Les 4 As: Ananias

Série: Les 4 As des Actes des apôtres

Série de quatre messages sur les As du Nouveau Testament. Ces messages ont été délivrés à Paris-Nation, l'Eglise d'Alain Choiquier. Celui-ci aborde la vie exemplaire des ces 4 As des Actes des apôtres : Ananias, Barnabas, Silas et Epaphras

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Texte

Les "4 As "(1) Ananias

Étude donnée à Paris-Nation

C'est à Gilbert Presle que vous devez les réunions que nous allons suivre ensemble parce qu’au mois de juillet, nous rendant ensemble à Amsterdam, nous avions fait escale à Bruxelles, chez des amis, lesquels m'avaient demandé de donner un message à l'Assemblée. J'avais traité d'un certain Épaphras et j'avais dit que Épaphras faisait partie de ces "as" des Actes des Apôtres et Gilbert m'avait demandé : " De quels autres "as" saurais-tu encore parler ? "

Je lui répondis : " D'Ananias, de Silas, de Barnabas.

– Il serait bon que nous ayons une série sur ces as dans notre église de Nation. "

Alors si vous aviez un quelconque remerciement à adresser à quelqu'un, adressez-vous à Gilbert !

Nous allons donc parler d'Ananias, de Barnabas, de Silas et d'Épaphras. Il y a d'autres "as" à propos desquels nous ne dirons rien faute de temps : Stéphanas, Démas (mais lui a été un "as" qui a décroché) et Aquilas. Nous ne serons donc pas tout à fait exhaustifs quant aux "as" des Actes des Apôtres, mais intéressons-nous tout particulièrement ce soir à Ananias.

La Bible est très sobre en ce qui le concerne mais elle nous dit suffisamment de choses pour que nous puissions appréhender à la fois la personne et son ministère, et son service.

Nous lisons en Actes chapitre 9 les versets 10 à 19 :

Or, il y avait à Damas un disciple nommé Ananias. Le Seigneur luit dit dans une vision : Ananias ! Il répondit : Me voici, Seigneur ! Et le Seigneur lui dit : Lève-toi, va dans la rue qu'on appelle la droite, et cherche, dans la maison de Judas, un nommé Saul de Tarse. Car il prie, et il a vu en vision un homme du nom d'Ananias, qui entrait, et qui lui imposait les mains, afin qu'il recouvrît la vue. Ananias répondit : Seigneur, j'ai appris de plusieurs personnes tout le mal que cet homme a fait à tes saints dans Jérusalem ! et il a ici des pouvoirs, de la part des principaux sacrificateurs, pour lier tous ceux qui invoquent ton nom. Mais le Seigneur lui dit : Va, car cet homme est un instrument que j'ai choisi, pour porter mon nom devant les nations, devant les rois, et devant les fils d'Israël ; et je lui montrerai tout ce qu'il doit souffrir pour mon nom.

Ananias sortit  ; et, lorsqu'il fut arrivé dans la maison, il imposa les mains à Saul, en disant : Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t'est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m'a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint-Esprit. Au même instant, il tomba de ses yeux comme des écailles, et il recouvra la vue. Il se leva, et fut baptisé ; et, après qu'il eut pris de la nourriture, les forces lui revinrent. Saul resta quelques jours avec les disciples qui étaient à Damas.

Autre texte parlant du même homme en Actes 22 des versets 12 à 16 :

Or, un nommé Ananias, homme pieux selon la loi, et de qui tous les Juifs demeurant à Damas rendaient un bon témoignage, vint se présenter à moi, et me dit : Saul, mon frère, recouvre la vue. Au même instant, je recouvrai la vue, et je le regardai. Il dit : Le Dieu de nos pères t'a destiné à connaître sa volonté, à voir le Juste, et à entendre les paroles de sa bouche ; car tu lui serviras de témoin, auprès de tous les hommes, des choses que tu as vues et entendues. Et maintenant, que tardes-tu ? Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur.

Je disais donc que la Bible est sobre concernant Ananias. Pourtant Ananias a eu un ministère d'une importance capitale. Ananias est un homme sorti tout à coup de l'ombre, dont on ne sait pas grand chose mais qui, par ce qu'il a fait à l'endroit de Paul, a été connu des générations de chrétiens qui ont suivi la première génération de l'église. Ananias donc, sortant de l'ombre, apparaît une première fois en Actes 9 et pour bien le situer, il convient de l'étudier dans son contexte historique en même temps que géographique. La Bible nous fait savoir en Actes 9 et 22 qu'il habitait Damas, et Damas est en Syrie. Damas n'était pas à l'époque la capitale de la Syrie, il y avait une autre capitale plus importante en Syrie où Dieu avait accompli une œuvre remarquable, Antioche de Syrie. Mais passée sous le joug romain en l'an 63 avant Jésus-Christ, la Syrie faisait donc partie de tout cet empire romain qui s'étendait depuis l'Occident jusqu'en Orient. Et l'historien Flavius Josèphe qui fut un historien presque contemporain du Christ (il a d'abord été général puis s'est opposé aux Romains ; et passé ensuite du côté des Romains, il s'était installé à Rome et aurait presque été un journaliste pour nous rapporter l'existence du Christ) et dont les écrits importants sont remarquables, rapporte que la colonie juive de Damas était très importante dans ces années-là. Il y avait donc beaucoup de Juifs en Syrie et particulièrement dans cette ville de Damas. Et cet historien dit encore que le Sanhédrin qui siégeait à Jérusalem exerçait un droit de surveillance et de police sur les Juifs en diaspora et notamment les Juifs hors de Judée et tout autour de la Palestine ; c'est pourquoi on comprend la mission qui a été confiée à Paul de se rendre à Damas pour y chercher les chrétiens et tenter de réduire à néant cette nouvelle secte.

Il est certain qu’à la suite de la première persécution qui a morcelé l'église, qui l'a fait éclater, suite à cette première persécution importante relatée en Actes 8, bien des Juifs avaient tenté de trouver asile dans les régions sous contrôle romain tout autour de la Palestine et notamment en Syrie. Ceci est précisé par exemple en Actes 11/19.

Nous pourrions lire ce texte, il est important parce qu'il fait allusion à la persécution d'Actes 8 :

Ceux qui avaient été dispersés par la persécution survenue à l'occasion d'Étienne allèrent jusqu'en Phénicie (donc au nord) dans l'île de Chypre, et à Antioche (qui était une grande métropole de la Syrie d'alors) annonçant la parole seulement aux Juifs. Mais certainement, d'autres s'étaient dirigés vers Damas et il existait une communauté de disciples, une communauté chrétienne, on ne sait pas comment elle s'est formée mais elle existait. Peut-être faisant suite à cette persécution d'Actes 8.

Reprenons le texte d'Actes 9 verset 19b. Saul resta quelques jours avec les disciples qui étaient à Damas. Il y avait donc une communauté de disciples à Damas dès Actes 9 mais nous ne savons pas comment cette communauté avait pris corps ; il est vraisemblable qu'elle s'est formée à la suite de la persécution d'Actes 8.

Voilà donc quelques mots concernant le contexte d'Ananias, contexte géographique en même temps qu'historique.

Cet Ananias là n'est pas à confondre avec l'Ananias d'Actes 5, le mari de Saphira auquel il est arrivé bien des choses (reprenez les textes pour le savoir). A ne pas confondre non plus avec l'autre Ananias d'Actes 23 qui avait été souverain sacrificateur et s'était opposé au ministère de Paul en même temps qu'à son témoignage. Dans le livre des Actes des Apôtres, il y a donc plusieurs Ananias qu'il ne faut pas confondre.

Parlons de son nom : Ananias est un nom grec, mais ce nom grec est issu d'un nom hébreu Hananiah, nom qui apparaît assez souvent dans l'Ancien Testament et qui signifie : l'Éternel a été miséricordieux.

Sa race : Ananias devait être certainement un Juif. J'ai lu il y a peu de temps certaines choses à son sujet, notamment un commentaire assez succinct sur sa personne qui laissait supposer qu'il était un prosélyte c'est-à-dire un païen converti à la religion juive par des missionnaires juifs, qui avait embrassé la religion de Moïse, la loi et les prophètes. Seulement, à partir de textes assez précis quant à Ananias, il est difficile de dire qu'il était un prosélyte, c'est-à-dire un païen d'origine, parce qu’en arrivant vers Saul pour lui donner de recouvrer la vue, comment avait-il engagé la conversation ? Il lui a dit : Saul mon frère… le Dieu de nos pères. Il fait allusion à leurs pères en parlant à Saul et chacun sait que Saul était un Juif, il le dit lui-même et il en était fier. Alors, à ce Saul de Tarse, il parle du Dieu de nos pères, les pères de Saul de Tarse étaient donc les mêmes que ceux d'Ananias.

Une autre chose aussi, il est dit à son sujet en Actes 22/12 : Tous les Juifs de Damas rendaient de lui un bon témoignage et non pas " Tous les chrétiens " ! Il existait une communauté de chrétiens mais Ananias, je suppose, dans un premier temps, faisait partie de la synagogue de Damas et par le fait, entretenait des relations très étroites avec les Juifs de Damas. Il semble qu'il ait été une personnalité à Damas puisque tous les Juifs rendaient de lui un bon témoignage et dans un second temps, après sa conversion, je suppose qu'il a fait partie du cercle des disciples de cette même ville de Damas : généralement, les Juifs n'ont pas tellement coutume de rendre un bon témoignage de païens ! Il semble aussi qu'il ait appartenu, avant d'être chrétien, à la communauté juive de cette ville. Voilà pour ce qui est de sa race.

Maintenant parlons un peu de sa personne. La Bible, là, nous donne quelques traits assez remarquables qui pourraient nous inciter, en quelque sorte, à lui ressembler. Il n'est pas interdit d'imiter les hommes de Dieu ! Qui peut donner un texte à cet égard ? Sans parler de Paul, qui a conseillé, en effet : " Imitez-moi." . L'auteur de l’épître aux Hébreux par exemple – que nous ne connaissons pas mais qui est peut-être l'apôtre Paul, nous n'en savons rien –, cet écrivain sacré dont nous ignorons le nom ajoute au chapitre 6 verset 12 : Imitez ceux qui par la foi et la persévérance, héritent des promesses. N'oubliez pas qu'il n'est pas interdit d'imiter les hommes de Dieu qui nous sont en exemple.

Au verset 12 du chapitre 22 des Actes, il est parlé d'Ananias comme ayant été un homme pieux selon la loi, voici encore un argument en faveur du fait qu'il avait été Juif d'origine, homme pieux selon la loi.

Donc un homme versé dans les Écritures.

Disons quelques mots sur le terme "pieux" . Qu'est-ce que la piété ?

Le Nouveau Testament fait souvent mention de la piété, il la recommande. La piété est un élan du cœur vers Dieu, c'est un attachement du cœur à Dieu, un attachement fait d'affection, de respect, de crainte. La piété est aussi un attachement à la saine doctrine, et piété et doctrine vont ensemble dans le Nouveau Testament en 1 Timothée 4/6 par exemple :

En exposant ces choses aux frères, tu seras un bon ministre de Jésus-Christ, nourri des paroles de la foi et de la bonne doctrine que tu as exactement suivie… Exerce-toi à la piété.

Doctrine et piété vont ensemble parce que la piété c'est aussi un attachement à la doctrine.

La piété est ce qui s'oppose à la religion formaliste, à la religion mécanique, à la religion traditionaliste qui s'exerce dans l'habitude, la routine, voilà pourquoi Dieu déclare dans le livre du prophète Osée chapitre 6 verset 6, c'est Dieu qui parle : J'aime la piété et non les sacrifices. Une gifle à Israël, fier de ses sacrifices, mais entré dans une sorte de routine de sacrifices, une sorte de routine religieuse ; Israël était entré dans la religion formaliste et le cœur de ce peuple n'était plus là, devant Dieu, pour accomplir la volonté de Dieu, pour aimer Dieu. Qui parle de piété parle d'attachement affectueux également et le contraire de la piété, c'est bien sûr l'impiété. L'impiété qui n'est pas l'athéisme ou l'indifférence. Ce n'est pas du tout cela, l'impiété consiste dans un mépris de Dieu en même temps que dans un mépris des choses de Dieu. Etre un impie, c'est mépriser Dieu.

La Bible dit que la piété est utile à tout. Il faut noter cela en 1Timothée 4/8. Elle est utile à tout, soulignez ce tout, c'est extraordinaire ! Cela signifie qu'elle est utile à tout ce qui est notre existence quotidienne quelques soient les sphères dans lesquelles nous évoluons, elle est utile à tout. Elle consiste dans un exercice : Exerce-toi à la piété donc cela ne tombe pas tout cuit ! Il y a donc une discipline dans laquelle entrer au plan de la piété chrétienne et l'exercice de la piété développe le muscle de la foi, la foi, c'est comme un muscle, un muscle spirituel. Quand un muscle cesse de travailler, il s'atrophie, si la foi cesse de s'exercer, elle ne stagne pas, elle s'atrophie. Exerce-toi à la piété. Il y a plusieurs choses concernant la piété, des promesses en tout cas, la promesse de la vie présente, la promesse de la vie à venir. Elle est source de gain considérable.

1 Timothée 6/6 : C'est une grande source de gain que la piété avec le contentement. De gain spirituel bien sûr, il n'est pas question de devenir pieux pour s'enrichir comme certains le pensent ! J'ai des ouvrages qui disent que les chrétiens devraient être des hommes riches. J'ai entendu à Lausanne un serviteur de Dieu venant d'Amérique : " Si vous n'êtes pas riches, c'est que vous manquez de foi ! " Je ne sais pas où nous pouvons trouver des bases solides à cet enseignement, à mes yeux, assez farfelu.

La Bible dit que la piété est agréable à Dieu (Hébreux 12/28), seulement la piété nous fait risquer beaucoup aussi parce qu'elle engage, elle ne nous laisse pas oisifs.

2 Timothée 3/12 : Tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés. Notez bien que l'apôtre ne dit pas presque tous. Ne vous est-il pas arrivé d'être persécuté pour le nom du Christ ? Tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés. Quand on considère ce texte de près, cela nous fait froid dans le dos, non pas que nous recherchions la persécution, loin de là, mais que l'exercice de la piété, de la foi attire la persécution, attire l'hostilité de ceux et celles qui n'apprécient pas Dieu ni les choses de Dieu.

Ceci nous amène à dire que le chrétien est par définition un "piétiste". Le piétisme a été un mouvement religieux du 17e siècle qui s'est développé en Allemagne au sein du protestantisme luthérien et ce mouvement religieux prônait surtout l'expérience religieuse personnelle de chaque chrétien et non pas seulement l'observation de rites, de formes, de dogmes, de traditions dans lesquelles on versait largement en ce temps-là. Alors nous sommes piétistes parce que nous croyons que Dieu veut la piété et que la piété consiste, pour commencer, en un attachement personnel. Il faut bien noter le terme "personnel à Dieu" égale un attachement affectueux, respectueux dans la crainte du Seigneur.

Ananias était donc un homme pieux. Puisse le Seigneur multiplier ces hommes pieux en France, qu'Il puisse en trouver aussi dans l'Église ! Vous connaissez le Psaume 12/2 qui est un cri du psalmiste : Sauve, Éternel, car les hommes pieux s'en vont. Vous savez, quand les hommes pieux s'en vont, c'est tragique pour un pays. Demandons à Dieu des hommes pieux pour la France, des hommes pieux dans notre église, qui représentent des colonnes, des hommes pieux qui tiennent les cordages, un homme pieux est par définition un homme qui reste le même en toutes circonstances, de par sa foi, son attachement à Dieu. Nous pourrions en citer des hommes pieux dans les Saintes Écritures qui ont passé par des circonstances favorables comme défavorables et qui sont restés les mêmes. La piété nous permet de rester les mêmes en toutes circonstances, c'est là où notre personnalité spirituelle se dégage vraiment, se manifeste.

J'ai reçu aujourd'hui un appel d'un chrétien :

J'ai entendu parler de vous, on m'a donné votre numéro de téléphone, je me suis converti il y a peu de temps puis tout à coup, chômage, voilà trois mois que je demande à Dieu de me donner du travail, cela ne vient pas, j'en ai ras-le-bol, j'ai envie de tout balancer.

Je l'ai encouragé bien sûr, j'ai compris sa situation, et puis j'ai creusé un tout petit peu sa vie spirituelle pour découvrir que, converti dans le Midi de la France, il ne fréquentait aucune église ; déjà, il y a là un manque terrible à l'exercice de la piété. Je lui alors répondu :

Je comprends que vous soyez dans la révolte parce que vous êtes catapulté dans la nature, vous n'avez personne à qui vous confier, avec qui partager, l'église est une famille spirituelle.

Oh oui, mais j'ai vu l'église, j'ai vu des divisions, j'ai vu des frères qui se heurtaient.

Mais l'église n'est pas parfaite ! Je lui ai cité les mots de Billy Graham : " " Vous qui cherchez l'église parfaite et qui êtes constamment insatisfait, quand enfin vous l'aurez trouvée cette église, elle cesserait d'être parfaite parce que vous y aurez adhéré ! "

L'église parfaite est pour le ciel. Maintenant nous avons à l'aimer telle qu'elle est comme Christ l'aime. Les hommes pieux, ce sont des colonnes dans l'église, quand je parle d'hommes, je parle aussi de femmes. Puisse donc le Seigneur en donner de ces hommes-là ! Vous savez que c'est grâce à des hommes comme cela que des jugements ont été épargnés à des villes, à des régions, à des pays.

Et puis Ananias était aussi un disciple, le terme est employé en Actes 9/10 : Il y avait à Damas un disciple. Il n'est pas dit d'Ananias qu'il était chrétien parce qu'en Actes 9, on n'avait pas encore décidé que les disciples du Christ s'appelleraient "chrétiens", tous ceux qui se convertissaient étaient appelés disciples. Puisse le Seigneur faire aussi des chrétiens, des disciples authentiques ! Or qu'est-ce qu'un disciple ? C'est quelqu'un, quelqu'une qui se soumet à un maître, qui adhère à un maître de cœur. Un disciple de Platon était quelqu'un qui adhérait entièrement à la personne de Platon en même temps qu'à sa doctrine. Un disciple du Christ est celui qui adhère à la Personne du Christ, qui la prend pour son maître et qui adhère aussi à la doctrine du Christ et ceci rejoint en quelque sorte ce que nous avons dit à propos de la piété, du fait d'être pieux. Cet homme faisait partie de la communauté des disciples de Damas (Actes 9/20) au milieu desquels, sans aucun doute, il était bien vu, apprécié, considéré. Nous pourrions dire je pense, sans extrapoler, sans divaguer, sans spéculer, qu'Ananias devait certainement être un des responsables de cette communauté des disciples de Damas, voire un berger : qu'est-ce qui me fait dire cela ? Parce que c'est lui qui a introduit Paul, Saul de Tarse, dans cette communauté de Damas et c'est par son biais, par son moyen que cette communauté prit contact avec Saul de Tarse. Vraisemblablement, Ananias était un chef. Avec tout ce que nous venons de voir le concernant il n'est pas étonnant que Dieu l'ait choisi, encore que lorsque nous servons le Seigneur, nous restons des serviteurs inutiles.

Je ne sais pas ce que son nom peut évoquer quand nous l'entendons, lorsque nous l'avons sous les yeux. En ce qui me concerne, le nom de cet Ananias-là, pour commencer, est synonyme de disponibilité. Dieu l'appelle, Ananias est chez lui. Actes 9/10 et 11 : Ananias ! il répondit : Me voici, Seigneur ! Quelle disponibilité et aussi quelle relation étroite avec Jésus-Christ, quelle oreille fine au plan spirituel ! Car nous sommes souvent tellement occupés et préoccupés que nous avons perdu l'oreille fine pour entendre la voix de Dieu : Ananias ! Me voici ! Il faut dire que nous sommes tellement pris dans un tourbillon épouvantable et Dieu cherche des hommes et des femmes aujourd'hui qui soient disponibles comme Ananias et qui aient l'oreille fine pour L'entendre afin que Sa volonté puisse s'accomplir parce qu’Il dit par ailleurs dans les Saintes Écritures en Ésaïe 65/12, Jérémie 7/13 et Jérémie 35/17 : J’ai appelé et vous n'avez pas répondu. Que de fois le Seigneur a dû m'appeler sans que j'aie entendu parce que trop absorbé, trop chargé, trop fatigué, trop préoccupé… Je sers le Seigneur à plein temps comme vous le savez mais je suis censé prendre un peu de repos et comme j'ai un ministère itinérant qui m'a beaucoup chargé les années passées, il faudrait presque que l'on parte quand on veut se reposer un peu, se ressourcer, chercher la face de Dieu. Cet Ananias est chez lui, Dieu l'appelle, c'est Christ qui l'a appelé et il est là tout de suite : Me voici !

Ceci nous parle donc de sa disponibilité. Nous pourrions demander à Dieu :

" Pardon Seigneur pour mon manque de disponibilité ", car sommes-nous disponibles ? Il y a ici un tel, une telle que Dieu veut évangéliser et Il ne nous trouve pas disponibles. Philippe était aussi disponible. Quand l'Esprit lui a ordonné : " Va par le chemin du désert ", il y est allé alors qu'il était face à des foules. Philippe en Actes 8 a quitté les foules pour aller dans un chemin désertique, sensible à la voie de Dieu, et là, sur ce chemin, il a rencontré l'Éthiopien, qu’il a conduit au Seigneur, qu’il a baptisé et cet Éthiopien est devenu un témoin pour son pays.

Si nous avions l'oreille fine, nous pourrions réaliser des choses pareilles sans devoir nous charger comme nous nous chargeons. Parfois j'ai comme un remords de conscience : " Au lieu de t'agiter avec tout ce travail-là, tu ne ferais pas mieux de passer des heures dans la présence de Dieu pour qu'Il te dise : " Va sur la place de Corbeil, il y a quelqu'un qui a besoin de toi " ?, Tu n'as pas le temps d'entendre ce genre de chose, c'est terrible ! " Dieu nous emploie de temps en temps comme cela.

Je me souviens… De passage dans le 14e arrondissement et une des rares fois où j'ai été disponible, au volant de ma voiture, roulant rue Desnouettes, je me suis souvenu d'un ancien collègue de travail et cela, c'est la sensibilité à la voix de Dieu, à la Parole de Dieu. J'étais allé dans le quartier rendre une visite à des chrétiens qui traversaient une période très difficile et je n'avais trouvé personne ; en réalité, Dieu m'avait envoyé dans ce quartier non pas pour ces chrétiens mais pour cet ancien collègue de la rue Desnouettes. Me voici à réfléchir pour me souvenir du numéro… le 42, c'était cela ! Je sonne à la porte, elle s'ouvre et mon ami Gaétan était là, que j'avais pas mal évangélisé. Il était là, chez lui, des années après, je ne l'avais pas revu. Il me reconnaît puis il s'éloigne, s'éloigne encore et me lance :

Ce n'est pas possible, ce n'est pas possible !

Tu me reconnais ? pourquoi recules-tu comme cela ?

Entre, entre !

Il avait une drôle de tête et me regardant toujours, il ajoute :

Je crois que ton Dieu existe !

Pourquoi ?

C'est bizarre, ta visite aujourd'hui, comment peux-tu l'expliquer ?

Je ne sais pas, j'étais dans le quartier et tout à coup, je me suis souvenu de toi.

Cela fait des années que l'on ne s'est pas vus, et tu sais, ce matin, ma femme m'a quitté, et dans mon désespoir je me suis souvenu de ce que tu m'avais dit quand nous travaillions ensemble, je me suis mis à genoux et j'ai dit : " Si ce qu’Alain m'a dit est vrai, je Te demande une folie ! Je ne l'ai pas vu depuis des années, je ne sais pas où il vit, je ne sais pas où il habite, on s'est perdus de vue, mais qu'aujourd'hui, il me rencontre !

Alors il m'avait vu en vision comme Paul avait vu Ananias en vision, vous comprenez cela. Et puis moi je sonne, et il tombe des nues, en larmes parce que sa femme venait de le quitter. Dieu m'avait conduit vers lui.

Il y a un livre de Bath Singh : " Dans les mains du potier ". Ce serviteur raconte comment Dieu le dirigeait dans les rues de certaines villes en Inde.

Une disponibilité, l'oreille fine, sensible. Puisse le Seigneur nous donner cette disponibilité d'Ananias !



Ananias a pris courage et il est allé. Moi j'en suis soufflé, Dieu a aussi besoin d'hommes courageux. Vous savez que le terme courage a pour racine le mot "cœur". Être courageux, c'est être homme de cœur et Ananias était un homme de cœur. Très souvent, nous trouvons dans les Saintes Écritures cette exhortation de Dieu à Ses serviteurs : Fortifie-toi et prends courage… Fortifiez-vous, prenez courage. Dieu veut que nous soyons courageux, et la Bible avertit même : Dehors les lâches, ils sont pour l'étang de feu et de soufre (Apocalypse 21/8). Il nous faut donc être des hommes courageux, c'est-à-dire, il nous faut être des hommes de cœur (Deutéronome 31/6 ; Josué 1/6). Le courage rejoint aussi la hardiesse, l'apôtre Pierre lors de la Pentecôte a été hardi dans sa prédication, de cette hardiesse de Dieu qui précisément nous donne de ne plus connaître les hommes selon la chair. L'apôtre indique aux Corinthiens : Je ne connais plus personne selon la chair. Quand nous connaissons les hommes selon la chair, nous avons de quoi frémir. Si tout à coup, je me trouve en face du Président de la République, je suis impressionné par cet homme à cause de l'autorité qui est la sienne, à cause de l'honneur qui doit lui être rendu, à cause de sa situation : il est le premier magistrat de France etc. Je pourrais faire des complexes, me laisser impressionner par cet homme. Pourquoi alors l'apôtre précise-t-il : Je ne connais plus personne selon la chair ? Vous savez qu'il a demandé à rencontrer César : Je veux rencontrer César pour lui parler du Christ. C'est extraordinaire ! J'en appelle à César. Pour moi, César est une âme qui a besoin du Seigneur, qui doit entendre le message de la Croix.

Faisons-nous des complexes ? D'abord nous n'avons pas à faire de complexe parce que nous sommes rois et sacrificateurs. A votre travail, si vous êtes ouvrier spécialisé, sachez que d'abord aux yeux de Dieu vous êtes roi, reine, et qu’ensuite vous êtes OS, mais d'abord roi devant Dieu ! Pas de complexe à faire quand on est chrétien, voilà pourquoi l'apôtre affirme : Dieu ne nous a pas donné un esprit de timidité. On ne connaît plus personne selon la chair, tout homme qui se trouve devant nous, qu’il soit PDG de Matra, de Rhône-Poulenc ou patron de la Fnac, c’est devant un homme que nous nous tenons, un homme qui a besoin du Christ, à qui nous devons honneur et respect, bien sûr, c'est clair, mais on voit les hommes, quelque soit leur niveau social, comme des âmes qui doivent être atteintes par l'Évangile, nous ne devons plus connaître les hommes selon la chair au niveau de leur rang social, mais comme des âmes qui ont besoin du Seigneur,

Ananias évoque la foi, il est un homme de foi, parce qu'il a cru le Seigneur, il n'a pas douté, il a cru avant de L'avoir vu, à la conversion de cet homme. L'auriez-vous cru ? Ananias l'a cru. Et Christ lui dit : Il prie. Mettez-vous à la place d'Ananias, Saul de Tarse est dans la rue que l'on appelle la droite et il prie, il te voit en vision, il te voit ! Je vous ai parlé tout à l'heure de ce collègue de travail qui m'a vu en vision. Le gens nous voient-ils en vision ? Ananias l'a cru parce dès qu'il prit contact avec Saul de Tarse, quelle a été sa façon de l'appeler ? Mon frère. C'est quelque chose mon frère ! Et non seulement il a cru à la conversion de Saul de Tarse mais il a encore cru beaucoup plus, il a cru que cet homme deviendrait apôtre. Le croiriez-vous ? Persécuteur, ravageur, ennemi de l'Église, il a cru parce que Dieu le lui a dit, il a cru que Saul de Tarse deviendrait apôtre. Il est allé ! Il est écrit : Ananias sortit. Il y est allé, il est sorti. Puisse le Seigneur trouver des hommes de cette trempe !

Et puis, un homme d'obéissance. Vous savez que la foi est une obéissance. Actes 9/17 : Ananias sortit. On peut dire que son obéissance a été immédiate et complète. Dieu cherche des hommes qui obéissent comme cela, le Seigneur a fort à faire avec nous. C'est ce à quoi Ananias me fait penser quand j'étudie cet homme dans ce que la Bible nous dit de lui ; La Bible montre que Dieu préfère l'obéissance au sacrifice (1 Samuel 15/22). L'obéissance Lui est très chère.

Ananias, un homme d'humilité. Pourquoi un homme d'humilité ? Parce qu'une fois sa mission terminée, cet homme a su disparaître, il est sorti de l'ombre, il est retourné dans l'ombre. Le Seigneur l'a employé, là, de manière tout à fait précise, certainement Ananias a-t-il continué le ministère que Dieu lui avait confié, mais une fois sa mission accomplie auprès de Paul, ce Saul de Tarse, cet homme a disparu, la Bible n'en a plus reparlé. Vous savez qu'il en est question en Actes 9, en Actes 22, son nom colle à celui de l'apôtre, de Saul de Tarse en tous cas. Mais combien de fois le témoignage de Saul de Tarse est-il rapporté par les Actes des Apôtres ? Trois. Actes 9, Actes 22 et Actes 26. Figurez-vous que lorsque devant Agrippa, l'apôtre rappelle son témoignage en Actes 26, il ne cite pas Ananias, il le cite en Actes 22 mais plus en Actes 26. Il me semble que Ananias aurait pu désirer devenir un équipier de l'apôtre, ne trouvez-vous pas ? C'est Ananias qui a conduit Paul au Seigneur. Et non ! il a su disparaître ! Il aurait pu même désirer accompagner Paul à Jérusalem pour le présenter aux Juifs, il était lui-même juif et pour aider Paul à s'intégrer à la communauté chrétienne de Jérusalem, pas même cela. Il a accompli la volonté de Dieu dans tout le détail voulu de Dieu et une fois sa mission accomplie, il est reparti dans l'ombre. Pourtant considérons quelques instants le travail mené en peu de temps parce que Ananias est intervenu très peu en ce qui concerne Saul de Tarse et en ce qui concerne en tous cas l'exercice de son ministère, la Bible est très sobre, nous le disions.

Mais regardez la mission qu'il accomplie  ! Il a plutôt guéri Saul de Tarse, il lui a donné de recouvrer la vue, et ensuite, de se convertir ; il l'a conduit au Christ, je crois que c'est clair, regardez en Actes 22/16 : Et maintenant, que tardes-tu ? Lève-toi, sois baptisé et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur. Allez maintenant, prie le Seigneur, repens-toi de tes péchés, sois lavé de tes péchés, sois baptisé. Il a conduit l'apôtre au Seigneur ! il a conduit l'apôtre au Christ ! Quel privilège de conduire au Seigneur des hommes qui vont devenir des hommes de Dieu ! Quel privilège de conduire au Christ des femmes aussi bien sûr qui vont devenir des femmes de Dieu. Et nous ne savons pas ceux et celles qui deviendront des hommes et des femmes de Dieu, c'est le Seigneur qui le sait. Ne perdons donc aucune occasion.

Ananias a donné à l'apôtre de venir, de prier le Seigneur pour le pardon de ses péchés, la purification de ses péchés et puis il a baptisé Saul de Tarse. Il l'a amené au Seigneur, il l'a baptisé et ensuite lui a porté un message : Le Dieu de nos pères… Puisse le Seigneur faire de nous des Ananias, en peu de temps, cet Ananias a accompli beaucoup.

Quand on pense que le Seigneur n'a eu que trois années de ministère, moi j'en ai vingt, le Seigneur n'en a eu que trois et en trois ans Il a accompli un travail énorme ! Quand on fait ce que Dieu veut, vraiment uniquement ce que Dieu veut…

Une autre chose d'Ananias  : il a introduit Saul de Tarse dans la communauté des disciples de Damas, en d'autres termes il a accueilli Paul, l'a conduit au Seigneur. Barnabas, lui, a pris le relais, a lancé le même Saul de Tarse, et Silas a accompagné l'apôtre. Puis Épaphras a soutenu le ministère de Paul. D'où justement ce besoin d' "as" dans l'Église, remplissant les mêmes ministères qu’Ananias, Barnabas et Silas, des ministères qui se complétaient dans le but de lancer des hommes de Dieu.

Nous devons aussi à Ananias le fait que les disciples aient été appelés des saints. C'est Ananias qui a lancé cela. Avant Ananias on appelait "disciples" ceux qui se convertissaient et c'est Ananias qui le premier, en Actes 9/13, a parlé de "saints" : dans une prière toujours, il s’adresse ainsi au Christ : Seigneur, j'ai appris de plusieurs personnes tout le mal que cet homme a fait à tes saints. Jusque là, on n'avait jamais appelé ainsi les disciples et c'est Ananias qui a lancé ce terme pour désigner les enfants de Dieu  ; ce terme est ensuite resté parce que l'apôtre a beaucoup usé de ce terme de saints pour parler des enfants de Dieu. Et là, Ananias nous donne une définition du saint au verset 14 : Ceux qui invoquent ton nom. Nous devons donc à Ananias le fait que les chrétiens sont appelés des saints jusqu'à ce jour.

Une deuxième chose que nous devons à Ananias (on lui doit beaucoup lorsque l'on creuse un peu les Saintes Écritures), c'est la vraie définition du témoin. Voyons ensemble le message qu'il a porté à l'apôtre en Actes 22/14 : Le Dieu de nos pères t'a destiné à connaître sa volonté, à voir le Juste, et à entendre les paroles de sa bouche ; car tu lui serviras de témoin. Il donne par là la définition exacte du témoin de Christ. Je suppose que cet Ananias devait enseigner toutes ces choses aux disciples de Damas.

Alors à la lumière de ces textes, qu'est-ce qu'un témoin ?

Il connaît la volonté de Dieu.

Il voit le Juste.

Il entend les paroles de Sa bouche.

Un témoin c'est donc quelqu'un qui relate ce qu'il a vu et ce qu'il a entendu, c'est très exactement ce que le Larousse nous donne pour définition au terme témoin.

Si nous voulons être nous-mêmes des témoins, il faut connaître la volonté de Dieu, pour nous, pour les hommes. Deuxièmement, il nous faut voir le Juste, Le contempler constamment, pas simplement le dimanche matin pendant une heure, mais tous les jours dans la lecture de la Parole de Dieu, chercher Sa face, voir le Juste. Quand on contemple la face de Christ que se passe-t-il ? 2 Corinthiens 3/18 : Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire de Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l'Esprit. C'est à force de fixer quelqu'un qu'on finit par lui ressembler. Quand nous fixons quelqu'un, ce même quelqu'un déteint sur nous au plan de sa personnalité, au plan de ses pensées, c'est ainsi que le disciple doit recevoir quelque chose de son maître. Voir le Juste, c'est être rendus semblables à Lui et en effet, nous avons été justifiés par la foi, rendus justes. Nous devenons alors des témoins parce que ceux qui regardent à nous voient quelque chose du grand Juste, du Seigneur Jésus-Christ. Et puis entendre les paroles de Sa bouche. Les entendons-nous ? C'est une chose de lire la Parole de Dieu tous les jours, c'est une autre chose d'entendre la voix de Dieu. Le Christ a dit : Mes brebis entendent ma voix et que se passe-t-il ensuite ? elles me suivent. Il y a trop de chrétiens qui écoutent mais qui n'entendent pas. Qui lisent bien la Parole mais sans qu’il y ait de suite heureuse et bénie à l'écoute de cette Parole.

Quand on entend la voix de Dieu c'est pour suivre, c'est pour obéir, d'où précisément en grec (c'est très riche mais nous ne le percevons pas en français) les termes écouter et obéir qui ont même racine : "acouo", j'entends", oupacouo", j'obéis. Parce que lorsqu'on entend, c'est pour obéir, c'est pour mettre en pratique, d'où précisément le fait que ces deux termes ont même racine en grec. Voilà donc la définition du témoin.

Ananias a été un homme signe. Il faut des hommes et des femmes signes, témoins du Christ. Pourquoi un homme signe ? Simplement Saul de Tarse l'a vu en vision et ensuite il l'a vu de ses yeux et pour l'apôtre, cet Ananias a été un signe de Dieu. Saul de Tarse dans un premier temps a vu un homme qu'il ne connaissait pas. Il aurait pu se poser toutes sortes de questions : suis-je en train de perdre le sens, de divaguer de déraisonner ? Ce même homme vu en vision se trouve ensuite devant lui, c'est le signe que Dieu lui avait véritablement parlé. Ananias, un homme signe.

Dieu fasse de nous des chrétiens signes, pour la génération des signes puisque l'on vit la génération des signes par excellence, des signes de Dieu quant à Son retour. Puisse le Seigneur faire de nous des hommes signes, au travail, en famille, un peu partout, là où Il nous a placés !

Avec ce que nous avons déjà vu, il y a de quoi méditer, réfléchir et surtout appliquer. Béni soit Dieu pour des hommes comme Ananias, ils nous sont en exemple et ils font partie de cette nuée de témoins dont nous parle le livre des Hébreux.

Merci de votre attention !