La nouvelle naissance

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La nouvelle naissance.

Novembre 1976 à Couvet (Suisse)

Jean 3 :

Mais il y eut un homme d'entre les pharisiens, nommé Nicodème, un chef des Juifs, qui vint, lui, auprès de Jésus, de nuit, et lui dit : Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais si Dieu n'est avec lui.

Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître ? Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est esprit. Ne t'étonne pas que je t'aie dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l'Esprit. Nicodème lui dit : Comment cela peut-il se faire ? Jésus lui répondit : Tu es le docteur d'Israël, et tu ne sais pas ces choses !

En vérité, en vérité, je te le dis, nous disons ce que nous savons, et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu ; et vous ne recevez pas notre témoignage.

Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terrestres, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses célestes ? Personne n'est monté au ciel, si ce n'est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme qui est dans le ciel.

Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l'homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle.

Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.

Nous allons nous entretenir de la chose la plus extraordinaire qui puisse arriver à un homme sur cette terre : naître de nouveau. En d'autres termes, se refaire une existence avec Dieu et avec Christ. Tel est le thème du message de ce soir : refaites-vous une existence avec un Christ et si une première naissance ne vous a pas satisfait, essayez donc la seconde.

C'est fou ce qu'on peut aujourd'hui nous seriner avec le changement !. On nous parle constamment de nous "changer la vie". Ainsi nous parle-t-on du changement dans le calme, du changement dans l'ordre, ou encore du changement par la révolution violente. On ne cesse de nous parler de changement et tout ce qui arrive dans nos boîtes aux lettres nous présente du nouveau : tout est neuf et toujours tout est neuf dans le but de nous changer la vie. Mais comme le dit très justement le vieil adage français : " Plus ça change, plus c'est la même chose. "

Dans l'Écriture, le Seigneur, Lui aussi, nous parle de changement et ce changement, Il l'appelle la nouvelle naissance : Il faut que vous naissiez de nouveau. Le changement qu'Il propose à l'homme d'aujourd'hui est tout autre chose que ces changements que l'on nous suggère de-ci, de-là et qui pour finir nous laissent dans notre état premier sans nous modifier vraiment. Il est vrai que l'homme a réussi pas mal de changement autour de lui au cours de ces dernières décennies, il a même changé la face des choses autour de lui mais ce qu'il n'a pas réussi à changer, c'est son propre cœur et c'est la raison pour laquelle il est très mal dans sa peau, très mal dans ce siècle, il est atteint de ce mal de vivre sur lequel nos savants se penchent pour tenter de l'expliquer aujourd'hui.

Jésus propose le changement dans nos profondeurs, le changement du cœur et de l'esprit, le renouvellement de l'intelligence de l'homme, le changement véritable. Seul le Christ offre cela par ce qu'Il appelle la nouvelle naissance.

L’éminent psychologue Pierre Daco écrit dans "Les prodigieuses victoires de la psychologie moderne" que le tréfonds d'un Papou est à peu près semblable à celui de l'homme civilisé dans notre Occident en pointe.

Autrement dit, l'homme n'a pas changé dans ses profondeurs. Il parle de changement, il ne cesse d'en parler tellement il aspire au changement mais en réalité, il demeure le même. Jésus a indiqué à Nicodème : Il faut que vous naissiez de nouveau. C'est-à-dire : il faut que vous changiez littéralement. Il faut que vous deveniez des hommes nouveaux, des femmes nouvelles, des jeunes hommes nouveaux, des jeunes filles nouvelles, des enfants nouveaux (puisque j'en vois dans notre auditoire et que Dieu sait parler au cœur des enfants).

Du même coup, ceci nous amène à définir ce qu'est un authentique chrétien. Qu'est-ce qu'un chrétien ? Vous êtes-vous jamais posé la question, ne serait-ce que pour faire le point quant à votre propre vie chrétienne, votre propre christianisme ?

Nous avons posé la question à de nombreux Parisiens dans le secteur de Nation où j'ai longtemps exercé un ministère de pionnier, et nous avons reçu toutes sortes de réponses :

Un chrétien, c'est un homme venu au monde dans une famille chrétienne.

Comme si le christianisme était affaire d'hérédité !

Pour mon service militaire, j'ai été affecté en gynécologie-maternité : je ne sais pas pourquoi, mais je me suis retrouvé dans une maternité ! Il est vrai que j'avais demandé à exercer un métier d'infirmier dans l'armée, je ne suis pas infirmier de formation, mais c'est peut-être la raison qui explique que l'on m'ait orienté dans ce service de maternité. Là, pour la première fois, j'étais en présence du miracle de la naissance physique. J'ai vu venir au monde des enfants, les premiers enfants m'ont fait un véritable choc, j'en ai vu venir au monde des bébés ! Mais je n'en ai jamais vu un venir au monde en chantant un cantique ! Ils venaient tous au monde en pleurant, il leur fallait une fessée pour les aider à prendre leur premier souffle et voilà, mais aucun devant moi n'est venu au monde en criant : " Alléluia c'est fait, j'arrive ! " parce qu'on ne naît pas chrétien. Le christianisme n'est pas une affaire d'hérédité, nous pourrions avoir les meilleurs parents chrétiens qui soient au monde, ceci ne nous fait pas chrétiens de naissance, cela n'existe pas.

Mais alors qu'est-ce qu'un chrétien si ce n'est pas quelqu'un venu au monde dans une famille chrétienne ?

Un chrétien ? C'est peut-être alors quelqu'un qui a suivi les enseignements de l'école du dimanche, du catéchisme.

Bien sûr que ces enseignements peuvent favoriser la nouvelle naissance, peuvent l'aider mais ce n'est pas parce que nous aurions suivi les enseignements de l'Écriture dès notre tendre enfance que nous serions chrétiens de manière systématique, automatique. Absolument pas !

J'ai une histoire à vous raconter que je tiens d'un ancien officier de l'Armée du Salut qui me l'a rapportée pour vraie.

Il se trouvait un homme dans une ville de France, un véritable ivrogne qui avait semé l'enfer dans son foyer, un homme méchant et dur à cause de l'esclavage de l'alcool. Mais un jour, au contact de l'Armée du Salut, il s'est converti, il a rencontré Christ et du même coup, il est devenu un homme nouveau, absolument changé. Tout avait aussi changé dans sa famille et à partir de là, cet homme fut très fidèle dans l'Armée du Salut, très fidèle aussi dans le témoignage à rendre à Jésus-Christ qui l'avait transformé, changé, sauvé. Un jour cet homme s'est trouvé malade et cloué dans son lit. Il avait un petit garçon, haut comme trois pommes, qui l'accompagnait toutes les fois où il se rendait à la réunion. Mais ce jour-là, le petit garçon vint vers son père pour lui dire :

Papa, tu es malade, tu es couché, c'est dimanche, je voudrais aller à la réunion si tu me l'autorises.

Bien sûr, vas-y comme un grand, surtout fais attention en traversant les rues.

Notre ami est parti, comme un grand. Et là, de sa place, il regarda l'officier qui, cet après-midi-là, ne cessait d'appeler les chrétiens à rendre leur témoignage ; cependant, cette fois-là, personne ne se sentait poussé à le faire. Alors l'officier de faire chanter, de faire chanter à nouveau en attendant que l'on se décide, mais toujours personne, absolument personne. Tout à coup, une petite idée a germé dans l'esprit de ce petit garçon qui s'est dit : " Si papa avait été là, il se serait levé pour rendre son témoignage, mais que se passe-t-il cet après midi ? Personne ! " Le petit garçon ne comprenait pas et puis l’idée faisant son chemin dans sa petite tête il songea : " Mais si je faisais comme si papa était là ? " Alors il leva la main. L'officier le vit et lui dit : " Viens mon garçon, parce que le Seigneur peut sauver les enfants, viens jusqu'ici. "

Le petit se rendit jusqu'à l'estrade et là, devant tous, il commença :

J'étais un grand buveur, chaque soir en rentrant chez moi, je battais ma femme… Et le voilà parti à rendre le témoignage de son père et tous se mirent à rire parce que ce témoignage sonnait creux dans sa bouche. Ce témoignage n'était pas le sien, il en référait à son père mais lui n'en n'avait point en réalité.

Voilà un peu ce qui nous arrive très souvent quand on pose la question :

Où en êtes-vous avec Christ au niveau de votre christianisme, de votre relation avec Dieu ?

Dans ma famille, il y a des hommes excessivement pieux, mes ancêtres étaient des huguenots, imaginez à qui vous parlez cher monsieur !

C'est ce que l'on me répond régulièrement dans les Cévennes !

Mais qu'est-ce que cela change chez vous, personnellement ? La foi est une affaire très personnelle.

Non, ceci ne fait pas de nous d'authentiques chrétiens, et que de fois notre christianisme qui se réfère à des parents, en quelque sorte, qui en appelle au ancêtres, ce christianisme-là sonne creux par ce qu'il n'est pas vécu, il n'est pas expérimenté, il n'est pas réellement là, dans le cœur, et quel dommage, quel grand dommage !

Mais alors, qu'est-ce qu'un chrétien ?

On nous répond facilement, un chrétien, c'est un protestant, c'est un catholique. Il est vrai qu'un protestant, un catholique, un évangélique, un baptiste peuvent être d’authentiques chrétiens, mais le contraire aussi peut être vrai. On peut être protestant de nom, on peut être catholique, évangélique, baptiste et que sais-je encore, de nom.

Alors qu'est-ce qu'un chrétien ?

Un chrétien c'est un baptisé.

Il est vrai là encore qu'un chrétien peut être un baptisé et qu'un baptisé peut être vraiment chrétien, mais le contraire peut être aussi vrai. Il peut se faire qu'un baptisé ne soit réellement pas chrétien dans son cœur. Chrétien de cœur. Et puis, le brigand sur la Croix, mourant à côté du Christ, n'a jamais été baptisé. Quand il en a appelé au Christ pour son salut en ces termes : Souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton règne, que lui a répondu Jésus ? " Il te manque le baptême mon cher ! Tu devrais t'arranger pour descendre de la Croix et remplir cette obligation" ? Non, pas du tout ! Sans ce baptême Jésus lui a promis : Je te le dis, en vérité, aujourd'hui même tu seras avec moi dans le paradis. Alors quelqu'un de non baptisé peut être, lui aussi, vraiment chrétien.

Alors c'est quoi un chrétien pour finir ?

La réponse que nous fait la Bible et que nous fait le Christ, pourrait nous faire dresser les cheveux sur la tête. Un chrétien, pour le Christ et pour la Bible, c'est un homme (une femme, un jeune homme, une jeune fille, un enfant) né deux fois.

Vous pourriez vous exclamer : mais dites donc, à Paris, ça chauffe ! Naître deux fois ? C'est la première fois que l'on entend ce genre de chose !

Pourtant Jésus déclare : Il faut que vous naissiez de nouveau.

Et pour que vous ne pensiez pas que je sois le seul fou dans cette salle, je demande : Avec moi, quels sont dans ce lieu ceux qui sont nés deux fois ? Pourriez-vous lever la main ?… Cela me fait du bien, nous sommes nombreux !

Nous sommes nés deux fois. Une fois dans la chair et une fois dans l'Esprit. Comme le dit la Bible : Il faut que vous naissiez de nouveau, ce qui est né de la chair est chair et ce qui est né de l'Esprit est esprit. Un chrétien est donc un homme (une femme, un jeune homme, une jeune fille, un enfant, un vieillard) né deux fois. Faites le compte dans votre propre vie.

Un chrétien est quelqu'un qui, par cette seconde naissance, cette seconde naissance spirituelle, est entré dans la famille de Dieu où il a trouvé un Père en la Personne de Dieu et puis des frères et sœurs tout autour qui comme lui, l'ont précédé dans cette nouvelle naissance que le Christ accorde à tous ceux et celles qui s'ouvrent à Lui par le cœur pour Le recevoir. Naître de nouveau, c'est devenir enfant de Dieu. On ne peut pas se dire enfant de Dieu si l'on n'est pas passé par cette seconde naissance. Ce soir, Dieu est-Il un Père pour vous ? Entretenez-vous avec Lui une relation d'enfant avec son Père ? Ce qui m'a frappé lorsque j'ai entendu l'Évangile pour la première fois, c'est que l'on m'a parlé de Dieu comme d'un Père, d'un Père au cœur extraordinaire. L'avez-vous rencontré ce Père-là, ce Père qui vous aime ? Naître de nouveau c'est avoir été engendré en Esprit par ce Père céleste. Le Christ en venant sur cette terre a voulu partager avec nous ce Père qui L'aimait, ce Père qui L'avait envoyé, Il a voulu partager avec nous afin que Son Père devienne notre Père. L'est-Il pour vous ce Père au cœur extraordinaire, ce Père au cœur généreux, au coeur plein d'amour ? Quel Père ! Oh quel trésor dans Son cœur ! L’avez-vous rencontré ce Dieu-là ? On nous parle de Dieu souvent en des termes très savants qui jettent la confusion mais non, Dieu est un Père pour vous ce soir, rencontrez-Le comme votre Père, votre Père personnel.

Un chrétien du même coup, est quelqu'un qui est né et venu au monde de façon spirituelle, non par le sang, par la volonté de l'homme ou de la chair, mais né de Dieu, nous précise la Bible. Quand un homme (une femme) s'ouvre à la Parole de Dieu et au Saint Esprit, le Saint Esprit entre dans son cœur et vient comme pour féconder cette Parole de Dieu reçue, ce message reçu et ce miracle intérieur produit en nous un être nouveau qui porte l'image du Christ.

Avez-vous reçu dans votre cœur la parole de vie ? Le message du salut ? Le Saint Esprit venant féconder cette parole et produire en vous le miracle de la nouvelle naissance, d'en-haut, du Ciel ? Sinon il n'y a pas de christianisme qui tienne.

Je ne dis pas que la nouvelle naissance se produise de la même manière chez tous, absolument pas. Mais il faut néanmoins qu'elle ait lieu pour que l'on puisse se dire authentiquement chrétien. La nouvelle naissance n'est pas du rafistolage, du replâtrage, ce n'est pas du tout cela. Certains la voient de cette façon-là mais pas du tout. Naître de nouveau ce n'est pas essayer de se rendre meilleur. Bientôt ce sera le premier janvier, jour des bonnes résolutions que nous perdrons, dont nous ne nous souviendrons plus à partir du dix janvier. Les bonnes résolutions, elles ne tiennent pas, elles ne peuvent pas tenir avec ces êtres que nous sommes dans leur péché, dans leur révolte, impossible ! Chassez le naturel, dit le proverbe, que fait-il ? Il revient au galop. La nouvelle naissance n'est pas du rafistolage, ce n'est pas du replâtrage, cela ne consiste pas à nous améliorer. Naître de nouveau, c'est passer d'un monde dans un autre. C'est quitter un monde pour entrer dans un autre monde. C'est quitter le monde du péché et de la corruption, le monde de la mort pour aller vers le monde de la Vie, vers le monde de Dieu, vers le monde de la lumière, c'est passer des ténèbres à la lumière, c'est passer de la mort à la Vie, c'est recevoir en soi une nouvelle vie, c'est recevoir en soi la vie du Christ qui vient faire irruption en nous quand elle nous trouve ouverts sur notre Sauveur. Dites-moi, êtes-vous né de nouveau ? Jésus insiste : Il faut que vous naissiez de nouveau. Naître de nouveau, c'est se refaire une existence, c'est renaître.

Pour mieux comprendre ce que représente la nouvelle naissance, nous allons regarder pendant quelques instants le prodigieux phénomène naturel qu'est la métamorphose de la chenille en papillon. Quand j'étais enfant, je collectionnais les cocons pour voir de près ce miracle de la métamorphose qui m'a toujours étonné.

Le papillon n'est-il pas un insecte né deux fois ? Une première fois chenille, une deuxième fois papillon. C'est Vinet qui disait : " La Création est comme une parabole de la grâce ". En effet la Création nous enseigne beaucoup de choses sur un plan spirituel.

Regardez donc dans le potager cette chenille sur sa feuille de chou ou de salade, se tortillant dans tous les sens pour avancer ! A l’examiner de près, on a l'impression qu'elle est mal dans sa peau, qu'elle est mal dans sa peau de chenille à se tortiller ainsi pour avancer. Un jour, la voilà comme voulant renoncer à cette vie de chenille pour s'enfermer dans une chrysalide ou dans un cocon quelque temps et après cette mort apparente par laquelle elle vient de passer, il vient au monde un insecte tout différent, tout neuf, un insecte aux ailes multicolores, un beau papillon. Un insecte changé dans ses dispositions les plus profondes, les plus intimes, changé totalement. C'est pourtant toujours le même insecte, c'est la chenille transformée mais il est changé. Il n'ira plus vers ses feuilles de salade et de chou dans le potager, il ira vers un autre univers, dans un autre monde, celui des fleurs et du nectar. Il a complètement changé, c'est un insecte littéralement transformé.

Naître de nouveau, c'est changer de monde, comme ce papillon, c'est changer de monde, c'est changer d'univers. C'est passer du côté du Christ, c'est passer du côté de Dieu, c'est naître dans le monde et dans l'univers de Dieu.

Il en est peut être un peu du monde des chenilles comme de celui des hommes. Peut-être que dans ce monde des chenilles, il en est qui sont des chenilles bien, des chenilles formidables, des chenilles respectables, des chenilles religieuses même, du type Nicodème. Et à côté d'elles, d'autres chenilles, turbulentes, violentes, impossibles, des chenilles pas sortables ! Il en est peut-être du monde des chenilles comme de celui des hommes. Qu'il s'agisse des chenilles respectables du type Nicodème ou des chenilles impossibles, pour devenir papillon, il leur faut, aux unes comme aux autres, passer par la nouvelle naissance, la métamorphose. C'est irrésistible ! Les chenilles bien ne peuvent pas se dire : " Moi je n'en ai pas besoin de cette métamorphose, je suis bien, je suis respectable… " Impossible ! Elles ont besoin autant les unes que les autres, de passer par la métamorphose pour devenir papillon. De telle manière que, une chenille peut devenir meilleure chenille mais rester chenille. Il reste quand même une très grande différence entre une meilleure chenille et un papillon.

Inutile d'essayer de s'améliorer pour plaire à Dieu. Jésus dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. Il faut que j'opère en vous par Mon Esprit et par Ma Parole, ce miracle de la nouvelle naissance pour que vous entriez dans la famille de Dieu, dans la famille de votre Père.

À un certain moment de son existence, la chenille semble renoncer à sa vie de chenille pour entrer dans une autre existence. Elle se libère de sa peau de chenille, de sa vie de chenille pour devenir papillon. La Bible nous demande de renoncer à une vie de péché, à une vie de corruption et de mensonge, à une vie de perdition pour entrer dans une nouvelle existence, celle que nous offre le Christ, mort pour nos péchés et ressuscité pour nous rendre justes. Y a-t-il dans nos cœurs ce désir de renoncer à une vie qui ne vaut pas la peine, à une vie de chenille, à une vie dans laquelle nous gémissons de mille et une façons ? Renoncer à une vie qui nous fait mal, qui nous écorche, qui nous égratigne, à une vie qui réellement n'est pas agréable à Dieu du tout, pour enfin entrer dans cette relation avec Lui, avec Dieu, relation de tous les jours, de tous les instants. Relation vivante, relation d'amour.

C'est Dieu qui parle en Ézéchiel 36/26 : J'ôterai de votre cœur le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai en vous un esprit nouveau. Voilà le changement que Dieu offre à quiconque le veut bien. Le Christ n'est pas un forceur de porte, Il ne nous fera pas naître de nouveau contre notre gré. Mais s'Il nous trouvait ce soir ouverts à Lui et prêts à ce changement, quelle différence et quelle occasion ! Il nous faut aussi nous ouvrir, nous ouvrir à la Parole du Christ, au Saint Esprit, il n'y a pas de nouvelle naissance qui tienne sans la Parole de Dieu et l'Esprit de Dieu, la Parole et l'Esprit de Dieu travaillant toujours ensemble, l'une ne contredisant jamais l'autre, allant toujours dans le même sens, travaillant ensemble à notre salut, travaillant ensemble à notre sanctification. La Parole et l'Esprit.

Certains posent la question : " Pourquoi voulez-vous que nous naissions de nouveau ? " Parce que l'on ne naît pas chrétien d'une part et d'autre part parce que l'on naît pécheur. Plusieurs pensent que pécheurs, ils le sont devenus par la force des choses, par le contexte dans lequel ils ont grandi etc. Eh bien non ! La Bible affirme que nous venons au monde pécheurs, que le péché arrive dans notre cœur avec notre naissance, c'est une affaire congénitale, nous ne pouvons pas nous séparer de cela, c'est inévitable. Comment d’un être souillé sortira-t-il un être pur ? Là, c'est une affaire d'hérédité. Si le christianisme n'est pas affaire d'hérédité, le péché en est une et c'est la chair qui a été ce véhicule qui a transmis le péché d'une génération à l'autre. C’est irrépressible, le péché vient avec notre naissance, il est en nous, il colle à nous comme notre peau, il coule dans nos veines. Il faut naître de nouveau parce que cette affaire doit être réglée à tout prix, le Christ est venu pour cela.

Quand on affirme que le péché est une affaire d'hérédité, certains rétorquent : " Pourquoi Dieu accuse-t-Il encore puisque dans un premier temps nous n'avons pas cherché à naître, et encore moins pécheurs ? "

Je ne trouve nulle part dans la Bible un texte venant de Dieu qui nous dise : " Ce que j'ai contre toi, c'est que tu sois venu au monde pécheur " Jamais ! Absolument jamais. Par contre dans la Bible, ce que Dieu nous reproche, c'est de nous voir rester dans notre péché quand Il a, Lui, donné en Christ une issue, la seule issue pour que nous en sortions. Alors là oui, Dieu ne nous reproche jamais dans la Bible notre condition de pécheur. J'ai coutume de dire que le Ciel sera rempli de pécheurs, mais de pécheurs sauvés par grâce, rachetés par le sang du Christ. Le Christ n'est pas venu pour des justes, mais pour des injustes. Il est venu pour les pécheurs et si ce soir, vous vous considérez comme pécheur devant Dieu, il y a un espoir ; il n'y a pas d'espoir pour ceux qui sont des propres justes et pensent n’avoir jamais péché. Mais sitôt que je comprends ce qu'est, ce que représente le péché devant Dieu, ce qu'il est, c'est une nature avant tout chez nous, une nature que nous avons reçue par hérédité et qui s'exprime alors par ces manifestations que nous connaissons tous les jours. Le Christ est venu pour S'occuper de cette affaire sur la Croix, en mourant, Il s'est appliqué à anéantir et à briser la puissance du péché. Il n'est rien au monde qui puisse réellement briser le péché. Seul le Christ en mourant sur la Croix S'en est vraiment occupé et l'a brisé, l'a anéanti. Il y a assez de puissance dans la Croix pour nous sortir de nos péchés, pour faire tomber nos chaînes, pour nous rendre libres, pour nous faire naître de nouveau et la Croix est le départ de la nouvelle Création de Dieu.

La Bible nous apprend que la Création, qu'Il a Lui-même fait sortir de Ses mains Lui a échappé un temps à cause de la vanité et du malin, ce malin que la Bible appelle le diable. Mais bien sûr que Dieu n'a pas laissé les choses aller comme cela sans intervenir. Il est intervenu dans notre histoire en Christ, il y a deux mille ans. Il voulu tout reprendre en main. Nous nous souvenons qu'au début, dans les premières pages du livre de la Genèse, Dieu, pour Sa Création, avait commencé par le règne minéral, le règne végétal, le règne animal et enfin l'homme, l'homme étant comme le bouquet de Sa Création. En reprenant cette création en Christ, cette création qui Lui a échappé, Il l'a reprise comme, à l'envers. Tandis que dans le livre de la Genèse c'est avec l'homme qu'Il a terminé, en Christ c'est avec l'homme qu'Il commence. La Bible nous promet des nouveaux cieux et une nouvelle terre où la justice habitera mais Il commence avec l'homme par lequel Il a terminé Sa première Création. Oui, par la Croix, Dieu reprend en main Sa Création et Il commence avec l'homme. L'homme se plaçant devant la Croix, accepte que c'est pour lui personnellement qu'elle a été plantée, l'homme né de nouveau, recréé par la puissance de Dieu. L’homme devient homme nouveau, homme neuf changé dans son cœur, dans son esprit, dans son intelligence, il devient enfin un homme nouveau.

Voilà pourquoi il faut absolument naître de nouveau. Nous naissons pécheurs et nous courons le risque d'une perdition éternelle loin de la face de Dieu. Quelle chance mes amis, pour chacun, pour chacune ! Quelle chance que Christ soit venu sur cette terre il y a deux mille ans, pour nous sauver, pour nous changer, pour nous faire passer par la nouvelle naissance, pour que nous devenions enfants de Dieu. Mais quelle chance, quelle grâce !

Quand on affirme que l'on naît pécheur, que l'on vient au monde avec le péché, certains ne sont pas du tout d'accord. Nous nous souvenons de Rousseau et de bien d'autres. Combien êtes-vous ici ce soir à être père ou mère ? Ne vous est-il pas arrivé de voir le péché se manifester de façon précise chez vos enfants tandis qu'ils étaient encore tout petits ? Ceci me fait penser à ce qui s'est passé une fois chez moi. J'ai deux filles, deux grandes filles, j'en ai quatre autres mais qui sont chez nous parce qu'elles sont sans foyer. Mais j'ai deux filles, Myriam et Élisabeth, il paraît qu'elles sont belles ! Ce n'est pas de ma faute… Si quand même un peu… Elles sont belles, paraît-il aussi, parce qu'elles ressembleraient à leur papa… Tandis qu'Élisabeth était en train de devenir fillette, un jour, de ses tendres quenottes qu'avec mon épouse nous avions attendues presque religieusement (les parents, vous nous comprenez ! ), de ses tendres quenottes elle a mordu Myriam au bras d'un bon coup de dents. Celle-ci est venue vers nous en larmes pour nous dire : " Élisabeth m'a mordue ! " Nous avons essayé de mettre de l'ordre dans cette affaire puis avec Jeanne, ma femme, nous nous sommes demandé : " Mais où donc Élisabeth a-t-elle pu copier ce geste-là ? " A l'époque, elle ne nous quittait jamais, elle n'allait même pas à la maternelle, ni à l'école, elle ne nous quittait pas et les seules personnes sur lesquelles elle aurait pu copier ce geste, c'était nous ses parents, mais avec Jeanne, on ne se mord jamais, ni devant elles, ni loin d'elles ! C'était là tout simplement une expression de ce péché qui déjà l'habitait dans sa tendre vie. Ah ! ces petits bébés ! Parfois ils piquent de ces colères ! De tout roses qu'ils sont, ils deviennent bleus, ils arrachent leurs chaussettes, leurs chaussons plutôt, ils se tirent les cheveux et nous tournent bien souvent en bourrique ! Vous qui êtes papa, maman, on se comprend. Et l'on dit que l'homme naît sans péché ? C'est là simplement une forme, une manifestation du péché qui habite l'enfant, qui est dans l'enfant à sa naissance.

Voilà pourquoi il faut naître de nouveau ! Mais qui changera jamais l'homme ? Tous ont besoin de cette nouvelle naissance, tous sont nés pécheurs, la Bible dit que tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. Tout… Tous… Tous. Il n'en est aucun qui fasse le bien, dit la Bible. Mais qui dit vrai ? Dieu ou l'homme ? L'homme qui se croit bien et qui se croit juste ? Quand cela ne va pas c'est toujours l'autre qui a tort, tout le temps l'autre, il porte toute la responsabilité. Quand il faut prendre une part de responsabilité, cela ne va plus, absolument plus. Or Dieu veut commencer, Lui avec nous, avec chacun d'entre nous et Il voudrait que nous cessions de juger ceux qui sont en face ou autour de nous. Mais nous sommes ainsi faits, nous sommes toujours bien à nos propres yeux, c'est notre orgueil qui nous aveugle sur notre propre compte et qui nous renvoie une image déformée de ce que nous sommes vraiment.

Il faut absolument naître de nouveau pour devenir chrétien et pour plaire à Dieu. Il faut naître de nouveau.

Comment naître de nouveau ? Par la foi, assure la Bible. La foi est la seule façon d'arriver jusqu'à Christ, d'arriver jusqu'à Dieu. Certains essayent d'aller à Dieu par toutes sortes de chemins, ils se perdent, ils s'égarent. Hébreux 11/6 : Or sans la foi il est impossible de lui être agréable. De telle manière que devant Dieu ce soir il n'y a que deux sortes d'humains : il y a ceux qui ont la foi et ceux qui n'ont pas la foi. Il n'y en a pas trente-six, il n'y en a que deux. Mes amis, vous êtes dans la foi ou vous n'êtes pas dans la foi. Or sans la foi il est impossible d'être agréable à Dieu. C'est à vous de voir : êtes-vous dans la foi ce soir ? Cette foi qui, en venant habiter en nous, fait de nous des hommes nouveaux. Quand elle vient prendre racine en nous, elle nous change, elle nous transforme, et la seule foi qui vaille, c'est celle qui se fonde sur l'Écriture, sur la Parole de Dieu et c'est encore celle qui regarde au Christ.

Êtes-vous habités de cette foi-là ? La vraie foi est celle qui nous fait passer par la nouvelle naissance. La Bible dit en 1 Jean 5/1 : Quiconque croit que Jésus est le Christ, est né de Dieu. Mais en disant "croire", elle ne dit pas avoir simplement une vague croyance, qui laisse Dieu où Il est et nous laisse où nous sommes, certainement pas ! Quand la Bible parle de croire, elle parle de confiance, elle précise les choses parce qu'elle se nourrit de la Parole de Dieu et qu'elle regarde au Christ. Dieu vous est-Il vrai, réel dans votre vie ? Le Christ vous est-Il une réalité, une réalité quotidienne ou bien vous est-Il encore un être flou, obscur, nébuleux dont vous avez entendu parler ?

Que d'hommes et de femmes me lancent : " Mais moi je crois en Dieu ! "

La Bible montre en Jacques 2/19 : Les démons eux aussi croient et ils tremblent. La foi, c'est bien plus que croire que Dieu existe, la foi c'est Le croire, Lui, dans ce qu'Il dit, dans ce qu'Il offre, dans ce qu'Il promet. Et voilà qui change la vie.

La foi précise les choses ; ceci me fait penser à l'apôtre Paul qui déclare en Romains 8/38 : Car j'ai l'assurance que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.

Voilà un homme qui a la foi et qui parle. Il sait qu'il est sur du solide, du vrai. Êtes vous sur du solide ? Ou bien vous avez l'impression d'être sur des sables mouvants, rien ne tient sous vos pieds, cela tremble ? Vous vous demandez même où vous allez comme cela avec votre vague croyance. La foi, elle, Le place, Lui, le Christ, dans votre cœur. Je sais que mon rédempteur est vivant, dit Job, je le sais.

Le savez-vous mes amis ? Avez-vous une relation avec ce Dieu-là ? Avez-vous la foi ?

Je n'ai pas eu cette chance, me répondrez-vous. Mais qui a eu cette chance ? La chance est offerte à tous et à toutes, on ne vient pas au monde avec la foi. Alors si un cœur la possède, c'est parce qu'il l'a demandée et c'est cela qui change la vie, c'est cela qui la transforme, qui lui donne une dimension toute autre, toute nouvelle. C'est la foi qui permet à la vie de Dieu de venir faire irruption en nous. Je vous ai dit ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. Oui, la foi est ce qui permet à la vie de Dieu de venir jusque dans nos cœurs pour nous faire vivre de cette vie-là. Avez-vous eu cette vie ? L'homme essaie de changer ce qui est autour, Dieu change ce qui est au-dedans. C'est pourquoi la Bible promet : Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature, les choses anciennes sont passées, voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Voudriez-vous vous refaire une nouvelle existence ? Tout est devenu nouveau. Si quelqu'un est en Christ, c'est un homme nouveau, c'est une femme nouvelle.

Qu'on est loin de ces changements que nous proposent les hommes !

Il se trouvait à Londres, dans cet immense parc de Hyde Park, dans ce coin très précis qu'il est convenu d'appeler "le coin des orateurs", deux orateurs. L'un était communiste et l'autre évangéliste et chacun avait devant lui son propre auditoire. C'est comme cela que les choses peuvent se passer dans ce parc londonien. Vous pouvez prendre vos opinions avec vous, votre tabouret avec vous, monter sur votre tabouret et clamer hautement vos opinions, vos convictions. Deux orateurs, deux auditoires et entre ces deux auditoires est passé tout à coup un homme. Un homme tristement, pauvrement vêtu. Ce que voyant, notre orateur communiste de dire à son auditoire : " Regardez vers cet homme, c'est une honte en Angleterre aujourd'hui de voir pareille chose. Si l'Angleterre passait au communisme, nous n'aurions plus ce genre de choses ! " Ce n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Et notre ami évangéliste saisissant la balle au bond et s'adressant à l'auditoire devant lui : " Si cet homme pauvrement habillé, si cet homme maintenant recevait le Christ dans sa vie, que se passerait-il ? " Suspense au niveau de ces deux auditoires. Et l'ami évangéliste de poursuivre : Si cet homme maintenant dans ce vieux costume recevait le Christ dans son cœur, il y aurait dans ce vieux costume un homme nouveau. Un homme changé. L'homme essaie de changer ce qui est autour de lui, le Christ, Lui, change ce qui est dans l'homme. Vous faites toute la différence ? Qui dit vrai ? Qui a raison ? Marx ou Jésus ? "

Vous êtes malade, couché dans votre lit avec une crise de foie, vous avez des nausées, cela ne va pas, des vertiges, vous êtes tout pâle, vous faites appel à votre médecin, il arrive : " Docteur j'ai mal dans cette région, pourriez-vous faire quelque chose pour moi ? " Le docteur prend votre pouls, prend votre tension, vous examine, et que diriez-vous si après vous avoir bien examiné, il vous annonçait : " Monsieur, vous avez une crise de foie, vous êtes bien mal en point ! Pour en sortir je vous conseille de changer ce meuble de place, vous devriez le prendre et le mettre ici en face et vous verriez déjà, cela irait un peu mieux et puis encore vous devriez aussi changer l'orientation de votre lit, vous êtes très mal orienté comme cela. " Franchement, que lui répliqueriez-vous ? " Docteur, allez vous faire soigner ! ", et vous auriez raison ! A essayer de changer ce qui est autour on ne guérit pas au-dedans. L'homme change ce qui est autour, il ne change pas ce qui est dedans. Voilà le tragique de l'affaire, le drame.

Christ transforme ce qui est dedans, Il nous change jusqu'à la racine de notre être en profondeur, Il le fait radicalement. Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Il le fait parce qu'un jour, Il est mort sur la Croix pour nos péchés, c'est la Croix qui sauve, c'est la Croix qui change, il y a dans la Croix assez de puissance pour changer le dernier des hommes. Cette Croix en a changé des millions sur la terre. Dites-moi, l'avez-vous eue une fois en face de vous, devant vous ? Avez-vous considéré sérieusement ce qu'elle représente pour vous ? L'amour du Christ, l'amour de Dieu, votre péché réglé définitivement, ôté, l'avez-vous cru, l'avez-vous accepté, êtes-vous devenus réellement des hommes nouveaux ? Sinon, essayez de vous améliorer, vous irez en enfer avec cette croyance vague en un Dieu que vous n'avez jamais rencontré, ni connu. Je suis stupéfait toutes les fois où je lis l'histoire de la fin du mauvais riche en Luc 16 : il avait une doctrine, il la connaissait et il est allé en enfer avec une doctrine dans le cerveau. Mais oui, la Bible nous le montre quand, dans son dialogue avec Abraham dans l'au-delà, il s’écrie tout à coup : " Si quelqu'un des morts va vers mes frères, ils se repentiraient. Il savait donc le chemin qui devait le conduire au salut, le voilà parlant maintenant de repentance dans l'au-delà, dans le séjour des morts sans Dieu, sans Christ ; il me semble que cet homme connaissait le chemin, celui de la repentance pour arriver à la conversion et au salut et le voilà maintenant en train de parler de repentance, mais c'est trop tard., C’est avec le plan du salut en tête qu’il est donc allé en enfer. Je tremble en disant cela parce que des multitudes se dirigent dans cette même voie. Ils savent tout quant au plan du salut mais ne sont pas encore passés par la nouvelle naissance, par le pardon, la purification de leur péché, ils n'ont pas encore reçu la vie nouvelle, ils ne sont pas nés de nouveau. Êtes-vous de ceux-là ?

Ce soir, Jésus vous prévient : Il faut que vous naissiez de nouveau. Alors en naissant de nouveau, vous aurez premièrement dans votre cœur le témoignage du Saint Esprit qui viendra vous dire, là très profondément, que vous êtes enfant de Dieu et vous aurez aussi toutes sortes de certitudes et d'assurances que vous l'êtes authentiquement, vraiment par la Parole de Dieu. Celui qui est né de Dieu ne pratique pas le péché. Celui qui aime est né de Dieu, celui qui est né de Dieu pratique la justice, celui qui est né de Dieu triomphe du monde (le monde pris là dans son sens péjoratif, triomphe du péché). Voilà comment vous reconnaîtrez chez vous les signes d'une nouvelle naissance, d'une nouvelle vie, le témoignage du Saint Esprit et tous ces enseignements de la Parole que vous retrouverez, dans votre vie de tous les jours avec le Seigneur. Avez-vous, pour vous-même, ce témoignage du Saint Esprit ? Avez-vous pour vous-même ces certitudes, ces assurances, ces signes que vous donne l'Écriture ? Faites le point.

Si quelqu'un ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Et pourtant, c'était Nicodème, ce n'était pas Barrabas, c'était Nicodème.

Voudriez-vous ce soir naître de nouveau ? Il vous faut le vouloir de tout votre cœur, il vous faut le désirer.

Ce soir, je voudrais tant que Ta Parole et Ton Esprit opèrent en moi ce changement. Seigneur, viens vers moi ce soir, je m'ouvre à Ta Parole, à Ton message libérateur, je m'ouvre à Ton Esprit. Seigneur, opère en moi cette nouvelle naissance qui me fera voir le royaume de Dieu, qui me fera entrer dans Ta famille, qui me permettra d'aller à Ta rencontre, à la rencontre vivante avec Toi, Seigneur. Introduis-moi à Ta Personne, introduis-moi à Ton Père, qu'Il devienne mon Père à partir de ce soir, mon Père personnel.

Voudriez-vous vous ouvrir à Dieu, au Christ maintenant ? Je voudrais vous en donner une occasion. Comme les soirs passés, nous allons glisser dans un moment de prière et là, en face du Christ, vous prendrez votre décision. Vous Lui direz :

Seigneur maintenant j'ai compris, je suis né pécheur, perdu, Seigneur sauve-moi. Que je puisse naître de nouveau, que je puisse posséder la foi et ainsi, Te plaire. Seigneur sauve-moi ce soir, je mets ma main dans la Tienne pour une nouvelle route, une nouvelle vie. Seigneur je veux cette métamorphose intérieure et miraculeuse du Saint Esprit. Seigneur viens, viens vers moi, ce soir, prends ma main.

Seigneur, ce soir, je ne suis pas né de nouveau, je le reconnais, je le note, je le remarque. Ce soir, je passe de Ton côté, ce soir, je Te demande de venir me sauver, me prendre à Toi. Je me reconnais pécheur devant Toi, je me repens, je regrette, mon péché T'a crucifié, il T'a meurtri, il T'a tué. Pardon Seigneur. Que Ta vie vienne en moi, donne-moi la foi, je me confie en Toi de cœur. Je suis hésitant, vacillant mais viens à mon secours, aide-moi maintenant, prends ma main, Seigneur, je suis si faible, si petit. Je sens que je n'y arrive pas, viens-moi en aide, soutiens-moi, je T'appelle, entends mon cri, je crois ! Viens au secours de mon incrédulité, Seigneur je mets ma main dans la Tienne. Que je puisse ce soir naître de nouveau, naître dans Ton monde. Que je puisse Te rencontrer Toi Dieu comme mon Père !

Amen !