Jamais satisfait... 2

Série: Jamais satisfait...

Trois conférences évangéliques traitant de problèmes existentialistes et toujours d'actualité: 1 - Qui est l'Homme?... un accident? 2 - Une femme malade atteinte gravement dans de nombreux domaines... 3 - Faire la fête... une solution? Messages donnés à Carnières (Belgique) en septembre 1992 et d'une actualité brûlante.

Audio

Texte

JAMAIS SATISFAIT. QUEL ESPOIR ? ( 2 )

Message donné à Carnières (Belgique) - 11 septembre 1992

Jésus est là, à ce point présent que nous pouvons réellement Le toucher, Le toucher dans notre cœur, Le toucher par la foi.

Nous vivons à l'heure qu'il est au sein d'un monde qui, comme nous le disions précédemment, se ravale littéralement au niveau de la bête et nous affirmions : Humanité sans Dieu verse dans la bestialité, humanité sans divinité la plupart du temps devient bestialité. Or le Seigneur ne nous a pas créés pour que nous vivions à l'état de bête, jamais. Il a voulu l'homme à son image et nous allons lire cela en Genèse chapitre 1 et verset 26 : Puis Dieu dit : faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l'homme à son image, Il le créa à l'image de Dieu, Il créa l'homme et la femme.

Il est essentiel de rappeler ces choses pour commencer ! Nous poursuivons la lecture au chapitre 2 au verset 23. En accueillant celle que Dieu avait créée pour la lui donner pour épouse, Adam eut ces paroles avec des accents de joie : L'homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! On l'appellera femme parce qu'elle a été prise de l'homme. C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair.

Verset 24 : C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme et ils deviendront une seule chair. Il n'est pas précisé ici de qui est venue cette parole. Mais le Seigneur Jésus, Lui, a pris soin de nous le faire savoir. En Matthieu 19, Il rapporte ce même texte : N'avez-vous pas entendu qu'à l'origine (le Créateur, n'est-ce pas ?) Dieu dit l'homme quittera son père et sa mère ? Jésus affirme ainsi que Celui qui fut à l'origine de cette parole fut Dieu Lui-même.

En 2 Samuel 13 à partir du verset premier, un autre texte va peut-être vous surprendre, mais il est important que nous le lisions afin que nous nous fassions une sérieuse idée du thème de ce soir :

Après cela, voici ce qui arriva : Absalom, fils de David, avait une sœur qui était belle et qui s'appelait Tamar ; et Amnon, fils de David, l'aima (en fait, Tamar était la demi-sœur d'Amnon. Il est donc écrit que Amnon s'était amouraché de Tamar). Amnon était tourmenté jusqu'à se rendre malade à cause de Tamar, sa sœur ; car elle était vierge, et il paraissait difficile à Amnon de faire sur elle la moindre tentative. Amnon avait un ami nommé Jonadab, fils de Schiméa, frère de David, et Jonadab était un homme très habile. Il lui dit : Pourquoi deviens-tu ainsi chaque matin plus maigre (atteint d'anorexie mentale, il ne mangeait plus tellement il était tombé amoureux fou de cette Tamar) ? Amnon lui répondit : J'aime Tamar, sœur d'Absalom, mon frère. Jonadab lui dit : Mets-toi au lit, et fais le malade. Quand ton père viendra te voir, tu lui diras : Permets à Tamar, ma sœur, de venir pour me donner à manger ; qu'elle prépare un mets sous mes yeux afin que je le voie et que je le prenne de sa main (alors, de sa main, cet Amnon se serait remis à manger, mais pas de la main de n'importe qui, de la main de Tamar). Amnon se coucha et fit le malade. Le roi vint le voir et Amnon dit au roi : Je te prie, que Tamar, ma sœur, vienne faire deux gâteaux sous mes yeux, et que je les mange de sa main. David envoya dire à Tamar dans l'intérieur des appartements : Va dans la maison d'Amnon, ton frère, et prépare-lui un mets. Tamar alla dans la maison d'Amnon, son frère, qui était couché. Elle prit de la pâte, la pétrit, prépara devant lui des gâteaux, et les fit cuire ; prenant ensuite la poêle, elle les versa devant lui. Mais Amnon refusa de manger. Il dit : Faites sortir tout le monde (quel piège !). Et tout le monde sortit de chez lui. Alors Amnon dit à Tamar : Apporte le mets dans la chambre, et que je le mange de ta main. Tamar prit les gâteaux qu'elle avait faits et les porta à Amnon, son frère, dans la chambre. Comme elle les lui présentait à manger, il la saisit et lui dit : Viens, couche avec moi, ma sœur (demi-sœur, en réalité). Elle lui répondit : Non, mon frère, ne me déshonore pas, car on n'agit point ainsi en Israël ; ne commets pas cette infamie. Où irais-je, moi avec ma honte ? Et toi, tu serais comme l'un des infâmes en Israël. Maintenant, je te prie, parle au roi, et il ne s'opposera pas à ce que je sois à toi. Mais il ne voulut pas l'écouter ; il lui fit violence, la déshonora et coucha avec elle. Puis Amnon (écoutez bien cela) eut pour elle une forte aversion (une haine !) plus forte que n'avait été son amour pour elle. Et il lui dit : Lève-toi, va-t-en.

Je t'aime, moi non plus.

Nous lisons à présent ce texte bien connu, mais il est nécessaire que nous le rappelions. En Jean 4 à partir du verset premier, cette rencontre entre Jésus-Christ et la femme samaritaine. Une rencontre inoubliable :

Le Seigneur sut que les Pharisiens avaient appris qu'il faisait et baptisait plus de disciples que Jean. Toutefois Jésus ne baptisait pas Lui-même, mais c'étaient ses disciples. Alors Il quitta la Judée et retourna en Galilée.

Comme il fallait qu'il passât par la Samarie (rien ne L'y obligeait, mais nous donnerons le sens de cette information), il arriva dans une ville de Samarie, nommée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils. Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits, c'était environ la sixième heure (c'est-à-dire midi).

Une femme de Samarie vint puiser de l'eau, Jésus lui dit : Donne-moi à boire. Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres. La femme samaritaine lui dit : Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? Les Juifs en effet, n'ont pas de relations avec les Samaritains. Jésus lui répondit : Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire ! Tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive. Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond ; d'où aurais-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif (c'est-à-dire restera insatisfait. Et nous voilà en plein dans notre sujet : Jamais satisfait. Quiconque boit de cette eau, une eau de la terre, une eau terrestre restera insatisfait). Mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. La femme lui dit : Seigneur donne-moi de cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici. Va, lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici. La femme lui répondit, je n'ai point de mari. Jésus lui dit : Tu as eu raison de dire : je n'ai point de mari, car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari (et Jésus d'ajouter cette parole remarquable). En cela tu as dit vrai (tu m'as dit la vérité sur toi). Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète… La femme lui dit : Je sais que le Messie doit venir (celui qu'on appelle Christ) ; quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses. Jésus lui dit : Je le suis, moi qui te parle.

Remarquable texte, absolument unique, sur lequel nous aimons prêcher l'Évangile de mille et une manières.

Nous allons parler de cette femme qui connaissait des circonstances extrêmement difficiles, et le moins que nous puissions dire à son sujet, c'est que, pour commencer, cette femme était malade de sa beauté. Alors voyez-vous, si certains sont plus beaux que d'autres, ou alors moins beaux que d'autres, il n'est pas toujours évident de savoir gérer sa beauté quand on est beau. Il s'agissait donc d'une femme qui n'avait pas su gérer convenablement sa beauté… " Mais Alain Choiquier, ce n'est pas écrit qu'elle était belle ? " Certes, mais on n'a pas de peine à le deviner : quand on est femme, on n'a pas comme cela cinq maris pour finir dans le concubinage sans être belle ! Certainement elle n'avait pas eu de peine à changer d'homme, l'un après l'autre, passant chez elle. Et sa beauté devait-elle être sûrement pour beaucoup dans cette affaire. Mais elle n'avait pas su gérer sa beauté et sa beauté avait été en fait pour elle un très sérieux piège.

La Bible nous entretient de beauté, mais elle nous entretient surtout de beauté intérieure, de beauté morale et spirituelle. Souvent la question est posée de la part de jeunes : " C'est quoi la sainteté ? " Je réponds à cela : " C'est une beauté morale et spirituelle que Dieu apprécie beaucoup plus que la beauté physique. Certains, qui sont très laids, peuvent être devant Dieu beaucoup plus beaux, justement de cette beauté morale et spirituelle que la Bible appelle la sainteté. C'est une beauté remarquable. La Bible dit que Dieu est saint. Et Dieu est superbement beau ! Oh j'imagine et j'anticipe le jour où nous allons paraître devant Lui. Lui est tout empreint d'une beauté absolument immaculée et la Bible indique que cette beauté est tellement éblouissante que nous ne supporterions pas de la regarder. Dieu est beau, Il est saint.

Cette femme avait été malade de sa beauté, et puis aussi, malade de sa condition de femme, parce que nous savons comment, au Moyen-Orient, les femmes étaient traitées en ce temps-là, c'est encore le cas très souvent, surtout au sein de certains peuples. Malade de sa condition de femme ! Et nous savons que Jésus est venu pour rendre à la femme sa vraie place, son vrai rôle, sa vraie dignité, sa vraie signification de femme. Voilà pourquoi tant de femmes Le suivaient, c'est écrit dans l'Évangile, parce qu'elles avaient vu en le Sauveur Celui qui était venu leur rendre leur dignité. N'hésitons pas à le dire, la femme a été dépréciée dans le passé par quantité de civilisations jusqu'à Napoléon, et le code Napoléon a complètement dévalorisé la femme, et Dieu sait combien, jusqu'en Belgique et en France, tout ce que nous avons de dispositions juridiques se fonde, en partie, sur le code Napoléon.

Malade de sa condition de femme.

C'est peut-être ici le cas d'une dame belge. Vous n'avez pas connu la condition féminine en ce temps-là, mais très souvent, c'est peut être votre cas, vous vous plaignez d'être une femme et de certains comportements vis-à-vis de vous. Alors le Seigneur vous comprend, Il vous aime, Il voudrait arranger cela ce soir.

Et puis, c'était encore une femme malade de sa race, parce que Samaritaine ! Et de sang mêlé, les Juifs samaritains étaient considérés par les Juifs, à la limite comme de race dégénérée, oui je n'hésite pas à le dire, dégoûtante même. Voilà pourquoi les Juifs ne parlaient pas aux Samaritains, parce que les Samaritains résultaient d'un mélange de races : ils étaient des Juifs mais qui s'étaient mêlés à des païens et avaient même adopté certains cultes, disons des traditions idolâtres.

Une femme, donc malade de sa race ! Malade de sa solitude !

Il y a peut-être quelqu'un ici qui connaît ce que signifie être malade de sa solitude. Je me souviens de ce jeune homme à Paris qui me disait : " Quand je rentre après mon travail à la maison et que je me retrouve seul dans mon studio, j'ai comme une envie de me taper la tête contre les murs ! " Il y a peut-être quelqu'un qui sait ce que cela veut dire et qui a connu pareille circonstance : la solitude intérieure, que c'est dur !

Une femme malade de sa religion !

Comment cela ? Elle avait une religion, c'est même elle qui engagea, j'allais dire le ping-pong religieux, le combat religieux avec Jésus : " Vous vous dites que… Nous nous disons que…" Cela nous arrive très souvent avec les agents de sectes. La Samaritaine avait une religion précise, elle regardait une montagne, un mont qui s'appelait le mont Garizim. Elle n'était pas sans religion, mais sa religion lui avait permis de vivre ce qu'elle avait vécu au plan moral, au plan spirituel. Malade de sa religion, en fait, car sa religion ne lui avait pas donné Dieu : une religion mais pas une relation.

Et puis une femme malade de son péché ! Malade de son péché, malade de ses divorces, malade de ses cinq maris, oui, pour finir en concubinage avec un sixième homme. Mais peut-être vivez-vous en concubinage ? Alors surtout, ne vous en voyez jugé ni par Dieu, ni par nous… Le Seigneur ne fit aucun reproche à cette femme, Il connaissait sa vie à fond, à fond ! Aucun reproche dans sa bouche vis-à-vis de cette femme, parce qu'Il voulait l'aider à en sortir !

Donc une femme malade, malade avec six hommes, la voilà enfin en présence du septième homme. Ah ! le septième homme, l'avez-vous rencontré ?

Le chiffre "sept" dans la Bible, que symbolise t-il ? Le chiffre de la perfection. Les hommes précédents n'avaient pas satisfait cette femme : elle devait présenter ce que nos savants, psychiatres ou psychologues appellent aujourd'hui un phénomène de compensation. Parce que frustrée en amour et en affection, elle s'était livrée corps et âme au sexe. On ne règle pas le problème de la frustration affective de cette façon-là ! Mais voyez-vous, ceci n'est pas un phénomène actuel, la Bible nous entretient d'une femme qui était passée par là. Elle représentait le cas-type du cœur frustré : insatisfaite, terriblement insatisfaite malgré six hommes ! La voilà maintenant en présence du septième homme, lequel septième homme, Christ, était venu jusqu'à elle non pas pour Lui, comme les six premiers (on les connaît aujourd'hui les hommes, et aussi les femmes !), mais Il avait couru, Il avait volé vers elle, pour elle. La sachant en difficulté, la sachant dans des problèmes absolument impossibles, Christ avait décidé d'aller jusqu'à elle pour l'aider.

Nous avons un Sauveur fantastique. Elle avait besoin d'un Sauveur, et mon ami, vous avez besoin d'un Sauveur et moi aussi ! Nous avons tous besoin d'un Sauveur ! Peut-être, Madame, n'avez-vous pas eu cinq maris, peut-être n'êtes-vous pas en concubinage avec un sixième homme, et vous tenteriez de vous justifier un peu de cette façon-là, non ? La Bible dit que tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. Nous en sommes tous au même point. Mais Jésus a dit que le Fils de l'homme n'est pas venu pour perdre les âmes mais pour les sauver. Qu'Il n'est pas venu pour les bien portants, mais pour les malades.

Oh ! ceux qui éprouvent cette maladie du péché, qui ressentent la vie de façon impossible comme une espèce de souffrance à endurer tous les jours : Christ est venu pour ceux-là. Et Jésus a dit Lui-même à Zachée, passé lui aussi par de drôles de problèmes : Le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. Quel bonheur d'avoir un tel Sauveur qui nous aime, et franchement ! Après avoir dit ces quelques mots sur cette femme, avec sa vie, la vie qu'elle avait connue, méritait-elle que l'on se déplaçât et que l'on se fatiguât pour elle ? Christ était arrivé épuisé au puits de Jacob. Vous savez quand les Juifs voulaient se rendre de Judée en Samarie, la plupart du temps (ceux qui sont allés comme c'est mon cas dans ces régions-là le savent), ils longeaient le Jourdain, c'est beaucoup plus facile ! Ils n'allaient pas vers ces régions de collines de basses montagnes, de la Samarie pour aller en Galilée depuis la Judée. Mais si le Seigneur était allé dans cette direction-là, c'est parce qu'Il avait décidé de rencontrer cette femme. Il savait qu'elle était en difficulté. Et voyez-vous, notre chance si je puis le dire ainsi, c'est que nous avons un Sauveur qui veut le meilleur pour nous, qui nous connaît jusqu'au niveau de nos fibres les plus profondes, Il sait tout sur notre vie passée, sur ce que nous vivons présentement, et Il veut venir à notre secours. J'ai coutume de dire quand je parle de cette femme, que dans ce jour où le Seigneur l'a rencontrée, Il avait mis la main dans la poche pour en sortir, pour parler de façon moderne, son agenda. Que put-Il lire sur cet agenda ? Un nom : la Samaritaine, un lieu : le puits de Jacob, une heure : midi. Il avait rendez-vous avec elle. Elle ne le savait pas, mais Lui le savait, elle était inscrite sur son agenda et je dirais beaucoup plus que cela, elle était sur son cœur et voilà pourquoi Il était allé jusque vers elle en Samarie pour l'aider et la tirer d'affaire dans tous les problèmes et les souffrances qu'elle pouvait connaître, les luttes, les combats qu'elle ne révélait peut-être à personne mais qu'elle vivait de façon cachée.

Nos savants nous disent aujourd'hui : Que de détresses intimes les hommes vivent couramment, où qu'ils se trouvent ! Voilà qui explique souvent la déprime et aussi la dépression.

Alors Jésus arriva jusqu'à elle, fatigué. Ce qui m'impressionne, c'est que le Seigneur se fatiguait pour les hommes et les femmes. On me dit : " Alain Choiquier, vous êtes fatigué ! " C'est vrai, je le suis, je puis vous le confirmer ! " Alors vous êtes fatigué, il faut prendre un peu de repos ! " Mais quand je pense à mon Sauveur, à mon Sauveur qui ne comptait ni sa peine ni Ses efforts pour atteindre les perdus. Il était arrivé tout couvert de sueur et de poussière au puits de Jacob. Pour quelle raison ? Il voulait la rencontrer.

Bien entendu, le Seigneur a retrouvé sa gloire aujourd'hui, mais imaginez que ce soir Il est ici, Il est dérangeable, Il est au milieu de nous. Un Sauveur dérangeable !

Je me souviens, quand j'étais dans les affaires et que je voulais parfois rencontrer mon patron, il me lançait : " Je ne suis pas dérangeable ! " Tandis que le Patron céleste est dérangeable tous les jours, et même beaucoup plus que cela, Il apprécie tellement que nous venions Le déranger. Alors Il dit : " Je suis dérangeable ", il est possible d'aller à Lui, et puis Il est au milieu de nous. " Qu'est-ce qui vous fait soutenir cela ? " Dans sa Parole, Il dit : Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, Je suis au milieu d'eux. Pour moi il ne fait aucun doute que c'est vrai, Jésus est là. Et parce qu'Il est là, la rencontre avec Lui est possible, dans ce lieu. La Samaritaine ne L'a pas rencontré dans une réunion à Carnières, elle ne L'a pas rencontré sur un terrain de volley-ball comme celui qui vous parle (Je L'ai en effet rencontré sur un terrain de volley-ball.) Certains rencontrent le Seigneur dans un avion ou en marchant sur la route ou dans un désert, peu importe, on peut Le rencontrer partout ! Ceci est remarquable, il suffit simplement de Lui ouvrir notre cœur, mais en particulier lorsque nous sommes réunis, comme c'est le cas ce soir, selon sa promesse : Je suis au milieu d'eux. Il est donc au milieu de nous. Ouvrons-Lui notre cœur et Il honorera sa promesse et nous verrons bien qu'Il est là, Il entrera chez nous, pardonnera nos péchés, sans aucun reproche. Et apprenons cela, nous aussi chrétiens ! Parce que nous parlions tout à l'heure d'une femme malade de sa race. Ah ! Il est des chrétiens qui pensent qu'ils sont, une fois chrétiens, d'une race supérieure aux autres. Attention ! Nous ne valons pas mieux que les autres et si le Seigneur nous a sauvés, c'est par grâce, personne ne mérite d'être sauvé.

Je tenais dernièrement une campagne avec l'Alliance Évangélique c'est-à-dire toutes les églises ensemble, une dame avait été étonnée, alors que je parlais d'avortement et de divorce, et m'avait interrogé : " Mais comment ? Aucun reproche de la part de Dieu ? " Je lui répondis : " Non, aucun reproche ! - Mais au plan de l'adultère ? " Regardez Jean 8 : chacun a sa pierre dans la main pour pouvoir la balancer à la femme adultère qu'on avait traînée jusqu'à Christ afin de la lapider, et ces juifs avaient dit à Jésus : On l'a surprise en flagrant délit d'adultère, elle doit mourir, qu'en dis-Tu ? Seulement, c'est curieux, ce flagrant délit d'adultère, on ne commet pas un adultère tout seul ! Lui le coco, où était-il passé ? Mais c'était un homme, on n'avait donc pas osé le toucher ! On l'avait traînée (nous parlions de cette condition de femme au Moyen Orient), alors qu'avait dit Jésus ? Il avait pris sa défense. Pourtant, le seul qui pouvait prendre une pierre pour la lui jeter, qui était-ce, sinon Lui, le Seigneur ! Mais Il ne l'avait pas fait.

Le Seigneur eut aux lèvres cette parole qui avait condamné là tous ceux qui tenaient leur pierre : Que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre. Plus personne n'a pu tenir, devant le Seigneur. Bien entendu, Il a dû lui dire : Moi non plus Je ne te condamne pas, mais va et ne pèche plus. Ne recommence plus, mais là encore, pas de reproche ! Apprenons du Seigneur, nous chrétiens, face à des non chrétiens qui peuvent se trouver dans des situations ou des circonstances absolument inextricables, qui en souffrent et se sentent souvent jugés par nous : nous ne valons pas mieux qu'eux ! Alors aimons-les comme le Seigneur a aimé cette femme samaritaine. Je disais tout à l'heure qu'elle était sur son agenda, beaucoup plus que cela, elle était sur son cœur et en ce jour-là, Il avait décidé de la rencontrer tout comme Il a décidé de vous rencontrer en ce jour du 11 septembre 1992. Pouvez-vous croire cela ?

Beaucoup ont de la peine à penser que le Seigneur a fixé un jour dans lequel Il veut rencontrer l'homme ou la femme qui ont besoin de Lui. Il a un jour pour vous, je dirais encore pour être plus précis, mon ami, Il a un jour pour toi. Moi je n'oublierai jamais le jour où le Seigneur m'a rencontré. J'avais lutté contre. Vous n'imaginez pas que celui qui vous parle est venu au monde en chantant un cantique (le 258), non ? Pas du tout ! Au contraire, je luttais ! J'étais étudiant à l'époque et tout devait être passé au crible de l'intellect (c'est peut-être pourquoi, je n'ai presque plus de cheveux !) Mais j'en étais là, et il me fallait du sûr et du solide pour que je puisse réellement venir au Seigneur et un jour cela a pu se faire avec cet homme de Dieu, Ralph Shallis, qui est maintenant auprès du Seigneur. Il y a donc eu un jour pour celui qui vous parle, un jour pour toi, un jour dans lequel le Seigneur veut te rencontrer. Mais tu as peut-être conscience que tu as manqué ce jour : il y a peut-être cinq ou dix ans, le Seigneur t'a parlé et tu n'as pas voulu de Lui, tu as voulu faire ta route à toi et puis… Alors Il a continué de taper à la porte, de heurter, mais aujourd'hui, que dit la Bible ? Dieu fixe de nouveau un jour, lequel ? Celui du 11 septembre 1992, voilà le nouveau jour que le Seigneur fixe pour celui ou celle qui ne L'a pas encore rencontré. La Bible déclare : C'est maintenant le moment favorable. C'est aujourd'hui, oui, le jour du salut. Si aujourd'hui vous entendez sa voix (son appel), n'endurcissez pas votre cœur.

Mais il y avait tellement d'obstacles entre cette femme et le Seigneur, imaginez ! Tellement de difficultés, tellement de choses faisaient barrage ! La race par exemple. Lui était Juif, elle Samaritaine, on ne se parlait pas, comme justement entre chrétiens et non chrétiens, on ne se parle pas, on a l'air d'être fâché. Eh non ! il ne faut pas cela, parce que le Seigneur, Lui s'était placé presque tout le temps au milieu de ceux et celles qui ne Le connaissaient pas, avaient besoin de Lui et nous chrétiens, nous avons besoin de nous situer parmi ceux et celles qui ont besoin de Lui où qu'ils soient. Certes, une fois chrétiens, nous sommes la race élue comme dit l'apôtre, et c'est vrai, et nous devons nous en réjouir, mais pas au point de regarder les autres de haut, certainement pas.

Alors le Seigneur avait Lui-même balayé l'obstacle de la race ! Quand on pense qu'on l'accusait (" Il est toujours avec des femmes de mauvaise vie, avec des gens qui ne méritent pas la peine qu'on les visite ! ", voilà ce que l'on disait du Seigneur), et Lui cependant allait vers ces personnes-là parce qu'elles avaient bien entendu besoin de Lui. Et puis il y avait l'obstacle religieux. Cette femme avait sa religion et c'est elle qui avait soulevé le problème, la difficulté. La femme samaritaine à un certain moment de l'entretien, mit la main dans sa poche pour en tirer une balle de ping-pong, disant au Christ : " Tu es prêt, on y va ! " C'était la balle de la dispute religieuse ; elle envoya dans le camp de Jésus la balle de sa religion : " Nous, nous disons que… vous, vous dites que…" La bagarre commence. Cela ne vous est-il jamais arrivé avec un témoin de Jéhovah, avec un mormon ? Alors on n'en sort pas. Elle avait commencé de parler de ses pratiques etc. Certes, elle croyait en Dieu, mais elle ne L'avait jamais rencontré. Il n'était pas dans sa vie. Beaucoup font ainsi, tout à coup : ils se rappellent qu'ils sont ceci ou cela. Que de fois, dans mes tournées, une personne vient vers moi (j'ai tenu, il y a peu de temps, la Convention des Protestants de France, mille personnes dans un temple à Anduze, et ces protestants m'ont interpellé : " Savez-vous d'où nous venons ? Vous nous avez parlé comme si nous ne connaissions rien, nous descendons des huguenots ! " Ah oui, c'est bien ! Toutefois j'ai dû leur dire : " Mais cela ne vous sauve pas ! " Vous avez eu des ancêtres remarquables, mais cela ne vous sauve pas. Ce qui vous sauve, c'est Christ, L'avez-vous reçu ? Tout grand protestant que vous soyez, et je dis la même chose à des amis catholiques bien entendu, ce qui sauve ce n'est jamais une religion, jamais ! J'entends par religion bien entendu, traditions, rites, éducation etc., et cela ne sauve pas ! Ce qui sauve, c'est Christ, Lui est une personne qui veut passer chez nous, dans notre vie, dans notre maison, dans notre cœur ! Qui veut faire toute notre vie ! Qui veut donner tout son sens à notre vie. Alors cela, elle ne l'avait pas compris, oh c'est sûr que cette femme devait prier et pratiquer aussi puisqu'elle a tout de suite engagé la conversation. Seulement, la religion ne lui avait pas donné… le Sauveur dont elle avait eu besoin.

L'apôtre Paul avait prêché à Athènes (c'était sur une place publique en un temps où les "plein air " étaient bien fréquentés) : Hommes athéniens je vous trouve à tous égards extrêmement religieux (ah oui, c'étaient de gens religieux), car en parcourant votre ville, et en considérant les objets de vos dévotions, j'ai même découvert un autel avec cette inscription : à un dieu inconnu. Ah ce Dieu que vous ne connaissez pas, c'est celui que je viens vous faire connaître (et là Jésus a dit dans une prière à Son Père) : La vie éternelle, c'est Te connaître, Toi le seul vrai Dieu et c'est me connaître Moi, celui que Tu as envoyé. Quelles paroles ! Et quand on sait l'étymologie, le véritable sens du mot "connaître", littéralement : " naître avec ". Ah il faut naître en Dieu, et il nous faut naître de nouveau, voilà ce que dit la Bible !

Alors, ce problème-là, c'est le Seigneur qui l'a encore évacué ; la Samaritaine pataugeait dans ses traditions, elle pensait que le Seigneur allait lui parler de sa religion à Lui ! Il n'en avait pas. La seule chose que le Seigneur lui a présentée, c'était Lui-même, Sa personne, ce Messie dont tu parles, c'est Moi. Alors en échange de sa religion dont elle Lui avait parlé, le Seigneur lui a parlé de Lui-même, et quand on parle du Seigneur, on parle du Sauveur. On ne parle pas d'une religion, ce n'est pas une religion qui sauve, c'est le Seigneur. On aide les personnes à Le recevoir, on aide les personnes réellement à venir à Lui, c'est absolument remarquable !

Alors on en arrive à son grand problème, au problème de son péché.

Tu veux cette eau que j'ai pour toi, tu la veux (elle n'a pas tout compris). Celui qui boit de cette eau (dans ta cruche, là) aura encore soif, mais celui qui boira l'eau que Je lui donnerai (une eau d'en-haut) alors celui-là n'aura plus jamais soif. Donne-moi cette eau lui a dit la femme, c'est bien, mais va chercher ton mari et vient ici. Avec une délicatesse et un tact remarquables (Il est formidable, le Seigneur !), le Seigneur a alors touché sa conscience. Il faut que notre conscience soit touchée…

Alors tout à coup, cela a commencé à sortir : Tu as eu cinq maris et à l'heure qu'il est, tu vis en concubinage avec un sixième homme (mais sans jugement, sans condamnation, sans reproche !) ; va chercher ton mari. Il l'avait mise en difficulté, tout comme un jour, il a fallu au Seigneur qu'Il me parle de mon péché. Le péché de cette femme ? Un péché bien actuel dont j'ai commencé à parler au tout début du message : l'immoralité sexuelle. Nous vivons en un siècle difficile sur ce plan, alors très souvent, quand nous abordons la question : " Alain Choiquier, que dit la Bible sur ces questions-là ? " Et puis, nous n'aimons pas tellement entendre parler de ces choses et pourtant il faut les évoquer, c'est important.

Disons tout d'abord que c'est Dieu qui est à l'origine, le Créateur de l'homme et de la femme, nous l'avons vu, en même temps que de leur sexe ; ceux du dehors pensent que le sexe est synonyme de mal et de péché, mais cela n'est pas vrai du tout. La plupart du temps, c'est parce que la conscience agite, torture, tenaille que l'on croit ces choses, c'est Dieu qui a créé le sexe et, après avoir créé l'homme et la femme, il est dit que Dieu avait trouvé que ce qu'Il avait fait était très bon. Mais Dieu veut de l'ordre dans ces choses, Il n'a pas créé l'homme et la femme pour qu'ils vivent n'importe comment et, avec le sexe, Dieu a donné les lois du sexe parce que Dieu est un Dieu sage. Vous ne verriez jamais un patron confier une machine à l'un de ses employés sans lui donner le mode d'emploi, sinon ce serait dangereux. Le patron est sage. Alors à plus forte raison, le Grand Patron de la vie, des univers et des mondes. Il a donné les lois du sexe qui sont énoncées dans les Saintes Écritures au livre du Lévitique du chapitre 18 au chapitre 20. Le sexe, oui, pas n'importe comment, sinon précisément, cela dégénère en corruption. Alors ni le sexe, ni la sexualité ne sont condamnés dans la Bible, certainement pas ! Essayons de voir ensemble rapidement ces lois du sexe, que cette femme avait justement bousculées et nous avons tous besoin de réentendre ces choses, de les entendre et de les entendre même quand on est jeune parce que, quand on n'enseigne pas ces choses, le monde se charge de les enseigner à notre place ; enfin, très jeunes, nos enfants, entendent et voient des choses qu'ils ne devraient ni entendre, ni voir.

Dieu dit : deux sexes. Il n'en a pas fait trente-six.

Première loi, c'est Dieu qui a fait ces deux sexes.

Deuxième loi : deux sexes, pas trente-six.

Troisième loi, un seul conjoint. Ah là ! C'est en effet difficile à entendre quand nous vivons ce que nous vivons, mais je le répète : si nous avons versé dans l'immoralité sur ce plan, le Seigneur ne nous juge pas. Il est venu pour nous sauver, Lui-même a affirmé avoir été envoyé par le Père non pas pour juger le monde, mais pour le sauver. Alors Madame, si c'était votre cas, venez avec confiance au Seigneur, Il ne vous juge pas, Il vous sauve ce soir, Il vous rencontre, Il vous aime. Un seul conjoint. Il est dit que l'Éternel tira une femme de la côte qu'Il avait prise de l'homme, mais une seule femme ! Il aurait pu faire un harem à Adam, qui aurait pu ainsi changer de femme tous les soirs, mais cela n'a pas été le cas. Une seule Ève.

Jeune homme (je parle à des jeunes, à des moins jeunes du sexe masculin par exemple) : il n'y a qu'une seule Ève pour vous. Trouvez-la avec l'aide de Dieu. N'y allez pas tout seul, vous risqueriez de vous casser la figure, mais demandez-Lui de vous aider dans ce sens.

Si vous étiez jeune fille, demoiselle ou jeune dame, que sais-je encore, alors là aussi, il n'y a qu'un seul Adam.

Quand j'affirme ces choses, les jeunes me disent alors : " C'était facile pour Adam parce qu'il y en avait qu'une, alors il ne pouvait pas se tromper ! " C'est vrai ! Mais il n'y a qu'une Ève pour toi, jeune homme, comme il n'y a qu'un Adam pour toi, jeune fille. Tout à fait : un seul conjoint c'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme (pas à ses femmes, il est vrai que nous avons des lois qui essaient de nous protéger, en Belgique, en France et qu'il n'est permis qu'une seule épouse, un seul conjoint est permis ; mais en réalité… ce n'est franchement que rarement le cas !

L'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme.

Quatrième loi : Tu ne commettras point d'adultère (Lévitique 20/10). L'adultère, l'homme et la femme étaient punis de mort. Voilà pourquoi, avec une pierre dans la main, on avait traîné cette femme jusqu'à Jésus. Dites-moi : combien resterait-il de Belges si l'adultère était puni de mort en Belgique ? Combien resterait-il de Français ? Et lorsque le Français entend que du temps de Moïse l'adultère était puni de mort, il se révolte. " Mais vous ne voulez pas quand même que l'on puisse se contenter que d'une seule femme ? Légalement oui, mais laissez-nous tranquille avec le reste. "

Tu ne commettras point d'adultère.

Pas d'homosexualité : cinquième loi.

Alors on tente d'accorder des circonstances atténuantes à l'homosexualité. Eh bien non ! Lui non ! Le Seigneur n'a pas créé les sexes dans ce but-là, jamais (Lévitique 20/13). Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable (aux yeux de Dieu). Ils seront punis de mort. Voilà ce que dit la Bible.

Pourtant, tout doucement mais de façon certaine, nous en arrivons à une légalisation de l'homosexualité..

Et nous poursuivons. Le viol. Il y a douze viols par jour à New York. Le viol était puni de mort (Deutéronome 22/25). Mais si on commençait à punir de mort le viol aujourd'hui, on y réfléchirait (en tous cas les violeurs) à plusieurs fois.

L'inceste. Septième loi (Lévitique 20/11) : interdit. Dans toutes les directions ! Absolument interdit. Lévitique 20/17 ; Deutéronome 27/20. Tout dernièrement au Canada, un pasteur s'était ouvert à moi : " Mais si tu savais, mon pauvre, le nombre de cas d'incestes que j'ai à régler dans cette ville de Québec et pour lesquels on m'appelle ! " Ce n'est pas pensable pour nous, ce problème est plus aigu que l'adultère.

Voilà l'ordre que Dieu cherche à propos du sexe n'est-ce pas ! Et Dieu va plus loin, pas de rapport sexuel avec les bêtes, les animaux. Il y a peu de temps, j'ai entendu dire qu'en Allemagne, cette affaire se pratique avec des bêtes. La Bible dit : Si un homme ou une femme couche avec une bête, ils mourront. Dieu avait tout prévu, et ces choses se vivent dans des pays qui connaissent une corruption sur ce plan, quelque chose d'inouï !

Neuvième loi. Dieu veut que le sexe engage notre responsabilité. Pourquoi ? Parce que générateur de vie, instrument de procréation, il engage la responsabilité. On ne peut pas y aller comme ça, n'importe comment, c'est trop grave ! Si un homme rencontre une jeune fille non fiancée, lui fait violence et couche avec elle, il fera réparation sous forme d'amende et la prendra pour femme parce qu'il l'a déshonorée. Et parce que la relation sexuelle, dit la Bible qui fait de deux êtres une même chair, c'est un acte solennel et grave. Mais si vous aviez vécu n'importe comment sur ce plan, vous n'êtes pas jugé, le Seigneur vous aime, Il voudrait simplement arranger les choses sur ce plan avec vous, avec un amour remarquable et Il fera que tout changera à ce niveau.

Dixième loi : Dieu veut que le sexe ait pour toile de fond un amour authentique, mais pas du tout l'amour d'Amnon pour Tamar : franchement, Amnon aimait-il Tamar ? Il l'avait désirée sexuellement et confondu sexe et amour, voilà le problème d'aujourd'hui, tout le problème. On me pose beaucoup la question : le désir sexuel est-il l'amour ? Mais pas du tout ! Le désir sexuel fixe un objet, l'amour, lui, fixe un être tout entier. C'est toute la différence, mais bien entendu le sexe se situe dans ce cadre de l'amour de l'être tout entier en face. Imaginez que, dans l'assemblée dans laquelle j'étais auparavant à Paris, en pleine réunion de jeunesse, une jeune fille avait tenté de se suicider. Heureusement notre frère David passait par là, l'avait aperçue et nous avait alertés, appelé Police secours : elle fut emmenée en ambulance à l'hôpital et nous étions allés la voir :

" Alors, Christine, que s'est-il passé ? Tu semblais tellement joviale, heureuse ! Que s'est-il passé ?

- Eh bien je ne vous l'ai jamais dit, mais je vivais en cachette avec quelqu'un. Je croyais vraiment qu'il m'aimait, il me disait souvent : " Je t'aime, je t'aime, je t'aime ", et je l'ai cru ; et un jour il m'a annoncé : " On peut se mettre ensemble " et il est venu chez moi. Mais dès que je lui ai fait savoir que j'étais enceinte de lui, l'oiseau s'est envolé !

- Alors Christine, crois-tu vraiment qu'il t'aimait ? T'aurait-il abandonnée ? " Certainement pas, d'où justement cette expression de Serge Gainsbourg : " Je t'aime, moi non plus."

Il faut un amour véritable. L'homme s'attachera à sa femme, et il y a dans ce terme "s'attacher" toute la force d'un amour authentique.

Voilà pourquoi Dieu veut le mariage. Nous y voici. Parce que le mariage engage la responsabilité. Or aujourd'hui, on veut du sexe, mais sans le mariage, sans la responsabilité, et quand l'enfant est là, on n'en veut pas. Mais c'est horrible ! Alors il nous faut remettre les choses comme Dieu les a voulues à l'origine. Dans le concubinage, il y a bien une seule chair, c'est clair, parce qu'il y a relation sexuelle, mais il n'y a pas alliance, cette alliance fondée sur la parole donnée, le serment sur des promesses (encore qu'aujourd'hui, on promet mais on ne tient plus !) A Paris, un mariage sur deux ne tient pas. Mais Dieu veut justement un mariage qui se fonde sur des promesses et Il voudrait même un mariage qui se calque en quelque sorte sur cette relation que nous avons avec Lui !

Homme/femme, Christ/Église, Homme/femme, Christ/chrétien : fantastique ! Le mariage est une alliance. Christ est venu pour faire alliance avec l'homme pour le sauver. Quand Christ nous sauve, nous entrons dans cette alliance. Et puis la Bible nous fait savoir que c'est une alliance qui se fonde sur des promesses. Remarquable !… Avec le Seigneur, ainsi veut-Il du mariage puisqu'il y a ce rapport Homme/femme, Christ/chrétien, Christ/Église. Il veut un mariage qui se fonde lui aussi sur d'authentiques promesses et puis qui se fonde aussi sur un serment véritable. Quand Dieu fit alliance avec Abraham, Il fit intervenir le serment, ce serment indispensable, c'est écrit, ce serment qui confirme la parole donnée.

Comment Alain Choiquier sait-il qu'il est sauvé ? Il sent quelque chose, non ? Moi je ne vis pas de sentiment, je vis sur ce fondement de la Parole, je sais que ce que Christ me dit est vrai. J'ai une épouse qui m'aime, c'est quand même remarquable, et moi je l'aime en retour, elle est à Paris, mais nous avons entre nous une alliance fondée sur des promesses dans lesquelles est intervenu le serment. Ah oui ! La force de la parole donnée et si nous pouvons être sûrs d'être sauvés au plan spirituel c'est parce que justement, l'affirmation de Dieu s'est inscrite avec serment. Sommes-nous sauvés ? Si, nous sommes sauvés, c'est sûr ! Certains vous disent croire en Dieu d'une façon fébrile mais non ! Croire c'est beaucoup plus se confier, s'abandonner et puis c'est prendre pour soi ce que Christ a affirmé, alors, c'est le fondement, c'est du roc, ça tient, c'est sûr, et on peut aller de l'avant. Alors, le mariage doit se calquer là-dessus. C'est ainsi qu'on peut être heureux dans le mariage. Cela ne signifie pas qu'il n'y ait pas de problème, mon épouse vous le dirait. Vous croyez qu'Alain Choiquier est un ange ? Et vous croyez que mon épouse l'est aussi ? Mais le mariage c'est par excellence l'école de l'amour… on apprend à s'aimer l'un l'autre et on avance ensemble avec l'aide du Seigneur. Sans le Seigneur, c'est catastrophique, et c'est ainsi que l'on peut réellement réaliser et fonder un foyer capable de tenir debout, sinon c'est la catastrophe, la maison bâtie sur le sable. Mais pour qu'il en soit ainsi, il faut mettre le Seigneur dans le coup. Si le Seigneur n'est pas dans le coup, c'est catastrophique, on ne peut pas même faire confiance à un homme ou une femme. J'ai cité un exemple tout à l'heure mais que d'hommes et de femmes viennent vers nous pour nous parler de cette manière-là ! Déçus, déçus, déçus qu'ils ont été par les uns comme par les autres mais ils avaient peut-être été avertis puis le Seigneur avait saisi ces occasions-là pour les attirer à Lui.

Alors avec un tel message bien entendu, tout comme cette femme, nous nous sommes sentis atteints au plus profond de nous mêmes, oui, c'est sûr, dans notre conscience ! Mais le Seigneur l'a voulu parce qu'Il nous aime. Lorsque le médecin vient chez nous, la première chose qu'il fait, c'est d'établir le diagnostic de la maladie dont sommes atteints, alors, bien entendu, quand il est là à chercher et à réfléchir, on attend, on attend. Une fois le diagnostic réalisé, le médecin ordonne le remède. Heureusement… Mais hélas, il n'y a pas de remède à toutes les maladies, comme vous le savez, il en est qui sont incurables et la Bible dit que justement le péché est une maladie incurable. Le médecin ne peut rien contre le péché, le psychologue non plus, le psychiatre, le philosophe, l'homme de sciences, l'homme de lettres pas davantage ! Heureusement, il en est un, et c'est l'espoir justement, il en est un qui peut tout contre le péché et c'est Christ ! Et même pour nous guérir de notre péché sexuel. J'allais dire : c'est impensable de dire que, pour sauver les hommes, Christ a pris sur Lui toute leur corruption sexuelle, leur immoralité, et pourtant c'est vrai !

La Bible déclare : Christ est mort pour nos péchés. Mais pour tous nos péchés.

La Bible dit même que Christ a pris ton péché, le mien, notre péché personnel comme s'il avait été le Sien. Il a été puni à notre place. La Bible dit que sans Lui, c'est sans issue. Voulons-nous venir à Lui ? C'est comme cela que cette femme a trouvé le Sauveur, elle L'a rencontré, Il est passé dans sa vie et elle s'en est allée alors vers les siens, les Samaritains, (on n'a pas lu les textes ici mais lisez les) pour dire aux Samaritains : Venez, j'ai rencontré un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait. Elle ne leur disait rien de nouveau, tous savaient ce qu'elle avait fait, mais cette fois, c'était réellement pour de bon, en même temps que pour de vrai, parce que cet homme lui avait apporté ce dont elle avait eu besoin, cette vie abondante, cette eau vive dans ce cœur terriblement insatisfait malgré ses six hommes. Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait ! Alors ils étaient montés vers le Seigneur et puis ces Samaritains avaient reçu l'Évangile.

Voulez-vous faire comme cette femme ? Venir à Christ. Voulez-vous faire comme cette femme ? Accepter ce qu'Il vous dit. Voulez-vous faire comme cette femme ? Le prendre pour votre Sauveur personnel. Voulez-vous faire comme cette femme ? Vous présenter au rendez-vous. Quand je pense à cette journée du 11 septembre ! Je suis persuadé que, de par le monde, des milliers d'hommes, de femmes, de jeunes ont rencontré Jésus-Christ, et que pour eux, cette date n'est pas près de s'effacer de leur mémoire. Voilà pourquoi cette journée du 11 septembre 1992 peut marquer votre vie. Il est des rencontres qui marquent, des rencontres humaines. Je me souviens de moi, Alain Choiquier, encore jeune, à Paris, seul dans mon studio. Il pouvait se faire que je sorte encore en ce temps-là, les cheveux en l'air (j'en avais encore en ce temps-là ! J'ai regardé une photo d'il y a trente ans, j'en avais pas mal !) ou encore sans cravate car tout d'un coup dans le métro, je constatais que j'avais oublié de mettre ma cravate. Mais sitôt Jeanne rencontrée (elle est aujourd'hui ma femme), mes amis, ah ! les cheveux étaient à leur place, bien peignés, la cravate aussi ! Il y a des rencontres qui changent la vie entre humains, à plus forte raison quand il s'agit de cette rencontre avec Christ ! La Bible soutient qu'il est impossible de Le rencontrer et de continuer de vivre comme précédemment. Non ! De même que des rencontres humaines peuvent marquer, la rencontre avec Christ marque de façon déterminante. La Bible dit : Si quelqu'un rencontre le Christ, il devient une nouvelle créature, les choses anciennes sont passées (pourquoi passées ? Parce que pardonnées. Vous savez quand le Seigneur pardonne, Il oublie, c'est fini, mais Il peut oublier parce que Christ est mort pour nos péchés). Il devient une nouvelle créature, les choses anciennes sont passées et voici toutes choses sont devenues nouvelles. Oh ! quelle joie de pouvoir entrer dans une vie nouvelle avec le Seigneur !

J'aimerais maintenant en inviter quelques-uns à venir à Christ en me disant : " J'accepte le rendez-vous, Alain Choiquier. Oui, je veux recevoir Christ, mais je ne sais pas ce qu'il faut Lui dire. " Aussi vais-je vous aider. Je vais dire une prière, vous allez la répéter après moi, silencieusement dans votre cœur, et une fois cette prière prononcée, je demanderai à ceux qui l'auront répétée de me le faire savoir. Parce que je voudrais prier pour vous. Allons au Seigneur ensemble, Il nous a fixé rendez-vous dans ce lieu ce soir.

Prière :

Seigneur, je n'ai pas tout compris ce soir, mais je sais que j'ai besoin de Toi. Tu sais quelle situation je vis, que beaucoup ne voient pas et ne connaissent pas, mais Tu sais tout cela, Seigneur. J'ai besoin de Toi. Tu m'aimes, c'est ma chance, rencontre-moi, comme Tu as rencontré cette femme pour l'aider, pour la sauver. Seigneur, rencontre-moi maintenant, entre dans ma vie. Je ne veux pas simplement croire que Tu existes comme cette femme, mais je veux une rencontre avec Toi, deviens mon Sauveur personnel comme Tu es devenu le sien. Seigneur, Tu connais mon péché, ma vie, Tu sais tout cela, et comme Tu l'as fait pour cette femme, Tu ne m'adresses aucun reproche. Tu m'as donné Ta vie pour mes péchés sur la croix, Seigneur, je le crois, c'est vrai. Seigneur, j'accepte la croix pour mes péchés, mes erreurs, mes fautes, mes errements.

Pardon, Seigneur, et sauve-moi.