Les chrétiens face à leurs responsabilités 2

Série: Les chrétiens face à leurs responsabilités dans l'église

Série de 3 messages donnés lors d'une convention nationale à Warquignies (Belgique).

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Texte

Les chrétiens devant leurs responsabilités dans l'Église (2)

(Message donné à Warquinies Belgique)

C'est avec joie que je vous retrouve après hier soir.

En France, ces derniers temps on a dit que les français sont atteints de "sondagite", nouvelle maladie, tellement ils ont été sondés surtout à propos de l'Europe. Mais permettez que je fasse le sondage suivant : Combien êtes-vous à nous avoir rejoins ce soir pour la première fois, vous n'étiez pas des nôtres hier soir, vous levez la main ? Oh mais c'est tout un nombre… ! Où étiez-vous hier soir… ? On a commencé hier soir… ! Ce n'est certainement pas un reproche et pour ce qui a été dit hier soir, nous avons tenté de dégager une définition de l'Église à partir du mot grec Ekklésia et du mot Kahal en hébreu. Et nous avons vu ensemble que pour finir l'Église de Jésus-Christ s'inspire de ces deux termes. D'un terme grec qu'il a plu à Dieu de choisir et qui n'avait rien de chrétien à l'origine Ekklésia, une assemblée du temps de la Grèce ancienne à laquelle ne pouvaient participer que les hommes libres, jamais les hommes esclaves. Et nous en avons tiré les conséquences, il fallait donc être citoyen grec pour faire parti de l'Ekklésia. Et nous avons fait le rapprochement avec l'Église bien entendu, telle qu'elle est enseigné dans le Nouveau Testament, il faut être citoyen des cieux pour appartenir à l'Église de Jésus-Christ.

Mais nous avons aussi fait référence au mot "Église" dans l'Ancien Testament. Surtout ce mot qui revient plusieurs fois dans la version dite des septantes et qui est la version grecque de l'Ancien Testament et nous avons vu ensemble que ce mot, Église ou Assemblée, répondait à un appel du Seigneur lancé avec autorité, ce qui n'apparaît pas dans le mot grec du Nouveau Testament. Et qu'il fallait pour comprendre le terme "Église" en appeler à la fois au terme hébreux et au terme grec. Nous avions aussi dit, que Dieu avait appelé tout un peuple hors d'Égypte par Moïse, Il l'avait fait, c'est enseigné dans le Nouveau Testament, il faut être citoyen des cieux pour appartenir à l'Église de Jésus-Christ. Premièrement Il l'avait fait pour rassembler ce peuple. Deuxièmement pour en faire un peuple qui l'adorerai,. Troisièmement, un peuple qui Le servirai et puis un peuple qui se réunirait pour entendre Sa voix. Et nous avons tiré donc les leçons de toutes ses richesses avec cette affirmation : l'Église est ce que le Seigneur a de plus cher et de plus précieux sur cette terre. Parce qu'elle est Son épouse, elle est la prunelle de Son œil, si vous me demandiez " Alain Choiquier, qu'est-ce qui vous est le plus cher ici-bas, je dis bien ici-bas " je dirais c'est Jeanne. Voilà ! C'est la prunelle de mon œil. Mais Jeanne sait très bien qu'elle est mon deuxième amour. Je ne vous heurte pas ? Mon premier amour c'est qui ? C'est le Seigneur, c'est clair ! Mais il reste que sur cette terre, elle est ce que j'ai de plus précieux. Et ainsi en est-il du Seigneur ! Son Église est la prunelle de Son œil. Gardons-nous de lui faire du mal, de lui porter atteinte. Et nous avons terminé avec cet appel, Christ a aimé l'Église. Pas simplement avec des mots, Il l'a aimé et qu'a-t-il fait ensuite ? Il s'est donné Lui-même pour elle. Et de cette même façon si nous sommes chrétiens, comme notre Maître, nous devons aimer l'Église et nous donner nous-même pour elle.

Pour ce qui est de ce soir donc, nous allons en appeler à quelques métaphores, pas à toutes les métaphores parce que cela nous garderai jusqu'à deux heures du matin. Et je voudrais quand même vous renvoyer à une heure tout à fait raisonnable.

Plusieurs métaphores et en particulier, celle du corps qui est unique pour ce qui est de l'Église. Les autres métaphores ont leur origine dans l'Ancien Testament. Le Seigneur Jésus a abondamment puisé dans l'Ancien Testament qui est Sa parole bien entendu et qu'Il connaissait parfaitement. Mais pour ce qui est du corps, l'allusion au corps quant à Israël, n'est jamais évoqué dans l'Ancien Testament. Et c'est toute la richesse justement que nous allons tirer de cet enseignement, Vous êtes le corps de Christ.

Nous lisons quelques versets en 1 Corinthiens 12 à partir du verset 12, des textes bien connus qui sont d'une richesse inépuisable. Alors que je revoyais cet après midi cette étude pendant plusieurs heures, le Seigneur m'a encore révélé de nouvelles richesses, de nouveaux trésors dans ce livre ancien. Car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu'un seul corps, ainsi en est-il de Christ. Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d'un seul Esprit. Ainsi le corps n'est pas un seul membre, mais il est formé de plusieurs membres. Si le pied disait : Parce que je ne suis pas une main, je ne suis pas du corps, ne serait-il pas du corps pour cela ? Et si l'oreille disait : Parce que je ne suis pas un œil, je ne suis pas du corps, ne serait-elle pas du corps pour cela ? Si tout le corps était œil, où serait l'ouïe ? S'il était tout ouïe, où serait l'odorat ? Maintenant Dieu a placé chacun des membres dans le corps comme Il l'a voulu. (C'est très important cela). Si tous étaient un seul membre, où serait le corps ? Maintenant donc il y a plusieurs membres, et un seul corps. L'œil ne peut pas dire à la main : Je n'ai pas besoin de toi ; ni la tête dire aux pieds : Je n'ai pas besoin de vous. Mais bien plutôt, les membres du corps qui paraissent être les plus faibles sont nécessaires ; et ceux que nous estimons être les moins honorables du corps, nous les entourons d'un plus grand honneur. Ainsi nos membres les moins honnêtes reçoivent le plus d'honneur, tandis que ceux qui sont honnêtes n'en ont pas besoin. Dieu a disposé le corps de manière à donner plus d'honneur à ce qui en manquait, afin qu'il n'y ait pas de division dans le corps, mais que les membres aient également soin les uns des autres, et si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui, si un membre est honoré, tous les membres se réjouissent avec lui. Vous êtes( le) corps de Christ, (le mot "le" dans le grec à l'origine n'est pas là, c'est pour une meilleure compréhension) et vous êtes ses membres, chacun pour sa part.

Il faut savoir que cette tirade est absolument exceptionnelle de richesse quant à l'Église et à l'enseignement sur l'Église.

Dans les textes que nous venons de lire, l'apôtre a comparé l'Église à un corps, il l'a comparé à un corps humain. Qu'est-ce qu'un corps ? Un corps est un organisme, et qu'est-ce qu'un organisme ? Il faut parfois en arriver jusqu'au dictionnaire pour que ce soit clair dans nos esprit. Il faut remercier aussi le Seigneur pour le dictionnaire Larousse ou Petit Robert ou que sais-je encore parce qu'il nous éclaire sur le sens des mots. Eh bien un organisme représente l'ensemble des organes qui constituent un être vivant. Donc déjà, par définition, le corps est un organisme vivant, cela est important à retenir, ceci pour que nous fassions tout pour que l'Église ne soit pas une institution morte, poussiéreuse et moyenâgeuse. Un organisme donc vivant. Et puis encore un organisme est par définition une affaire bien organisée, parce que parfois c'est la foire dans l'Église. Chacun veut faire ce qui lui semble bon, souvent sous prétexte du Saint Esprit. Il faut faire attention, le Saint Esprit qui est la troisième personne de la Trinité est un Dieu d'ordre. Il met de l'ordre dans cet organisme qu'est le corps de Christ. Je le répète, un organisme est par définition une affaire bien organisée. Pour ce qui est du corps humain, puisque l'apôtre compare l'Église au corps humain. Le corps humain est stupéfiant d'organisation. Cela ne se fait pas comme cela n'importe comment ! Il y a de ces systèmes dans notre corps, qui sont stupéfiants d'organisation ! Il y a par exemple le système nerveux, le système respiratoire, le système circulatoire c'est absolument stupéfiant ! On ne sait pas encore tout sur l'organisation du corps humain, malgré le génie génétique, la révolution biologique, nous ne savons encore pas tout ! Et nos savant ne cesse de chercher, de chercher encore pour le connaître plus à fond. Mais David disait juste quand dans une prière à son Dieu il avait lancé ce qui suit : Je te loue de ce que je suis une créature aussi merveilleuse! Mais merveilleuse d'organisation. Et c'est à partir du moment où il y a lacune, manquement dans l'organisation du corps qu'il y a souffrance, c'est à partir du moment où il y a lacune, où il y a manquement dans l'organisation du corps de Christ qu'il y a souffrance. Le désordre est générateur de souffrance. Dans l'Église, on n'est pas comme du temps des Juges où chacun faisait ce qui lui semblait bon, mais c'est affolant ! Ne l'oublions pas, un corps est une affaire bien organisée. C'est vrai au plan du corps humain et c'est vrai aussi au plan de l'Église de Jésus-Christ. Autant de vérités qu'il est nécessaire de retenir dès que nous étudions le corps de Christ : l'Église.

Et puis cette métaphore du corps de Christ qui est l'Église, nous éclaire d'une façon merveilleuse sur notre identité. Nous sommes corps de Christ, c'est notre identité sur cette terre. Nous avons une identité, celle d'appartenir à ce corps de Christ dont Il est Lui, la tête. Nous n'appartenons pas à n'importe quel corps. Il y a pas mal de corps dans ce monde, des corps constitués, que les hommes ont construits, ont fabriqués. Je parle par exemple du corps enseignant, il y a peut-être ici des instituteurs ou des professeurs, ils appartiennent à ce qu'il est convenu d'appeler le corps enseignant. Le corps enseignant a été créé par le gouvernement, par nos académies, en France et en Belgique. Ce sont des produits tout à fait humains. Tandis que le corps de Christ n'a pas été construit par les hommes, l'Église est véritablement l'œuvre du Saint Esprit, l'œuvre de Jésus-Christ, c'est tout à fait notre identité. Et puis il y a aussi le corps médical, le corps diplomatique, le corps législatif, il y a tellement de corps constitués ici-bas, mais qui sont la création de l'homme,d'une façon générale, du génie de l'homme. Il y a certains corps qui sont assez bien organisés, d'autres moins, de toute façon, ils n'ont rien à faire avec ce corps de Christ qu'est l'Église et qui n'est pas une organisation d'homme.

Nous savons que l'Église a été créée par le Saint Esprit au jour de la Pentecôte, elle a vu le jour de cette façon-là. Et c'est toujours le Saint Esprit de la part de Dieu qui l'a organisé pour sa bonne marche, pour sa bonne croissance, pour qu'elle soit réellement un corps vivant. Nous sommes corps de Christ, c'est fantastique, voilà notre identité. De telle manière que nous n'appartenons pas à un système, il y en a tant des systèmes. Nous n'appartenons pas à une institution morte mais à un corps. Alors il y a plusieurs dénominations, nous le disions hier, mais pour ceux qui n'étaient pas là, je comparais l'Église en général à une armée, une armée nationale. Mais chacun sait que dans une armée nationale en France par exemple, nous avons plusieurs corps d'armée, qui portent différents uniformes, qui portent des épaulettes différentes, qui sont organisées au sein de cette grande armée nationale différemment. Voilà un peu comment il faut envisager nos dénominations différentes. Mais si tout à coup, au sein d'une même armée nationale, les corps d'armée se mettaient à se disputer, à s'affronter et à se faire la guerre parce que ne portant pas le même uniforme, qu'en penseriez-vous ? Ce serait la fin de notre armée nationale. Et voilà aussi souvent, pourquoi il y a difficulté au niveau de nos corps d'armée qui, au lieu de se serrer les coudes pour ne pas se tromper d'ennemi, notre ennemi c'est le diable, ce n'est pas l'Église sœur qui est à côté, qui n'a pas la même dénomination, on peut avoir un uniforme différent (c'est cela la dénomination) mais à l'intérieur de l'uniforme, il y a des frères et sœurs nés de nouveau. Comme nous le sommes, qui ont un même fondement et ce n'est pas parce qu'ils ne portent pas le même uniforme que l'on va se tirer dessus. C'est la fin de l'Église. Attention à cela, pour que nous puissions réellement nous serrer les coudes et ne pas nous tromper d'ennemi. Nous sommes corps de Christ.

Alors quand nous avons saisi cela, nous avons du même coup saisi notre relation à Christ qui est la tête de ce corps, le chef. Et nous comprenons également notre relation aux autres membres de Christ, lesquels sont dans ce même corps. Il est quand même intéressant et nécessaire de rappeler ces choses pour que cet enseignement de la Bible nous soit remis à l'esprit.

Qu'est-ce que le corps de Christ, qu'est-ce que l'Église ? Pour comprendre ce que le Seigneur a voulu par là il faut en appeler non seulement au corps, nous reviendrons sur le corps dans quelques instants mais à d'autres métaphores qui nous parlent de façon tellement riche et tellement précise sur ce que le Seigneur attend du corps. Nous ne verrons que quatre métaphores hormis celle du corps. La métaphore est une illustration.

Il y a celle de l'épouse. L'Église est épouse de Christ.

Cette idée de l'épouse, est déjà enseignée à propos d'Israël dans l'Ancien Testament. Nous la trouvons par exemple en Osée 2/18 où Dieu dit à Israël : En ce jour-là dit l'Éternel, tu m'appelleras : Mon mari. Et nous savons qu'Israël ayant été infidèle, le Seigneur a, comme divorcé d'Israël, mais momentanément, l'apôtre Paul s'est longuement étendu sur cet enseignement mais il n'est pas dit que l'Éternel ait divorcé définitivement d'Israël, certainement pas. En Osée 2/21 : Je serai ton fiancé pour toujours alors ceci il faut le souligner, Pour toujours et ce n'est pas parce que Dieu a momentanément abandonné Israël, qu'Israël a complètement disparu des desseins et des intentions du Seigneur, non cela n'existe pas. Alors c'est une idée qui est reprise pour l'Église à partir d'un enseignement de l'Ancien Testament.

Il y a aussi cette autre métaphore de la vigne. L'Église est comparée à une vigne en Jean 15 mais c'est là encore une idée reprise dans l'Ancien Testament, en Esaïe 5/ 7 par exemple : la vigne de l'Éternel des armées, c'est la maison d'Israël; Jérémie 2/21 : Je t'avais plantée comme une vigne excellente. Le Seigneur a abondamment puisé dans l'Ancien Testament pour ce qui a été de Ses enseignements à sa génération.

Il y a le troupeau. Le troupeau, oui, est une idée reprise dans l'Ancien Testament. Par exemple au Psaume 74 verset 1 : Pourquoi t'irrites-tu contre le troupeau de ton pâturage ? Psaume 79 verset 13 : Nous, Ton peuple, le troupeau de ton pâturage. Esaïe 40 verset 10 : Voici le Seigneur, l'Éternel vient avec puissance…Comme un berger Il paîtra son troupeau. Psaume 80 verset 2 : Prête l'oreille, berger d'Israël. Donc une métaphore qui a été emprunté à l'Ancien Testament et que nous retrouvons dans le Nouveau Testament, appliqué à l'Église de Jésus-Christ. Nous reprendrons cette métaphore à propos de l'Église pour l'enseignement souhaité de la part du Seigneur.

Et puis la quatrième : celle du chandelier qui est absolument merveilleuse et qui est là encore, une idée puisée dans l'Ancien Testament en Exode 25/ 31-40. Ce chandelier dans l'Ancien Testament qui se situait dans le temple et qui était appelé la lampe de Dieu.

Eh bien, le Nouveau Testament use de façon hardie des ces anciennes métaphores pour parler de l'Église de façon assez précise. Alors nous reprenons ces choses point par point.

L'épouse : l'Église est donc l'épouse de Jésus-Christ.

Cette métaphore de l'épouse nous entretien de la relation d'amour qui doit exister entre le Christ et les siens, les siens et le Christ. En fait, par cette métaphore, le Seigneur voudrait que nous ayons avec Lui sur un plan spirituel, une vie de couple. Une vie d'intimité avec Lui comme peut avoir un couple ensemble, les conjoints ensemble. Et puis encore : Parce que le Christ et l'Église ont une relation de couple, ils sont Un. Il sont Un. Et nous nous souvenons de la prière du Seigneur en Jean 17 et ailleurs aussi dans les évangiles et un peu partout dans le Nouveau Testament. Un couple est sensé être Un, une seule chair dans le mariage 1 + 1 = 1. Et toutes nos mathématiques sont faussées, on n'y comprend plus rien : l'homme quittera son père et sa mère, il s'attachera à sa femme et ils deviendront une seule chair. Mais on ne veut plus de cela aujourd'hui bien entendu dans le monde. Alors une relation de couple pour être Un. Une relation de couple parce qu'il n'y a qu'un seul époux, le Christ, il n'y en a pas d'autre. Et parce qu'il y a qu'un seul époux, il ne doit y avoir qu'une seule épouse. Et l'épouse c'est l'Église. Parce qu'il y a relation de couple, il doit y avoir multiplication et procréation. S'il n'y a pas procréation et multiplication, la faute n'en est point du tout au Seigneur. Mais il faut aussi entendre ce genre d'enseignement pour appeler le plus grand nombre au Seigneur, à la nouvelle naissance d'où précisément la multiplication.

Voilà ce qu'il faut retenir en gros de cette métaphore de l'Église épouse de Christ. Il y aurait beaucoup à dire mais je veux le plus vite possible en arriver au corps.

La vigne : L'enseignement du Christ en Jean 15/5 est tout à fait remarquable Je suis le cep, vous êtes les sarments. Voilà donc une illustration de l'Église autant sur le plan local que sur le plan général, que sur le plan de l'Église universelle. A cet égard, nous devrions dire ce qui suit : Si par exemple la métaphore du couple nous parle d'unité, d'affection, celle de la vigne nous parle de diversité. Pourquoi de diversité ? Il n'y a qu'un seul cep au centre des sarments. Le pied de vigne est très riche d'enseignement. Un seul cep. Mais à partir de ce cep central, toute une série de sarments qui partent dans toutes les directions… Écoutez bien ce qui suit, c'est très important ! Sur un cep de vigne, il n'y a pas un seul sarment qui ressemble à un autre sarment en tout point. Non ! Il sont tellement différents les sarments, or nous nous voudrions qu'ils aient la même forme. Vrai ou pas de ce qui est de l'Église ? Et dès que quelqu'un sort de l'ordinaire, hop ! Celui-là, il faudra le redresser un peu. Mais attention ! Nous avons des personnalités différentes, nous avons des tempéraments différents, chacun a sa personnalité autour du cep. A partir du moment où le sarment est fixé sur le cep, voilà ce qui est l'essentiel. A partir du moment où il reçoit toute sa sève du cep, peu importe la forme qu'il ait. Vous savez ici, il n'y a pas un seul visage qui soit semblable à un autre visage. Nous avons tous un visage particulier, chacun une tête particulière qui nous est tout à fait à nous. On ne se ressemble pas. Ainsi en est-il des sarments attachés au cep. Dieu l'a voulu ainsi, c'est ce qui fait la richesse de la vie. A propos justement de visages qui ne se ressemblent pas, d'empreinte digitale où d'empreinte génétique qui ne se ressemblent pas. Dieu a voulu chaque être humain unique en son genre. C'est remarquable !

Ainsi en est-il des chrétiens dans une Église. On ne se ressemble pas mais on a un même Seigneur qui est au centre de l'Église auquel nous sommes attachés et ensemble nous formons le pied de vigne. Et c'est aussi vrai, au plan œcuménique. Il y a deux oecuménismes et il est bon d'en parler aussi parce qu'il en est souvent question. Il y a le véritable œcuménisme parce que si le sarments peut représenter le chrétien attaché au cep, le sarment peut aussi représenter la communauté chrétienne qui est attachée elle aussi au cep. Et en fait cette image du cep et des sarments peut représenter l'Église universelle faite de plusieurs dénominations bien entendu. Chaque dénomination étant attachée au cep. Nous avons là une image de l'œcuménisme véritable. Toute Église qui est réellement attachée au cep, recevant sa sève du cep, est une Église vraiment corps de Christ. Je dis bien corps de Christ, c'est pour cela que l'apôtre a dit vous êtes corps de Christ. Parce que nous pouvons être corps de Christ ici, corps de Christ un peu plus loin, corps de Christ là-bas. Mais étant donné que nous sommes tous attachés au cep alors nous formons ce que nous pourrions appeler le véritable œcuménisme au centre duquel il y a le Seigneur. Et à partir duquel toutes ces Églises puisent leur sève. Mais elles ont des formes différentes. Comme les sarments ont des formes différentes. Souvent pour avoir contact avec une autre Église, il faut qu'elle nous ressemble. Mais ce n'est pas vrai cela ! Heureusement ! Trouvez-vous que l'Église des Éphésiens, des Colossiens et des Corinthiens se ressemblaient ? Mais certainement pas. Des Églises qui étaient des sarments en leur genre mais qui étaient tellement différentes les unes des autres. Et souvent, nous ne l'avons pas compris.

Maintenant pour ce qui est du faux œcuménisme qu'il faut dénoncer. Il s'agit de sarments morts dont l'unité est faite à partir de cordon qui sont détachés du cep, qui ne reçoivent plus ces sarments, la vie du cep. Mais qui ont leur unité dans une corde ou dans un ruban, le plus beau possible avec un beau nœud. Mais quand un sarment est coupé du cep et quand il est joint à d'autres sarments, c'est pour constituer un fagot. Et le fagot est pour le feu. Et Jésus l'a dit : le sarment qui ne porte pas du fruit, c'est pour le feu. Et la plupart du temps, les organisations œcuméniques sont faits de sarments morts, unis les uns aux autres par des organisations, des systèmes, tout ce que vous voulez et tout cela est pour le feu parce qu'il n'y a aucune vie là-dedans. Et le Seigneur n'y est pas, Il n'est pas au centre. Il était important de voir ces choses.

Je suis le cep, vous êtes les sarments et nous devons nous accepter, nous revenons à cette métaphore du cep au centre et des sarments qui sont les chrétiens d'une Église locale. Il faut nous accepter avec nos formes particulières, qui correspondent à nos charismes particuliers. Nous n'avons pas tous les mêmes dons, les mêmes services à exercer dans l'Église et le Seigneur voudrait que, au milieu de cette diversité, rappelons-nous le message de la vigne. Au niveau de cette diversité, nous réalisions notre unité dans le cep qui est au centre. Voilà comment il faut envisager l'Église. Et si un frère ne me ressemble pas, gloire à Dieu. Mais il est attaché au sarment dans l'Église, il aime le Seigneur ! Mais il a ses particularités à lui, il a sa personnalité à lui, son dégagement à lui, ainsi en est-il de la sœur et de tous ceux qui forment l'Église. Je trouve l'enseignement du cep absolument admirable de la part du Seigneur. Tout est admirable de Sa part.

Et puis cette autre métaphore du troupeau. Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.

Nous disions à propos du mot hébreu " kahal ", que Dieu avait appelé un peuple hors d'Égypte. Il l'avait fait avec autorité pour qu'il se rassemble, pour qu'il l'adore, le serve et entende Sa voix. Et Jésus a dit en Jean 10/27 : Mes brebis entendent ma voix. Ah si nous sommes une brebis du Seigneur, nous entendons Sa voix. Le Seigneur conduit son troupeau. Il est le berger de son Église et nous sommes, nous, Ses brebis. Partout où nous nous situons, dans quelque uniforme que ce soit, encore que les brebis ne portent pas d'uniforme, mais elles sont couvertes de laine et la semaine dernière, étant à Montbéliard pour une campagne, j'avais pu admirer des agneaux dans un pré. Et cette métaphore du troupeau devrait nous être très riche d'enseignement elle aussi. En regardant à ces agneaux qui broutaient dans de verts pâturages, comme nous devons le faire dans les verts pâturages du Seigneur, ils pouvaient avoir entre eux, en suivant le berger, où quelqu'un d'autre, un contact de laine, un contact de douceur. Franchement, le Seigneur n'a pas parlé de hérissons, vous n'êtes pas un hérisson, moi non plus. Parce que parfois nous ressemblons à des hérissons, et nous avons un contact de hérisson alors nous nous piquons les uns les autres au sein d'une même communauté, au niveau de communautés différentes, attention ! Le Seigneur n'a pas dit qu'Il est le berger de hérissons. Mais un berger pour Ses brebis lesquelles en Le suivant ont entre elles, un doux contact, un contact de laine. Et il nous faut ce contact entre nous, un doux contact que nous n'avons souvent pas, bien malheureusement, à cause de nos tempéraments et ceci crée souvent comme vous le savez, tellement de problèmes, tellement de difficultés. Le Seigneur nous demande d'être doux ! Vous savez que l'une des particularités de l'homme, de la femme de Dieu, c'est la douceur. Le Christ a dit Je suis doux et humble de cœur, que votre douceur soit connue de tous les hommes (Philippiens 4/5). Voilà ce contact de laine en suivant ce bon berger qui donne sa vie pour ses brebis

Le chandelier : là encore tout un message, métaphore reprise dans l'enseignement pour désigner l'Église.

Le chandelier, quand nous réfléchissons à la manière dont il a été construit une première fois dans l'Ancien Testament. Dieu avait demandé à Moïse, une offrande de la part de Son peuple, du peuple d'Israël, pour la construction du Tabernacle. Alors disons cela parce que c'est vrai en passant. Mais tandis que Dieu entretenait Moïse d'une offrande, le Diable en bas entretenait le peuple d'une offrande. Reprenez ces textes, parce que le Diable fait tout pour que réellement nous n'ayons plus rien à donner à l'œuvre du Seigneur, à l'Église du Seigneur. Alors que Dieu disait à Moïse là-haut sur la montagne, Tu lanceras un appel pour réunir des objets en or, des objets en argent, des étoffes…De la part du peuple d'Israël mais en bas, le Diable avait inspiré, à ceux qui étaient resté en bas, le veau d'or. Et Aaron avait demander d'amener des objets en or pour la construction du veau d'or.

Vous savez, nous sommes sollicités soit, et par Dieu et par le Diable, et quand nous n'investissons pas dans la direction de Dieu, nous investissons de l'autre côté. Ne croyez pas que ce soit autrement, il n'y a pas d'autre alternative. Nos sous, nos biens vont vers Dieu ou ils vont ailleurs, vers le Diable;

Le chandelier. Le Seigneur avait demandé aussi à Moïse, de fabriquer à partir d'objets tout à fait hétéroclites, un chandelier d'or pur (en Exode 25/31 et la suite) Oui, à partir d'objets hétéroclites, fondus ensemble. Le seul point commun entre tous ces objets devant réaliser le chandelier : Ils devaient être d'or. Alors on avait réalisé le chandelier à partir de chaînes, de boucles d'oreilles en or, de bracelets, tout ceci avait été fondu ensemble pour réaliser le chandelier.

Ainsi en est-il de l'Église, laquelle est faite d'hommes hétéroclites dont le seul point commun est qu'ils sont des hommes. Et ils sont appelés par le Seigneur, et puis ensuite fondus pour faire ensemble ce chandelier que le Seigneur a placé à Warquinie, à Wasmes, à Mons etc. Donc des chandeliers qui sont ici et là et qui sont : la lampe de l'Éternel. Vous êtes la lumière du monde a dit Jésus à propos des Siens ! de Son Église. Mais quels enseignements tout à fait riches.

Mais nous voici maintenant revenus à cette métaphore toute exceptionnelle du corps. Si donc la plupart des métaphores ont leur origine dans l'Ancien Testament, je le disais tout à l'heure, le corps, jamais.

Jamais il n'est question de corps à propos d'Israël dans sa relation à Dieu. Le concept du corps n'existe pas dans l'Ancien Testament, en cela il est tout à fait unique pour représenter l'Église. Il parle de notre identité, il parle aussi de notre communion ensemble et ce corps en fait, à partir des organes qui le forment, est un lieu de communion. 1 Corinthiens 12, à propos du corps. Ce qui caractérise le corps, le message d'un corps, du corps humain, en particuliers le corps de l'Église c'est un message d'unité, un message de diversité et un message d'harmonie. Voilà le triple message du corps humain. Et du corps de l'Église puisque l'apôtre Paul compare l'Église à un corps humain.

Parlons de l'unité de ce corps.

Le corps est un dit l'apôtre, il le répète jusqu'à quatre fois, en 1 Corinthiens 12, le corps est un, il y a un seul corps. Oui l'un des messages du corps c'est l'unité. La caractéristique dominante d'un corps c'est son unité. Et si le corps se divise du même coup, il risque la mort. S'il n'y a pas d'unité dans le corps, le corps est malade, il souffre de ce manque d'unité. Le corps est un, il doit être un sinon il risque de disparaître. Et que d'Églises locales ont disparues, à force de manque d'unité. Elles ont versées dans la division, pour mille et une raisons et le Diable en a profité pour les rayer de la carte. Et quand une Église disparaît, quelle souffrance dans le cœur du Seigneur !

Je comprends tout à fait un grand journaliste français, rédacteur à l'Express qui a écrit un livre que j'ai acheté et qui m'a fait frémir et qu'il a intitulé " Le cadavre de Dieu bouge encore, l'Église " hou ! quelle gifle ! Et oui, lorsque l'on n'a plus la tête, l'Église devient un cadavre. La tête, c'est toujours le Seigneur, jamais nous. Mais nous allons en dire quelque chose tout à l'heure. La tête c'est ce qui gouverne le corps, qui le commande, qui le met en action, en mouvement. La tête contrôle le corps. La tête de l'Église c'est le Seigneur. Mais il faut aussi comprendre ce que la Bible enseigne par la tête. Dans ce que nous avons lu dans la parole de Dieu, dans 1 Corinthiens 12, l'apôtre a été jusqu'à désigner l'œil, l'oreille, le nez, comme n'étant pas la tête. Si par exemple l'œil disait je ne suis pas l'oreille, ceci signifie que ces organes ne sont encore pas la tête et qu'ils représentent des personnes pouvant exercer un ministère. Et en grec, la tête c'est le chef, c'est le cerveau, c'est ce qui règne, ce qui domine, ce qui contrôle, ce qui dirige etc. Et nous pouvons alors absolument affirmer sans risquer de se tromper que la vraie tête du corps de Christ c'est précisément celui qui la contrôle parfaitement, qui la dirige, c'est le cerveau.

Maintenant une chose à propos du baptême du Saint Esprit dans ces textes, et nous voulons être tout à fait respectueux des croyances, des convictions, qui sont réellement de l'Église de Pentecôte je pense qu'ils sont d'authentiques frères et sœurs, mais pour ce qui me concerne, je vois dans le baptême du Saint Esprit plutôt la nouvelle naissance, la régénération. A partir d'autres textes également du Nouveau Testament et puis surtout, ce baptême du Saint Esprit qui nous introduit dans l'Église pour que nous réalisions cette unité. A propos d'unité, l'apôtre parle du baptême du Saint Esprit. Il nous dit Nous avons tous été baptisés, dans un même esprit (dans quel but ?) pour former un seul corps. (1 Corinthiens 12/13) Alors le signe du baptême du Saint Esprit qu'est-ce pour moi ici ? C'est l'unité ! C'est véritablement l'unité, nous faisons un, dans le Saint Esprit. D'autres frères ont vu autre chose, nous respectons leur conviction, je le répète comme je l'ai dit tout à l'heure, nous portons des uniformes différents, des épaulettes différentes, nous ne voulons pas nous tirer dessus. Que chacun ait les convictions qu'il découvre dans la Parole de Dieu et qu'il reçoive les enseignements qui lui sont dispensés dans son Église locale. Mais pour ce qui me concerne, le rôle du Saint Esprit est de prendre le nouveau-né dans la foi, de le placer à sa place véritable dans le corps de Christ et qu'il fasse un avec l'ensemble. Voilà un peu comment je comprend le baptême du Saint Esprit à la lumière de ce que nous venons de lire.

Et c'est le Saint Esprit , par cet enseignement qui fait l'unité du corps. L'unité de l'Église, Éphésiens 4/3 le rappelle également. Sans le baptême de l'esprit, nous ne réalisons pas le corps de Christ, nous ne sommes pas dans le corps de Christ. Non, nous ne le sommes pas ! Puisque c'est le baptême du Saint Esprit qui nous immerge dans le corps de Christ pour cette unité de l'Église et du corps.

En tous cas, toutes les métaphores, quelles qu'elles soient, et sur lesquelles nous ne pouvons pas nous étendre, nous crient que nous devons être un dans le Seigneur, elles nous crient toutes cela, c'est le message, non seulement qui nous vient de toutes les métaphores mais notamment de cette métaphore du corps qui est unique en son genre.

Alors qu'est-ce qui peut faire obstacle à l'unité du corps ? Dès que le chrétien, ou dès que la dénomination, ceci est important, au lieu de se réclamer de la tête, se réclame d'un organe : Moi je suis de Paul , moi je suis de Céphas, moi je suis d'Apollos. Moi je suis d'untel, qui a peut-être marqué son temps au niveau de notre génération, un homme de Dieu, attention de ne pas nous attacher aux hommes de Dieu, il faut prier pour eux, mais ils ne peuvent en aucun cas, remplacer la tête. Et je dirai que même dans ce que dit l'apôtre à cet égard, il est question en 1 Corinthiens 1/10-13, de mettre des hommes de Dieu au même plan que Christ. Moi je suis de Paul , moi je suis de Céphas, moi je suis d'Apollos, et moi de Christ. qu'est ce que cela veut-il dire ? Que l'on met le Christ au même niveau que les hommes ? Non ! Il est la tête. Et Il est la seule tête du corps de Christ. Le corps de Christ n'est pas un monstre, il n'y a pas plusieurs têtes. Et c'est parce que précisément souvent il est présenté comme étant un monstre à plusieurs têtes que l'on n'en veut pas. Il fait peur.

Une seule tête, le Christ. Alors évitons de nous réclamer d'un homme. Pour ce qui est de l'Église, nous dépendons de la tête du Seigneur, mais tout à l'heure nous allons préciser certaines choses qui sont indispensable à entendre parce que le Seigneur se sert des hommes. Mais nous n'en sommes pas là.

Et quand il y a-t-il encore obstacle à l'unité du corps ? L'esprit de parti. Galates 5/26 ; Philippiens 2/3 Ne faites rien par esprit de parti Et voyez-vous, l'esprit de parti fait parti de notre égoïsme en même temps que de notre orgueil. L'esprit de parti, c'est lorsque, dans une Église, on veut absolument imposer ses vues aux autres. On veut absolument que les autres pensent exactement ce que nous pensons. Et si l'on ne pense pas comme cela alors on s'en va, on entraîne peut-être un groupe avec nous, ou que sais-je encore ? Je ne sais pas ! Je ne veux pas viser nos amis Pentecôtistes, pas du tout. Mais comme vous le savez, c'est la dénomination, je crois que le Seigneur béni à bien des égards et qui peuvent nous être en exemple à bien des égards et qui est le mouvement qui grandit le plus, qui va le plus vite, mais c'est aussi le mouvement qui se divise le plus. Parce qu'à partir d'une vision, à partir d'une prophétie, à partir d'une langue entendue, si cela n'est pas accepté de l'autorité établie de Dieu dans l'Église, alors c'est l'occasion pour quitter l'Église avec tout un groupe, à la suite d'une prophétie. Il y a donc schismes, divisions ceci souvent laissant des traces très difficiles… mais là je répète, je ne fais pas du tout la guerre à nos amis de Pentecôte, mais pas du tout, j'apprend beaucoup d'eux sur bien d'autres plans.

Un esprit de parti, un zèle charnel. La Bible dit qu'il y a plusieurs zèles, il y a ce zèle que donne l'évangile de paix. Voilà donc le zèle qui devrait tous nous animer, n'est-ce pas ? Éphésiens 6/15 Ce zèle que donne l'Évangile de paix. Parce que nous devons être des hommes et des femmes de paix. Tout à l'heure nous parlions de douceur, maintenant nous parlons de paix. Mais il y a d'autres zèles, Romains 10/2, sans intelligence. Nous faisons les choses comme cela, n'importe comment, nous sommes zélés alors nous y allons. L'apôtre Paul a dit des Juifs de sa race, ils ont du zèle pour Dieu, mais sans intelligence. Ayons du zèle intelligent, un zèle qui soit réellement intelligent. Et puis il y un autre zèle qu'il faut absolument éviter d'avoir, le zèle amer, le zèle charnel Jacques 3/14. Le zèle amer et le zèle charnel divisent l'Église, c'est épouvantable ! (très long silence) Et ce qui divise aussi l'Église c'est l'esprit de dispute Jacques 3/14, l'esprit de jugement. C'est lorsque l'on n'est pas engagé dans une Église que l'on juge ceux qui le sont. C'est tellement courant. On ne veut pas toucher du doigt les fardeaux, on est chrétien, l'Église est faite d'un noyau qui porte l'ensemble, et autour de ce noyau gravite un certain nombre de chrétiens que je qualifie de satellites, qui n'arrive pas à s'intégrer au noyau et qui parce qu'il tourne autour, critique " Cela n'est pas bien fait dans l'Église, cela non plus, cela non plus…" Bien sûr que personne n'est parfait et que l'on ne peut pas faire avancer les choses de façon parfaite, il n'empêche que le jugement ne répond pas à un don spirituel. Il n'y a pas dans la liste des dons spirituels celui de critiquer et celui de juger. Et pourtant c'est celui qui est le plus pratiqué, mes amis, d'où le sortons-nous ? Parce qu'il est inhérent à nous-même et au vieil homme. Il est tellement facile de pointer, alors que le Seigneur voudrait que nous nous frappions la poitrine et que nous puissions être sage dans ce domaine.

Il est une vérité fondamentale, sur laquelle il importe d'insister et ceci c'est au niveau de l'Église, dans sa vie et dans sa croissance de tous les jours comme dans son témoignage au monde. Le corps de Christ, l'Église, est le seul rassemblement, le seul organisme sur la terre fait d'hommes et de femmes réconciliés avec Dieu et réconciliés entre eux. Mes amis, je tremble en disant cela ! Ceci est une grande vérité biblique, alors une question : suis-je réconcilié avec Dieu ? Peut-être pour ceux qui éventuellement, ne le seraient pas encore parmi nous, le message de l'Évangile est un message de réconciliation. Dieu était en Christ, voilà deux mille ans sur la terre, réconciliant les hommes avec Lui-même. Comment ? Par le sang de la croix, par le sang du sacrifice de Christ, c'est le grand message de la croix, un message de réconciliation. Une réconciliation avec Dieu au plan vertical mais une réconciliation entre ceux qui forment l'Église. Mais si nous vivions la réconciliation avec Dieu et la réconciliation entre nous, je suis persuadé que l'on se disputerait41 au portillon pour entrer dans l'Église. Parce que cela n'existe nulle part ailleurs. L'Église est vraiment une création de Dieu, le corps de Christ et puis elle est faite d'hommes et de femmes réconciliés entre eux. Mais ceci n'existe nulle part ! Je me souviens, je vous ai dit que j'étaierais un peu tout ce que je vous enseigne avec l'aide d'expériences vécues. Il y a 25 ans, je lançais l'Église de la Nation à Paris, quelques-uns parmi vous y sont déjà venus. Nous l'avions lancé comme des fous et le Seigneur nous a tellement encouragé, j'en avais été le premier surpris, que nous avions connu un petit réveil qui à l'heure actuelle, a débouché sur la création de dix Églises, nous avons dix Églises maintenant depuis la première Assemblée de Nation. Et puis comme notre Assemblée mère, Nation, est toujours très chargée, très encombrée, nous ne pouvons pas accueillir tout ceux qui viennent alors nous avons dû faire deux cultes. Un le matin et un l'après midi. Mais notre grand souci avait été réellement un corps qui présente le message au monde de la réconciliation. Les hommes se déchirent, s'entretuent. J'ai pu conduire au Seigneur plusieurs communistes lorsque j'étais encore pionnier, implanteur d'Église en région parisienne et souvent je disais aux communistes " écoutez ! venez voir " l'un d'entre eux qui était maoïste me disait - C'est impossible la réconciliation entre les hommes, parce qu'il y a plusieurs classes, et tant que les classes existeront, les hommes s'entretueront.

Viens à Nation. Je ne te promet pas la perfection mais viens voir.

Je viendrai si toi tu viens dans mon groupe.

Il est venu voir, et je lui ai présenté un PDG. Je lui dis tu vois c'est un chrétien, qui aime le Seigneur.

Et voilà un ancien clochard, il buvait jusqu'à dix litres d'alcool par jour, une vraie machine à alcool. Ils sont frères en Christ.

Il me regardait étonné,

Ils peuvent s'entendre ?

Bien sûr qu'ils s'entendent, dans le Seigneur, si le Seigneur n'était pas là, non ! Et puis voilà un noir, et un jaune, et un blanc, on s'aime dans le Seigneur. On se recherche les uns les autres, on s'invite les uns les autres.

Alors ce communiste était parti après des mois d'entretien, il était parti,

Bon, je vais réfléchir à tout cela.

Quelques temps après, il était revenu vers moi pour me dire :

Ce que j'ai vu là, à Nation, est assez particulier, c'est unique. Et je crois que la véritable révolution, (parce que lui me parlais toujours de révolution) la véritable révolution, c'est celle dont tu m'as parlé, c'est celle de Jésus-Christ.

Et ce communiste est aujourd'hui serviteur de Dieu, et il gagne des âmes c'est incroyable. Un ancien communiste qui a trouvé des hommes, il a été en présence d'hommes et de femmes réconciliés. Il ne pouvait pas croire à la réconciliation entre les hommes en dehors du marxisme communisme, léninisme, maoïste. C'est fou ! Je crois que nous avons à présenter au monde le visage d'hommes et de femmes qui s'aiment et qui sont réconciliés entre eux et qui ne se disputent pas, qui ne se piquent pas etc.

Je le répète, le corps, le seul lieu, le seul organisme fait d'hommes et de femmes réconciliés entre eux. Alors une question : Suis-je bien avec tous ? Suis-je réconcilié avec tous ? N'ai-je pas de problème avec celui-ci ou celui-là ? Dans le corps de Christ l'apôtre dit même ce qui suit, au niveau de classe, et c'est vrai qu'il y a certains chrétiens qui sont assez impressionnant au niveau de leur condition sociale, de leurs fonctions dans le monde et puis d'autres qui sont d'humbles chrétiens. Mais l'apôtre traite de ces questions-là, dans l'Église, il n'y a plus ni Juif, ni Grec, même plus de race, ni esclave, ni libre, ni homme, ni femme. Je ne sais si vous l'avez remarqué, encore que Dieu veut que nous distinguions entre l'homme et la femme. Il ne veut pas de confusion comme c'est le cas dans le monde à propos d'unisexe. Cela ne veut pas dire unisexe, il ne faut pas penser de cette façon-là. Mais ni homme, ni femme (pourquoi ?) Car tous vous êtes un en Christ. C'est cette unité qui nous met ensemble comme dans le chandelier dans lequel tous ces objets hétéroclites mais d'or ont été fondu ensemble pour réaliser la lampe de Dieu. Et puis Romains 10/12 précise Il n'y a aucune différence entre Juif et Grec, puisqu'ils ont tous un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l'invoquent. Et puis en Éphésiens 2/13, il est important que nous lisions cela, c'est un enseignement qu'il faut absolument retenir Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Jésus-Christ. Nous avons donc été rapprochés non seulement de Christ bien entendu mais les uns des autres par le sang de Christ. Car Il est notre paix, Lui qui, des deux n'en a fait qu'un, et qui a renversé le mur de séparation, l'inimitié ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions, afin de créer en lui-même avec les deux, Grecs et Juifs, un seul homme nouveau en établissant la paix et de les réconcilier,Voilà la réconciliation, l'un et l'autre en un seul corps, avec Dieu par la croix, en détruisant par elle l'inimitié. Il est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin, les Grecs et la paix à ceux qui était près les Juifs qui avaient eu déjà la révélation du Dieu unique et puis toutes les ordonnances de l'Ancien Testament ; car par Lui nous avons les uns et les autres accès auprès du Père, dans un même Esprit. Voilà donc un verset qui est trinitaire et qui est très riche de sens.

Nous nous souvenons toujours à propos d'unité que ce fut un des plus grands soucis du Maître, alors si nous n'avons pas à créer l'unité, il nous revient selon Éphésiens 4/3 de la conserver, de la cultiver, de l'entretenir. Et là il faudrait que nous lisions ces textes d'une extrême importance. Éphésiens 4/1 Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d'une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec charité, vous efforçant de conserver l'unité de l'esprit par le lien de la paix. Mais si je constatais ce soir qu'il y a peut-être de la difficulté entre un frère et moi, il n'y a pas la paix, alors à partir d'un tel message, il faut que je rencontre ce frère, cette sœur pour que les choses soient transformées, soient changées et qu'elles se normalisent et se régularisent avec l'aide du Seigneur sinon cela peut être tellement dangereux.

Alors l'une des clés de l'unité c'est l'humilité. Et l'humilité ça alors, c'est un problème chez tous. L'humilité qui nous faire regarder les autres comme étant inférieur à nous ?(rire) ça c'est tellement facile ! Comme nous étant supérieur mais si nous en arrivions là, nous pourrions régler tellement de problèmes en faisant comme le Seigneur qui n'a pas regardé comme une proie arrachée d'être égal à Son Père mais Il s'est anéanti dit la version Darby. Il s'est humilié, Il s'est abaissé. Je dis à chacun de ne pas avoir de lui-même une trop haute opinion, ça c'est le problème d'Alain Choiquier, c'est le problème de chacun. Alors il faut que nous nous frappions la poitrine et que nous apprenions l'humilité. Mais de revêtir des sentiments modestes car nous avons plusieurs membres dans un seul corps et tous les membres n'ont pas la même fonction. Un problème d'humilité au niveau des membres du corps. Et puis 1 Corinthiens 6/7et 8 C'est déjà certes un défaut chez vous que d'avoir des procès les uns avec les autres. (Pourquoi dit l'apôtre ? Pour sauvegarder cette unité). Pourquoi ne pas souffrir quelque injustice ? On a de la peine à souffrir l'injustice, surtout quand on pense que l'on a raison. Le Seigneur voudrait que nous apprenions à souffrir l'injustice, dans la paix. Pour sauver l'unité.

Si nous réalisions cela ! Quel message au monde et quelle joie dans le cœur du Seigneur, première clé de l'humilité. Deuxième clé, l'amour certainement. Aimez-vous les uns les autres comme Je vous ai aimé, vous aussi aimez-vous les uns les autres. Jean 13/14. Et l'amour s'apprend, cela ne tombe pas tout cuit 1 Thessaloniciens 4/9 Vous avez appris vous-même à vous aimer les uns les autres. Et voilà pourquoi Dieu permet ces problèmes entre chrétiens comme je le disais, s'il y a toute une diversité pour que nous en arrivions à apprendre l'amour et à pouvoir accepter l'autre tel qu'il est puisque le Seigneur l'a accepté, nous nous faisons la fine bouche. C'est dur quand même ! Il est dans l'Église, il est sauvé et nous on fait la fine bouche. Le Seigneur l'accepte tel qu'il est accueillez-vous les uns les autres comme Christ vous a accueilli. Mais mes amis, s'Il avait fait la fine bouche avec nous, où en serions-nous ? Il n'y aurait personne dans cette salle ce soir, et Il nous a sauvé dans Sa grâce. Il nous faut apprendre cela. Et puis troisième clé, l'exercice de la miséricorde c'est-à-dire l'exercice du pardon. Si nous n'apprenons pas le pardon, c'est fichu ! Je peux vous dire, c'est fichu ! Si vous pardonnez aux hommes, leurs offenses votre Père céleste vous pardonnera les vôtres mais si vous ne pardonnez pas, Il ne vous pardonnera pas non plus. C'est important, apprenons le pardon et pardonner c'est quoi ?

Pardonner répond à un ministère accordé à tous. Tous les membres de l'Église sont appelés à certains ministères, pas à tous les ministères mais à certains ministères et celui du pardon est pour tous. Qu'est-ce que pardonner ? C'est faire du bien à quelqu'un qui nous a fait du mal. C'est cela le pardon. Et le pardon, c'est plus que donner, c'est donner complètement. C'est ce que le Seigneur a fait avec nous. Nous Lui avons fait du mal, nous sommes allés jusqu'à Le crucifier, Il nous aime, Il nous fait du bien. Mais je dois avoir les sentiments qui étaient en Lui. Un frère ou une sœur pense avoir pour ministère dans l'Église de me mortifier, cela arrive ! Vous en avez qui pensent dans l'Église d'avoir pour ministère de mortifier les autres. Attention, c'est très dangereux, parce que nous aurons des comptes à rendre au Seigneur. Quelle attitude adopter ? Celle du Seigneur, les aimer davantage, comme disait l'apôtre même s'il me fallait vous aimer davantage parce que votre hostilité, votre animosité pour moi augmente, oui, dussé-je vous aimer davantage. Voilà l'esprit de Christ, voilà l'esprit qui pardonne réellement, l'esprit de miséricorde et si cet esprit de miséricorde n'est pas au milieu de l'Église, c'est fichu ! On ressemble au Lyons club, au club Med, tout ce que vous voulez, mais on n'est plus l'Église, et nous avons à vivre cela au niveau de l'Église. Et Jésus a dit faites du bien à ceux qui vous font du mal. Matthieu 5/14. Alors si un frère ou une sœur vous font du mal, réfléchissez à la manière de répondre en les aimant davantage, si telle réellement est notre réaction et en priant pour eux davantage, alors nous allons régler des problèmes de façon miraculeuse, la vie de l'Église doit être un miracle de tous les jours et un miracle d'exception pour qu'elle puisse tenir dans un milieu hostile.

La diversité, si l'unité peut être la base du corps, la diversité est synonyme de ses fonctions multiples, Romains 12, nous l'avons lu Comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n'ont pas la même fonction, ainsi, nous, nous formons un seul corps en Christ et nous sommes tous membres les uns des autres. Quel message !

Dans un corps, il n'y a pas un organe au chômage, s'il y a un organe qui ne fait rien ou qui est malade, les autres en souffrent. Vous en avez un cas vivant devant vous, je suis diabétique. J'ai un pancréas paresseux. Et en raison d'un organe qui ne tourne pas comme il devrait, tous les autres organes en souffrent. J'ai des problèmes de vue, de circulation, de tension artérielle, je dois veiller parce qu'un organe ne tourne pas. Un organe a décidé simplement d'être au culte le dimanche, mon pancréas, comme tant et plus de chrétiens dans l'Église. Pas d'engagement. Moi je ne m'engage pas a dit mon pancréas. Il faut le pousser, prendre des médicaments qui l'excite, et encore il dispense de l'insuline maigrement, il est vraiment difficile ! Alors si l'on est chrétien de ce type c'est fichu ! Parce que les autres vont en souffrir, le cœur, les vaisseaux, le foi, les yeux, et pourtant ce n'est que le pancréas, mais Dieu l'a voulu là, pour l'insuline et s'il n'est pas opérationnel, les autres membres en souffrent. Voilà donc une illustration.

Je suis dans le corps de Christ, je suis un organe de ce corps, voilà ma fonction. Quelle est ma fonction ? Le chrétien devant ses responsabilités dans l'Église.

Tout à l'heure, je posais la question : il y a-t-il un organe qui n'ait rien à faire dans le corps ? Oui ! quelle belle illustration, l'appendice. Alors l'appendice, voilà un organe qui n'a rien à faire. Dès qu'un organe n'a plus rien à faire, il devient source de troubles : appendicite. Et que d'Églises ont besoin d'une intervention chirurgicale pour se débarrasser d'organes qui n'ont rien à faire et qui deviennent alors source de trouble. Vous êtes un organe du corps de Christ, si vous n'êtes pas opérationnel dans ce corps de l'Église locale, si vous n'avez pas votre fonction, vous pouvez devenir source de troubles comme l'appendice, alors vous créez une appendicite et tout le corps souffre, il n'y a pas que la région de l'appendice mais tout le corps souffre et il faut une intervention pour éjecter l'affaire. Souvent les Églises ont besoin de l'hôpital dans ce genre de situation.

Retenons cela, il y a diversité mais pour travailler de façon complémentaire et unie.

Dans un corps il y a des organes visibles, d'autres invisibles. Dieu l'a voulu ainsi très souvent nous voulons faire parti des organes visibles alors que Dieu a voulu pour nous un organe caché, mais combien utile, je parlais du pancréas il est caché, on ne le voit pas, il est utile, le foie. Il peut y avoir la sœur foie, que veut dire cela ? C'est cette sœur qui va se faire de la bile pour les autres, une sœur bileuse, qui va se dire " Tiens celui-là je ne l'ai pas vu " elle va prendre le téléphone. C'est la sœur bileuse, la sœur foie, qui va jouer son rôle, de manière cachée, on ne va pas la voir, elle va faire cela chez elle, elle va prendre le téléphone, elle va appeler " qu'est ce que tu deviens, on ne t'as pas vu dimanche ? " C'est fantastique comme ministère ! Et Dieu veut ce genre de ministère. J'ai dis la sœur mais cela peut être le frère évidemment ! Des organes invisibles, il y a aussi le frère cœur, que l'on aime tant, il y a dans l'Église de ces frères et sœurs qui sont tout amour ! J'en ai connu un ici, il était pasteur, il est auprès du Seigneur aujourd'hui, c'était un homme tout amour ! Je garde de lui un tel souvenir. Il nous faut des frères comme cela qui sont remplis d'amour et qui arrive à régler des situations parce qu'ils aiment et qu'ils aiment encore !

Il y a d'autres ministères, les ministères que je vais citer maintenant relèvent de l'autorité dans l'Église, des ministères spéciaux, qui sont presque directement liés à la tête, et ce n'est pas pour rien qu'ils se situent au niveau de la tête.

Il y a le frère œil, celui-là on ne l'aime pas tellement, il surveille. La Bible qu'il y a deux yeux, on a deux yeux, mais l'ancien est un surveillant, (il a un œil sur). Qu'est-ce que le surveillant ? Dans l'Ancien Testament c'était quelqu'un qui se tenait à la porte et qui surveillait les allées et venues pour protéger la ville. Pour protéger la communauté. Il faut des frères qui soient l'œil, non pas pour ennuyer les autres mais pour avoir un œil sur le peuple de Dieu, pour avoir un œil sur la bonne marche de l'Église. Et vous savez que l'Ancien est un surveillant en même temps qu'un évêque.

Il y a aussi le frère oreille, c'est celui qui sait s'asseoir pour écouter. Cela relève du pastorat, quelqu'un qui sait aller faire des visites, qui sait écouter les brebis, les âmes, dans leurs problèmes, dans leurs difficultés. Vous en avez qui ne sont pas pasteur et qui ne peuvent pas écouter comme un pasteur, on ne peut pas tous être pasteur, c'est un don que le Seigneur accorde.

Et puis il y a aussi le frère nez, la Bible parle d'odorat. Vous avez peut-être ce ministère, du flair, et il en faut du flair, du discernement. Il en faut des amis qui savent discerner ce qui est bon de ce qui est mauvais. Et qui peuvent aussi réfuter les contradicteurs, il nous faut du flair. Ce n'est pas tellement élogieux de dire "Celui-là, c'est le nez de l'Église " Cela fait drôle mais je pense aussi qu'il faut ce genre de ministère.

Et il y a aussi la bouche. Qui parle d'enseignement. L'apôtre Jacques dit attention que vous ne soyez pas trop nombreux dans cette direction-là parce que nous aurons de comptes à rendre. Je sais les comptes que je devrai rendre pour ce qui me concerne, j'aurais tellement aimé être assis et entendre quelqu'un d'autre traiter de toutes ces choses. Et puis nous ne pouvons pas nous remplacer les uns les autres, par exemple voir un frère qui a un ministère en vue de le supplanter et avoir le même ministère, c'est faux. Ceci rejoint l'exercice des dons spirituels au niveau de l'Église, des charismes.

Si un frère dit j'en ai assez d'être une main, je veux être un pied, oui il sera tout à fait un pied, mais il fera boiter l'Église. Parce que le Seigneur ne l'aura pas voulu au pied mais comme une main de service dans le Seigneur pour les autres. Si l'oreille dit je voudrais être un œil, j'en ai assez d'être une oreille à écouter les plaintes. Eh bien non, c'est une oreille, elle doit rester oreille. Le Seigneur l'a établie et de façon souveraine, dit la Bible, à sa place dans le corps. Mais au-delà de toutes ces choses il y a le cerveau. Et je termine avec le troisième message, l'harmonie.

Unité, diversité, harmonie.

L'harmonie parce que les membres sont complémentaires, nous sommes complémentaires dans l'Église. Alors dans l'Église le Seigneur en a appelé pour qu'ils soient à Lui, pour ses affaires à Lui alors Il leur a demandé de laisser travail, famille. Et parfois famille comme c'est mon cas, pour exercer un ministère à plein temps, un ministère pastoral, soit un ministère d'évangéliste, il faut savoir aussi reconnaître, l'Église doit reconnaître cela, et l'approuver de la part du Seigneur quand évidemment c'est le Seigneur qui de façon souveraine le demande. Nous sommes donc solidaires les uns des autres, nous avons besoin de prendre soin les uns des autres. Trois versets à cet égard en 1 Corinthiens 12 les membres les plus faibles sont nécessaires, attention ! Alors le pied qui est au ras des pâquerettes, le pied peut se dire moi je ne sers pas à grand-chose, non ! le zèle que donne l'évangile, il va faire avancer l'évangile, il va aller au dehors, il va apporter l'évangile au dehors, le frère pied. Mais il lui faudra faire attention pour ne pas donner trop de coup de pied. Mais c'est Dieu qui l'a voulu à cette place dans un ministère tout à fait précis. Le frère ou la sœur main. La main peut caresser, elle peut bénir, elle peut exprimer tant de choses, il y a un tel langage de la main. J'en ai fait toute une étude que j'ai donné sur les ondes. Mais la main peut aussi frapper, attention ! Il nous faut une main crucifiée, un pied crucifié oui, le corps crucifié pour qu'il œuvre à la gloire de Dieu. Et puis verset 24, Dieu a disposé le corps de manière à donner plus d'honneur à ce qui en manquait afin qu'il n'y ait pas de division dans l'Église (et puis ensuite celui-là), les membres doivent avoir soin les uns des autres.

J'en ai beaucoup dit, je veux croire qu'il nous en restera de la part de Dieu l'essentiel, pour que cela puisse changer chez nous au plan personnel et puis pour que cela puisse changer dans notre Église, et pour que cela puisse changer au niveau de toutes ces Églises représentées ici dans le témoignage que nous avons à porter ensemble. Vous êtes corps de Christ. Dieu soit béni pour Sa parole. Amen.