Jamais satisfait... 3
Série: Jamais satisfait...
Trois conférences évangéliques traitant de problèmes existentialistes et toujours d'actualité: 1 - Qui est l'Homme?... un accident? 2 - Une femme malade atteinte gravement dans de nombreux domaines... 3 - Faire la fête... une solution? Messages donnés à Carnières (Belgique) en septembre 1992 et d'une actualité brûlante.
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Texte
Jamais satisfait, quel espoir ? (3)
(Message donné à Carnières Belgique le 12 septembre 1992)
Ce soir nous parlerons de fête, de banquet, et ceci parce que nous vivons au sein d'une génération qui veut vivre et faire la fête, une génération qui s'est généralement donné pour religion, il faut le dire, le plaisir, le plaisir, encore du plaisir, toujours du plaisir
Marc, chapitre 6 à partir du verset 14 : Le roi Hérode entendit parler de Jésus, dont le nom était devenu célèbre, et il dit : Jean-Baptiste est ressuscité des morts, et c'est pour cela qu'il se fait par lui des miracles. D'autres disaient : C'est Élie. Et d'autres disaient : C'est un prophète comme l'un des prophètes. Mais Hérode, apprenant cela, disait : Ce Jean que j'ai fait décapiter, c'est lui qui est ressuscité. Car Hérode lui-même avait fait arrêter Jean, et l'avait fait lier en prison, à cause d'Hérodias, femme de Philippe, son frère, parce qu'il l'avait épousée et que Jean lui disait : Il ne t'est pas permis d'avoir la femme de ton frère. Hérodias était irritée contre Jean, et voulait le faire mourir. Mais elle ne le pouvait car Hérode craignait Jean, le connaissant pour un homme juste et saint ; il le protégeait, et, après l'avoir entendu, il était souvent perplexe, et l'écoutait avec plaisir. Cependant, un jour propice arriva, lorsque Hérode, à l'anniversaire de sa naissance, donna un festin à ses grands, aux chefs militaires et aux principaux de la Galilée.
La fille d'Hérodias entra dans la salle ; elle dansa et plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : Demande-moi ce que tu voudras, et je te le donnerai. Il ajouta avec serment : Ce que tu me demanderas, je te le donnerai, serait-ce la moitié de mon royaume (il avait complètement perdu la tête). Étant sortie (la fille d'Hérodias bien entendu), elle dit à sa mère : Que demanderai-je ? Et sa mère répondit : La tête de Jean-Baptiste. Elle s'empressa de rentrer aussitôt vers le roi, et lui fit cette demande : Je veux que tu me donnes à l'instant, sur un plat, la tête de Jean-Baptiste. Le roi fut attristé, mais à cause de ses serments et des convives, il ne voulut pas refuser. Il envoya sur-le-champ un garde, avec ordre d'apporter la tête de Jean-Baptiste. Le garde alla décapiter Jean dans la prison, et apporta la tête sur un plat. Il la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère. Les disciples de Jean, ayant appris cela, vinrent prendre son corps et le mirent dans un sépulcre.
C'est tout ce que vous avez à nous raconter Alain Choiquier ce soir ?
Une histoire tellement lugubre, certes, mais aussi tellement riche d'enseignement…
Un autre texte maintenant dans la première épître de Jean au chapitre 2, versets 15 et 16 : N'aimez point le monde (dit l'apôtre Jean, non pas le monde en tant que création de Dieu, certainement pas, mais le monde en tant que monde en révolte contre Dieu, en tant que monde du péché) ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l'orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. Quelles paroles !
Troisième texte en Luc chapitre 22 à partir du chapitre 14. Un autre festin, un autre banquet, avec le Seigneur cette fois : L'heure étant venue, il se mit à table, et les apôtres avec lui. Il leur dit : J'ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir ; car, je vous le dis, je ne la mangerai plus, jusqu'à ce qu'elle soit accomplie dans le royaume de Dieu. Et ayant pris une coupe et rendu grâces, il dit : Prenez cette coupe, et distribuez-la entre vous ; car je vous le dis, je ne boirai plus désormais du fruit de la vigne, jusqu'à ce que le royaume de Dieu soit venu. Ensuite il prit du pain, le rompit et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous. Cependant voici, la main de celui qui me livre est avec moi à cette table. Le Fils de l'homme s'en va selon ce qui est déterminé. Mais malheur à l'homme par qui Il est livré ! Et ils commencèrent à se demander les uns aux autres qui était celui d'entre eux qui ferait cela.
Au sein d'un monde qui veut donc vivre et faire la fête et qui s'est donné la plupart du temps pour seule religion celle du plaisir encore et toujours du plaisir, nous éprouvons dans notre génération, et principalement dans notre Occident dit chrétien, une explosion d'abondance, une consommation comme jamais et une telle soif de vivre et de joie de vivre mais qui s'est littéralement trompée de direction dans sa recherche. Mais cette histoire n'est pas nouvelle, l'homme de tout temps a cherché à se satisfaire de plaisirs, de se donner le maximum de bien-être et de consommer de plus en plus, dans quelque génération que ce fût, même dans le passé. Mais le moins qu'on puisse dire, c'est qu'au lieu de vivre la fête, les hommes ont vécu… la défaite ! Voilà l'histoire que nous a rapporté précédemment Marc 6.
Une première table, un premier banquet, le palais. Les palais des rois Hérode en général, faisaient partie en leur temps des sept merveilles du monde. Ils impressionnaient, ces palais, tant par leur taille que par leur faste. Hérode le Grand, nous rapporte l'histoire, était un passionné de constructions fières et grandioses et on aimait festoyer dans ces palais, toutes les occasions étaient bonnes pour le faire. Mais que d'intrigues, que d'affaires louches, que de problèmes, que d'affaires douteuses s'y déroulaient ! Que d'affaires bizarres s'y passaient !
Dans les textes entendus tout à l'heure, oh ! ce jour-là, le palais connut une effervescence absolument remarquable. L'effervescence des grands jours parce qu'il s'agissait de l'anniversaire du roi. Alors quand un roi fête son anniversaire, cela ne passe généralement pas inaperçu ! Et ce roi n'était pas précisément Hérode le Grand mais Hérode Antipas, fils d'Hérode le Grand sur les traces de son père. Quel événement au palais ! Un festin était offert aux puissants de la Palestine. Tandis qu'aux cuisines, on s'affairait à mettre au point les meilleurs plats du pays, aux caves du palais on s'affairait également à sélectionner les meilleurs vins pour cet anniversaire afin de le fêter de la meilleure façon. Le tout-Israël arriva en grande pompe, invité par le roi Hérode, les élites politique, militaire et religieuse venant honorer ces festivités royales : ceux qui faisaient, en ce temps-là, la pluie et le beau temps dans cette région du monde. Tous les signes humains de la prospérité, de la joie de vivre apparente, tous les signes humains de l'abondance et de la puissance se rassemblaient là, dans ce palais, autour de cette table. Et on avait tout lieu de se réjouir comme beaucoup ne pouvaient pas se réjouir dans ce même pays. Oui, ce jour-là, ce festin sur la table vous aurait littéralement donné le vertige. Le palais lui-même était certainement éblouissant de luxe et de lumière. On allait donc passer des heures absolument fantastiques à l'occasion de l'anniversaire de cet Hérode Antipas. Puis tout à coup, le roi fit son apparition tandis que ses invités et ses convives l'attendaient, mais ce roi donnait l'impression de ne pas être à l'aise du tout. Il donnait l'impression, malgré ce temps de fête et ces circonstances qui devaient être heureuses, il donnait plutôt l'impression d'être mal dans sa peau, tendu, inquiet, nerveux : mais que se passait-il chez lui, avait-il pris un coup de vieux ? Certainement l'on dut se poser des questions à son sujet ! Est-ce ses brouilles avec le gouverneur romain qui l'avaient mis dans cet état-là ? Étrange ambiance en tous cas que celles que connurent ces festivités dans ce grand jour ! Mais pourquoi le roi en était-il arrivé là en ce jour anniversaire ? Simplement parce que ses oreilles bourdonnaient encore d'un message fraîchement entendu du prophète Jean-Baptiste qui lui avait déclaré la vérité de Dieu sur lui-même. Jean-Baptiste lui avait tenu ces propos : Hérode, mets de l'ordre dans ta vie, il ne t'est pas permis d'avoir la femme de ton frère, tu es en adultère. Mets de l'ordre dans ta vie… Seulement, Hérode ne voulut rien entendre de ce message du prophète et pour toute réponse, il le fit jeter en prison, bien entendu sur l'insistance de cette femme avec laquelle il était en adultère, la femme de son frère, du nom d'Hérodias. Ah ! Il avait pensé qu'une fois Jean-Baptiste en prison, il en aurait été soulagé. Et c'est souvent ce que nous pensons également. Une fois ou l'autre le Seigneur nous a tenu le langage de la vérité et nous avons fermé nos oreilles à cette parole de vérité que le Seigneur nous avait donné d'entendre. Et le Seigneur ne cesse justement de vouloir faire en sorte que nous entendions Sa parole parce que c'est une parole de salut, une parole qui veut faire en sorte que nos vies soient en ordre avec Lui mais nous ne voulons rien entendre de la parole de Dieu comme ce fut le cas d'Hérode et d'Hérodias. Et cette parole entendue avait agité sa conscience. Voilà pourquoi ce roi était mal dans sa peau, tiraillé entre Hérodias avec laquelle il vivait une relation adultère et ce Jean-Baptiste qu'il craignait, le sachant prophète de l'Éternel. Ainsi sommes-nous, nous aussi très souvent, dans ce type de situation, partagés entre autre chose et cette Parole de Dieu que nous savons vraie parce que le Seigneur nous tient pour notre bien le langage de la vérité. Mets de l'ordre dans ta vie, nous dit-Il.
Au fait, nos vies sont-elles en ordre avec Dieu ? Oui, avons-nous réellement fait la paix avec Dieu par Christ ? Peut-être avons-nous déjà entendu l'Évangile, le seul message qui sauve. Nous l'avons peut-être entendu il y a dix ans, vingt ans, nous l'avons peut-être entendu comme un frère me le disait à midi : " Mais il y a quarante ans que j'ai entendu l'Évangile, au fond du puits de mine, et ce n'est qu'il y a quelques années que le Seigneur m'a secoué dans une réunion comme celle-ci. " Vous savez que beaucoup d'hommes aujourd'hui n'ont pas encore entendu l'Évangile, et attendent de l'entendre pour être sauvés. Alors que nous, nous faisons la fine bouche… Une campagne d'évangélisation est organisée chaque année ici à Carnières. On vient entendre l'Évangile, on revient l'entendre et puis cela ne bouge pas, mais notre conscience nous agite, nous sommes tiraillés entre cet attrait du monde, cet attrait du péché comme ce fut le cas pour ce roi Hérode et puis cette parole de vérité que le Seigneur nous adresse pour notre salut. Mais pourquoi le Seigneur nous adresse-t-Il une parole de vérité qui trouble notre conscience ? Parce qu'Il nous aime ! Je vous pose la question, ami : que diriez-vous d'un médecin qui vous dirait des mensonges sur votre cas ou vous cacherait la vérité sur un mal dont vous seriez atteint ? Eh bien si vous l'appreniez, vous ne seriez pas heureux et vous changeriez de médecin. La Bible nous fait savoir que le Seigneur nous tient le langage de la vérité pour nous conduire à une vraie guérison intérieure. Que d'hommes et de femmes souffrent en raison d'un désordre de leur vie, en général, et voici ce message de l'Évangile qui retentit comme celui sorti de la bouche du prophète Jean-Baptiste : Mets de l'ordre dans ta vie. La Bible dit qu'il ne peut y avoir de paix authentique dans le cœur de l'homme tant que l'homme n'a pas mis dans sa vie cet ordre voulu par Dieu . Ta vie est-elle en ordre avec le Seigneur ?
Et ce soir le message du Seigneur, un message d'amour en même temps qu'un message de vérité : Mets de l'ordre dans ta vie.
Lorsque le Seigneur m'a adressé ce message voilà quarante et un ans, je ne l'avais pas accepté du premier coup. Mets de l'ordre dans ta vie ? Ma vie me regarde, ma vie est à moi et je peux la mener comme cela me chante, personne n'a le droit d'entrer dans mes affaires. Mais le Seigneur me disait par des textes dans les Saintes Écritures : " Mets de l'ordre dans tes affaires. " Nos affaires sont-elles en ordre ? Nos affaires familiales, nos affaires professionnelles, nos affaires personnelles ? Oh oui, mets de l'ordre dans ta vie.
Voilà donc qui avait jeté le roi dans un trouble considérable. Quel festin ! Ah ni les bons plats, ni les meilleurs vins, ni l'heureuse occasion, ni le bruit des festivités, ni les chants, ni la musique, ni les tambourins ne purent couvrir cette voix du prophète : Mets de l'ordre dans ta vie. Et nous aussi, nous essayons de nous bourrer de bruit les oreilles et surtout le cœur . De bruits dans nos festivités quotidiennes afin de tenter d'oublier cette voix qui nous dit avec amour : Mets de l'ordre dans ta vie. Nous n'aimons pas entendre ce genre de message et pourtant c'est le message qui sauve. Les hommes et les femmes aujourd'hui se remplissent les oreilles et le cœur de bruits, oh ! que de bruits intérieurs aussi, au niveau de nos soucis, de nos tracas, de nos difficultés, de nos problèmes, oh ! que de bruits et la voix de Dieu a tellement de peine à passer pour nous atteindre profondément ! Ce genre de chose n'est pas nouveau, le roi Hérode était passé par là. Alors comment faire la fête quand notre conscience est chargée ? Chargée de désordre, chargée de son péché. La Bible dit que le désordre est source de souffrance. Quand il y a désordre au plan physique, dans notre corps, il y a souffrance. Par exemple un infarctus, c'est un désordre, il génère la souffrance, quand il s'agit d'un infarctus ou d'une crise de foie parce que l'on a trop mangé, c'est un désordre aussi qui génère trouble et souffrance comme tout désordre. Le cancer qui jette le désordre au niveau de nos cellules qu'on n'arrive plus à contrôler, qui poussent n'importe comment, qui croissent n'importe comment et ce désordre engendre souffrance, peine et mort. Dieu ne veut pas le désordre, la Bible dit que notre Dieu est un Dieu d'ordre. Et parce qu'Il est un Dieu d'ordre, Il veut nos vies en ordre.
Alors ami, ta vie est-elle en ordre ? En ordre avec Dieu, en ordre avec les hommes ? Mets de l'ordre dans tes affaires, mets ta vie en ordre avait dit Jean-Baptiste au roi. Sa conscience le torturait, et comment alors faire la fête quand la conscience agace, quand elle tenaille, quand elle torture ?..
Que d'hommes et de femmes vivent avec des consciences qui les torturent, c'est peut-être votre cas ? Y a-t-il une issue ? On en arrive jusqu'au psychologue, très souvent torturé lui aussi dans sa conscience. On en arrive au psychiatre torturé dans sa conscience, on en arrive à tenter de noyer toutes ces choses, dans l'alcool par exemple, dans la drogue ; beaucoup, taquinés justement par une conscience qui n'est pas en ordre, versent dans l'alcoolisme ou dans tout ce que vous voulez, ou encore dans les sciences occultes afin de tenter de se tirer d'affaire, mais cela ne marche pas. Le rhumatisme revient quand l'ivresse est passée, ou alors on veut vivre et faire la fête, c'est une façon de se tirer d'une conscience qui charge, qui charge, qui tenaille… non, cela ne marche pas non plus.
Ah ! Ces lendemains de fête ! Franchement ! Quand je regarde les parisiens, après les fêtes de Noël, avec leurs cernes jusqu'au menton, ces têtes livides, ces yeux comme éteints, le visage fané… On a festoyé. Mais cela n'a pas marché parce que l'on est vite renvoyé à nos humeurs habituelles, parce que l'on n'a pas compris non plus que la vraie fête n'est pas ce que l'on met sur la table : la vraie fête, c'est celle du cœur. La vraie fête, c'est celle de la conscience. Et la conscience ne peut pas connaître une quelconque fête intérieure tant qu'elle est chargée de son péché. La Bible dit tant qu'un homme (ou une femme, un jeune homme, une jeune fille) vit dans son péché, il n'y a pas de possibilité de paix intérieure, de joie de vivre. Il faut régler ce grand problème du désordre intérieur du péché et c'est précisément ce que très souvent nous ne voulons pas entendre. Laissez-nous vivre comme cela nous chante, mais ceci nous le disons au Seigneur.
Tout à coup, en plein festin, la fille d'Hérodias entra dans la salle et se mit à danser. Quelle danse ? J'imagine qu'il s'agissait de danse telle qu'on peut les connaître de nos jours. Et surtout ces danses qui nous sont présentées… Oh ! je n'ose pas l'évoquer… sur le petit écran au niveau de certaines chaînes de télévision. Et cette irruption de cette jeune fille dans la salle du festin avait généré une explosion d'érotisme. Et le roi se laissa à nouveau prendre dans ce piège du malin. La convoitise des yeux après la convoitise de la chair avec tout ce que cette table pouvait présenter aux convives, la convoitise des yeux en tous cas, l'une de ces danses orientales très suggestives comme nous pourrions encore les voir de temps à autre sur le petit écran. Et la Bible nous fait savoir que cette jeune fille plut à tous les convives. Oui ! Même à l'élite religieuse. Une explosion de corruption. Le roi la désira dans son cœur au point qu'il était prêt à céder la moitié de son royaume Demande-moi ce que tu voudras… Après avoir eu la mère, il veut maintenant la fille ! Et c'est ce qui nous arrive couramment lorsque nous ne voulons rien entendre du message de la vérité. Il y a une sorte d'escalade dans le péché qui n'en finit plus de finir. Oui après avoir versé dans l'adultère avec la mère, il se livre désormais à l'adultère avec la fille, sa nièce, presque impensable et pourtant vrai. Alors que faire ? Le roi n'était pas d'accord pour décapiter Jean-Baptiste, mais sur pression d'Hérodias qui n'était pas sa femme et sur pression de sa nièce, il dut céder. Quand on y pense !.. Il donna ordre à un garde d'aller chercher la tête de Jean-Baptiste, lequel n'était pas au repas, bien entendu, car il était en prison mais son ombre planait sur ce banquet, sa voix était dans les oreilles du roi : on avait tenté de s'en débarrasser, mais en vain, maintenant il fallait s'en débarrasser pour toujours, peut-être qu'alors cela irait mieux ! Rien à faire. Bien malheureusement, on apporta la tête du prophète. La Bible dit de Jean-Baptiste qu'il s'agissait du plus grand des prophètes. Plus qu'un prophète. En Matthieu 11/11, Jésus avait eu ces mots à propos de Jean-Baptiste : Parmi ceux qui sont nés de femmes, il n'en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste. Voilà comment a terminé ce grand homme de Dieu ! Sa tête passa d'une main à l'autre au cours de ce repas. Et c'est, j'allais dire, pour dessert, que l'on offrit aux convives de ce banquet un mets de violence ! Imaginez la scène ! Oui, ceci nous fait frémir. Mais ainsi arrive-t-il à ceux et celles qui ne veulent rien entendre de la vérité.
La Bible dit : Dieu parle, tantôt d'une manière tantôt d'une autre et l'on n'y prend point garde. (Job 33/14) Allons-nous ce soir prendre ce risque ? Je veux croire que non.
En réalité, je vais vous dire de quoi était composé ce festin :
Au niveau des invités : une sorte de soufflé comme hors d'œuvre, une sorte de soufflé d'orgueil arrosé d'un bon vin, du vin de la fierté de cette classe qui avait eu tant de plaisir à se retrouver dans cette maison royale.
Pour plat de résistance : un mets d'adultère et d'érotisme. Mais c'est très exactement ce que le monde nous offre, couramment, pour que précisément nous puissions vivre de cela. Oui, l'adultère et l'érotisme nous sont jetés en pâture.
Et comme dessert à ce banquet : un plat de violence. C'est tout à fait ce que nous offre la télévision, ou encore nos magazines, tout ce que vous voulez, les nouvelles que nous entendons… Nous en sommes constamment là et ceci justement pour que nous puissions vivre de ces choses et cependant ces choses ne rassasient pas. De telle manière que nous pouvons dire que cette table royale représente pour nous aujourd'hui une figure de ce monde qui nous jette en pâture cette convoitise de la chair, cette convoitise des yeux, l'orgueil de la vie et c'est ainsi que la Bible définit le péché. Souvent on me demande : " le péché c'est quoi ? " Eh bien c'est cela, la convoitise de la chair, des yeux, l'orgueil de la vie. Et la Bible nous fait savoir que le monde est assis à cette table et veut vivre de ces choses. Mais la Bible nous révèle que la fin de ces choses c'est la mort. Qu'en réalité cette table, c'est la table de la mort. Oui ! Apparemment c'est la joie de vivre et le monde nous donne l'impression qu'il connaît une certaine joie de vivre, mais à y creuser un peu, à y gratter un peu, on s'aperçoit que précisément tous ceux qui veulent festoyer, festoyer encore, c'est parce qu'ils connaissent une détresse intérieure qu'ils cherchent à oublier, à noyer dans ce genre de festivité. La Bible nous parle du péché justement de cette façon-là nous l'avons entendu tout à l'heure. Une figure du monde, cette table d'Hérode. Je vous pose la question, amis : mangez-vous à cette table, mangez-vous ces mets-là ? Certains s'en régalent littéralement.
La Bible déclare : Le salaire du péché c'est la mort, l'âme qui pèche, c'est celle qui mourra. Mais c'est tout à fait, je le répète ce que nous jettent en pâture la radio, la télévision, nos journaux, nos magazines.
" Mais Alain Choiquier vous en avez après toutes ces choses ? " Non je n'ai rien contre la télévision, mais je veux dire simplement qu'elle peut être un danger pour que nous nous gavions de choses qui sont tellement sales, et c'est tellement facile ! Je me souviens de mon père spirituel, Ralph Shallis, qui nous prévenait : " Si vous ne maîtrisez pas la télé, c'est elle qui va vous maîtriser ! " C'est comme un chien, si on ne le maîtrise pas, c'est lui qui va nous maîtriser et on aura bien de la peine avec lui. Bien entendu le Seigneur n'interdit pas la radio. Il y a plusieurs années en Angleterre, quand la radio a vu le jour, Ralph Shallis nous racontait qu'il avait posé la question à un vénérable vieillard, chrétien de longue date, afin de connaître son avis sur la radio et ce chrétien lui avait répondu : " Attention à l'antéchrist ! " Mais on peut entendre les nouvelles à la radio. Moi-même j'ai l'occasion de parler à la radio, j'ai cinquante émissions par semaine sur les ondes afin que l'Évangile atteigne les extrémités du monde. Et puis de temps à autre, j'apparais sur le petit écran : on peut se servir de ces choses pour faire avancer le règne de Dieu. Mais ce que le petit écran peut nous faire voir de cochonneries, d'ordures, de saletés, c'est presque incroyable ! De temps en temps, je regarde, mais, vous vous demandez s'il s'agit d'hommes et de femmes dans tout leur bon sens ! Ah s'il est vrai qu'il existe des musiques d'inspiration divine, il existe des musiques d'inspiration diabolique. On n'a rien contre la musique elle-même, puisque le Seigneur s'en sert et qu'Il fait passer des messages au travers de la musique. Nous nous sommes régalés hier ici avec cette chrétienne qui chante pour le Seigneur ! Et que j'aime à la radio ces chorales et ces belles musiques chrétiennes quand je roule en Belgique ou en Suisse dans ma voiture. Nous pouvons nous servir de tous ces moyens pour faire passer le message, mais la plupart du temps, c'est le monde qui se sert de ces choses pour en faire passer un autre message, celui de la convoitise de la chair, de la convoitise des yeux, de l'orgueil de la vie… Voilà donc une image de ce monde, la table d'Hérode et Hérode, celui qui justement l'a présidée, forme l'image de celui que la Bible appelle le dieu de ce siècle qui préside à la table de ce monde, invite le monde entier à ce festin, voulant lui donner corruption, révolte, corruption sexuelle et violence. Quand on pense à la violence… Je lisais un article la semaine dernière en France à propos de Mac Gyver (on aime beaucoup ce policier, séducteur, charmeur) : des enfants dans l'est de la France ont alors joué aux Mac Gyver mais pour de vrai, alors évidemment ils en sont presque allés jusqu'au crime. Ils avaient mis en place une espèce de scène policière, au grand désespoir de leurs parents et de la police ! Mais quand au lieu d'entendre le message de l'Évangile, de recevoir ce grand message qui sauve, on se gave de ces choses, comment voulez-vous que l'on agisse autrement. Nos enfants sont gavés de télévision, et ceci fait énormément de mal. La table de ce monde. La Bible soutient qu'un jour ou l'autre, nous nous sommes tous comme chacun, trouvés assis à cette table parce que la Bible dit : Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu.
Mais heureusement, il y eut en ce temps-là, une autre table lors d'un autre anniversaire, celui de la Pâque, avec un autre Roi, non plus Hérode cette fois, mais le Seigneur présidant cette table, celle de la chambre haute. Oui dans une occasion d'anniversaire. Bien entendu, la chambre haute ne connut certainement pas cette effervescence du palais du roi Hérode.
Les invités : à cette table du Seigneur, pas le tout-Israël, pas l'élite militaire, pas l'élite religieuse, pas l'élite politique, non, des pêcheurs de poisson, des péagers, des collecteurs d'impôt, des gens tout à fait modestes.
Sur la table : un repas frugal, rien à voir avec l'autre table, mais dans le cas particulier de cette table-là, bien que présentant les emblèmes d'un sacrifice qui devait arriver, celui du Christ, du pain, du vin. Il y avait tout un message, mais non pas un message de mort comme dans le cas de l'autre table, mais un message de vie, un message d'amour, un message de paix, un message de joie, véritablement un message remarquable.
Jean 13, Jean 14, Jean 15, Jean 16 et Jean 17 Ah ! Tous ceux-ci à cette table et à l'occasion de ce festin spirituel, le Seigneur a parlé d'amour comme personne n'en a parlé. Et c'est là qu'Il a dit par exemple : Aimez-vous les uns les autres comme Je vous ai aimé. Savez-vous ce qu'Il a fait en Jean 13 ? Il a pris la forme d'un serviteur, ayant aimé les siens jusqu'au bout, dit la Bible. Il a pris la forme d'un esclave et Il s'était mis à laver les pieds de ses disciples. Il était pourtant Roi à cette table, Il avait présidé cette table, mais on n'a pas entendu dire qu'à la table du palais, là-bas chez Hérode, Hérode eût pris la forme d'un esclave pour laver les pieds de ces élites militaire, politique et religieuse. Celui qui l'avait gêné par son message, qui le lui avait fait entendre, ce Jean-Baptiste était en prison, et pour finir, il l'avait fait décapiter. Tandis que là, une partie de ce temps-là, Judas avait été présent, et ce Judas, Jésus ne l'avait pas mis à la porte ; quand Judas était venu pour Le livrer, Judas avait embrassé le Seigneur et pour toute réponse, le Seigneur avait prononcé : Mon ami. Mon ami… Sur ce repas avait également plané une ombre, celle de Judas, et cette ombre avait été pénible au Seigneur, mais le Seigneur n'avait pas agi comme l'autre roi, Il ne l'avait pas fait jeter en prison et ne l'avait pas fait décapiter. Après avoir livré le Seigneur, après L'avoir trahi, Judas était allé de sa propre volonté se suicider, mais le Seigneur l'avait aimé lui aussi jusqu'au bout. Quelle table différente ! La table où l'on se régale de l'amour de Christ ! Imaginez ses disciples qui entendaient le Seigneur parler d'amour comme personne précédemment. Une table où l'on se régale de la paix du Seigneur ! Personne n'a jamais parlé de paix comme le Seigneur en a parlé (c'est dans ces circonstances qu'Il a parlé de paix). Une table où Il a parlé de joie comme personne n'en a parlé. Vous savez comment Il a parlé de joie, là, dans ces circonstances, dans ses derniers discours ? Je vous ai dit ces choses afin que ma joie soit en vous et que votre joie soit parfaite. La table de la vraie joie avec le Seigneur, la table de la vraie paix, la table de l'amour véritable et même si sur la table étaient disposés les emblèmes d'une mort, c'était la table de la vie et cette table de la vie est encore là pour que nous venions prendre place afin de nous nourrir du Christ, de la Parole du Christ.
Je vous pose la question, ami : à quelle table êtes-vous assis ?
La Bible ne nous parle que de deux possibilités de tables :
La table du diable : le monde est assis à cette table et se gave de ses mets de corruption et de péché.
La table du Seigneur : tellement peu de monde s'y place…
Jésus a dit Lui-même : il y a deux routes, une route large que beaucoup empruntent : c'est la route de la perdition. Malheureusement, beaucoup se trouvent sur cette route-là et pour la figurer autrement, nous dirons qu'elle correspond à la table de ce monde que préside le diable. Et Jésus d'ajouter qu'il y a une autre porte, peu passent par là : c'est la porte de la vie, la route du salut, oui, un chemin difficile, et Jésus posait la question : sur quelle route vous situez-vous ? Et ce soir Il vous demande : " A quelle table êtes-vous assis ? "
Tel est son message ce soir : "Change de table ! " Il suggère avec amour : quitte la table de ce monde et viens prendre place à la mienne, pour ton salut, pour que réellement tout puisse changer chez toi. Changer de table. Passer de la table de ce monde de corruption à la table du Seigneur, la Bible dit que c'est passer de la mort à la vie. Jésus l'a affirmé : Celui qui écoute ma parole et qui croit celui qui m'a envoyé, celui-là a la vie éternelle. Il ne vient point en jugement mais il est passé de la mort à la vie. Moi j'ai changé de table voilà quarante et un ans. Et toi mon ami ?
La Bible dit que changer de table c'est passer des ténèbres de la table du diable à la table de la lumière du Seigneur, passer des ténèbres à la lumière. Changer de table, c'est changer de maître, c'est passer de ce maître cruel qu'est le diable, oh ! ce qu'il peut nous faire de mal ! Et il nous trompe quand il nous met dans le crâne que changer de table c'est précisément ne plus vivre, et combien d'hommes et de femmes croient cela. Changer de table, c'est changer de maître. Qui est ton maître ? Que j'aime cette parole de Jérémie le prophète déclarant à son Dieu dans une prière : J'ai recueilli Tes paroles, je les ai dévorées (j'imagine que les disciples devaient dévorer les paroles du Seigneur) et Tes paroles ont fait la joie et l'allégresse de mon cœur.
A cette table nous est offert le pain de vie qui peut être la Parole de Dieu mais qui est aussi le Seigneur Lui-même. A cette table nous est présenté le sacrifice qui nous fait passer de la mort à la vie, des ténèbres à la lumière, de la puissance de Satan, quelle puissance à cette table ! Ce diable tient les hommes, il faut la puissance du Christ et de l'Évangile pour ce changement de table et ce pour passage à la table du Seigneur. Demain matin, nous, quelques chrétiens attablés, serons ici dans ce lieu à la table du Seigneur pour rappeler justement tout ce que le Seigneur est pour nous afin de proclamer et de dire précisément de quoi nous nous nourrissons tous les jours. Oui nous sommes devenus participants de Christ et c'est encore dans ses derniers discours, là dans cette chambre haute, que le Seigneur a prononcé des paroles telles que celles-ci : Je suis le chemin (c'est la table justement qui nous montre le chemin à suivre avec le Seigneur. Et le chemin, c'est une personne). Je suis la vérité (c'est la table de la vérité, l'autre c'est la table du mensonge). Je suis la vérité, Je suis la vie. De quoi te nourris-tu tous les jours, de quels mets spirituels et moraux ? Le monde aujourd'hui est lugubre et il a faim. Il connaît la faim dans l'abondance mais ne veut pas changer de table. A quelle table es-tu assis ? Veux-tu changer de table ce soir ?
Pour changer de table, il faut passer par la croix.
Pour changer de table, il faut précisément régler la question de notre péché.
Pour changer de table, il faut accepter le sacrifice de la croix qui nous purifie de tout péché.
La Bible dit que le Christ a aboli le péché par son sacrifice. La Bible dit encore que le sang de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, nous purifie de tout péché. Voilà pourquoi cette table, bien qu'elle présente les emblèmes d'une mort, est la table de la vie. Jésus a dit : Je suis le pain de vie, celui qui me mange vivra par moi. Au plan spirituel bien entendu, car on ne va pas manger le Christ au plan charnel, au plan physique, on le mange au plan spirituel ! Le Seigneur a proclamé en Jean 6 : Les paroles que je vous ai dit sont esprit et elles sont vie, on Le mange en esprit, on Le mange en vie et on se régale de sa présence, de sa personne, on se régale aussi de son sacrifice pour le pardon de nos péchés et pour toute une vie chrétienne mise à part pour Lui. Mes amis, il n'y a qu'une alternative, prévient la Bible : la table du monde, table de la mort, table des ténèbres, table du malin qui nous trompe ou la table du Seigneur, table de vérité, table de vie. On est assis d'un côté ou de l'autre, on ne peut pas avoir un pied ici, un pied là. La Bible nous rapporte l'histoire de ce Judas, nous ne voulons pas juger, ce Judas qui mangeait à tous les râteliers, alors vous en avez aussi qui vont manger à tous les râteliers, cela ne marche pas. Et Judas, après avoir mangé le morceau trempé, s'était rendu ensuite à l'autre table pour livrer le Seigneur. Et nous savons comment cet homme avait fini. On ne peut pas avoir un pied ici et un pied là. A ceux qui cherchent à marcher de cette façon-là. La Bible dit : arrêtez de clocher des deux pieds, cela ne marche pas.
Il faut choisir la table du Seigneur, le Seigneur nous invite à venir à sa table et sa table est évidemment la table du salut ; si l'autre était une figure de la table du monde, celle du Seigneur figure le Royaume de Dieu. Comme le Seigneur nous le dit en Luc 22 ; c'est une figure du royaume de Dieu où l'on se nourrit de mets spirituels et moraux absolument remarquables.
Oh mon ami ! Je vous pose la question : " Est-ce que La Parole de Dieu est-elle tous les jours un festin à vos oreilles ? L'aimez-vous cette parole de Dieu, la chérissez-vous ? La recevez-vous tous les jours ? Fait-elle votre joie ? Jésus a dit : Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui-là qui m'aime. A cette table du Seigneur nous sommes comblés, parce qu'en Christ habite toute la plénitude de la divinité. Parce que sa Parole est une parole de plénitude qui emplit notre cœur. Tandis qu'à l'autre table : jamais satisfait, bien qu'il y ait abondance. Oh comme cette table, à laquelle est s'attablent un roi juif et un clergé juif dressé contre le Seigneur, est véritablement l'image de notre Occident dit chrétien,.
Alors nous sommes invités à la table du Seigneur. Es-tu assis là à la table du Seigneur, à cette table où la fête est dans le cœur ? Que j'aime ce cantique : " Du Christ la fête est toujours prête, et le festin est ouvert. " Une invitation à venir au festin du Seigneur. Il y a peut-être quelqu'un qui avait besoin d'entendre ce message, un jeune trompé par ce monde, ou un moins jeune qui avait besoin de cette invitation à changer de table pour être sauvé. Plusieurs ici ont changé de table ! Vous pas encore ? Alors vous êtes invité, vous êtes appelé à changer de table pour passer de la table de la mort à la table de la vie.
Voulez-vous changer de table en venant à la croix et en acceptant que Christ, représenté par ce qui était placé sur cette table, s'est donné sur cette croix pour vos péchés personnels, s'est donné pour vous débarrasser d'une vie en désordre, d'une vie de péché. Il est venu pour que vos affaires soient en ordre avec Dieu. Il est venu pour que vous viviez en nouveauté de vie, pour que vous changiez de cœur, pour que votre conscience soit délivrée de son péché. C'est à ce moment-là que la vraie fête commence, une conscience guérie de son péché ! Un roi en Israël a chanté : Heureux celui à qui la transgression est remise, heureux celui à qui le péché est pardonné. Voilà pourquoi je parle de fête en Jésus-Christ, mais la vraie fête, dans le Seigneur, le pardon des péchés, et puis le Seigneur nous change de route et Il met devant nous un nouvel horizon. La Bible dit que celui qui vient prendre place à cette table devient une nouvelle créature, que les choses anciennes sont passées, toutes choses sont devenues nouvelles avec le Seigneur. Où en es-tu mon ami, maintenant, ce soir ? A partir de cette illustration des deux tables, tu dois pouvoir te situer. Où en es-tu ? Et surtout tu peux prendre cette décision tellement solennelle : Je change de table, Seigneur je viens, j'ai compris, je choisis la vie, je viens à toi, accueille-moi. Le Seigneur énonce dans Sa parole : Je ne mets pas dehors celui qui vient à moi. Il ne vous met point dehors comme le roi Hérode avait mis dehors Jean-Baptiste, non, Il vous accueille, Il vous reçoit, Il vous sauve, Il vous transforme et vous devenez réellement un enfant de Dieu. Qui ce soir veut changer de table, maintenant, pas demain c'est maintenant qu'il faut le faire. La Bible dit que c'est maintenant le moment favorable, c'est aujourd'hui le jour du salut. Si aujourd'hui vous entendez Sa voix (cette voix d'amour et de vérité), n'endurcissez pas votre cœur, ne fermez pas vos oreilles Il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Et il est des hommes et des femmes qui ne veulent rien entendre. Venez au Christ ce soir, maintenant, je vous y invite.
Vous vous êtes découvert assis à la table d'Hérode, c'est-à-dire à la table de ce monde, à la table qui refuse d'entendre la vérité et se nourrit du péché. Cette parole vous a touché, vous voulez changer de table, vous voulez venir au Christ : venez maintenant avec cette prière.
Prière : Seigneur je veux quitter cette table, la table de ce monde, la table du péché pour venir à toi et m'asseoir à ta table à Toi, cette table qui m'offre ton sacrifice pour la purification des péchés. Tu es mort pour mes péchés, ta Parole le dit, je le crois, je me confie en Toi. Ta parole m'a dit ce soir : Mets de l'ordre dans ta vie, Tu sais ce qu'il y a dans ma vie. Seigneur, c'est oui, Seigneur viens et mets cet ordre d'en haut dans ma vie. Seigneur je t'ouvre mon cœur. A partir de ce soir, je veux vivre une vie nouvelle avec Toi assis à ta table pour me nourrir de Toi, de ta parole, de ta paix, de ta joie, de ta sécurité. Seigneur je n'ai pas tout compris, mais j'ai compris que je dois changer de table pour mon salut, alors je viens. Seigneur, aide-moi, prends ma main, j'ai besoin que Tu m'aides, Seigneur, viens, je mets ma confiance en Toi.