qu'il veut faire sa route, la route de son existence, sans tenir compte de Dieu, sans compter avec Dieu. Une nouvelle apostasie à partir de Noé jusqu'à ce certain Nimrod, surtout avec la naissance d'une ville qui a fait parler d'elle ensuite et qui fait encore parler d'elle : Babylone.

Nimrod régna sur Babel, nous est-il signalé dans la Bible. La Bible est très avare de détails sur ce Nimrod, tandis que la Grèce ancienne nous en dit beaucoup plus mais elle frise, elle frôle la mythologie en nous rapportant l'histoire de Nimrod. Ce que nous dit la Bible de Nimrod ne relève pas du tout de la mythologie.

Que nous rapporte la Bible ? Nimrod fut un homme puissant, le premier qui régna sur la terre, le premier homme puissant qui régna sur la terre. Ceci rejoint par exemple les écrits d'un historien grec du premier siècle avant Jésus-Christ, Diodore de Sicile, lequel avait affirmé que le règne de Nimrod s'était étendu depuis Babylone jusqu'à la Lybie. C'était une région assez importante sur laquelle Nimrod avait dominé et dont le nom signifie rebelle. D'autres commentateurs des Saintes Écritures comme René Pache – à présent auprès du Seigneur – allaient dans ce sens en soutenant que Nimrod avait certainement été le premier plus grand monarque de l’Histoire.

La Bible nous renseigne en nous indiquant que Nimrod avait été un fils de Cush. Ceci est intéressant parce que certains commentateurs nous informent que le mot "chaos" en français est issu de ce mot hébreu "cush" par le biais d'un terme grec "rhaos" qui signifie "confusion". Et en effet Babylone signifie aussi confusion. Nous savons que c'est justement à Babylone que les langues des hommes avaient été plongées dans la confusion de par la volonté de Dieu, ces choses sont tout à fait intéressantes à savoir. Et puis ce que très souvent nous ignorons, c'est que Nimrod avait eu une épouse très belle en la personne de Sémiramis. D'anciens textes chaldéens affirment que c'est ensemble que Nimrod et Sémiramis introduisirent à Babylone le culte de mystères en s'éloignant de Dieu, voilà pourquoi je parle d'apostasie. Le culte de mystères avec bien entendu un occultisme très actif et une idolâtrie elle aussi très impressionnante.

Des textes, qui ne sont pas dans la Bible mais cependant assez certains pour ce qui est de l'authenticité, nous relatent qu'à la mort de Nimrod, Sémiramis eut un enfant qu'elle prétendit être une réincarnation de son mari (c'est à partir de là que les hommes ont commencé de croire à la réincarnation, cette notion de réincarnation qui fait fureur de nos jours). Sémiramis avait désiré le faire adorer dans ses bras et voilà comment avait vu le jour le culte par la mère de l'enfant-Nimrod réincarné. Et qui plus est, pour vous montrer à quel point la corruption avait été grande en ce temps-là, Sémiramis, toujours selon la tradition grecque ancienne, avait fait admettre d'une façon générale que son mari, dans l'au-delà, avait reçu un autre nom que le sien, ceci pour le diviniser. Quel nom ? Le nom de Zoroachta ce qui signifie en chaldéen "la semence et la postérité de la femme". La postérité de la femme ne correspondait nullement à ce Nimrod, selon cette expression de Genèse 3/15 : Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité ; celle-ci t'écrasera la tête et tu lui blesseras le talon. Dans toute la Bible, il s'agit de la première prophétie touchant à la venue de Christ pour régler la question du péché ; lorsque Dieu avait averti Ève : Ta postérité (littéralement en hébreu c'est "ta semence", c'est nous qui traduisons "ta postérité" pour mieux saisir le sens du texte à l'origine) écrasera la tête du serpent, en parlant de cette façon-là, c'est le Christ qui était annoncé bien entendu, Il aurait le talon blessé... Mais cette semence de la femme ne correspondait pas à Nimrod. Sémiramis, qui certainement en avait su beaucoup sur les origines et ce qui s'était passé en Éden, avait tenté d'attribuer à son mari ce qui ne revenait qu'au Sauveur. Qui n'était pas, bien entendu, encore venu, Il était venu beaucoup plus tard en Israël.

Il est intéressant de savoir comment les choses se sont passées pour saisir réellement à quel point on s'était rebellé contre Dieu. Je dis sans aucune hésitation que Nimrod a sûrement été le premier Antichrist.

Zoroachta a ensuite donné naissance à Zoroaster qui est devenu le chef des adorateurs du feu et cette secte existe aujourd'hui de par le monde. Les disciples de Zoroastre prolifèrent un peu partout et on rencontre les disciples de ce Zoroastre. Imaginez que toutes ces choses ont eu leur origine à Babylone. On comprend pourquoi la Bible nous met en garde contre Babylone, contre les croyances de Babylone. Le moins que l'on puisse dire aujourd'hui c'est que le monde entier est devenu une Babylone plus difficile à vivre encore que celle à laquelle nous faisons allusion. Nimrod, ainsi, a été le premier être humain à avoir été divinisé et adoré. Avec lui déjà, nous sommes en plein dans le Nouvel Age au sujet duquel j'ai écrit le livre "Scanner sur le Nouvel Age".

Après la mort de Nimrod, Sémiramis avait fait admettre qu'il s'était "constellisé" (je ne sais pas comment le dire !), c'est-à-dire qu'une constellation commençait de le représenter là-haut dans le ciel. En effet, des récits très anciens provenant de Perse assurent expressément que Nimrod, après sa mort, fut divinisé sous le nom de Orion et placé au rang des étoiles. Voilà comment également a vu le jour ce qu'il est convenu d'appeler l'astrologie. L'astrologie elle aussi, a ses origines à Babylone, souvent nous ne le savons pas, mais que de choses ont eu leur origine à Babylone ! La croyance dans la métempsycose, dans la réincarnation, l'astrologie, la voyance, le spiritisme, toutes ces choses avaient vu le jour à Babylone, voilà pourquoi je vous ai dit précédemment que c'est Nimrod avec son épouse Sémiramis qui avaient introduit les premiers le culte des mystères à Babylone en s'éloignant de la face de l'Éternel. Ce qui est surprenant, c'est que nous retrouvons ces choses aujourd'hui dans notre génération et ce, partout sur toute la surface de la terre.

Qui était cet Orion dans la mythologie ? Les grands hommes du passé ayant été comme déifiés, ils sont entrés en lutte. Orion représentait dans la mythologie grecque un géant, un grand chasseur, Nimrod l'a été aussi, mais Orion a été l'expression grecque de ce Nimrod pour parler d'un seul et même individu. Oui, un grand chasseur devant l'Éternel qu'Artémis, qui correspondait à la Diane des Éphésiens, fit périr. La Bible ne nous dit pas comment Nimrod mourut, mais si Nimrod a été Orion, il fut piqué par un scorpion selon un souhait d'Artémis, divinité païenne ; il fut tué de cette façon-là et pour récompense, le scorpion fut transformé en constellation dite "du scorpion", qui existe encore de nos jours ; je vous l'ai dit, l'astrologie a ses origines à Babylone. Nous pourrions ainsi continuer… voilà donc les climats spirituels et moraux dans lesquels avaient évolué ces générations-là, loin de la face de l'Éternel. Et plus encore, permettez que j'ajoute ce qui suit, mais nous en arrivons maintenant à Israël et nous allons comprendre le pourquoi d'Abraham, le pourquoi d'Israël. Savez-vous que cette même Sémiramis avait prétendu, de son côté, que son mari avait été "constellisé" dans une figure le montrant écrasant la tête du serpent. Nous en disions un mot tout à l'heure, mais cette fois dans les étoiles aussi.

Voilà pourquoi Dieu suscita Abraham. Abraham intervient dans le livre de la Genèse deux chapitres seulement après que Nimrod ait été cité. A cette apostasie de Nimrod, de Babel et de Babylone, Dieu répliqua par Abraham. Il suscita un homme dans cette région du monde en pleine apostasie. Il est même dit qu'Abraham, ce qui est assez étonnant et embarrassant, avait versé lui aussi, dans ces cultes d'idolâtrie. Abraham fut tiré de là, il reçut de Dieu une révélation remarquable, selon laquelle Dieu était un Dieu unique, un Dieu immense, un Dieu admirable. Et Dieu le sortit d'Ur en Chaldée, du cœur de l'apostasie, afin d’en faire la figure de la foi par excellence dans toutes les Écritures. A la limite, Abraham fait même figure de Dieu en tant que père des croyants, mais le père des croyants est véritablement le Père de notre Seigneur Jésus-Christ.

Dieu donc répliqua à cette apostasie en suscitant Abraham, Genèse 12, et Il répliqua à Babylone et à Babel en suscitant à Jérusalem – ville qui du temps d'Abraham s'était d’abord appelée Salem – une personnalité du nom de Melchisédech venue à la rencontre d'Abraham après sa victoire sur les rois de Sodome. Répliquant à cette apostasie pour tenter de rattraper cette humanité en pleine dérive, Dieu donc avec Abraham précisément, Dieu fit le choix d'un peuple, celui du peuple d'Israël.

Nous ne disons pas qu'Abraham fut un contemporain de Nimrod, certainement pas. Savants et experts en chronologie historique pensent qu'il naquit quelques neuf ans après la fin du règne de Nimrod mais il reste qu'il représenta une réplique à cette apostasie qui envahissait la planète, enfin le monde connu d'alors. Avec Abraham, Dieu Se choisissait donc un peuple, le peuple d'Israël. Il fut promis à Abraham une patrie, une grande nation (Israël n'a jamais encore été une grande nation), une postérité, un grand peuple, un grand nom, une grande bénédiction à toutes les nations. Par le biais du Messie. Par le biais de Jésus Christ bien entendu, lequel dans les Saintes Écritures se place dans cette lignée d'Abraham.

Dieu n'a jamais parlé à un homme ou à un peuple comme Il a parlé à Abraham, jamais ! Ce fut donc solennel comme déclaration à un tel homme parce que Dieu avait un dessein au travers de lui, un dessein au travers de tout un peuple issu de cet homme. Ceci nous encourage déjà quelque peu parce qu’au sein de la plus grande apostasie, Dieu peut saisir un homme pour en faire une figure de la foi de premier plan. En Josué 24/2, la Bible nous fait savoir qu'Abraham avait servi les dieux des Chaldéens, c'est écrit. Il les avait servis comme les autres, il avait été un idolâtre et Dieu en avait fait un homme de Dieu remarquable, dominant l'histoire d'Israël d'une façon considérable. Et avec lui aussi le choix d'un pays, non seulement le choix d'un peuple, mais le choix d'un pays. A partir de là, nous dit l'Écriture, Il laissa les autres peuples aller un peu selon leur propre voie pour s'intéresser à un peuple précis, en ayant toutefois pour vision d'atteindre toutes les nations. Je ferai de toi une bénédiction pour toutes les nations.

Pourquoi un peuple ?

Pour qu'il fut un peuple lui appartenant en propre (Deutéronome 4/20).

Un peuple séparé des autres peuples (Lévitique 20/24).

Un peuple ne faisant pas partie des autres nations (Nombres 23/9).

On est en droit aujourd'hui de se poser la question : Israël peut-il figurer au nombre des nations de l'ONU car Dieu a déclaré à son sujet : C'est un peuple qui à sa demeure à part, et qui ne fait point partie des nations.

Dans quel but ? Pour que ce peuple justement puisse recevoir la révélation de Dieu en même temps que la Parole de Dieu afin de pouvoir ensuite la dispenser à toutes les nations. Deutéronome 28/1 : L'Éternel ton Dieu te donnera la supériorité sur toutes les nations de la terre si tu obéis à sa voix.

Dieu avait dit cette parole à Israël. Mais quel type de supériorité ? Ceci est expliqué en Deutéronome 26/19 : une supériorité en gloire, en renom et en magnificence, et afin que tu sois un peuple saint pour l'Éternel, ton Dieu. Une autorité spirituelle sur toutes les nations parce que cette nation devait transmettre aux autres tout ce qu'elle devait recevoir d'en haut de la part de son Dieu. Un peuple missionnaire.

D'autres textes l'affirment comme Ésaie 49/6 : Pour être la lumière des nations, pour porter mon salut jusqu'aux extrémités de la terre. Israël n'a jamais fait cela !

Pourquoi Israël ? Dieu a dit en Ésaïe 46/13 : Je mettrai le salut en Sion, et ma gloire sur Israël. Voilà pourquoi Dieu en Abraham S'était voulu un peuple, un peuple à Lui, un peuple unique, un peuple à part.

Pourquoi ce peuple est-il un peuple unique ? Parce qu'il est unique. On est surpris quand on voit aujourd'hui le monde s'étonner du phénomène Israël.

Un peuple unique pourquoi ? Deutéronome 4/34 : Fut-il jamais un dieu qui essayât de venir prendre à Lui une nation du milieu d'une nation ? Absolument impensable ! C'est comme cela qu'Israël s'est fait et nous savons qu'Israël a vu le jour en Égypte à partir d'un certain Joseph, fils de Jacob et ce peuple avait crû (du verbe croître) assez considérablement au sein du peuple égyptien.

Et pourquoi fut-il encore un peuple unique ? Deutéronome 4/32-33 : Fut-il jamais un peuple qui entendît la voix de Dieu parlant du milieu du feu (Il me semble que jamais la Suisse n'ait entendu la voix de Dieu du milieu du feu…) et qui soit demeuré vivant ? Ce peuple a pu entendre la voix de Dieu et demeurer vivant, et ce faisant qu'il reçut du même coup la Parole de Dieu. C'est dans ce but-là que Dieu S'était choisi ce peuple.

Non seulement donc un peuple qu'Il S'était choisi mais aussi un pays. Ce pays en Palestine, ce pays d'Israël, Dieu l'a appelé le Sien, dans les Saintes Écritures.

En Lévitique 25/23 : Ce pays est à moi, car vous êtes chez moi comme des étrangers et comme habitants. Nous oublions souvent que ce pays d'Israël, Dieu l'appelle Son pays. On comprend mieux pourquoi toutes ces histoires. Je parlais de cette sensibilisation au niveau de sa géopolitique, on est en train de se partager, de se déchirer le pays de l'Éternel et nous allons voir pourquoi justement le problème subsiste encore, qu'il représente une véritable poudrière, parce que le problème n'est pas résolu et loin de l'être.

En Ésaïe 40/2, Dieu en parlant d'Israël parle du pays de l'Éternel.

En Osée 9/3 : Ils ne resteront pas dans le pays de l'Éternel.

En Jérémie 2/7, Dieu reproche à Israël : Vous avez souillé mon pays.

Dieu tient à Son pays.

En Zacharie 2/12, il est question de terre sainte à propos de ce pays : l'Éternel possédera Juda comme sa part dans la terre sainte.

Aucun autre pays ne peut revendiquer d'être une terre sainte. La Suisse est un beau pays, mais n’est pas une terre sainte, la France non plus. Mais que veut dire "saint" ? Cela veut dire séparé, mis à part pour Dieu. C'est donc une terre mise à part pour Dieu. Elle avait été mise à part pour un peuple, mais elle avait été aussi mise à part pour recevoir qui ? Le Fils de Dieu, qui n'est pas n'importe qui ! Voilà pourquoi une terre sainte, voilà pourquoi Israël ! Tout cela souvent nous échappe. Et qui plus est, une terre sainte pourquoi ? Parce que c'est là que le Christ doit revenir, c'est là qu'Il doit poser Ses pieds, une terre sainte, d'où tous ces conflits que vous savez. On est en train de se partager, de se déchirer la terre sainte, le pays de Dieu !

Voilà pourquoi le problème est sans issue, et ce n'est pas l'ONU qui va régler la question malgré ce que nous sommes en train de vivre dans cette région du monde. Parce qu'il en est ainsi, bien entendu, Israël a été la prunelle de l'œil de Dieu comme il est écrit en Zacharie 2/8 parce que Dieu avait voulu mener Ses desseins à leur terme et voilà encore pourquoi Dieu dit à Abraham : Je bénirai ceux qui te béniront, je maudirai ceux qui te maudiront.

Peut-être avez-vous envie de réagir : " Ce n'est pas juste, pourquoi pas un autre peuple et pourquoi pas tous les peuples ? " Je le répète, ce peuple ne devait pas faire partie des nations, il devait être le peuple de Dieu recevant la révélation divine pour la communiquer au monde entier. Quand on considère ce pays, sa situation géographique tellement stratégique, au carrefour des continents (prenez une carte d'Israël, vous situez le pays d'Israël au cœur de trois continents), ce pays a été pendant des siècles le passage obligé des armées, des nations, du commerce et tout ce que vous voulez, ce n'était pas pour rien que Dieu avait choisi justement cette terre d'Israël. Mais attention, Dieu ne fut pas comme un inconditionnel d'Israël, c'est aussi le cas de celui qui vous parle. Dieu avait dit à Israël : Si tu obéis à la voix de l'Éternel ton Dieu… mais si tu n'obéis pas l'Éternel te dispersera parmi tous les peuples d'une extrémité de la terre à l'autre.

C'est beaucoup plus important que la déportation en Assyrie ou en Babylonie. D'une extrémité de la terre à l'autre, c'est ce qui s'est passé pour Israël. Deutéronome 28/65 : Parmi ces nations, tu ne seras pas tranquille si tu n'obéis pas à l'Éternel ton Dieu et tu n'auras pas un lieu de repos pour la plante de ton pied. Et c'est très exactement ce qui s'est passé. Ta vie sera comme en suspens devant toi. C'est Dieu qui parle à Son peuple : Tu trembleras la nuit et le jour, tu douteras de ton existence. C'est très exactement ce qui s'est passé bien malheureusement. Il reste que cette promesse à ce peuple, Je bénirai ceux qui te béniront, je maudirai ceux qui te maudiront, a subsisté envers et contre tout et ce, jusqu'à nos jours.

Quand je considère la première nation, l'Égypte : elle avait commencé de maudire Israël, et parce qu'il en fut ainsi, elle passa sous un déluge de plaies pour perdre ensuite son pharaon et toutes ses armées dans les eaux de la Mer Rouge. Je bénirai ceux qui te béniront, je maudirai ceux qui te maudiront.

Puis une fois rendu dans son pays, la terre promise, comme Israël avait versé dans un culte d'idolâtrie et s'était éloigné du Seigneur, là encore, le Seigneur lui avait envoyé des armées étrangères, les armées assyriennes venues pour prendre les dix tribus du Nord et les emmener en déportation en Assyrie. Et parce que les Assyriens furent extrêmement cruels à l'égard d'Israël (il faut voir ce que nous rapporte l'Histoire à propos de l'Assyrie et de sa cruauté… Ces gens avaient coutume de couper la langue, les oreilles, les lèvres de ceux et celles qui tombaient sous son joug, c'est affreux, il n'a pas été de peuple aussi sauvage que celui-là !) et parce que ce peuple avait maudit Israël, Dieu lui envoya les Mèdes et les Babyloniens pour détruire Ninive qui avait été sa capitale. Babylone en était devenue fière, orgueilleuse, elle s'était rendue cent trente années plus tard vers Juda pour la prendre en captivité. Juda dut partir en captivité à son tour, le royaume du Sud, et parce que là encore les choses s'étaient très mal passées, Dieu avait dû juger Babylone par les Mèdes et les Perses et un certain Cyrus qui, en son temps, avait voulu jouer les Gorbatchev pour permettre aux Juifs de rentrer dans leur pays d'origine, enfin une glasnost avec la perestroïka !

Puis intervint la naissance miraculeuse de Jésus et bien malheureusement, les Juifs Le refusèrent, Le rejetèrent, L’humilièrent et Le crucifièrent. Ce fut absolument horrible, je ne veux pas en faire le détail. Il s'ensuivit pendant de longs siècles une persécution sur ce peuple, des malheurs indicibles et c'est là encore que se réalisa cette prophétie : Tu n'auras pas un lieu où poser la plante de ton pied, partout tu seras chassé, persécuté, humilié, partout tu rencontreras la mort de façon horrible. Ce peuple dispersé par toutes les nations… A ne considérer que l'Europe par exemple, la France au cours des siècles s'en prit aux Juifs, les chassa, les massacra tout comme l’Espagne, l’Italie, l’Autriche, l’Allemagne et l’Angleterre, tous les peuples en Europe et ce, jusqu'à la dernière guerre mondiale avec Hitler qui a tué six millions de Juifs dans les camps nazis.

Pourquoi ce peuple ? On s'est posé la question, pourquoi ce peuple à propos duquel il fut question de péril juif ? Mais qui connaît les avertissements de l'Éternel à ce peuple : Si tu n'obéis pas à la voix de l'Éternel ton Dieu…

Bien que dispersé partout dans le monde, ce peuple a survécu. C'est un miracle absolument unique, pour quelle raison ? Parce que Dieu avait promis en Lévitique 26/44-45 : Lorsqu'ils seront dans le pays de leurs ennemis, je ne les rejetterai pourtant point, et je ne les aurai point en horreur jusqu'à les exterminer, jusqu'à rompre mon alliance avec eux ; car je suis l'Éternel leur Dieu. Je me souviendrai en leur faveur de l'ancienne alliance. Dieu n'avait pas abandonné Son peuple et l'apôtre Paul a cru devoir le rappeler dans ses propres textes.

Lorsque les temps étaient accomplis pour Israël, Israël a retrouvé son pays, à la suite d'une déclaration de l'ONU établie en un jour après que les Américains et les Anglais aient dit "YES" à la création d'un état israélien, les Français "OUI" et les Russes "DA" ! Israël fut créé en un jour et cette prophétie fut annoncée par le prophète en Ésaïe 66/8 : Un pays peut-il naître en un jour ? Une nation est-elle enfantée d'un seul coup ? Il était question d'Israël. De sa résurrection en tant que nation en un jour, un peuple ! Ce n'est pas possible et pourtant c'est ce qui s'est passé le 14 mai 1948.

Les Juifs de toutes les nations commencèrent de rentrer au pays. A l'heure qu'il est, les Israélites sont rentrés de 124 pays du monde, ce n'est pas du tout un retour sur la terre des ancêtres comme celui du retour de la Babylonie, de l'Assyrie, pas du tout, car alors ils ne rentraient que d'une direction particulière tandis que là, c'est de toutes les nations qu'ils rentrent.

Pourquoi ce retour sur la terre de leurs ancêtres ? Parce que c'est là que le Seigneur doit poser Ses pieds. Ceci est écrit en Zacharie 14/4 : Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des Oliviers, qui est vis-à-vis de Jérusalem. Bien sûr , c’est de Jésus-Christ qu’il est question, de l'Éternel qui pose Ses pieds sur la montagne des Oliviers : c'est immanquablement Jésus-Christ. Lorsque le Christ quitta cette terre au jour de l'Ascension, les anges durent dire aux disciples qui L'avaient vu monter : Il reviendra de la même manière que vous l'avez vu partir. Le Seigneur devait retrouver Israël dans Son pays parce que c'est précisément Israël qui l'a rejeté, humilié et crucifié. Et ce même Israël devra Le retrouver comme son Messie, bien entendu, un reste de ce peuple, précise la Bible.

Tout ceci faisant partie des desseins éternels de Dieu. Israël, quel peuple ! Quelle nation !

Quand nous pensons à tout ce que nous lui devons et qui nous échappe couramment parce que nous sommes en Occident.

La Bible, ce livre, best seller mondial.

Les prophètes ont été des Juifs.

Les Dix commandements que reçut Moïse : ce sont eux qui ont inspiré toute la juridiction internationale ; toute la législation internationale s'inspire de près ou de loin des Dix commandements. Les Juifs !

Les alliances, et surtout la Nouvelle Alliance. Les Juifs !

Le Christ, les Juifs, Christ était Juif que je sache !

Ton Sauveur a été un Juif sur la terre, il ne faut pas l'oublier. C'est Dieu qui l'a voulu ainsi.

Le Salut vient de qui ? Des Juifs. Et c'est Jésus qui a dit cela à la femme Samaritaine en Jean 4/23.

Comme chrétiens, nous sommes un peuple issu de ce peuple. Si ce peuple n'avait pas existé, nous n'aurions pas pu exister après lui. La Bible affirme en Romains 11/18 : Il est la racine qui nous porte. C'est quand même quelque chose ! Alors nous ne pouvons pas évacuer ce peuple. Ce n'est pas possible et nous prenons conscience que si les choses en sont là, aujourd'hui, c'est tout simplement qu'il y a un dessein de Dieu qui doit s'accomplir, que les hommes veulent ignorer mais que notre Dieu va imposer.

Le Seigneur dans un premier temps était venu sur cette terre en Palestine, pas en Suisse, ni en France. Il avait foulé aux pieds, imaginez en Lui Dieu foulant aux pieds le sol de notre terre, dans la personne d'un Juif, et pourquoi faire ? Pour la rédemption des nations. Tout cela venant encore de ce peuple même s'il fut rejeté dans un premier temps. Et pour votre rédemption, Monsieur, la vôtre Madame ! Savez-vous que le Christ est venu en Palestine voilà deux mille ans, en Israël voilà deux mille ans pour vous ? La Bible annonce que sur le mont Golgotha, Il s'est chargé de nos péchés, non pas seulement de ceux des Juifs : cela nous fait du bien. C'est bien la preuve que par le Juif qu’a été Jésus et par cette nation, le Seigneur avait un plan pour le monde entier, un plan de rédemption, de telle manière qu'aujourd'hui et depuis que le Christ est venu, quiconque, où qu'il se situe, sous quelque cieux que ce soit et quelle que soit sa race ou la couleur de sa peau, quiconque peut être sauvé par le Christ, Jésus !

La Bible nous déclare qu'Il est venu pour chacun d'entre nous.

Pourquoi Israël ? Pour nous donner un Sauveur sur un plan personnel, pour nous accorder un Sauveur.

Mais toute la question est de savoir si ce Sauveur,, nous en voulons ? Si nous L’avons réellement reçu chacun pour soi, s'Il est réellement entré dans notre vie, pour nous sauver, pour pardonner notre péché : encore faut-il L'inviter à cela. Ce même Jésus, après Sa mort, Sa résurrection, Son ascension a pu nous laisser cette parole en Apocalypse 3/20 : Voici je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. Cette parole est pour tous.

Bien que dans la rébellion, chassé de son pays, asservi ici et là sur la surface de la terre, meurtri, brisé, persécuté, ce peuple n'avait pas été abandonné par Dieu, parce qu'Israël nous entretient encore du retour du Christ, Dieu même, dans Sa grâce, le Christ doit revenir. Il doit revenir aussi pour Israël, bien qu'Israël L'ait rejeté, crucifié, humilié, Il revient pour lui parce que la Bible assure que ce Dieu-là ne se lasse pas de nous chercher.

Je ne sais quel est votre âge, peut-être que jusqu'à ce soir vous n'avez pas voulu du Christ comme Israël n'en a pas voulu, mais Israël en a tout de même été aimé jusqu'au bout. Dieu vous aime encore ce soir. Vous n'avez pas voulu de Lui, vous n'en voulez pas encore, le Seigneur vous aime, Il vous a voulu dans ce lieu pour une rencontre avec Lui. La Bible promet qu'Il ne se lasse pas de pardonner, voilà le Dieu que nous avons !

Mais il y a aussi avec Lui un point de non-retour, on ne se moque pas de Dieu, avertit la Bible, nous faisant savoir qu'Il est l'amour dans Sa Personne et même si rebelle, entêté, au cœur dur que nous soyons, Il continue de nous chercher. Si le Seigneur a voulu qu'Israël revienne dans son pays, c'est pour le rencontrer une seconde fois et c'est pour lui donner sa chance véritable.

Depuis combien de temps le Seigneur vous parle-t-Il ?

Il a parlé à Israël pendant des millénaires et Israël n'en a pas voulu.

Il parle aux hommes de notre génération une fois, dix fois, cent fois !

Combien de fois le Seigneur vous a-t-Il parlé ?

Comment se fait-il qu'Il nous ait tant parlé et que nous n'en voulions pas ?

La Bible affirme que ce jour est encore un jour de grâce, le Seigneur veut vous attirer à Lui ce soir comme Il veut le faire bientôt, nous croyons qu'Il vient bientôt pour Israël. Le Seigneur nous invite à venir à Lui pour nous sauver en Christ, et en Christ seul. Comme le rappelle le traité d'invitation : Il n'y a d'autre salut en aucun autre qu'en Lui ! Parce qu'il n'y a aucun autre nom que le Sien qui nous ait été donné, par lequel nous devions être sauvés. (Actes 4/12)

Ce soir, venons au Seigneur. Que nos résistances tombent, que nos cœurs s'ouvrent et que ce Messie, crucifié pour nous, le Seigneur de gloire, le Roi des Rois puisse réellement nous visiter dans Sa grâce, ce soir même !

Que faire pour qu'Il entre en nous ce Sauveur qu'Israël nous a donné ?

La Bible nous livre ce conseil : pour commencer il nous faut l’accepter : nous sommes des pécheurs, le Christ n'est venu que pour des pécheurs, il nous faut accepter cela parce que pécheurs, nous sommes perdus. Le péché, une puissance de mort ! Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. Mais ces pécheurs que nous sommes, le Seigneur les aime, si le Seigneur ne supporte pas le péché, Il aime le pécheur ! Quelle grâce, quelle chance ! Moi, après quarante-trois ans de vie chrétienne, j'en suis encore aujourd'hui à me demander : Mais comment a-t-il pu se faire qu'Il m'ait aimé ? Quel bonhomme suis-je, pour parler d'un pauvre bonhomme ! Le Seigneur m'aime toujours, c'est merveilleux ! Personne ne mérite d'être aimé de Lui, notre chance est que Ses bras nous soient encore ouverts, Il aime ces pécheurs, Il les aime pour les sauver, Il est venu pour les sauver. Parce qu'Il t'aime, le Seigneur ne peut admettre ce soir que tu vives encore sans Lui. Que tu ne L'aies pas rencontré personnellement pour ton salut, qu'Il ne soit pas passé dans ta vie. Reçois-Le maintenant. Reçois-Le dans ton cœur maintenant pour ton Sauveur personnel, ouvre-Lui ton cœur, dis-Lui : Seigneur viens, je crois que Tu es mort sur la croix pour moi. Je n'ai pas tout compris mais j'ai compris que j'ai besoin de Toi. Dites-Lui cela, maintenant, courtement dans une prière qui va suivre dans laquelle vous allez mettre toute votre confiance en Lui. Vous allez faire comme Abraham, vous allez mettre votre confiance en Lui envers et contre tout, je vous invite à cela ce soir.

Mais peut-être êtes-vous déjà chrétien de longue ou de courte date mais que vous connaissez des passages difficiles, ballotté de côté et d'autre ? Que votre christianisme ne vous satisfait plus, il vous en reste peut-être une sorte de goût amer dans le cœur et vous ne savez plus où vous en êtes ? Raccrochez, mes amis, en tant que chrétiens et venez au Seigneur à la Croix avec votre péché de chrétien. Dites-Lui : Seigneur pardon, et repartez avec Lui. Demandez-Lui pardon pour votre péché de chrétien et qu'Il vous sauve maintenant. D'accord ?

La prophétie a toujours été donnée pour ramener le peuple de Dieu à son Dieu. Puisse justement cette prophétie qui sera entendue dans ce lieu, soir après soir, puisse cette prophétie ramener aussi quelques-uns du peuple de Dieu à son Dieu, à Christ.

Je vais dire une prière très courte que vous allez prendre après moi pour vous aider dans cette démarche personnelle avec Lui. Une fois la prière dite, je voudrais simplement vous aider encore en priant pour vous, je demanderai à ceux et celles pas encore chrétiens véritablement ou chrétiens déjà de me faire savoir qu'ils auront prié par un geste, un signe, la main qui se lèvera une seconde, pas plus longtemps, ceci me permettra de prier pour vous.

Prière :

A partir de tout ce que nous venons d'entendre, toutes ces lumières de la Parole de Dieu à propos d'Israël et surtout à propos du Sauveur, Seigneur je n'ai pas tout compris mais ce soir j'ai compris pourquoi Tu es venu. J'ai compris que j'ai besoin de Toi, j'ai compris que je suis perdu sans Toi. J'ai compris que je suis encore dans mon péché et que mon péché me perd. Seigneur, aie pitié, je viens à Toi tel que je suis. Quelle chance que Tu m'aimes malgré tout ce que Tu sais de moi ce soir et Tu m'appelles à Toi !

Je viens Seigneur, tel que je suis, je viens. Je viens de tout mon cœur, je T'ouvre mon cœur, entre chez moi, pardonne mon péché puisque je m'en repens. Seigneur je prends Ta main pour une nouvelle vie, une nouvelle route avec Toi. Oh Seigneur ! Sauve-moi ce soir, rencontre-moi maintenant.

Si vous étiez chrétien, en difficulté, ne vous en voyez pas jugés, revenez au Seigneur, revenez à la Croix et dites-Lui :

Seigneur pardon pour mon péché de chrétien, aie pitié, Seigneur ce soir je repars avec Toi comme tout à nouveau, merci de l'occasion que Tu me donnes.

Seigneur merci pour Ta présence au milieu de nous ce soir. Seigneur merci pour la joie de nous être tenus autour de Ta Parole et nous voudrions qu'elle porte son fruit à salut pour quelques-uns, au nom de Jésus.

Amen !