la dépression 2 B Les causes de la dépression

Série: La dépression

Messages donnés à en 1985 à Cernier (Suisse)

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Les causes de la dépression (2)

Message donné en 1985

Suisse

Nous traitons donc d’angoisse, de dépression, je ne suis pas psychiatre, je ne suis pas non plus psychologue sinon par la force des choses puisqu’en contact fréquent avec toutes sortes d’hommes et de femmes souffrant précisément des maux que nous venons d’évoquer.

Mais en ma qualité d’évangéliste, je suis obligé de me pencher sur les maux qui affectent les hommes et les femmes de notre génération, cela va de soi ! Je ne parle pas donc comme un psychiatre, je parle surtout comme un serviteur de Dieu, ayant étudié ces questions-là le plus profondément possible avec en main, bien sûr, la Bible, qui nous éclaire sur bien des points auxquels précisément, peuvent se heurter nos savants  : la plupart d’entre eux ne font pas intervenir l’élément biblique dans toutes ces choses.

Ce soir donc, nous abordons des causes de la dépression.

Précédemment, nous avons parlé de l’angoisse qui peut être source de dépression  : à force d’angoisse, on peut finir par glisser dans une vraie dépression. Nous disions qu’à sa source, l’angoisse a le doute et le doute est un véritable cancer aujourd’hui, qui mine littéralement notre civilisation. Nous doutons de tout. Et quelqu’un disait : «  Le plus sûr aujourd’hui, c’est de n’être sûr de rien. »  ; qui dit doute exclut la foi parce que la foi est ce qui chasse le doute. Dès lors que manque la foi, il y a doute et quand il y a doute, il y a tiraillement intérieur, il y a précisément une division de l’esprit et nous donnions une signification étymologiques du terme « angoissé » du grec « merimanao » qui signifie littéralement « division de l’esprit » et parce que nos esprits sont divisés et tiraillés, il en résulte des maux considérables, des conflits intérieurs considérables, sources d’angoisse considérable, on ne distingue plus entre le bien et le mal, le vrai et le faux, le juste et l’injuste et tout cela angoisse.

À partir de quels critères décider que quelque chose est bon ou mauvais, on ne sait plus ! On est dépassé par les événements, d’où précisément, la grande angoisse que nous pourrions qualifier d’existentielle et qui règne un peu partout dans le monde aujourd’hui.

Précédemment, nous avons traité de la dépression d’une façon générale et nous avons essayé de la définir  ; pour cela, nous avons fait appel à des définitions entendues de psychiatres, de spécialistes, qui, constamment sont confrontés à ces maux de l’angoisse et de la dépression. Nous avons cité le professeur Deniker éminent psychiatre dans un hôpital à Paris : « Faire une dépression, c’est passer par un dérèglement de l’humeur. ». La dépression est donc une maladie de l’humeur chez l’homme. L’humeur chez nous est quelque chose de tout à fait abstrait, mais il faut savoir que l’humeur est régulée par des glandes qui sécrètent des hormones, de sorte que le psychique, le psychologique en même temps que le somatique, c'est-à-dire le corps, nos organes, sont très liés. On ne peut pas les dissocier et nous disions que le salut dans son ensemble, résidait dans une bonne santé que Dieu veut pour chacun d’entre nous, parce que le mot « salut » en grec, c’est le mot « sauteria » qui signifie aussi « santé ». Le salut c’est la santé et la santé c’est le salut. Mais il arrive très souvent que, précisément, la santé n’existe plus, que ce soit au plan psychique, psychologique, au plan moral, au plan spirituel comme au plan physique. Tous ces plans-là sont très liés les uns aux autres.

La Bible affirme que nous sommes composés de trois éléments : 1 Thessaloniciens 5.23 confirme que nous sommes faits d’un corps, d’une âme et d’un esprit. En réalité, nous sommes trois en un et ces trois éléments qui constituent l’individu sont imbriqués de façon très étroite, on ne peut pas les dissocier.

Avant d’aller plus loin dans notre étude sur la dépression, j’aimerais simplement que nous définissions quelques mots clé qui nous permettront d’avoir accès à tout ce vocabulaire souvent mystérieux qu’emploient couramment les spécialistes, qui peuvent être couramment sous nos yeux et qui, couramment, nous sont hermétiques, c'est-à-dire qui nous sont fermés.

Qu’est-ce que c’est qu’une humeur ? Là je crois que nous sommes tous d’accord pour dire qu’il s’agit d’une disposition affective qui donne à nos états d’âme, une tonalité agréable ou désagréable. L’humeur est en réalité souvent insaisissable parce qu’abstraite. Le terme « humeur » vient du latin « humor » qui signifie « liquide ». Et à propos de l’historique de la dépression, nous signalions qu’elle ne date pas d’hier et pourrait avoir pour premier théoricien un certain Hippocrate, médecin de l’Antiquité généralement considéré comme ayant été le « père de la médecine », qui croyait que l’être humain était précisément composé de liquide qui circulait partout dans le corps  ; il fit la constatation suivante : l’une de ces humeurs, l’un de ces liquides, la bile, rendait en cas de grande tristesse les selles curieusement noires. Nous avons vu que la dépression est une profonde tristesse, une mélancolie inexpliquée et que ce terme « mélancolie » qui nous vient du grec (et plus précisément d’Hippocrate et formé du mot « mélas » qui est une espèce de gelée noire, en tout cas foncée, et du terme grec « khôlé » qui signifie « bile ». bile noire, mélan/colie, mélancolie.

La mélancolie est donc une tristesse profonde, une tristesse accablante, une tristesse inexpliquée. Voilà pour la mélancolie, avec un sentiment de culpabilité et d’indignité qui provoque chez l’individu atteint de mélancolie une très grande douleur morale. Il y a chez chaque dépressif cette grande douleur morale, elle aussi souvent inexpliquée, avec un dégoût de vivre, un désir d’anéantissement par le suicide. Nous citions un médecin français qui signalait que toute dépression, si elle évolue « classiquement », aboutit au suicide, le suicide étant le point terminal de toute dépression. C’est très grave.

Revenons sur quelques mots clé :

Angoisse : du latin « angustia » qui signifie « resserrement ». En effet, l’angoissé éprouve comme un resserrement, son ventre lui serre. Il y a comme un serrement de l’estomac en même temps qu’un étranglement de la gorge et du cœur.

Dépression : signifie un enfoncement. Un enfoncement avec un ralentissement des facultés motrices en même temps que psychomotrices. Il y a donc inhibition chez le dépressif. Ralentissement de ses activités du fait de la dépression, de cet effondrement. Nous disions enfoncement, nous pourrions parler d’un effondrement psychologique.

La névrose : l’éminent psychologue docteur Gander, a affirmé que la maladie type de notre époque est la névrose. Il est donc intéressant de savoir brièvement en quoi consiste une névrose : c’est une maladie caractérisée par des troubles nerveux et psychiques mais dont le sujet est conscient. Un névrosé est conscient de son mal, il est conscient de sa maladie. C’est précisément ce qui le distingue du psychotique. Et nous allons maintenant définir ce qu’est une psychose.

La psychose : du terme grec psukhé qui signifie âme, désigne l’ensemble des maladies mentales caractérisées par une perte de contact avec la réalité. Le psychotique ou celui qui est atteint par ce qu’il est convenu d’appeler la psychose maniaco-dépressive, perd le contact avec la réalité quotidienne. Il se crée un monde à lui dans lequel il évolue et ceci se manifeste par une perte de la communication avec l’entourage.

D’autres termes aussi à bien saisir en psychologie et ceux-ci nous viennent d’un certain Freud. Nous devons avoir ces définitions à l’esprit. Freud a parlé du « Ça », du « Moi », du « Surmoi ». Voilà encore du chinois mais c’est parce que nous allons utiliser ces notions que j’aimerais définir pour commencer, nous sommes un peu dans le technique mais il faut savoir quand même ces choses.

Le Ça : c’est l’immense champ de nos instincts. De tous nos instincts, et la plupart du temps en parlant de nos instincts, on fait référence au « ça ».



Le Moi : c’est l’ego latin et la plupart du temps, la dépression c’est précisément la maladie du « moi », une blessure qui est faite dans le « moi », cet égo qui est puni par la morale et l’éducation, parce qu’originellement mauvais.

Le Surmoi : c’est le moi idéal au fond. Mais il est une sorte de gendarme intérieur ou encore une sorte de douane qui refoule tous les interdits, les interdits jugés sans réserve par l’éducation, par la morale. Tel est le surmoi. Une sorte de gendarme en nous qui cherche à dépasser notre moi en refoulant tous les interdits dans notre inconscient comme dans notre subconscient.

La tristesse : c’est un état de chagrin et d’affliction, mais un état momentané. Il est normal que nous passions tous, une fois ou l’autre, par des périodes de tristesse. Mais il n’est pas du tout normal que cet état de tristesse se prolonge indéfiniment et en arrive à l’accablement et à la perte du goût de vivre. À ce que la psychologie appelle : une anorexie vitale, l’absence du goût de vivre.

Le « cafard » : les jeunes le connaissent bien, il consiste en le passage d’idées noires mais il s’agit là d’une crise mineure, très limitée dans le temps, qui n’a vraiment rien à faire avec la dépression, il y a aussi des cycles du cafard, qui reviennent en des temps déterminés, il existe d’ailleurs de grands hommes d’affaires qui essaient de calculer leur temps de cafard pour ne pas les confronter à des moments de décisions importantes parce que, dans ces périodes dites cafardeuses, on n’est souvent pas à même de pouvoir prendre ces décisions importantes.

La psychose maniaco-dépressive : elle est la forme la plus grave de la dépression. Avec une alternance de phases euphoriques, le psychotique, l’homme, la femme atteints de psychose maniaco-dépressive connaissent de façon alternée des temps d’euphorie, des temps d’abattement sans pouvoir contrôler uniquement les sautes d’humeur très importantes. C’est précisément dans ces cas-là qu’il y a perte de contrôle, perte de contact surtout avec la réalité autour de nous.

L’obsession : c’est une peur irrationnelle, souvent absurde, incongrue, faisant irruption n’importe quand dans la conscience pour littéralement l’assiéger ; le sujet qui en est atteint, la plupart du temps, bien que conscient que cette peur irrationnelle n’est pas fondée, que ses idées ne sont pas exactes, ne peut faire autrement que d’aller dans leur sens, voilà ce qu’est l’obsession.

Une hormone : du grec « horman » « exciter », une hormone est une substance sécrétée par des glandes pour agir, souvent à distance, sur des organes ou sur des tissus afin de les stimuler. Ces hormones, secrétées par des glandes, les glandes endocrines par exemple, sont véhiculées par le sang pour atteindre leur destination précise. Il faut se rendre compte que le corps est une affaire absolument prodigieuse !

Un neurone : c’est une cellule nerveuse.

J’espère que vous avez retenu ces quelques définitions utiles et à présent, nous allons lire quelques passages dans la Bible car il importe que nous mettions tout cela sous un éclairage biblique évangélique.

Psaume 139. Qui que vous soyez ici, ce psaume pourrait être le vôtre, vous pourriez le prendre pour le vôtre et vous pourriez tenir à Dieu le même langage, le même propos.

Voici ce que disait David à Dieu : Éternel, tu me sondes et tu me connais.

Quelle joie de se savoir connu de Dieu ! Si tu es jeune, tu es connu de Dieu à fond, si vous êtes adulte, vous êtes connu de Dieu parfaitement, Il vous connaît mieux que vous-même, Il sait ce qui est en vous, les mécanismes qui œuvrent en vous tant au niveau psychique et psychologique que mental, Il les connaît tous, au niveau bien sûr somatique, corporel, Il les connaît ; Éternel, tu me sondes et tu me connais, tu sais quand je m’assieds et quand je me lève, eh bien, je puis vous dire que vous ne savez pas le nombre de fois où il vous est arrivé de vous lever, le nombre de fois où il vous est arrivé de vous asseoir, vous ne pourriez pas le dire maintenant, parce que vous l’avez fait couramment, sans l’avoir compté. Le Seigneur sait toutes ces choses. Tu pénètres de loin ma pensée : le Seigneur nous connaît donc au niveau de nos pensées, Il sait tout ce qui se trame de façon très cachée, Il peut lire en nous comme dans un livre ouvert. Tu sais quand je marche et quand je me couche, nous allons tout à l’heure nous mettre au lit et le Seigneur le saura. Moi ça me met à l’aise, ça me réjouit ! Certains se sentent gênés par ce Dieu qui voit tout, moi cela me met à l’aise au contraire, cela me sécurise littéralement de savoir que Dieu sait tout chez moi, cela me donne une grande sécurité et Tu pénètres toutes mes voies. Tu les connais, Tu les sais, aucune donc ne T’échappe !

Ne sommes-nous pas en ce moment en présence du meilleur des psychiatres ? Quand vous allez chez un psychiatre ou quand quelqu’un qui a des problèmes vient me voir, c’était le cas aujourd’hui et hier. À ceux qui m’ont rencontré, je suis obligé de poser toutes sortes de questions, parfois ça m’embarrasse un peu, parce qu’elles peuvent être gênantes, j’en ai conscience, mais c’est parce que moi je ne connais pas vos voies, je ne connais pas vos pensées, je ne sais pas quel est votre arrière-plan, cette toile de fond sur laquelle vous évoluez quotidiennement, j’ai besoin d’être informé pour essayer d’appréhender au mieux votre situation et pouvoir ainsi vous venir en aide de la part de Dieu, Bible en main. Tandis que le Seigneur, Lui, voit tout, Il sait tout, vous n’avez pas besoin de Lui raconter toutes choses, Il vous pénètre de loin, Il connaît toutes vos voies et qui plus est, verset 4 (que cela ne nous donne pas envie de rester muets !) : Car la parole n’est pas sur ma langue, que déjà, oh Éternel ! Tu la connais entièrement. Le Seigneur sait ce que nous allons dire, parce qu’Il nous connaît au niveau de nos pensées et la parole est précisément une manière d’exprimer clairement, ouvertement nos pensées. Tu m’entoures par derrière et par devant. Moi je me régale de ces paroles, et vous ? Le Seigneur nous entoure par derrière et par devant, mais quelle sécurité ! Quelle grâce ! Quelle bénédiction ! Et Tu mets Ta main sur moi. David en avait conscience. Je vous pose la question : la main de l’Éternel est-elle sur vous ? Quelle joie d’avoir la main du Christ sur nous, cette main percée pour nos péchés au Calvaire, pour nos péchés personnels, Sa main sur nous, quelle sécurité ! Est-elle sur vous ? Si ce soir vous constatez qu’elle n’est pas sur vous, demandez cette main afin qu’elle vous oriente, vous dirige, vous conduise, afin qu’elle vous sécurise et qui plus est, ceux qui sont dans la main du Seigneur savent en Jean 10.28 que personne ne les ravira de ma main. Et le psalmiste de poursuivre : Une science aussi merveilleuse est au-dessus de ma portée, elle est trop élevée pour que je puisse la saisir.

Qu’il est bon d’aller vers ce divin psychologue, vers ce divin psychiatre qui nous connaît à fond, jusque dans nos plus profonds retranchements, dans les plis les plus cachés de notre être, jusqu’aux racines les plus fondamentales de nos personnalités, le Seigneur nous connaît, Il sait. Parfois nous-mêmes, nous avons tant de peine à nous saisir, à nous connaître nous-mêmes, nous ne comprenons pas ce qui nous arrive, le Seigneur le comprend, Lui, alors on peut aller à Lui, le cœur ouvert, pour vider notre sac. Savons-nous vider notre sac et même Lui confier : Seigneur je ne me comprends pas moi-même ! Alors viens vers moi pour me guérir, m’entourer de Tes soins.

Et quels soins ! Parce que le Seigneur est un Père, beaucoup plus qu’un psychiatre qui nous interroge un peu froidement parfois, qui nous secoue un peu, qui nous pose des questions embarrassantes, eh bien le Seigneur est un Père, et c’est à Lui qu’il faut aller premièrement.

Je veux rapidement illustrer le salut, parce que tout commence avec le salut.

La Bible dit que tous, vous comme moi, de manière congénitale, nous sommes des pécheurs. Cela nous heurte peut-être, mais c’est la réalité : le diagnostic de Dieu est le bon diagnostic, le vrai, le seul diagnostic qui soit exact. Souvent des médecins s’affrontent à propos de diagnostic, j’ai une sœur médecin à Paris, elle s’affronte souvent, ou plutôt subit des querelles avec d’autres médecins à propos de diagnostic concernant un malade précis. Tandis que, pour ce qui est de Dieu, c’est Son diagnostic qui est le seul juste, le seul exact. Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu, tous, même les Suisses, à plus forte raison les Français, parce que je ne voudrais pas que vous m’attendiez à la porte tout à l’heure !!! Nous sommes tous des pécheurs, la Bible nous met tous dans le même sac. Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. C’est un premier diagnostic, le péché étant en nous, le mal, la mort qui coule dans nos veines, qui colle à nous comme notre peau précisément, qui fait que nous sommes mal dans notre peau, que nous sommes atteints de ce mal-être dont nous parlions précédemment, de ce mal de vivre dont souffre énormément de monde ici-bas, sur la surface de la terre. Où que j’aille, vous savez que je cours le monde, que j’ai en face de moi comme c’était dernièrement le cas, des gens à la peau rouge, puisqu’il y a trois jours j’étais encore au Canada, que ce soit des gens à la peau noire, à la peau d’ébène, ou des gens à la peau jaune, le Seigneur m’a donné dans Sa grâce de conduire à Lui même des Chinois ; il y a peu de temps, je prêchais l’Évangile dans une église chinoise à Paris, j’avais ma Bible en face de moi et je lisais de gauche à droite et mon traducteur lisait de haut en bas. À la fin du message, il me lance en riant : « Vous les Français, quand vous lisez la Bible, vous nous donnez l’impression que vous dites toujours non ! Nous, on dit oui, on accepte ! »

Qu’il s’agisse donc d’hommes à la peau noire, blanche ou rouge, tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu.

Alors ma main gauche, c’est vous, c’est moi et la Bible dit que de manière congénitale, nous sommes chargés, chargés de notre péché, coupables devant Dieu à cause de notre péché. Mais vous allez dire : on n’a pas choisi de naître encore moins pécheur, pourquoi voulez-vous que Dieu condamne ? Personne n’a demandé à naître, nous sommes là par la force des choses et voilà que nous sommes coupables devant Dieu  ! Mais non pas coupables au niveau de notre condition de pécheur, c’est clair ! Parce que Dieu sait très bien que nous sommes nés pécheurs, la Bible insiste : Il ne peut pas sortir quelque chose de pur d’un homme souillé. C’est donc l’énorme affaire de l’hérédité du péché. Nous sommes issus de parents pécheurs et la chair a été le véhicule qui a transmis le péché d’une génération à l’autre. Nous sommes donc sous le poids de notre péché et d’une culpabilité.

Qu’est-ce que Dieu condamne ? C’est que précisément, nous demeurions avec nos péchés alors qu’Il a donné en Christ la possibilité d’en être délivrés : voilà ce que Dieu condamne, car Il a donné le remède, la solution, des réponses solides en Jésus-Christ, dans Sa personne en même temps que dans Son œuvre de rédemption, et nous vivons comme s’Il n’était pas venu ! Voilà qui est grave ! Nous avançons donc chargés, chargés de fardeaux, chargés de problèmes, chargés de questions, chargés de péchés, nous vivons chargés, parfois, nous n’en pouvons plus de porter ce que nous portons ! C’est tellement lourd ! Il y a des cœurs tellement lourds, il y a des cœurs qui pleurent en cachette ! Si nous savions le nombre d’hommes et de femmes qui pleurent en cachette ! Ils ne pleurent pas devant vous mais dans le secret de leur cœur parce que trop chargés, portant trop !

Mais quelle bonne nouvelle que de savoir que le Christ est venu, c’est la bonne nouvelle du salut, cela ! Il est venu pour nous décharger afin de nous soulager. Moi j’ai cru cela, cela m’a déchargé, cela m’a sauvé, voilà pourquoi je puis dire que je suis sauvé, parce que Christ m’a fait grâce, pas parce qu’Il m’a trouvé bien, au contraire, si je suis aujourd’hui sauvé, c’est parce qu’hier j’étais perdu ! Et si nous pouvons nous dire sauvés, c’est parce que nous étions perdus, donc perdus dans nos péchés et non pas parce que Dieu nous a trouvés tout à fait en ordre pour mériter d’être sauvés, pas du tout ! C’est toujours parce qu’Il nous a trouvés pécheurs et perdus qu’Il nous sauve. Aussi faut-il le croire : le Christ est venu porter ce qui nous charge. Le croyons-nous ?

Christ est mort pour nos péchés, déclare la Bible. Ce soir nous pouvons être soulagés de tout ce qui charge notre existence sur tous les plans, non seulement de nos péchés, mais aussi de nos fardeaux, nous en avons des fardeaux, des problèmes, des soucis. En avez-vous des soucis ? Qui n’a pas de soucis ? Les soucis sont partout, le Seigneur est venu pour les prendre à notre place, voilà pourquoi Pierre a fait savoir : Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Lui-même prend soin de vous. Ça c’est une parole extraordinaire ! Mais savons-nous nous décharger de tous nos soucis sur le Christ ? La plupart du temps, nos soucis nous chargent au point qu’ils nous écrasent, nous blessent et nous entrons en dépression alors que le Christ est venu pour nous soulager et nous accorder Sa paix. Voilà pourquoi Il a dit : Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, Je vous donnerai du repos. Alors, une question : pourquoi continuer de porter encore aujourd’hui ce qu’Il a déjà porté pour nous ? Il l’a porté !

Pourquoi continuer de porter ce que nous ne pouvons plus porter et qui nous charge, nous écrase ? Il était bon de rappeler quelque peu le salut, or un chrétien est quelqu’un qui est par définition sauvé. Alors il faut que vous puissiez dire : Je suis sauvé par grâce !

On est sauvés en croyant que le Christ a porté tout ce qui nous charge et surtout notre péché avec notre condamnation, nous avons accepté notre condition de pécheur, nous avons reconnu que nous sommes pécheurs devant Lui, nous le Lui avons dit, confessé et nous avons cru dans Son sacrifice en même temps que dans Son sang coulé de Ses blessures qui purifie de tout péché et qui nous rendait conscience.

Je disais que l’angoisse une maladie de la conscience : voir Romains 2.9, Psaume 107. Cette maladie de la conscience, le Seigneur nous en décharge par Son sang qui nous purifie de tout péché et nous rend des consciences pures, claires, nettes, limpides comme le cristal.

Avez-vous une telle conscience ? Vous êtes un homme heureux !

Avez-vous une telle conscience ? Vous êtes une femme heureuse !

Vous n’avez pas une telle conscience, vous êtes chargé intérieurement, vous n’en sortez pas et vos problèmes vous égratignent, ils vous blessent, ils vous chargent, vos péchés vous condamnent, vous êtes sous le poids d’un sentiment de culpabilité. Comment s’en décharger puisque cela fait partie de la dépression, de l’angoisse  ? La Bible lie le pardon de Dieu à la délivrance de ce poids de culpabilité que l’homme porte et c’est à partir du moment où, précisément, l’homme est délivré de son propre péché qui le condamne et le met sous ce sentiment terrible de culpabilité, c’est alors à partir de ce moment-là qu’il est délivré et que son cœur est soulagé en même temps que dégagé. Si vous aviez ce soir un sentiment de culpabilité qui vous pèse, criez au pardon du Seigneur !

Ne tentez pas une déculpabilisation telle que souvent la psychiatrie la présente. J’ai entendu cela très souvent : « Mais non ! Vous n’êtes pas coupable, rassurez-vous ! Les vrais coupables sont ceux qui sont autour de vous. Les vrais coupables, ce sont ceux qui sont autour de vous, c’est la société, mais vous, vous n’y êtes pour rien ! ». On essaie de déculpabiliser de cette manière-là. Mais attention, quand on déculpabilise ainsi, on déresponsabilise aussi parce que la culpabilité est liée l’idée de responsabilité : si je suis coupable, c’est parce que je suis responsable de certaines fautes qui m’accablent. Si on me déculpabilise comme cela, n’importe comment, du même coup on me déresponsabilise. Or aujourd’hui on tente de déresponsabiliser par la déculpabilisation, on tente de déresponsabiliser toute une génération qui un jour va pouvoir commettre le mal sans s’en apercevoir. Ça c’est dangereux ! Ça c’est terrible ! S’il y a un sentiment de culpabilité, c’est qu’il y a faute quelque part, parce qu’il n’y a pas de fumée sans feu et c’est précisément au niveau des fautes commises qu’il faut guérir.

La Bible affirme que seul le Christ pardonne le péché, Il a le pouvoir de pardonner, on s’en était étonné en Son temps, pourtant Il l’a fait. Il a dit à un tel : tes péchés te sont pardonnés, Il a dit à une telle : tes péchés te sont pardonnés, et Il m’a dit à moi un jour : tes péchés te sont pardonnés. Pourquoi ? Parce que par amour pour toi Je les ai portés à ta place sur la Croix, dans le but de te guérir intérieurement de cette terrible maladie du péché.

Nous poursuivons la lecture du Psaume 139.

David, le psalmiste, poursuit au verset 7 : Où irais-je loin de ton esprit, et où fuirais-je loin de ta face ?

Si je monte aux cieux, tu y es ; si je me couche au séjour des morts, t'y voilà. Si je prends les ailes de l'aurore, et que j'aille habiter à l'extrémité de la mer, là aussi ta main me conduira, et ta droite me saisira. (Si je vais à Orvin, je t'y trouve, je t'y rencontre… Partout ! même à Orvin, le Seigneur est là.)

Si je dis : Au moins les ténèbres me couvriront, la nuit devient lumière autour de moi ; Même les ténèbres ne sont pas obscures pour toi, la nuit brille comme le jour, et les ténèbres comme la lumière. C'est toi qui as formé mes reins, qui m'as tissé dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse.

Avez-vous loué le Seigneur pour la créature si merveilleuse que vous êtes ?

Tes œuvres sont admirables, et mon âme le reconnaît bien. Mon corps n'était point caché devant toi lorsque j'ai été fait dans un lieu secret, tissé dans les profondeurs de la terre. Quand je n'étais qu'une masse informe, tes yeux me voyaient ; Et sur ton livre étaient tous inscrits les jours qui m'étaient destinés, avant qu'aucun d’eux n’existât. Que tes pensées, ô Dieu, me semblent impénétrables ! Que le nombre en est grand ! Si je les compte, elles sont plus nombreuses que les grains de sable. Je m'éveille et je suis encore avec Toi.

Le psalmiste est complètement dépassé par les événements quand il se trouve face à son Dieu, mais voyez-vous, cette attitude face à son Dieu le pousse à la louange, le pousse à l'adoration, il ne comprend pas (Dieu dit le mystère de Dieu), mais il s'incline, il adore et il loue.

Oui le Créateur nous a faits créatures merveilleuses, seulement voilà, le diable est venu depuis et a abîmé ces créatures que nous sommes. Le péché nous a abîmés, d'où précisément la dépression.

Mais quelle joie de savoir par ces paroles de 1 Jean 3/8 que le Fils de Dieu a paru pour détruire les œuvres du diable. C'est-à-dire qu'Il a paru pour une restauration de l'individu, si nous avons été faits créatures merveilleuses et si, à l'origine, au niveau de nos premiers parents, ces créatures si merveilleuses faites en image de Dieu ont été abîmées, ont été terriblement atteintes dans leur santé morale, physique, spirituelles, d'où précisément les dépressions diverses que nous pouvons connaître entre autres. Nous pouvons avoir la certitude que le Christ a paru pour détruire les œuvres du diable. Il est donc venu pour nous guérir de ces maux qui nous étreignent profondément.

Parlons des causes de la dépression et surtout, pour commencer, des causes héréditaires.

Par des études sur de vrais jumeaux issus de parents dépressifs, il a été mis en lumière que la dépression peut être reçue par hérédité, qu'elle peut être héréditaire, mais jamais à 100 %. Un enfant de déprimés ne peut pas, n'est pas systématiquement un déprimé lui-même en puissance, mais il peut se faire qu'il en arrive à la dépression à cause de parents déprimés. Il faut donc savoir, quand on cherche à comprendre un problème, s'il n'y a pas des antécédents familiaux.

Toutes les dépressions résultent d'au moins trois choses :

D'un déséquilibre biochimique du cerveau

De l'histoire personnelle de l'individu

De son environnement social.

Quelques soient les variétés des dépressions, des tests biologiques ont révélé ce qui suit :

Je vous ai fait savoir que l'humeur a directement trait à certaines glandes qui la régulent, qui la contrôlent. On a constaté chez certains dépressifs un taux élevé de cortisol, le cortisol étant une hormone produite par les glandes surrénales. Les surrénales sont des glandes endocrines qui se situent au-dessus des reins, d'où précisément leur nom de surrénales et le cortisol secrété par ces glandes est appelée l'hormone à tout faire, et même l'hormone du stress. Lorsque l'on est stressé, les glandes surrénales sont très actives et produisent trop de cortisol et une abondance de cette hormone peut créer un état dépressif. L'apparition d'une tension, quelle qu'elle soit, influe sur sa production. Chez 55 % des déprimés, le métabolisme d'élaboration du cortisol est déréglé. Alors vous comprenez que l'on peut avoir une hérédité dans ce sens, nos parents ont pu avoir une anomalie au niveau de la sécrétion du cortisol par les glandes surrénales et en tant qu'enfant de nos parents, nous avons, nous aussi, des perturbations au niveau de ces mêmes glandes surrénales. Il s'agit donc d'une dépression génétique, à la limite, qui concerne l'hérédité, et c'est là un trouble qui n'est pas tout à fait expliqué.

Glandes endocrines, c'est-à-dire glandes sécrétant leurs hormones dans le sang, les surrénales comportent :

Une première glande dite corticosurrénale, qui sécrète la cortisone réglant le métabolisme des sels minéraux et des protides.

Une autre glande dite médullosurrénale, qui sécrète l'adrénaline et régule le rythme cardiaque, la tension et la pression artérielles.

Ce sont des glandes importantes : si elles sont « grippées », elles risquent de produire des dépressions.

Ceci a donc été découvert à partir de tests biologiques.

Il a été découvert aussi qu'un taux élevé de TSH, une hormone secrétée par l'hypophyse (l'hypophyse étant une glande elle aussi endocrine se situant au niveau du tympan un peu en arrière vers l'oreille, mais à la base du lobe encéphale), peut précisément entraîner une chute de l'humeur, c'est-à-dire une dépression, car la dépression est une chute de l'humeur ; or cette glande nommée hypophyse est aussi très importante puisqu'elle régule le taux de glucose dans le sang ; en réalité, elle sécrète plusieurs hormones et des stimulines agissant sur d'autres glandes endocrines. L'hypophyse est donc une glande très importante et le TSH en particulier, lequel en dose trop importante risque de nous perturber sérieusement.

Des tests biologiques ont donc permis de découvrir chez des cas de dépression caractérisée, un taux trop élevé de cortisol comme un taux trop élevé de TSH.

Ce sont là les deux premiers tests diagnostiques réalisés en psychiatrie.

Mais d'autres tests ont conduit aussi à la découverte par exemple d’un taux insuffisant d'une autre hormone appelée la sérotonine. La sérotonine étant indispensable au système neurovégétatif, à notre tonus d'une façon , quand il y a carence de la sécrétion, il peut y avoir dépression, tout ceci touche à ce qu'il est convenu d'appeler l'hypothalamus. Vous savez, l'être est quand même une affaire merveilleusement constituée, créée par Dieu. L'hypothalamus qui est le centre de l'éveil chez l'homme, le centre du sommeil, l'hypothalamus qui est aussi le centre du système sympathique et quand tout cela est perturbé, on en éprouve une grande gêne en même temps qu'une dépression.

La sérotonine est une hormone médiatrice entre les neurones. Vous savez qu'il doit s’établir une communication entre les neurones, c'est-à-dire entre les cellules nerveuses, et parfois, les messages entre les cellules ne passent plus faute de sérotonine et aussi de noradrénaline (si cela vous gêne, ne retenez pas tous ces termes mais il est important de les connaître). Ces hormones qui facilitent l'information et la transmission des messages, on les appelle des neurones médiateurs entre les cellules nerveuses. Chez 40 % des sujets déprimés, on a constaté des anomalies au niveau de certains neurotransmetteurs, la sérotonine, la noradrénaline, ces substances qui assurent la transmission de l'information entre les cellules nerveuses.

À l'origine des dépressions, il y a donc, nous pouvons le dire et l'affirmer sans aucun doute, des dérèglements somatiques, c'est-à-dire des dérèglements du corps, des anomalies au niveau d'organes, des glandes sécrétant des hormones qui régulent l'humeur de l'homme.

Mais toute la question, et c'est là que cela devient compliqué, toute la question est de savoir si ce sont ces dérèglements au niveau de la sécrétion des hormones qui créent la dépression. Toute la question est de savoir si ces dérèglements sont d'origine héréditaire, génétique, si c'était inscrit dans nos chromosomes au départ, si nous avons hérité ces choses de nos parents ou si ces dérèglements somatiques sont d'origine psychique, d'où ces deux grandes catégories de dépression :

Les premières, dites dépressions endogènes, c'est-à-dire issues de l'intérieur, venues du dedans (endos est en grec un mot qui signifie dedans, et genos qui signifie origine) et elles n'ont rien à faire avec le monde environnant, les circonstances extérieures.

L'autre catégorie de dépressions, les dépressions exogènes (c'est-à-dire qui nous viennent de l'extérieur) sont produites à l'extérieur.

Il est important de savoir toutes ces choses si l'on veut se pencher sérieusement comme c'est mon cas, sur le problème pour l'étudier à fond et pour y apporter remède avec l'aide de Dieu car, généralement, nous ne devons pas approcher les dépressions endogènes comme les dépressions exogènes, elles ont chacune des origines particulières, on ne peut pas les mettre toutes dans le même sac.

Il y a aussi les dépressions dites d'involution : ces dépressions relèvent la plupart du temps du vieillissement ; dues à l'âge, elles « involuent » à l'intérieur de l'individu et sont elles aussi inscrites dans les gènes de l'individu. Elles sont des dépressions endogènes puisqu'elles évoluent au dedans.

Il existe donc des familles de dépressifs comme il existe des familles de diabétiques (mon père l'était, je le suis). Lui connaissait une anomalie au niveau de la sécrétion de l'insuline par cette grande glande endocrine qu'il est convenu d'appeler le pancréas, chez moi paresseux, qui ne suit pas. Cette même glande, chez mon père était aussi paresseuse et j'ai hérité en quelque sorte de cette insuffisance pancréatique de la part de mon père. Il y a donc des familles de dépressifs comme il y a des familles de diabétiques, comme il peut y avoir des familles d'hypertendus. Il y a aussi des hypertendus par hérédité.

La plupart du temps, les dépressions héréditaires engendrent des psychoses c'est-à-dire qu'elles sont graves : la psychose est la forme la plus sévère de la dépression, elle fait perdre tout contact avec la réalité pour enfermer dans un monde intérieur qui précisément ne tient plus compte du monde social et familial environnant.

Quand on a par exemple une mère qui s'est suicidée, un oncle qui finit dans un hôpital psychiatrique, on peut sérieusement soupçonner des antécédents familiaux quant à la dépression que nous étudions chez un individu donné, un individu précis.

Une maladie des nerfs peut aussi engendrer la dépression. Cette dépression est aussi une dépression endogène puisqu'elle vient des profondeurs de l’être. À ce moment-là, quand j'ai à faire personnellement à des névroses de ce genre, je conseille d'aller voir un bon neurologue parce que le neurologue peut soigner les nerfs comme le cardiologue peut soigner le cœur, comme le stomatologue peut soigner la bouche, les dents etc. Lorsque l'on a à faire à un cas de dépression, i importe pour commencer de savoir s'il s'agit d'une hérédité, d'une dépression endogène ou d'une dépression exogène. Il y a d'autres mots pour définir ces dépressions-là, on parle de dépression biologiques, c'est-à-dire des dépressions innées qui étaient inscrites déjà dans la biologie de l'individu, dans ses chromosomes, dans son hérédité, et il y a des dépressions psychogènes qui sont des dépressions exogènes qui résultent de troubles psychiques, de troubles psychologiques et ces troubles résultent généralement de chocs émotionnels, ils viennent de l'extérieur. On peut donc parler de dépressions réactionnelles. Réactionnelles consécutivement à un choc, à la suite d’un deuil par exemple, à la suite d’un immense chagrin pouvant entraîner dans notre organisme des modifications biochimiques. Cela commence par le psychologique et cela se termine dans le chimique, dans le biologique, tout cela est très étroitement lié et il est souvent difficile de s'y retrouver.

J'ai ici plusieurs documents dans lesquels d’éminents psychiatres affirment qu'il n'est pas facile de faire cette distinction entre la dépression endogène qui vient du dedans et la dépression exogène ou psychogène qui vient du dehors en relation avec un choc émotionnel. Parce que, en réalité, que la dépression vienne du dedans, par hérédité, ou bien de circonstances pénibles autour de nous, les dépressions endogène ou exogène produisent les mêmes effets, les mêmes résultats.

Il y donc tristesse profonde, accablement profond, douleur intérieure profonde, mélancolie inexpliquée, inexplicable, la plupart du temps, de sorte que l'expression de ces dépressions est à peu près identique. Comment s'y retrouver ?

En tant que chrétien, je dirais que le Seigneur peut nous donner un sens de la perception des choses et c'est ce sens que la Bible appelle le don de discernement. Ce don de discernement échappe précisément au psychiatre, échappe au psychologue et très souvent le Seigneur nous donne de saisir quelle est la nature de la dépression. Parfois, Il permet un certain temps de ce qu'il est convenu d'appeler une cure, une cure d'âme, afin de sonder la personne, de la connaître assez pour tenter un diagnostic quelquefois difficile mais parfois, le Seigneur nous donne Lui-même l'origine de la dépression.

Et je l'ai déclaré, si le Seigneur a permis que la médecine existe, c'est merveilleux, je trouve ceci merveilleux  ;cependant la médecine est dépassée par les événements, surtout quand il s'agit de la dépression. Un directeur d'hôpital psychiatrique voisin a déclaré que la psychiatrie peut quelque chose pour 20 % des cas de dépression, et pour le reste, c'est-à-dire pour 80 % des malades, c'est difficile. C’est quand même une affaire que dans 80 % des cas, souvent la psychiatrie ne puisse rien. Je vous ai parlé de cette journaliste à Montréal qui a désiré me rencontrer à la suite d'un message sur l'angoisse et qui m'a dit : « C'est la première fois que j'entends pareil message, j'ai interviewé des psychiatres qui m'ont affirmé  : " quand on est en présence de la plupart de nos cas de dépressifs, nous avons simplement comme une envie d'ouvrir nos fenêtres pour balancer nos malades tant nous sommes dépassés par leurs problèmes !" » 

Le Seigneur nous connaît profondément, Il sait de quoi nous sommes faits, Il connaît nos mécanismes les plus profonds, nous pouvons donc Lui faire entièrement confiance. Mais disons que pour ce qui concerne les dépressions endogènes, c'est-à-dire héréditaires, inscrites dans notre patrimoine génétique, dans nos chromosomes, un bon médecin peut régler la question, il peut la régler comme un cardiologue peut venir en aide à un malade atteint d'une affection cardiaque. Généralement, sur ceux qui sont atteints d'une dépression endogène, certains médicaments font très bon effet. Le lithium, par exemple qui est un métalloïde, ce carbonate de lithium peut réellement réguler l'humeur chez un individu. Mais il est quand même des cas de dépression endogène où le lithium ou d'autres médicaments ne peuvent rien. Car nous ne voulons pas éliminer la médecine, je crois que Dieu nous a donné un cerveau pour que nous réfléchissions et pour que nous mettions au point des choses qui peuvent nous aider, nous bénissons Dieu pour tous ces remèdes que nos médecins ont élaborés et qui peuvent nous venir en aide. Mais dans la majorité des cas, nos médicaments sont impuissants. Alors que faut-il faire ?

Personnellement, je suis de ceux qui croient à la guérison divine. Le Seigneur peut intervenir miraculeusement pour toucher une glande qui ne tourne pas normalement, le Seigneur étant venu sur la terre pour détruire les œuvres du diable et pour nous restaurer. Nous avons vu des dépressifs retrouver la santé au plan moral, au plan spirituel, au plan de leur conscience. Parce que, au fond de toutes ces dépressions, il y a la conscience qui est blessée.

Je disais à propos de l'angoisse que c'est une maladie de la conscience, mais la dépression, c'est une blessure du moi, c'est une blessure de la conscience, c'est plus qu'une maladie de la conscience, c'est une blessure, une blessure grave, une blessure profonde que le Seigneur peut aussi guérir.

Nous verrons cela lors de notre prochaine rencontre, nous allons étudier quelques cas de dépressifs dans les Saintes Écritures, nous allons observer des cas qui, à vues humaines, étaient incurables et qui se sont terminés malheureusement dans le suicide et dans la mort et par ailleurs des cas de dépressions dans lesquels le Seigneur est intervenu pour restaurer parfaitement.

Nous disions précédemment qu'il y a deux sortes de tristesses dans le texte merveilleux de 2 Corinthiens 7.

Tous les experts définissent la dépression comme une profonde tristesse, une tristesse accablante pour laquelle, semble-t-il, il n'y a pas de remède. Une tristesse inexpliquée.

La Bible parle de deux sortes de tristesses, la tristesse selon Dieu, qui produit la repentance à salut. Une tristesse qui conduit au salut, une tristesse qui sauve. Quand quelqu'un se repent de ses péchés, quand il en est affligé, alors il décharge son cœur comme nous le disions, dans cette illustration du salut, quand l'homme ou la femme se reconnaît pécheur devant Dieu, décharge son cœur et confesse son péché, il y a une tristesse certes, celle de cette prise de conscience du péché qui conduit précisément au salut dans la repentance, la confession, la foi et la paix.

La Bible affirme qu'il n'y a pas de paix du cœur sans repentance, sans pardon des péchés, et tant que nos péchés nous chargent, il n'y a pas de paix du cœur. Pour ressentir la paix intérieure, il faut pour commencer faire la paix avec Dieu.

Il faut faire la paix avec Dieu au plan vertical, parce que notre péché est ce qui fait écran entre Dieu et nous, notre péché est ce qui attriste Dieu, notre péché est ce qui nous tue, nous ruine, il faut donc régler cette histoire terrible qu'est le péché et pour régler ce problème, il faut regarder en haut, il faut faire la paix avec Dieu, il faut en appeler au Christ.

La Bible dit qu'Il est venu pour nous réconcilier avec Dieu par Son sacrifice, par Son sang. Une fois en paix au plan vertical, nous pouvons être en paix au plan horizontal. D'abord en paix intérieure et le repos intérieur, la tranquillité d'esprit, ça c'est quelque chose ! On donnerait des fortunes pour avoir cela, certains courent le monde pour trouver cette paix du cœur, ce repos intérieur, cette tranquillité d'esprit.

Le Christ a déclaré : Je vous donne la paix, Je vous laisse ma paix, Je ne vous donne pas comme le monde donne. Avoir la paix du Christ en nous est le plus grand des trésors.

L'avez-vous cette paix du Seigneur, cette paix du Christ ?

Je vous donne ma paix. Vous pourriez ce soir recevoir cette paix, et comment ? Prenez-la, elle est en Christ, confessez votre péché, mettez-vous en règle avec Christ et voici la liquidation de votre péché qui vous donne la paix du Seigneur en vous.

Et ensuite la paix au plan horizontal avec les autres autour de nous. La paix au foyer : elle dépend de la paix verticale. Quand l'homme et la femme dans le foyer ont fait la paix avec Dieu et ont réglé la question de leur péché, ils deviennent un homme et une femme nouveaux, ils deviennent donc des êtres nouveaux et une fois devenus neufs avec Jésus-Christ, ils sont en paix l'un avec l'autre, ils règlent leurs problèmes entre eux, ils arrondissent ces angles qui faisaient qu'ils se heurtaient et s'entrechoquaient l’un l’autre.

La paix au plan horizontal dépend de la paix au plan vertical. La paix au plan des hommes sur la surface de la terre dépend elle aussi de la paix au plan vertical. C'est tellement important !

Quant aux dépressions exogènes, psychogènes, qui résultent d’un choc émotionnel, d'un immense chagrin ou de circonstances pénibles en général, elles peuvent se soigner autrement. On n'a pas besoin constamment d'être sous médicaments de toutes sortes pour favoriser la sécrétion de sérotonine, de noradrénaline. S'il y a eu choc émotionnel, perturbation au niveau du psychique, il peut y avoir réparation par le moyen d'une cure d'âme, d'une affection fraternelle, de soins que nous pouvons apporter à celui qui est ainsi perturbé, troublé, choqué, et vous savez qu'il est important dans l'Église que nous apprenions à nous aimer les uns les autres, nous entourer les uns les autres, à nous occuper les uns des autres, à décharger nos fardeaux, à les échanger, les partager comme dit la Bible : on peut se faire énormément de bien et on peut ainsi retrouver un équilibre parfait sans avoir recours aux antidépresseurs même lorsque l'on est dans un état avancé de dépression. Voilà pourquoi tout à l'heure je répétais qu’il faut savoir si la dépression à laquelle on fait face est une dépression endogène ou exogène. D'origine biologique ou d'origine psychique.

Et puis enfin, il y a cette autre dépression dont les savants ne parlent jamais, et c'est dommage, il y a ces sortes de dépression que nous pourrions intituler : dépressions démoniaques.

Certains en arrivent à la dépression parce que leurs parents ont versé dans des affaires occultes épouvantables, parce qu’eux-mêmes ont été plongés dans cette atmosphère de sciences occultes que Dieu réprouve et qu'Il condamne. Parce qu'ils y ont eux-mêmes touché. J'ai connu des dépressifs qui avaient exercé le spiritisme et même l'astrologie. Même pour jouer, c'est grave ! Il est reconnu que le Français achète son journal tous les jours, d'abord pour son horoscope, ensuite pour les mots croisés et enfin pour les nouvelles. Je ne sais pas ce qu'il en est en Suisse !

Même pour jouer, le diable nous fait tomber dans ses pièges. À ce moment-là, il faut une délivrance et la personne dépressive, en raison d'une influence satanique sur elle, doit être entièrement délivrée par le sang du Christ.

Nous avons vu des personnes libérées, j'en ai vu lorsque j'étais pasteur à Paris, des personnes dépressives qui avaient versé dans l'occultisme, le spiritisme, qui voyaient toutes sortes de phénomènes, et moi-même je les ai entendus chez elles ces phénomènes qui se passaient, des bruits dans la maison, des glaces, des vitres, des miroirs qui tombaient tout seuls, j'étais là, c'était une réalité ! Force était pour moi de constater que c'était vrai, qu'il y avait des puissances occultes dans la maison qu'il a fallu chasser au nom de Jésus.

Je me souviens de ce cas particulier de cette dame dépressive sur laquelle j'avais chassé les démons, de toutes mes forces, au nom du Sang de Jésus, j'avais crié et tout à coup, cette femme avait été délivrée et sa mâchoire inférieure s'était mise à claquer sur sa mâchoire supérieure et ce faisant, sa langue s’était accrochée au passage et face à moi, elle était ruisselante de sang, ce n'était pas beau à voir ! Et là encore il a fallu crier à Dieu, lutter pour que cette mâchoire cesse de battre, puis elle a cessé de battre au nom du Sang de Jésus. Cette femme a été libérée, ensuite elle était paisible près de son mari à l’agonie, couché sur son lit, et qui soudain s'est assis ! Il était en train de mourir et il s'est assis. J'ai eu peur, j'étais à genoux au pied de son lit, je l'ai regardé et je me suis levé. « Je vais bien » s’exclama-t-il ! Telle est la puissance de Dieu qui agit dans ces moments-là.

Il est donc important de savoir à quelle sorte de dépression nous avons à faire.

La main de Dieu peut agir, soit par la science de l'homme, soit directement sur le malade. Et nous croyons que Dieu guérit l'homme encore aujourd'hui, de façon miraculeuse, surtout dans des cas de dépression où il y a vraiment désintégration de la personnalité. Pour ce qui est de nous chrétiens, nous devons savoir qu'il nous est demandé de ne pas nous déprécier nous-mêmes. Parce qu'un dépressif se déprécie lui-même, il se dévalue lui-même et nous n'avons pas le droit de nous déprécier nous-mêmes parce que nous sommes précieux aux yeux de Dieu.

En Ésaïe 43.4, Dieu donne Ses raisons : parce que tu as du prix à mes yeux et que je t'aime. Nous avons du prix aux yeux de Dieu.

Il y a quelqu'un ici qui peut-être se déprécie ce soir, il a de lui une mauvaise opinion, il se dégrade lui-même, Dieu ne veut pas que nous nous dégradions, Il veut que nous nous reconnaissons pécheurs devant Lui, certes c'est une chose, pour notre restauration morale, spirituelle, mais Il ne veut pas que nous nous déprécions. Or la dépression consiste souvent dans une auto-dépréciation. D'ailleurs, précédemment nous citions Freud qui a parlé d'une blessure narcissique, je crois qu'il a vu juste lorsqu'il a parlé de cette manière-là : l'homme se punit en quelque sorte lui-même parce qu'il n'est pas ce qu'il voudrait être.

La Bible nous demande de nous accepter chacun tel que nous sommes. Quand le Christ nous appelle, Il nous appelle tel que nous sommes : Venez à moi tel que vous êtes et Je vous donnerai du repos. On a du prix à Ses yeux ! Si nous n'avions pas de prix aux yeux de Dieu, jamais le Christ ne serait mort sur la croix pour nous. Vous avez du prix aux yeux du Christ, Il vous a donné Sa vie, vous comptez pour Lui ! Il faut que l'homme sache qu'il compte pour Dieu. S'il ne comptait pas, jamais Dieu n’aurait donné Son Fils, l'être le plus cher à son cœur, pour le sauver ! Donc l'auto-dépréciation n'est pas biblique. Notre culte doit toujours être le culte offert à Dieu, le culte de l'humilité,

Certains se jettent constamment dans la poussière, beaucoup finissent en dépression ! des chrétiens ! « Je ne vaux rien, je ne suis rien ! », non ce n'est pas vrai, on vaut quelque chose aux yeux de Dieu et le Seigneur a donné Sa vie pour nous, il nous faut simplement avoir de nous-même une juste appréciation, pas une appréciation exagérée, nous verserions dans l'orgueil, à la limite dans la mégalomanie comme ce certain Nébucanetsar qui était un psychotique puisqu'il s'est cru un certain temps un animal. Il s'est pris pour une bête, dans les champs… a mangé de l'herbe. C'est le cas typique de la psychose maniaco-dépressive.

Attention à l'auto-dépréciation, attention à la flagellation personnelle, l'auto-flagellation, qui nous blesse. Quelle joie de savoir que l'on a du prix aux yeux de Dieu ! Vous n'avez plus de prix à vos propres yeux ? Sachez que vous en avez aux yeux de Dieu et c'est cela qui compte ! Dieu veut votre salut, Il ne veut pas votre dépression et Il a tout fait pour vous guérir, Il a tout fait pour vous sauver, Il a tout fait pour vous restaurer, Il a tout fait pour vous donner une pleine sécurité.

L'harmonie biblique consiste dans trois rencontres, essayons de nous souvenir de ces choses :

Tout d'abord la rencontre avec Dieu par Christ.

Tant que cette rencontre avec Dieu par Christ n'est pas réalisée, inutile d'arranger le reste, on perd son temps.

D'abord avec Dieu d'où ce grand commandement qui est premier de tous : Tu aimeras ton Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, de toute ta force.

Première rencontre, premier amour, l'amour que l'on voue au Seigneur. Très souvent nous sommes très en retard, nous aimons mille et une choses avant le Seigneur, d'où précisément nos problèmes ! Mais pour celui qui aime le Seigneur plus que tout autre chose, il est déjà dans le chemin de l'harmonie, dans le chemin de la plénitude.

Aimer Dieu c'est le secret du bonheur. Il y a ce texte dans l'Ancien Testament : Que demande l'Éternel ton Dieu sinon que tu L'aimes, afin que tu sois heureux. C'est le secret du bonheur cela et la plupart du temps, on est en dépression parce que l'on n'aime pas le Seigneur. On est intéressé par tout autre chose et la plupart du temps, le dépressif tourne autour de lui, de la blessure de l'égo, la blessure de sa conscience, sa maladie.

Première chose donc : harmonie avec Dieu. Sommes-nous en harmonie avec Dieu ? Comment pouvons-nous l'être ? Par Christ, c'est Lui qui est venu nous mettre en harmonie avec Dieu, en portant nos péchés qui nous mettaient en dysharmonie avec Lui. Il a pris nos péchés sur la Croix. Si nous Le croyons, si nous Lui faisons confiance, nos péchés sont liquidés, effacés et nous pouvons regarder Dieu en face, Le croire, L'accepter, nous retrouvons une pleine communion, l'harmonie avec Dieu.

Première rencontre et l'amour que nous devons lui vouer.

Deuxième rencontre, la suite de ce même commandement : Tu aimeras ton Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, de toute ta force ; et puis ton prochain comme toi-même. Quand on aime notre prochain comme nous-même, on se désintéresse un peu de soi pour penser à l'autre. Alors il y a cette harmonie avec l'extérieur en même temps que cette harmonie avec l'intérieur, avec nous-même. La Bible ne nous interdit pas de nous aimer nous-même : tu aimeras ton prochain comme tu t'aimes. On n'a généralement pas tellement de peine à s'aimer, mais quand il faut aimer l'autre, le prochain comme nous-même, il y a des problèmes ! Mais tu l'aimeras comme tu t'aimes. Alors il n'est pas du tout interdit de s'aimer et quand la Bible ne nous interdit pas de nous aimer eh bien elle s’oppose à l'auto-dépréciation, l'auto-dévaluation. Si le Seigneur nous aime, nous devons aussi apprendre à nous aimer nous-même puisque le Seigneur nous aime. Mais attention, pas de manière aveugle, pas aveuglé sur notre propre compte, avec une mesure exacte, celle que Dieu veut, celle que nous découvrons dans les Saintes Écritures.

Au fond l'harmonie est sur trois plans :

- l'harmonie que nous pourrions appeler harmonie supérieure, avec Dieu,

- l'harmonie extérieure, avec le prochain

- et l'harmonie intérieure, avec nous-même.

Quand nous sommes en harmonie sur ces trois plans, nous sommes alors heureux et nous quittons notre dépression.

Il faut donc creuser sur ces trois niveaux, dans ces trois directions pour aider celles et ceux qui passent par de lourdes dépressions, par des moments excessivement difficiles afin les aider au mieux ; et si nous devions convenir qu'il n'y a pas d'autre issue que d'aller consulter un psy, il faut le faire parce que le psy peut quelque chose aussi dans ce domaine selon qu'il s'agisse comme on l'a dit d'une dépression endogène ou d'une dépression psychogène ou d'une dépression réactionnelle qui fait partie des dépressions exogènes, et puis surtout, quand il s'agit de la dépression démoniaque, là, l'Église a son rôle à jouer. Les serviteurs de Dieu, les hommes et les femmes de Dieu ont leur rôle à jouer pour venir en aide à celui qui est dépressif de façon démoniaque et satanique.

J'aimerais terminer encore par un verset des Saintes Écritures, j'ai voulu réunir énormément de notes en peu de temps, j'ai peut-être parlé à bâtons rompus, nous aurions dû avoir six études, nous n’en aurons eu en réalité que trois, c'est très peu pour traiter de la dépression ! J'ai donc essayé de rassembler le maximum de données en peu de temps mais lisons ensemble pour ceux dont le cœur ici est changé, le cœur est lourd :

Si vous étiez justement dans une période de dépression profonde, accablante, voici ce qu'a dit David au Seigneur, au Psaume 56 verset 9 :

Tu comptes les pas de ma vie errante : vous avez l'impression d'errer, de tourner en rond, vous n'en sortez pas, le Seigneur est près de vous, Il compte vos pas.

Recueille mes larmes dans ton outre : Il compte le nombre de nos larmes. Lequel d'entre nos psychiatres en connaît le nombre ? Aucun.

Il compte le nombre de nos larmes versées : le Seigneur est à côté de nous, Il nous connaît. Et Jésus nous dit même que nos cheveux sont comptés. Moi je bénis Dieu, il n'en tombe pas un sans qu'Il le sache. Vous vous rendez compte que mes cheveux me quittent quotidiennement ! Mais Jésus a affirmé : vos cheveux sont comptés, il n'en tombe pas un sans que votre Père céleste le sache. Quelle joie pour moi de savoir que le Seigneur compte mes cheveux parce que longtemps je voulais les faire repousser mais s'ils tombent, c'est qu'Il le permet !

Alors Il compte chez nous nos cheveux, nos pas, nos larmes, Il nous connaît parfaitement et ce qu'Il a pour nous, c'est une pleine restauration.

La voulons-nous ? Parce que certains sont dépressifs et pourtant la refusent. Je ne parle pas de cas de psychose où la personne est absolument coupée de l'extérieur, où il faut intervenir avec l'autorité du Christ pour l'en délivrer. Je ne parle pas de psychose mais je parle de dépression réactionnelle ou névrotique ou génétique, situations dans lesquelles il arrive parfois que certains se complaisent et ceci est dangereux.

Il faut donc vouloir la restauration du Christ et c'est par la foi que nous la recevons. C'est en nous confiant pleinement en Lui que nous sommes délivrés, sauvés, guéris, restaurés. Le Seigneur ne veut pas notre malheur, Il veut notre bonheur. Ceci est écrit dans Sa Sainte Parole, il nous faut le croire et venir à Lui tels que nous sommes.