Noël ou l'envoi d'un médiateur entre Dieu et les hommes

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Texte

Noël :

Ou l'envoi d'un médiateur entre Dieu et les hommes.

Message donné au culte à Paris-Nation

Le 14 décembre 1997

Bonjour à tous !

En réfléchissant sur le message à délivrer ce matin éventuellement dans cette occasion de Noël, la pensée suivante m'est venue. Bien entendu qu'il existe bien des raisons pour lesquelles le Christ est venu à Noël et nous pourrions passer énormément de temps à nous entretenir de cela. Mais pour ce qui est de ce matin, le sujet sera le suivant : Noël ou l'envoi d'un médiateur entre Dieu et les hommes afin de pouvoir régler leurs différents, leurs conflits, leurs contentieux à vues humaines sans solution.

Le Christ donc nous a été envoyé en tant que médiateur et j'aimerai que nous nous intéressions à cette pensée quelques instants, Bible en mains, parce que réellement, elle est enrichissante au possible.

1 Timothée 2/5 : Il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme.

Un aspect des choses tout à fait intéressant, Jésus-Christ homme qui s'est donné Lui-même en rançon pour tous.

Mon dictionnaire, pour une définition au terme : médiateur, à mis sous mes yeux ce qui suit : quelqu'un qui s'entremet entre deux où plusieurs personnes pour les mettre d'accord.

Ce terme en tous cas, dans le Nouveau Testament nous vient d'un mot grec, tout à fait riche de sens : le mot " mesites " c'est ce mot-là qui est rendu par " médiateur " dont la racine est " mesos " qui signifie le centre, le milieu. C'est-à-dire que le médiateur, le mésites correspond à celui qui se tient au centre, à celui qui s'interpose entre deux ou plusieurs parties pour les rapprocher, pour les mettre ensemble et pour les réconcilier. Ce travail-là peut déjà, sur un plan strictement humain, être difficilement réalisable. Nous savons à quel point par exemple que nos médiateurs en France, pour tenter de réconcilier le gouvernement peut-être, avec ses salariés comme ce fut le cas dernièrement les patrons routiers avec leurs employés, oui, ce travail n'est certainement pas un travail facile.

A plus forte raison ce ministère de médiation pour lequel le Christ est venu entre le Dieu saint, dont les yeux sont trop purs pour voir le mal et ces pécheurs corrompus que nous sommes. Comment résoudre le problème ? Comment engager cette médiation ? Comment pourvoir nous rapprocher de ce Dieu en raison de Sa sainteté est resté, nous le verrons, tellement de temps inaccessible aux hommes.

Oui, le médiateur peut être à la limite, un homme tampon, situé très souvent entre le marteau et l'enclume pour accuser toutes sortes de coups des parties en litige, en difficulté, en conflit. La Bible nous parle pour commencer, d'un médiateur dans l'Ancien Testament qui s'était nommé Moïse, dont la tâche fut si difficile entre le Dieu saint et un peuple rebelle au cou raide.

En Galate au chapitre 3 verset 19, il est écrit que la loi a été promulguée par des anges, au moyen d'un médiateur. Et ce médiateur-là évidemment fut Moïse. Un homme d'une trempe exceptionnel sur tous les plans, d'un calibre spirituel unique, impressionnant au niveau de tous les profils qui le caractérisaient, mais il a eu néanmoins tant de peine à mener ce ministère de médiation entre Israël et son Dieu.

En Deutéronome chapitre 5, versets 4 et 5, Moïse avait pu rappeler quelque peu, ce ministère que Dieu lui avait donné en ces termes : l'Éternel vous parla face à face sur la montagne, du milieu du feu. Je me tins alors entre l'Éternel et vous,… Voilà donc le ministère de médiation qui lui avait incombé… pour vous annoncer la parole de l'Éternel; car vous aviez peur du feu, et vous ne montâtes point sur la montagne. Pourtant Moïse avait été un homme d'exception, un prophète d'exception qui est rappelé par Dieu Lui-même au chapitre 12 du livre des Nombres lorsque l'on avait murmuré contre lui, en particulier Marie sa sœur, et Aaron son frère en ces termes : Il appela Aaron et Marie, qui s'avancèrent tous les deux. Et il dit (c'est Dieu qui a parlé de cette façon-là) : Écoutez bien mes paroles ! Lorsqu'il y aura parmi vous un prophète, c'est dans une vision que moi, l'Éternel, je me révèlerai à lui, c'est dans un songe que je lui parlerai. Il n'en est pas ainsi de mon serviteur Moïse, il est fidèle dans toute ma maison… Quel témoignage rendu à ce serviteur !.. Je lui parle bouche à bouche, je me révèle à lui sans énigmes, et il voit une représentation de l'Éternel. Pourquoi donc n'avez-vous pas craint de parler contre mon serviteur, contre Moïse ? Un prophète donc d'exception, qui n'avait pas facilement accepté ce ministère de médiation auquel le Seigneur l'avait appelé lorsqu'Il l'avait rencontré au Sinaï, mais pour finir, il avait du aller dans le sens de la volonté de Dieu, bien malgré lui, après avoir argumenté avec Dieu au niveau de son incapacité d'aller s'occuper d'un tel peuple. Mais nous pouvons dire que dans une certaine mesure, il avait quand même réussi ce ministère de médiation si difficile.

Et puis, il avait aussi annoncé une prophétie unique, concernant justement la venue d'un autre médiateur parce que c'est dans ce sens-là qu'il faut comprendre Deutéronome 18, le terme de médiateur n'a pas été prononcé par Moïse mais disons que ce mot est sous-tendu dans le verset 15 et 16 : l'Éternel, ton Dieu, te suscitera du milieu de toi, d'entre tes frères, un prophète comme moi : vous l'écouterez ! Pour quelles raisons, dans quels sens ? : Il répondra ainsi à la demande que tu fis à l'Éternel, ton Dieu, à Horeb, le jour de l'assemblée, quand tu disais : Que je n'entende plus la voix de l'Éternel, mon Dieu, et que je ne voie plus ce grand feu, afin de ne pas mourir. C'est réellement le Médiateur par excellence que Moïse annonçait dans le but de se situer précisément entre ce Dieu qui est un feu dévorant et ce peuple au cou raide. Dieu vous suscitera un prophète comme moi, c'est-à-dire un médiateur, mais un médiateur évidemment dans la perfection divine, lequel nous a visité, est venu vers nous à Noël. Quelle belle prophétie dans la bouche de Moïse ! annonçant la venue du Médiateur par excellence dans la personne du Fils de Dieu.

Bien entendu que dans le Nouveau Testament, ce terme est employé à propos de Jésus, lequel s'est interposé entre Dieu et nous. Il est plusieurs fois question de ce Jésus médiateur surtout dans l'épître aux Hébreux, en Hébreux 8/6, où il est précisé qu'Il fut : le médiateur d'une alliance plus excellente, que celle de l'Ancien Testament introduite par le biais de Moïse, plus excellente parce que fondée sur de meilleures promesses. Qu'Il a été aussi : le médiateur de la nouvelle alliance, ceci à deux reprises, en Hébreux 9/15 et en Hébreux 12/24 et que ce médiateur a été un médiateur unique, n'ayant laissé, surtout dans l'épître aux Hébreux, aucune possibilité de se faire remplacer par quiconque, homme ou femme, un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, un seul médiateur, lequel a engagé la médiation la plus délicate qu'un homme ait jamais entreprise parce qu'il est question de Jésus-Christ homme, dans le texte de 1 Timothée 2/5. La médiation la plus difficile et pourtant, une médiation qu'Il avait pu réussir de façon remarquable, ayant débouchée sur notre réconciliation avec Dieu.

Il est venu dans ce sens, Noël donc, la venue d'un médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme.

Et pour mieux saisir ce que le Seigneur fut pour nous en tant que médiateur, il nous faut encore creuser ce terme de " mésitès " en grec, très riche de sens, lequel dans la Grèce ancienne pouvait vouloir dire " arbitre ". En effet, un médiateur est nécessairement un arbitre s'entremettant entre deux ou plusieurs parties pour tenter de les rapprocher. Il faut dire que les Romains et les Grecs croyaient beaucoup, en matière de justice et de loi, à l'arbitrage. Par exemple, tout citoyen d'Athènes en Grèce, dans sa soixantième année, pouvait s'attendre à être nommé arbitre par une assemblée dite des " Quarantes ", parce que faites de représentants des dix tribus existantes à l'époque en Grèce. Dix des dix tribus et cette assemblée des quarante pouvait élire justement des médiateurs, des arbitres pour statuer entre plusieurs parties afin de les mettre d'accord pour régler leurs différents, leur litiges etc. Cet arbitre était nommé " mesitès ", même terme. N'est-ce pas ce que Jésus est venu faire justement entre Dieu et nous, entre nous et Dieu, régler nos grands litiges avec Dieu, ce lourd contentieux avec Dieu de notre corruption, de nos péchés, de nos fautes.

Dans l'Ancien Testament, des hommes comme Job en avaient appelé à un arbitre sans le trouver, entre Dieu et lui par exemple, nous nous souvenons de ce cri de Job en Job 9/33 : Il n'y a pas entre nous (c'est-à-dire entre Dieu et moi) d'arbitre, qui pose sa main sur nous deux. Dans le sens d'une réconciliation, parce que Job n'avait pas du tout compris le sens de ses souffrances. Et vous savez à quel point ce serviteur de Dieu avait enduré de choses à vues humaines restées mystérieuses à son endroit de la part de Dieu. Il n'avait pas été mis au courant de ce qui se passait là-haut le concernant entre Satan et Dieu : lorsque Satan s'était approché de Dieu pour lui dire : Est-ce de manière désintéressée que Job te sert. Voilà une question qu'il doit très souvent poser à notre égard à Dieu Lui-même, est-ce que nous servons Dieu d'une manière désintéressée, ou bien, tout chrétien que nous soyons, de longue ou de courte date, est-ce qu'avec Dieu nous nous transformons en marchand de tapis, nous voulons bien servir le Seigneur à condition que nos affaires marchent, que nous ne soyons plus malade, plus de problèmes… Cela n'est jamais dans l'Écriture et Job dans ses grandes souffrances avait crié à un arbitre qu'il n'avait pas trouvé dans ses consolateurs fâcheux, qui lui avaient dit de bonnes choses, il faut le dire, qui auraient été tout à fait utile à d'autres, dans d'autres circonstances, mais qui ne convenaient pas du tout à Job, lequel s'était défendu, bec et ongles jusqu'au bout sur son innocence et sur le fait qu'il ne s'était jamais révolté contre Dieu. Un arbitre, et cet arbitre dans l'Ancien Testament était précisément le grand absent.

En dehors de ce Moïse qui l'avait été pour faire passer aux hommes, le décalogue, un arbitre dans le sens de poser sa main sur nous deux.

Un arbitre couramment est une personne choisie par un tribunal ou par les parties intéressées pour trancher un différent.

C'est le premier sens qu'il faut donner à ce mot " mésitès ", un arbitre. Et c'est précisément le ministère que Jésus est venu accomplir entre Dieu et nous pour poser sa main sur Dieu et sa main sur nous afin de pouvoir nous rapprocher de Lui.

Certains argumentent en disant que Lui-même ne s'est jamais présenté comme médiateur, il n'y a pas eu ce terme dans Sa bouche, mais au travers de tout l'enseignement qu'Il a pu nous délivrer sur Sa personne, à ne prendre par exemple en Jean 14/6 : Je suis le chemin, la vérité et la vie, nul ne vient au Père que par moi. Là, Il s'est déclaré non seulement médiateur mais aussi le seul médiateur : que par moi. Avec d'autres textes également.

Le médiateur est celui qui fait passer vers l'autre les desideratas, les paroles, mais c'est exactement ce que le Christ nous a dit dans l'Évangile de Jean par exemple, qu'Il a voulu faire passer vers nous, les paroles de son Père, qu'Il ne parlait pas de Lui-même mais qu'Il ne disait que ce qu'Il avait entendu du Père. Un vrai médiateur, un véritable arbitre.

Le second terme que nous pouvons tirer de ce mot " mésitès " est celui de " garant ".

Un mésitès, un médiateur était aussi un garant, un garant dans le sens d'avaliseur. Quand on empruntait une somme d'argent qui pouvait être importante, considérable, il fallait l'aval d'une tierce personne, c'est encore le cas de nos jours, il n'y a rien de nouveau sous le soleil, une garantie fournie par un tiers donc, prêt à subir la dette si elle ne devait pas être réglée. Cette tierce personne était appelée " mésitès ". Je dois dire que c'est pratiquement sans commentaire au regard de ce grand ministère d'avaliseur que le Seigneur a eu pour chacun d'entre nous.

Oui, un garant était quelqu'un prêt à payer la dette de son ami, chacun sait ici la dette que nous avons envers Dieu, une dette énorme, une dette que nous ne pouvions pas payer. Ceci est répété tellement de fois dans les Saintes Écritures à partir de versets comme dans le Psaume 49/8 : Ils ne peuvent se racheter l'un l'autre. Ni donner à Dieu le prix du rachat. " L'homme ne saurait payer à Dieu sa dette ". C'est ce que j'ai pu lire dans la version synodale. Je consulte toujours pas mal de versions afin de saisir le sens profond de ces versets. L'homme incapable de payer à Dieu sa dette.

Nous avons tous une dette envers Dieu. et en raison de cette dette, il nous faudra un jour passer au tribunal du Seigneur pour être pesé à la balance de Sa justice. D'une justice parfaite, d'une justice divine. Alors, une question, est-ce que nous allons pouvoir faire le poids devant Dieu ? Es-ce que nous allons rétablir l'équilibre de la balance ? Vous en avez qui tentent de le faire à partir de bonnes œuvres, les pauvres ! Quand la Bible affirme que toute notre justice est devant le Seigneur comme un vêtement sale, et que personne ne sera justifié par les œuvres de la loi. Comment allons-nous nous arranger pour pouvoir faire le poids devant Dieu au jour du jugement ? Puis-je payer à Dieu ma dette envers Lui ? Est-ce que vous allez pouvoir payer la vôtre ? Ce n'est pas possible, c'est dans ce but-là encore que le Christ est venu, pour être celui qui se porterait garant, parce que si j'emploie ici un verbe qui pourrait étonner mais non ! il faut encore accepter ce garant pour notre Sauveur personnel. Est-ce que nous allons l'avoir pour garant devant Dieu ? ou bien allons-nous devoir nous présenter devant Dieu sans garant aucun, sans avocat, sans arbitre ? Il a été le garant absolument remarquable pour nous mettre à l'aise devant Dieu, pour nous réconcilier avec Lui.

Peut-être que certains pourraient se poser la question : Mais de quelle dette s'agit-il ?

Vous savez, déjà du gâchis de nos existences en raison de nos péchés. Tout péché correspond réellement à une dette devant Dieu, simplement que tout péché a altéré ce que Dieu a voulu pour l'homme, de quelque manière qu'il se présente aux hommes, le péché nous a défiguré, quelle dette ! Le péché nous a corrompu, quelle dette ! Aussitôt que quelqu'un verse dans la corruption, c'est très souvent le cas de nos jours et s'il est un terme qui défraye la chronique c'est bien celui-là, celui de corruption et il ne se passe pas une journée sans qu'il en soit question de corruption et de mise en examen. A partir d'un acte de corruption, le fonctionnaire, ou l'homme quelqu'il soit, la femme, ont une dette vis-à-vis de la société, vis-à-vis de leur patron, de leurs semblables, une dette, le péché entraîne une dette, la corruption entraîne une dette. La Bible affirme que tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. Nous avons une dette énorme, écrasante envers notre Dieu et c'est ce que Jésus est venu justement régler et pour régler cette dette, Il a du se charger de notre corruption. La Bible ajoute : Christ est mort pour nos péchés. Cet aval qui nous garantit le salut, Il l'a signé de son sang à la croix parce que l'aval demande, exige un engagement, une signature, un serment en quelque sorte. L'épître aux Hébreux nous entretient d'un serment. Eh bien, cette dette a été payée, parfaitement payée, entièrement payé par le sacrifice de la croix et l'aval que Dieu demandait, du garant, a été signé de Son sang au calvaire de telle manière qu'il n'y a plus aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ de telle manière même que nous pouvons nous approcher de Dieu sans crainte aucune par cette route nouvelle et vivante que Jésus a inauguré au travers du voile, c'est-à-dire de Son sang, de Son sacrifice, plus de problème entre Dieu et nous, la dette est payée.

Une question ce matin, elle est presque irrésistible : Est-ce que ta dette personnelle a été payée à Dieu par Jésus-Christ ? Est-ce que tu L'as cru ? L'as-tu pour Garant de ton salut ? L'as-tu pour Avaliseur de ta dette ? C'est oui ou c'est non ! Ce matin tu pourrais t'ouvrir au Seigneur et le prendre pour ton Sauveur personnel, pour ton seul Médiateur entre toi et ton Dieu avec Lequel tu es en conflit à cause de tes péchés. Le Christ est venu dans ce sens, dans ce but, quelle bénédiction !

Il fallait un médiateur capable de parler à Dieu en face et de parler aux hommes en face également. Pour qu'un médiateur soit efficace, c'est le cas aujourd'hui encore, il doit parfaitement représenter les deux parties sinon on ne pourrait lui faire confiance. Eh bien c'est ce que le Seigneur a réalisé dans Sa personne remarquable.

Irénée, évêque de Lyon, au deuxième siècle, avait pu dire de Jésus : " Il est venu pour montrer aux hommes, le vrai visage de Dieu et Il est venu aussi sur cette terre pour montrer à Dieu le vrai visage de l'homme ". Il a donc parfaitement représenté les deux parties en conflit pour les rapprocher et pour les réconcilier de façon éternelle. Un ministère de médiation qu'Il a réussi parfaitement et qu'Il a mené pour l'amour de son Père et pour l'amour des hommes.

Nous avons réellement de quoi le remercier de tout notre cœur et personne à Sa place n'aurait pu entreprendre un tel ministère parce que personne ne pouvait justement réunir dans sa personne à la fois la partie de Dieu et la partie des hommes.

Nous sommes donc appelés à louer un tel médiateur, un tel arbitre, un tel garant qui a tout réglé. Il n'existe plus aucun contentieux entre Dieu et nous, entre nous et Dieu, il n'y a plus rien et nous pouvons nous présenter au Seigneur, la face découverte. Pour ne pas faire comme Moïse, mais la face découverte vraiment parce que tout a été réglé, c'est fini.

Ce ministère de médiation n'est pas terminé, le Seigneur le poursuit. De quelle façon ? A l'image du souverain sacrificateur de l'Ancien Testament, lequel devait en tremblant à la vue de tout Israël, entrer dans le sanctuaire, le Saint des Saints, pour porter le jugement des enfants d'Israël. Voyons ces choses au livre de l'Exode 28 à partir du verset 15 et nous allons opérer une application présente du ministère de notre grand Sacrificateur, lequel bien entendu est le Seigneur Jésus-Christ qui est entré dans un sanctuaire qui n'est pas fait de mains d'hommes, où Il est entré une fois pour toute pour plaider notre cause : Tu feras le pectoral du jugement Il faut se rappeler qu'il avait été demandé à Moïse de reproduire exactement selon le modèle qu'il avait vu sur la montagne alors c'est précisément ce à quoi il s'était appliqué. Tu feras le pectoral du jugement, artistement travaillé ; tu le feras du même travail que l'éphod, tu le feras d'or, de fil bleu, pourpre et cramoisi, et de fin lin retors, Tout ceci pour tenter une ressemblance, à vues humaines, impossible, avec ce qui se passe dans le vrai sanctuaire là-haut. Il sera carré et double ; sa longueur sera d'un empan, et sa largeur d'un empan. Tu y enchâsseras une garniture de pierre, quatre rangées de pierres :

Première rangée, une sardoine, une topaze, une émeraude ;

Seconde rangée, une escarboucle, un saphir, un diamant ;

Troisième rangée, une opale, une agate, une améthyste ;

Quatrième rangée, une chrysolithe, un onyx, un jaspe ;

Ces pierres seront enchâssées dans leur montures d'or.

Il y en aura douze, d'après les noms des fils d'Israël ; elle seront gravées comme des cachets, chacune avec le nom de l'une des douze tribus. Tu feras sur le pectoral des chaînettes d'or pur, tressées en forme de cordons. Tu feras sur le pectoral deux anneaux d'or, et tu mettras ces deux anneaux aux deux extrémités du pectoral. Tu passeras les deux cordons d'or dans les deux anneaux aux deux extrémités du pectoral ; et nous poursuivons la lecture au verset 29 : Lorsque Aaron entrera dans le sanctuaire, il portera sur son cœur les noms des fils d'Israël. Sur son cœur ! Son peuple et nous savons que notre Aaron n'est plus celui-ci, c'est Jésus-Christ, Lequel est entré dans un tabernacle, un sanctuaire absolument parfait, qui n'a pas été fait de mains d'hommes, dans quel but ? Pour continuer Son ministère de médiation, comme Aaron avait eu le sien à propos d'Israël devant l'Éternel. Il portera sur son cœur les noms des fils d'Israël, gravés sur le pectoral du jugement, pour en conserver à toujours le souvenir devant l'Éternel. Tu joindras au pectoral du jugement l'urim et le thummim,(on ne sait pas tout à fait à quoi ces choses correspondaient) et ils seront sur le cœur d'Aaron, lorsqu'il se présentera devant l'Éternel. Ainsi, Aaron portera constamment sur son cœur le jugement des enfants d'Israël, lorsqu'il se présentera devant l'Éternel.

Je vais peut-être t'apprendre une bonne nouvelle : Sur le cœur du Seigneur, notre divin Aaron, Tu es une pierre précieuse qu'Il porte devant son Père pour Lui dire à quel point du Lui es précieux, il est bon de le savoir lorsque l'on passe par des moments difficiles, par des temps d'adversité, de souffrances, d'épreuves, quelle chance d'être, quelques soient nos circonstances, sur le cœur du Seigneur, un joyau, plaidant notre cause, intercédant pour nous. Quelle bénédiction que Son ministère de médiation, présentement, à l'heure qu'il est, et c'est pour ce type de ministère qu'Il est venu à Noël, L'engageant pour nous, dans les souffrances que vous savez, qui L'ont conduit à la croix, à la résurrection, à l'Ascension et jusqu'à Sa gloire retrouvée. Et si vous le permettez, je vous invite à chanter un cantique qui va dans ce sens :

Mon Sauveur m'aime

Comme un joyau précieux

Du diadème

Qu'Il porte aux cieux.

C'est vrai et pour cette raison-là, ce matin réellement, nous pourrions faire monter vers Lui une abondante action de grâce. Nous ne sommes jamais délaissés, jamais mis de côté, sur le cœur du Seigneur comme un joyaux.

Nous ne le méritons pas ! Qui mérite d'être un joyau sur le cœur du Seigneur ? Je ne lève pas la main ! Personne, par pure grâce, quelle bénédiction !