Futurologie. 3 Prophétie biblique et fin de civilisation

Série: Futurologie

Série de 3 messages donnés à Orvin (Suisse) en novembre 1978 

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Sodome et Gomorrhe

Orvin (Suisse le 18 novembre 1978)

Genèse 19

Les deux anges arrivèrent à Sodome sur le soir ; et Loth était assis à la porte de Sodome. Quand Loth les vit, il se leva pour aller au-devant d'eux, et se prosterna la face contre terre, puis il dit : Voici, mes seigneurs, entrez, je vous prie, dans la maison de vote serviteur, et passez-y la nuit ; lavez-vous les pieds ; vous vous lèverez de bon matin, et vous poursuivrez votre route. Non répondirent-ils, nous passerons la nuit dans la rue.

Mais Loth les pressa tellement qu'ils vinrent chez lui et entrèrent dans sa maison. Il leur donna un festin et fit cuire des pains sans levain. Et ils mangèrent. Ils n'étaient pas encore couchés que les gens de la ville, les gens de Sodome, entourèrent la maison, depuis les enfants jusqu'aux vieillards ; toute la population était accourue. Ils appelèrent Loth et lui dirent : Où sont les hommes qui sont entrés chez toi cette nuit ? Fais-les sortir vers nous, pour que nous les connaissions. Loth sortit vers eux à l'entrée de la maison, et ferma la porte derrière lui. Et il dit : Mes frères, je vous prie, ne faites pas le mal. Voici, j'ai deux filles qui n'ont point connu d'homme ; je vous les amènerai dehors, et vous leur ferez ce qu'il vous plaira. Seulement, ne faites rien à ces hommes puisqu'ils sont venus à l'ombre de mon toit. Ils dirent : Retire-toi ! Ils dirent encore : Celui-ci est venu comme étranger, et il veut faire le juge ! Eh bien, nous te ferons pis qu'à eux. Et pressant Loth avec violence, ils s'avancèrent pour briser la porte.

Les hommes étendirent la main, firent rentrer Loth vers eux dans la maison et fermèrent la porte. Et ils frappèrent d'aveuglement les gens qui étaient à l'entrée de la maison, depuis le plus petit jusqu'au plus grand, de sorte qu'ils se donnèrent une peine inutile pour trouver la porte.

Les hommes dirent à Loth : Qui as-tu encore ici ? Gendres, fils et filles, et tout ce qui t'appartient dans la ville, fais-les sortir de ce lieu, car nous allons détruire ce lieu, parce que le cri contre ses habitants est grand devant l'Éternel. L'Éternel nous a envoyés pour le détruire.

Loth sortit, et parla à ses gendres qui avaient pris ses filles : Levez-vous, dit-il, sortez de ce lieu ; car l'Éternel va détruire la ville. Mais aux yeux de ses gendres, il parut plaisanter.

Dès l'aube du jour, les anges insistèrent auprès de Loth, en disant : Lève-toi, prends ta femme et tes deux filles qui se trouvent ici, de peur que tu ne périsses dans la ruine de la ville. Et comme il tardait, les hommes le saisirent par la main, lui, sa femme et ses deux filles, car l'Éternel voulait l'épargner ; ils l'emmenèrent, et le laissèrent hors de la ville.

Après les avoir fait sortir, l'un d'eux dit : Sauve-toi, pour ta vie ; ne regarde pas derrière toi, et ne t'arrête pas dans toute la plaine ; sauve-toi vers la montagne, de peur que tu ne périsses.

Loth leur dit : Oh ! non, Seigneur ! Voici, j'ai trouvé grâce à tes yeux, et tu as montré la grandeur de ta miséricorde à mon égard, en me conservant la vie ; mais je ne puis me sauver à la montagne, avant que le désastre m'atteigne, et je périrai. Voici cette ville est assez proche pour que je m'y réfugie, et elle est petite. Oh ! que je puisse m'y sauver… n'est-elle pas petite ?… et que mon âme vive !

Et il lui dit : Voici, je t'accorde encore cette grâce, et je ne détruirai pas la ville dont tu parles. Hâte-toi de t'y réfugier, car je ne puis rien faire jusqu'à ce que tu y sois arrivé. C'est pour cela que l'on a donné à cette ville le nom de Tsoar.

Le soleil se levait sur la terre, lorsque Loth entra dans Tsoar. Alors l'Éternel fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de par l'Éternel.

Il détruisit ces villes, toute la plaine et tous les habitants des villes, et les plantes de la terre.

La femme de Loth regarda en arrière, et elle devint une statue de sel.

Abraham se leva de bon matin, pour aller au lieu où il s'était tenu en présence de l'Éternel. Il porta ses regards du côté de Sodome et de Gomorrhe, et sur tout le territoire de la plaine ; et voici, il vit s'élever de la terre une fumée, comme la fumée d'une fournaise.

Lorsque Dieu détruisit les villes de la plaine, il se souvint d'Abraham ; et il fit échapper Loth du milieu du désastre par lequel il bouleversa les villes où Loth avait établi sa demeure.

Nous allons donc parler de la génération de Sodome et de Gomorrhe en soulignant quelques traits pour les rapprocher avec ce phénomène assez exceptionnel de l'explosion d'immoralité sexuelle que nous connaissons de nos jours parce que qui dit Sodome et Gomorrhe dit automatiquement corruption, abomination sexuelle.

Luc 17/28 : Ce qui est arrivé du temps de Loth arrivera pareillement. Les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient ; mais le jour où Loth sortit de Sodome, une pluie de feu et de soufre tomba du ciel et les fit tous périr. Il en sera de même le jour où le Fils de l'homme paraîtra.

Nous ferons presque constamment référence au chapitre 19 de la Genèse au cours de l'étude. En ce temps-là, la vallée de Siddim, sur les bords du Jourdain et de la mer Morte était comme une Riviera du pays de Canaan. Une Californie, littéralement, que ce pays qui s'est appelé plus tard la Palestine. Cette contrée respirait la prospérité et l'abondance. C'était, indiquent les textes, une plaine entièrement arrosée, c'était comme un jardin de l'Éternel, oui, Sodome et Gomorrhe et la vallée de Siddim. Lisez donc Genèse 13/10 qui vous situera à cet égard. On y affluait de toutes parts, on y venait d'Égypte, de Syrie, de Mésopotamie et les pillards eux-mêmes s'intéressaient à la région tant elle était attrayante par ses richesses, son confort, l'explosion de son abondance matérialiste. Ce qui faisait la prospérité de cette région, c’étaient ses ressources naturelles : le bitume, le sel et le soufre, et l'on venait de loin à Sodome et à Gomorrhe pour se ravitailler en sel. A propos du bitume, la Bible nous signale en Genèse 14/10 : La vallée de Siddim était couverte de puits de bitume. Le bitume est une sorte d'asphalte solide, du goudron solide comme de la poix très inflammable et qui fond très vite. Ce même bitume servait pour la construction. Genèse 11/3 nous informe par exemple que la tour de Babel avait été faite de briques, et le bitume leur servit de ciment. Qui possédait du bitume dans ses terres détenait une fortune considérable. Les Égyptiens l'utilisaient pour embaumer leurs momies. Tout cela faisait entrer énormément d'argent dans cette vallée de Siddim qui, je le répète, était comme une Riviera au pays de Canaan. Oui, à Sodome et à Gomorrhe, on vendait, on buvait, on achetait, on vendait, on plantait, on bâtissait. Il y a là les signes évidents d'une civilisation prospère. On vivait donc bien à Sodome et à Gomorrhe. Les affaires allaient bon train, le standard de vie y était élevé. C'est ce qui d'ailleurs attira notre ami Loth, neveu d'Abraham, lequel, après une brouille avec son oncle, avait jeté les regards vers cette vallée qui était comme un jardin de l'Éternel, une plaine entièrement arrosée. Ce faisant, avec cet argent facile, cette explosion d'abondance et de matérialisme, les gens de ces villes de Sodome et de Gomorrhe, avaient versé dans un matérialisme sécurisant, nous fait savoir le prophète Ézéchiel au chapitre 16 et au verset 49 : Voici ce qu'a été le crime de Sodome, ta sœur. Elle avait de l'orgueil, elle vivait dans l'abondance et dans une insouciante sécurité, elle et ses filles, et elle ne soutenait pas la main du malheureux et de l'indigent. Elles sont devenues hautaines et elles ont commis des abominations devant moi. Je les ai fait disparaître, quand j'ai vu cela.

Oui ! Dans cette explosion de matérialisme, avec cet argent qui affluait de toutes parts, avec ses richesses naturelles, Sodome et Gomorrhe avaient adopté un mode de vie matérialiste et sécurisant, et dans ces villes on ne vivait plus que pour le manger et pour le boire, pour les affaires commerciales ou pour la bonne chère ; on s'était mis les sens à fleur de peau et on s'était donné pour religion celle du plaisir comme c'est le cas aujourd'hui dans notre génération. Et l'argent surtout, comme il le fait partout et comme il l'a toujours fait, l'argent y avait semé une corruption épouvantable parce que, généralement, argent, sexe et violence font toujours bon ménage. C'est ce qui se passe encore de nos jours, où que nous allions.

Je rentre de Montréal, je suis allé dans presque toutes les capitales de l'Europe pour la prédication de l'Évangile, en Afrique, aux Antilles et j'y ai toujours trouvé ce même phénomène : argent, sexe et violence continuellement bien associés et entraînant un déclin de la spiritualité, un déclin de la foi.

L'argent est une puissance de corruption, quelque chose d'énorme.

Il est vrai que l'argent peut offrir beaucoup de choses mais en réalité, l'argent n'offre pas l'essentiel. Jugez-en :

L'argent par exemple peut nous offrir une belle maison mais pas un vrai foyer. Pas une vraie famille et souvent, que de drames sous de beaux toits ! A Besançon, je visitais avec un ami, une dame qui habitait un véritable château, mais quand cette dame se mit à nous parler de son drame, j’ai pensé : mais comment peut-on connaître tant de souffrances et tant de difficultés dans un si beau château ?...

L'argent peut offrir un bon matelas, en France nous avons de bons matelas même si un Français sur trois ne dort pas bien. C'est vrai, une statistique nous le fait savoir. Oui l'argent peut offrir un bon matelas, mais si l'argent peut offrir un bon matelas, la plupart du temps, il rend insomniaque et nos spécialistes nous apprennent que plus on en a, moins on dort ! Le sommeil ne s'achète pas. Avec de l'argent vous pouvez vous acheter des calmants, des somnifères, des tranquillisants mais vous n'achetez pas le sommeil.

L'argent peut offrir aussi une place en vue dans l'Église. Ceci se voit couramment, en Suisse, en France ou ailleurs. Plus on a d'argent, plus on occupe une place clé et en vue dans l'Église, ce qui est dommage, malheureux.

Mais ce que l'argent ne peut pas offrir, c'est le salut, car on peut avoir une position en avant, bien en vue dans l'Église et toutefois être perdu.

L'argent peut offrir aussi une belle sépulture, un magnifique monument, une magnifique tombe, mais pas la vie éternelle.

Alors pour finir, l'argent n'offre pas l'essentiel. Mais l'argent, quand il est facile, quand il se gagne, quand il nous vient facilement, est une puissance de corruption sans égale. Vous savez que pour de l'argent aujourd'hui, on ment. J'étais à Bienne, il y a quelque temps, pour acheter un petit poste de radio  ; la dame m'ayant reconnu à mon accent qui n'est pas l'accent suisse, m'a demandé : « Vous êtes de France, alors je pourrai mettre sur la facture un prix moins élevé, comme cela vous y gagneriez ! »

Pour de l'argent, on triche. Encore que là, elle voulait me rendre service.

Pour de l'argent on ment.

Pour de l'argent on se prostitue, pour de l'argent on vole, pour de l'argent on tue. Que d'hommes et de femmes aujourd'hui ont fait de l'argent leur Dieu auquel ils vouent un culte d'esclave littéralement  ! Que c'est regrettable !

L'argent souvent entraîne un débordement d'immoralité sexuelle. C'est ce qui s'est passé à Sodome selon Jérémie 23/14 : Les gens de Sodome sont adultères, ils marchent dans le mensonge. Voyez ce que fait l'argent quand on lui voue vraiment un culte servile et quand les égarements sexuels sont là : inévitablement on verse dans ces déviations sexuelles qui sont abominables. Deux hommes arrivent à Sodome. C'étaient deux anges sous forme humaine, qui arrivent à Sodome pour avertir Loth et sa famille des jugements imminents sur cette race d'infidèles et de révoltés. Loth les reçoit, les accueille chez lui, afin de les entendre et les écouter quant au message qu'ils avaient à donner à ces villes de Sodome et de Gomorrhe. Et voilà, toute une population en majorité faite d'hommes, puisque Loth les appellera : Mes frères, je vous prie, ne faites pas le mal, toute une masse d'hommes, mais non seulement d'hommes – il est précisé des enfants jusqu'aux vieillards – entourant la maison de Loth et réclamant ces deux personnes. Pour quoi faire ? Loth, lui, avait tout à fait bien compris et c'est ce qui fit que, en échange de ces deux hommes, il avait proposé à tous ces hommes adultères, dans le péché du sexe, ses deux filles encore vierges, les implorant : Ne faites rien à ces hommes puisqu'ils sont venus à l'ombre de mon toit. Voilà j'ai deux filles qui n'ont pas encore connu d'hommes, je vous les livre. Loth avait compris leur dessein, leur désir. Depuis les enfants jusqu'aux vieillards, ces hommes voulaient avoir un commerce sexuel avec ces deux hommes, ces deux anges venus sous forme humaine avertir les habitants de Sodome et de Gomorrhe sur l'imminence d'un jugement de Dieu (d'où ce terme aujourd'hui de sodomie).

La corruption fut portée à son comble. C'est pourquoi il est écrit en Genèse 13/13 : Les gens de Sodome étaient méchants, et de grands pécheurs devant l'Éternel.

Genèse 18/20 : Leur péché est énorme.

Ésaïe 3/9 : Ils publient leur crime sans dissimuler.

Jude 7 : Sodome et Gomorrhe et les villes voisines se livrèrent à l'impudicité et à des vices contre nature.

Cela nous fait trembler car nous sommes en train de nous livrer aux débordements sexuels comme jamais, semble-t-il. Parce que du temps de Sodome et de Gomorrhe, cela se passait de façon très localisée, aujourd'hui, s'est sur un plan universel. La commercialisation du sexe, l'industrie du sexe sont actuellement florissantes. Aujourd'hui, quand on vend du sexe, on s'enrichit considérablement.

Savez-vous qu'en 1974, vingt-huit millions de français sont allés voir des films pornographiques, et qu’en 1976, quarante millions de français sont allés les voir ! C'est énorme ! Avec cela on prend un petit air de saint ! Pour ce seul film pornographique « Emmanuelle », quelle tristesse ! Dans la seule ville de Paris, deux millions de spectateurs se sont déplacés au cinéma pour ce film qui a rapporté à son auteur quatre-vingt millions de bénéfices nets. C'est gigantesque !

Cette libération des mœurs et cette libération du sexe entraînent l'effondrement des valeurs fondamentales.

C'est ainsi qu'aujourd'hui on ne veut plus parler de famille, et justement, vous l'avez sûrement remarqué, qu'est-ce qui a ajouté au péché de Sodome et de Gomorrhe, qui existait encore du temps de la génération de Noé et qui n'a plus existé du temps de la génération de Loth ?

A propos de la génération de Noé, Jésus décrivait (Luc 17/27) : Les hommes mangeaient, buvaient et se mariaient et mariaient leurs enfants jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche.

A propos de la génération de Loth : Les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient… Qu'est-ce qui a disparu ? Le mariage, vous l'avez sûrement noté !

Comme de nos jours, le mariage est remis en question, aujourd'hui, sous prétexte de libération, de libéralisation et de liberté, on le rejette, on n'en veut plus. Nous voulons le sexe libre, l'amour libre, l'avortement libre, nous voulons tout libre et nous n'avons pas conscience qu'il ne s'agit absolument pas de liberté mais d'esclavage.

Savez-vous qu'avec le sexe, Dieu nous a donné les lois du sexe ? Vous ne verrez jamais le sexe sans ces lois dans l'Écriture. Dieu n'a jamais donné le sexe sans l’accompagner des lois qui le concernent. Quel patron oserait confier une machine à l'un de ses employés sans lui faire connaître, avec la machine, le mode d’utilisation de la machine ? Ce serait dangereux ! Avec le sexe il en est de même, et j'aimerais voir avec vous, surtout pour ce qui est des jeunes ici, ce que sont devant Dieu, les lois du sexe. Ces lois qu'Il nous a données sont dans la Bible :

Première loi, dans le livre du Lévitique 20/13 : Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable. Ils seront punis de mort.

Cela ne laisse absolument pas la place à une quelconque compréhension du phénomène homophile ou du phénomène homosexuel. Et je suis heureux de pouvoir vous le dire ce soir parce que dernièrement, des scientifiques (je ne sais pas s'ils sont chrétiens) se sont dressés contre ce phénomène absolument abominable de l'homosexualité en précisant : " Il n'existe aucune raison génétique qui puisse expliquer l'homosexualité. " On ne peut donc pas dire que si certains sont des homosexuels, c'est parce qu'ils souffrent peut-être de perturbations au niveau de leurs chromosomes, au niveau de leurs glandes génitales ou quoi que ce soit. Il n'existe, ont précisé ces savants, aucune raison génétique au phénomène de l'homosexualité. Dieu, Lui, prévient : Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils seront punis de mort, c'est une abomination. A bon entendeur, salut !

Évidemment, je sais que cela peut heurter, surtout en France où j'ai appris qu'il existe trois millions d'homosexuels connus. Ceci veut dire qu'il y en a davantage, que beaucoup restent dans la clandestinité.

Seconde loi du sexe : la sexualité soit avoir pour toile de fond un amour véritable. L'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme. Il y a dans ce terme "attacher" l'expression de cet amour véritable.

Et du même coup nous voyons dans cette seconde loi, une autre troisième loi.

Troisième loi : une seule femme, un seul mari. Pas trente-six, parce qu'aujourd'hui nous aurions tendance à penser autrement. Quand Dieu fit l'homme, Il fit l'homme et la femme, Il n'a pas fait trente-six Ève pour un Adam. Il aurait pu le faire puisqu'Il en aurait eu la puissance. Il aurait pu au moins lui en faire deux, en lui prenant deux côtes au lieu d'une, peut-être pas trente-six !

Eh bien Il n'en a pris qu'une, avec laquelle Il lui a créé sa compagne. Et puis la Bible affirme encore en 1 Corinthiens 7/2 : Que chacun ait sa femme et chaque femme ait son mari. Une seule femme, un seul conjoint, pas trente-six ! Or aujourd'hui nous baignons dans un climat d'adultère épouvantable. Je discutais dernièrement avec un homme qui se prétendait chrétien et vivait en plein adultère. Cet homme adhérait à une Assemblée Chrétienne Évangélique. J'ai essayé de lui ouvrir les yeux :

Je suis désolé, je suis obligé de vous dire que vous êtes en état d’adultère.

Et ce chrétien de me répondre :

Mais non, frère, ma femme est simplement la mère de mes enfants, j'ai une autre femme ailleurs, c'est tout !

Comment pouvez-vous valider cela bibliquement ?

Le péché de l'adultère s'insinue jusque dans nos milieux et on peut se donner toutes sortes d'excuses et de façons de voir pour se permettre ces dérèglements que Dieu condamne : Tu ne commettras point d'adultère. Cela nous arrive comme le tranchant d'un couperet.

Quatrième loi : le sexe est un générateur de vie, instrument de procréation, il doit nécessairement engager la responsabilité, parce que nous, nous voulons du sexe libre mais sans responsabilité : s'il y a une tuile, débrouille-toi ! Mais c'est affreux !

Cinquième loi : l'acte sexuel, par ce pouvoir qu'il détient de faire de deux êtres une seule chair, doit être considéré comme extrêmement important.

1 Corinthiens 6/16 : Celui qui s'attache à la prostituée est un seul corps avec elle. Car les deux deviendront une seule chair. Là encore, c'est clair, clair comme de l'eau de roche ! Ceci pour nous mettre en garde et nous donner quelques garde-fous pour ne pas sombrer, ne pas être emportés par le courant d'immoralité sexuelle qui veut tout entraîner sur son passage.

J'aimerais vous lire cette dernière loi : l'acte sexuel par ce pouvoir qu'il a de faire de deux êtres une seule chair, doit être considéré avec sérieux. Dieu déclare dans le livre du Deutéronome 22/28 : Si un homme rencontre une jeune fille vierge non fiancée, lui fait violence et couche avec elle, et qu'on vienne à les surprendre, l'homme qui aura couché avec elle donnera au père de la jeune fille cinquante sicles d'argent ; et, parce qu'il l'a déshonorée, il la prendra pour femme, et il ne pourra pas la renvoyer tant qu'il vivra. C'est encore une loi du sexe.

Dieu n'a pas été fou de nous donner un sexe sans nous donner les lois avec ce sexe. Et telle est la raison de l'institution du mariage, du mariage qui engage et l'amour et la responsabilité. Mais parce que le mariage engage l'amour et la responsabilité, on n'en veut plus et c'est grave parce que le mariage n'est pas une invention de l'homme mais une institution de Dieu.

Ce qui encore nous fait trembler dans cette génération de Loth et de Noé, c'est qu'il s'est agi aussi d'enfants. A cet égard, j'ai quelques documents que je souhaiterais vous lire.

Savez-vous qu'aujourd'hui, on initie les enfants à la pornographie ? C'est une honte à notre civilisation.

Jésus a dit : Si quelqu'un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu'on suspendît à son cou une meule de moulin et qu'on le jetât au fond de la mer. (Matthieu 18/6) Mais aujourd'hui on ne tient plus compte de ces choses.

Sous le prétexte d'éducation sexuelle dans les écoles danoises et suédoises, une véritable initiation à la perversion est entreprise. Nous avons, dit l'auteur de ce livre, entre les mains, les livres dits d'initiation sexuelle destinés aux enfants d'âge scolaire. En fait, ainsi que les chrétiens danois et suédois nous l'ont fait remarquer, sous le prétexte d'initiation sexuelle, c'est de l'initiation à la perversion qui est effectuée. Il nous est très difficile de relater ces choses tant elles sont scandaleuses dans ce document. Ainsi prenons-nous les précautions maximales pour donner au lecteur les informations indispensables à ce qu'il puisse juger. Deux livres scolaires sont retenus dans les établissements en Suède et au Danemark.

Le premier, de quarante pages, expose en détail l'acte sexuel avec un long développement sur les moyens de contraception, des dessins et des photos à l'appui. L'étude de ce livre est obligatoire à partir de l'âge de douze ans. Tout enfant d'âge scolaire, c'est-à-dire à partir de six ou sept ans, peut le consulter librement dans la bibliothèque de l'école.

Le second livre comporte cent trente-cinq pages. L'étude de ce livre n'est pas obligatoire mais les professeurs peuvent l'utiliser pendant leur cours comme ils le veulent et les enfants peuvent l'obtenir et le consulter sans difficulté à la bibliothèque des écoles. Ce livre est particulièrement choquant, car non seulement il décrit l'acte sexuel mais encore il fournit une infinité de détails qu'illustrent de nombreuses photos avec gros plans. Toutes les déviations sexuelles sont abordées. Ce qui est extrêmement grave, c'est la manière dont l'auteur parle de ces choses : il laisse de côté tout aspect moral, toute éthique et n'envisage et ne développe le sujet que sous l'angle de l'assouvissement des sens.

C'est absolument incroyable ! Voyez à quel âge maintenant on s'intéresse à la pornographie. ! Toujours à propos de cette question des enfants (des enfants jusqu'aux vieillards dans la génération de Loth), les tenants de la pornographie, indique encore ce document, n'ont pas raté l'occasion de l'initiation sexuelle au niveau de l'école et se sont empressés de préparer les livres et les matériaux devant servir à cette initiation, et sous le prétexte d'éducation sexuelle, c'est une véritable initiation à la pornographie qui est effectuée dans beaucoup d'écoles danoises. On s'inquiète et, dans les textes qui suivent, l'auteur de dire : les chrétiens dans ces pays sont obligés de constituer eux-mêmes leurs propres écoles pour leurs propres enfants.

Quand nous parlons de ces choses, certains ont toujours tendance à répliquer :

" Vous êtes contre le sexe ! " Mais ils n'ont rien compris, le sexe est une création de Dieu, ayant fait partie de cette création, d'une manière générale que Dieu a trouvée bonne, parfaite. Lisez donc les premiers chapitres du livre de la Genèse. C'est nous qui avons corrompu la chose en rejetant les lois du sexe et toute violation de loi est péché.

Nos experts distinguent, en sexologie, ce qu'ils appellent le génital du sexuel . C'est en cours de sexologie que cela est enseigné. Qu'est-ce que le génital et qu'est-ce que le sexuel ? Le "génital" est, chez l'animal, son instinct sexuel, tendu uniquement vers l'accouplement charnel et anonyme, sans lendemain, sans avenir et sans responsabilité, l'animal répondant à des instincts. Il existe le génital chez la bête, d'une façon irrépressible mais intermittente tandis que le "sexuel" chez l'homme est précisément son apanage  ; le sexuel est un instinct, toujours, mais s'inscrivant dans un contexte beaucoup plus vaste, comprenant l'imagination, la pensée, la volonté, l'amour, l'art, la mémoire, l'idéal, l'intelligence. En d'autres termes, il y a dans le sexuel prédominance de l'esprit sur la sexualité parce que l'homme n'est pas un animal et ne réagit pas comme l'animal. Or aujourd'hui nous voudrions sur ce plan nous ramener au niveau de l'animal !

Que de situations inextricables, que de fois je suis en présence d'hommes et de femmes qui me font part de leurs problèmes, mariés, divorcés, ayant des enfants un peu partout jusque dans l'adultère et ne sachant plus dans quelles directions se tourner ! Il y a vraiment des situations inextricables, tout simplement parce que l'on a rejeté les lois du sexe et que le désordre est alors intervenu et avec lui, la confusion, la souffrance…

C'est Nicoletta qui chante : " Oui j'ai eu des plaisirs d'occasion, mais après tout cela, il faudra payer… A quoi sert de vivre libre quand on vit sans amour ? "

Eh bien parce que précisément, il y a risque, il y a danger, Dieu pour notre bien nous a donné des lois et entre autres lois, celles du sexe afin que réellement dans ces choses-là, nous vivions selon Lui. Mais aujourd'hui, il est " interdit d'interdire " et plus que jamais on nous jette en pâture ce genre de slogan " paix amour liberté " ; mais on ne sait plus ce que signifie liberté. Généralement on confond liberté, licence, libertinage, indépendance, tout cela est dans le même sac : anarchie. La liberté sans loi, c'est de l'anarchie, ce n'est pas de la liberté.

Je prends un exemple : le code de la route est un ensemble de lois nous permettant de rouler le plus possible tranquillement.

Si le code de la route n'existait pas, c'est-à-dire qu'à la sortie d'Orvin, à la fin de ce week-end, vous pouviez rouler librement en Suisse, à gauche, à droite, plus de feux rouges, plus de feux verts, plus de clignotants, plus de présélections, vous pouviez rouler sur les trottoirs, entrer dans les grands magasins en voiture, vous pourriez faire tout ce que vous voulez, en un mot : rouler libre. Oseriez-vous prendre votre voiture ? Moi je demanderais à mon ami un garage pour mettre la mienne de côté et je rentrerais sûrement à Paris en avion ! De sorte que ces lois de la route ne sont pas là pour nous empêcher de rouler. Nous pensons nous aussi, dans notre petite tête, que les lois de Dieu sont là pour nous empêcher de vivre, mais nous sommes fous ! Les lois de la route sont là pour nous aider à rouler avec le plus de sécurité possible et le plus de joie possible, elles sont là pour nous aider. Elles sont là comme un mode d'emploi de notre liberté sur la route.

Les lois que Dieu a données, même au niveau du sexe, ou les Dix commandements sont comme une sorte de code de vie, nous disant comment nous devons user de notre liberté pour vivre heureux sur cette terre. Ces lois de Dieu ne sont pas là pour nous empêcher de vivre et nous, nous voulons nous séparer de ces lois, nous couper de ces lois. Eh bien la Bible soutient que nous couper de ces lois, c'est justement perdre cette liberté. Ces lois de Dieu sont appelées par l'apôtre Jacques (Jacques 1/25, 2/12) les lois de la liberté. Ce n'est que lorsque nous nous situons dans ces Dix commandements que nous vivons enfin libres et Dieu montre que violer ces dix commandements revient précisément à perdre sa liberté. Nous pensons tout le contraire nous-mêmes. Ces lois sont là non pas pour nous étouffer mais bien au contraire, pour nous aider à vivre. La Bible ajoute que tous ont violé ces lois, tous donc ne sont pas libres mais peuvent recouvrer la liberté en Christ qui a été le seul homme libre que la terre ait jamais porté. Cet homme qui a choisi de naître. Lequel d'entre nous a-t-il choisi de naître ? Choisi sa race ? Vous avez choisi d'être Suisse ? Christ a choisi Son sexe, Il a choisi la femme qui devait Le mettre au monde, Il a choisi le lieu de Sa naissance, Il a choisi Ses parents, Il a choisi Sa façon de mourir, Il a même choisi de ressusciter ! Alors là, nous en avons le souffle coupé et pourtant c'est vrai, car Il a déclaré en Jean 10/17 : Je donne ma vie afin de la reprendre.

Lequel d'entre nous peut parler comme cela ? J'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre ; tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père.

L'homme n'est pas du tout un animal sur le plan sexuel et Dieu ne veut pas qu'il le soit mais aujourd'hui les courants tiennent absolument à nous faire sombrer dans cet état de chose abominable aux yeux de Dieu. Savez-vous, pour parler toujours de cette immoralité sexuelle, qu'il existe, dans les seules villes d'Amsterdam, de Bruxelles et de Paris, trois villes seulement, plus de prostituées que de missionnaires évangéliques dans le monde entier ? On estime ces missionnaires à environ cinquante mille, la plupart nous venant d'Amérique (sur les cinquante mille missionnaires qui sont au travail dans le monde pour faire avancer l'Évangile, quelque quarante-cinq mille sont Américains). Dans les seules villes d'Amsterdam, de Bruxelles et de Paris, il y a davantage de prostituées que de missionnaires dans le monde entier !!! Et il semble que de plus en plus, notre génération se plaît à vivre au niveau de ses instincts les plus laids, les plus bas, se rabaissant au niveau de la bête.

Dieu n'a jamais laissé allé ce genre de chose, c'est pourquoi Il a jugé sévèrement la génération de Loth sous un déluge de feu. C'est pourquoi la génération de Noé a sombré sous un déluge et c'est au sein de cette génération qu'a vécu un certain Loth, lequel, après quelques années à Sodome, était devenu, semble-t-il, un chef. C'était quelqu'un à Sodome, une personnalité. Il siégeait à la porte de la ville. Dans ces temps anciens, dans l'Ancien Testament d'une manière générale, ceux qui siégeaient aux portes étaient les notables, les magistrats, les hommes clés. Quand ces deux hommes sont arrivés à Sodome, Loth était à la porte de la ville, quelques heures après ce même Loth avait tenté d'apaiser ces gens qui avaient entouré sa maison en réclamant les deux hommes qu'il avait reçus sous son toit. Loth, en tant que chef, avait sûrement tenté de les apaiser, de les calmer, leur disant : ce que vous demandez est impossible. Il ne fut point écouté. Loth et Sodome connaissaient une crise au niveau de l'autorité comme nous connaissons aujourd'hui une crise d'autorité.

Dans les écoles, les collèges, les universités, c'est fini, il n'y a plus et on ne veut plus d'autorité sur soi. Voilà pourquoi la peur éprouvée par les instituteurs ou les professeurs : devant leurs élèves, ils ont vraiment peur.

Ni Dieu ni maître ! Tel est le slogan que l'on voit aujourd'hui sur les murs de Paris un peu partout. Tel est le slogan que j'ai vu aussi à Montréal, à Londres, à Bruxelles, à Amsterdam, à Rome, un peu partout dans ces grandes capitales, dans ces grandes métropoles où précisément explose l'immoralité.

Il est dit à propos de ce Loth en 2 Pierre 2/7 : Loth, profondément attristé de la conduite de ces hommes sans frein dans leur dissolution. Et puis ensuite ce même Loth tourmentait journellement son âme à cause de ce qu'il voyait et entendait de leurs œuvres criminelles. En ce temps-là, pas d'affiches, pas de kiosques de journaux, pas de télévision, pas de cinéma. Et il tourmentait son âme de tout ce qu'il voyait et tout ce qu'il entendait, il n'avait pas la radio ! Oui vraiment, Sodome et Gomorrhe avaient dépassé les bornes, elles avaient dépassé le point de non-retour. Ce point que nous avons dépassé, semble-t-il  ! Au niveau de l'homosexualité en Angleterre, vous ne pourriez pas faire du stop sans tomber sur un homosexuel, qui est là justement, chassant le client avec sa voiture. C'est affolant ! A Paris s'est créée avec le pasteur Doucet une église baptiste évangélique composée d'homosexuels. Inquiet de savoir exactement de quoi il retournait avec cette église, je me suis renseigné et j'ai su ce que ce pasteur Doucet, lui-même homosexuel, vient d'être exclu de la Fédération baptiste évidemment, mais s'affiche toujours comme pasteur baptiste et affirme à tous ces homosexuels qui viennent le voir et l'entendre : " Vous avez été faits ainsi, alors ne vous tourmentez pas et je vous annonce le Christ qui peut vous déculpabiliser. " En d'autres termes, vous pouvez continuer de pécher sans vous sentir coupables ! De plus en plus c'est ce message-là que nous fait entendre une certaine psychologie.

Connaissez-vous l'histoire de ce gamin qui a été mis en hôpital psychiatrique pour des tendances bizarres ? Quand à un certain moment, il a été renvoyé chez ses parents avec une lettre du médecin (" Votre enfant est enfin guéri, vous pouvez le recevoir. "), la maman heureuse de le recevoir enfin guéri, fut surprise de retrouver ce même travers chez son enfant à qui elle fit la remarque :

Mais comment, tu es guéri ?

Oui je suis guéri, le médecin me l'a dit.

Mais comment es-tu guéri ? Tu refais la même chose  !

Voilà ce que m'a expliqué le médecin : avant, quand je faisais ces choses, j'étais tourmenté par ma conscience, maintenant le médecin m'a déculpabilisé, je peux maintenant pécher comme cela sans me sentir coupable !

C'est comme cela que l'on guérit de nos jours  ! C'est ainsi qu'une certaine psychologie veut guérir notre humanité. Mais nous sommes en train d'engendrer des monstres ! Ce sentiment de culpabilité, une certaine psychologie veut absolument l'enlever, l'extirper. Mais non vous n'êtes pas coupables en faisant ces choses, mais vous êtes libres, déculpabilisez-vous, continuez dans vos travers et soyez des hommes libres ! On est en train de faire des monstres. C'est grave !

C'est aussi pourquoi cette génération de Sodome et de Gomorrhe est passée sous le feu de Dieu. C'est aussi pourquoi ce soir, nous nous permettons de rappeler ce souvenir du fond des eaux de la mer Morte. Mais à vrai dire, société de consommation, abondance, matérialisme, argent facile, sexe, violence, crise d'autorité, tout ceci ne nous fait-il pas penser à notre génération ?

Et Jésus de confirmer : Ce qui s'est passé du temps de Loth arrivera de même à mon jour.

Mais y croyez-vous à cette affaire de Sodome et de Gomorrhe, ce feu qui est descendu du ciel ? Ce matin, je vous ai prouvé par l'archéologie et la science que l'événement du Déluge s'est effectivement produit. Pour ce qui est maintenant, de Sodome et de Gomorrhe, d'abord, Jésus en parle.

Il y fait référence comme Il a fait référence au Déluge. Croyez-vous que Jésus aurait fait référence à un mythe, à une légende, Lui qui est la vérité ? Se serait-Il permis un tel mensonge ? C'est impensable !

L'historien Flavius Josèphe a été presque contemporain du Christ ; il a écrit dans un de ses ouvrages que, de son temps, les ruines étaient encore visibles. Les Arabes qui vivent dans la région ont coutume de dire : " Quand on regarde dans ses eaux, on peut voir, tout au fond, l'ombre des villes englouties. " Pour ces amis arabes, il ne fait aucun doute que cet événement se soit déroulé.

Que s'est-il passé ? Essayons de comprendre.

Une pluie de feu et de soufre a anéanti toute cette vallée et ces deux villes. Dans la Bible, il est question, à deux reprises, d'un bouleversement. Dans le livre du Deutéronome 29/23 : … comme au bouleversement de Sodome et Gomorrhe. Qui est repris en Genèse 19/29 : … le désastre par lequel il bouleversa les villes où Loth avait établi sa demeure.

Selon nos savants archéologues, voici ce qui s'est passé : sel et soufre en abondance au cours d'un tremblement de terre provoquèrent une terrible explosion qui enflamma le bitume. Des projections incandescentes retombèrent en pluie de feu et de soufre sur la vallée de Siddim et notamment sur Sodome et sur Gomorrhe et l'événement fut soudain. Personne ne s'y attendait, c'est arrivé comme la foudre.

Lamentations de Jérémie 4/6 : Sodome détruite en un instant sans que personne ait porté la main sur elle.

Le retour de Jésus se fera soudainement. Les terribles jugements avant-coureurs dont nous venons de parler sont là, ils sont là tout près et eux aussi arriveront soudainement. Quand je parle de Sodome et de Gomorrhe je ne puis faire autrement que de penser à l'histoire qui m'a été racontée à Saint-Pierre-de-la-Martinique.

Saint-Pierre-de-la-Martinique a été la capitale de la Martinique pendant des années, on y vivait bien, un peu comme à Sodome et à Gomorrhe. Saint-Pierre-de-la-Martinique était une ville de péché, une ville de corruption, et lorsque j'ai été visiter le musée de Saint-Pierre, le gardien m'a donné quelques explications sur le jugement qui est tombé sur cette ville, lui aussi, en pluie de feu, de cette montagne qui domine la ville, de ce mont Pelé, sur les pentes duquel je suis allé et qui, en 1904, a rasé la ville. Saint-Pierre-de-la-Martinique était un port florissant, il y avait énormément de marins, il y avait un élément étranger important car on venait pour ses vacances d'un peu partout. Le gardien du musée m'a appris que c'était une ville débauchée où les hommes et les femmes faisaient de ces orgies où ils étaient tous nus, mangeant et dansant des jours et des nuits et il y avait le culte du porc, du cochon, symbolisant simplement la vie de cochon que l'on menait à Saint-Pierre-de-la-Martinique. Et surtout, cet homme, pasteur de Fort-de-France, m'a raconté lors de la dernière réunion (à l'occasion j'ai jeté un œil sur les ruines de Saint-Pierre calcinée par le feu venu précisément de ce volcan du mont Pelé agissant comme la foudre sur cette ville, lui aussi, surprenant les gens en plein péché et les détruisant… Un seul survivant : un prisonnier dans sa cellule mais affreusement brûlé. Trente-trois mille personnes passées sous le feu de ce volcan et surtout dans ces gaz brûlants) : " Vous savez, quand je vois ces ruines, je ne peux faire autrement que de penser à mon père. Il était de Saint-Pierre-de-la-Martinique  ; à l'époque, il avait été amené au Seigneur par une missionnaire anglaise qui, venue à la Martinique avait évangélisé la ville ; seul mon père, qui était pompier, s'était converti et une fois converti, il eut à cœur de faire connaître l'Évangile aux autres habitants de la Martinique. Voyant mon père prêchant l'Évangile, cette missionnaire avait cru bon de quitter Saint-Pierre pour Fort-de-France , petite ville voisine, y laissant mon père seul. Mais à un certain moment, cette missionnaire dut rentrer en Angleterre pour se marier et elle écrivit plusieurs lettres à mon père, le suppliant de rejoindre Fort-de-France où une œuvre commençait tandis qu'à Saint-Pierre on ne voulait rien entendre. "

Après plusieurs refus, le père de ce pasteur accepta de quitter Saint-Pierre-de-la-Martinique pour Fort-de-France et c'est quelques jours après le départ de cet homme, ce seul chrétien qui évoluait à Saint-Pierre-de-la-Martinique prêchant l'Évangile dans le désert, trois ou quatre jours donc après le départ de cet homme, que cette pluie de feu s'est abattue sur Saint-Pierre ! Ensuite cet homme avait coutume de dire qu'il était une sorte de Loth, arraché au feu in extremis. Mais les Martiniquais – qu'ils soient protestants, catholiques ou évangéliques –, sont persuadés qu'un vrai jugement est tombé sur la ville. Tous avaient péri sauf un prisonnier dans les chaînes, lequel a été libéré mais retrouvé affreusement brûlé.

L'archéologie a confirmé que la région de Sodome et de Gomorrhe, avant ce jugement, était une région fertile, peuplée.

L’historien grec du nom de Strabon qui a vécu quarante ans avant Jésus-Christ, entreprit des études dans cette région et relata que les villes de Sodome et de Gomorrhe furent détruites par un tremblement de terre accompagné de jets de flamme et d'asphalte liquide. C'est un historien païen, grec qui a affirmé cela.

En 1931, une expédition archéologique conduite par le professeur Kyle et le Vice-consul de France à Jérusalem, sur les bords de la mer Morte, ont fait la découverte d'une civilisation aux ruines, rapportent-ils, couvertes de cendres. Ce qui prouve que ces villes ont été détruites par le feu et non par l'eau. Et le professeur Kyle d'ajouter : " La grande catastrophe s'est produite exactement comme la Bible l'a décrite. " Ce même archéologue poursuivit ainsi : " Ce bitume bouillant dut dégager une épaisse fumée. "

Je ne sais s'il avait à l'esprit ces textes de la Bible en Genèse 19/28 : Abraham porta ses regards du côté de Sodome et de Gomorrhe et sur tout le territoire de la plaine ; et voici, il vit s'élever de la terre une fumée, comme la fumée d'une fournaise. C'est ainsi qu'on été jugées ces générations à cause de leurs débordements sexuels.

Franchement, nous avons, nous aussi, passé le point de non retour. Qu'en sera t il de notre génération ? Je vais vous le dire, c'est écrit.

L'apôtre Pierre annonce dans la deuxième lettre au chapitre 3 et au verset 10 : Le jour du Seigneur viendra comme un voleur ; en ce jour, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les œuvres qu’elle renferme sera consumée.

Je compte parmi mes amis un des plus grands atomistes de France, lequel travaille en ce moment sur la désintégration des déchets atomiques qui résulteront de ces centrales nucléaires destinées à remplacer l'énergie du pétrole. Cet ami, qui est chrétien m'a confié : " Quand on lit ces textes de l'apôtre Pierre, c'est exactement ce qui se produit lors d'une déflagration nucléaire. "

Les cieux enflammés se dissoudront et les éléments embrasés se fondront.

Cet ami eut ces mots : " J'ai comme l'impression que ce Pierre a assisté à une déflagration atomique. " Et Lui en sait quelque chose, il est savant nucléaire !

Voici donc ce qui est annoncé pour notre génération. Il ne fait aucun doute que cela vient. Le seul espoir pour notre humanité, c'est le Christ. Tout près de la fin, le Chancelier Adenauer fit venir près de lui Billy Graham qui se trouvait alors en Allemagne, et l’interrogea :

Y a-t-il un espoir de paix pour ce monde, parce que je n'en vois point ?

Billy Graham lui a répondu :

Je n'en vois point non plus en dehors du Christ.

Oui, je le crois aussi, c'est en Christ qu'est le seul espoir.

Et vous vous souvenez aussi de cette déclaration de ce Secrétaire Général des États-Unis, Dag Hammarskjöld, qui était un authentique chrétien : " Si le monde ne passe pas par une nouvelle naissance, nous sommes finis ! "

Jésus a dit : Je suis la porte ; si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé. Heureusement que dans notre cœur brûle une espérance extraordinaire, une espérance qui aide à vivre, une espérance solide, une espérance qui se fonde sur l'Écriture, sur les paroles même du Seigneur ! Sinon, nous serions sans Christ et sans espérance dans ce monde comme tant et tant d'hommes sur la terre ! Il n'y a plus aucun espoir pour ce monde. Est-ce clair pour vous ?

La Bible dit : Maudit soit l'homme qui se confie en l'homme et qui cherche la chair pour appui, mais béni soit l'homme qui se confie en l'Éternel son Dieu et dont l'Éternel est l'espérance.

Mes amis, où regardez-vous ?

On rapporte l'histoire d'un apprenti marin qui sur son bateau attendait avec impatience le jour où son capitaine lui donnerait enfin la permission de grimper jusqu'au sommet du mât. Et tandis que tous les jours, il regardait monter sur ce mât les autres marins plus expérimentés que lui, il en devenait jaloux. Enfin l'ordre arriva et son capitaine lui dit : " Allez mon gars, c'est ton tour, vas-y aujourd'hui ! Et ce moussaillon, enthousiaste, dynamique, est allé sur ce mât, il a grimpé comme s'il l'avait toujours fait. Mais lorsqu'il arriva au sommet du mât, il eut la malheureuse idée de regarder en bas et ce faisant, il vit son bateau bouger, les autres bateaux autour du sien bougeaient aussi et il fut pris de vertige. La tête commençait de lui tourner dangereusement, à la limite de la catastrophe. Heureusement, son capitaine ne l'avait pas quitté des yeux et lui avait lancé d'une voix forte : " Regarde en haut, regarde en haut ! " Il regarda en haut et ses sens lui revinrent.

Où regardez-vous mes amis ? N'est-il pas vrai que nous aussi, tout chrétiens croyants que nous sommes, à souvent regarder en bas, nous sommes pris de vertige, nous voyons tout bouger, nous voyons ce monde en proie à des crises insolubles, nous voyons dans nos familles des choses absolument insupportables, et nous sommes pris de vertige, à la limite de la catastrophe. Puissions-nous entendre, comme ce moussaillon, le cri de notre Capitaine, le Christ, nous ordonner : Regarde en haut ! regarde en haut !

Et Jésus avertit : Quand vous verrez ces choses arriver, levez vos têtes car votre délivrance est proche.

Veillez et priez pour que vous ayez la force d'échapper à tout cela.

Puissions-nous prendre connaissance de ces avertissements et faire partie de ceux et celles qui regardent en haut et attendent le retour du Christ : bientôt le Ciel va se déchirer, le Christ va apparaître venant chercher les Siens.

Car le Seigneur Lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tout ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.

Quelle espérance ! Gardons-nous du péché. Veillons et prions, prenons nos distances d'avec ce mouvement de corruption qui existe dans ce monde. Refusons-le et faisons comme Noé qui était un homme vivant à contre-courant. Seuls les poissons vivants sont capables de remonter le courant, les poissons morts le descendent à une vitesse infernale, le ventre en l'air tandis que les poissons vivants remontent le courant. Sommes-nous le ventre en l'air à descendre ces courants vers la perdition éternelle ? Ou bien sommes-nous ces poissons qui remontons le courant, qui vivons à contre-courant ?

Je me suis trouvé en Gaspésie, au nord du Québec, à la limite de la terre habitable. Un chrétien m'a proposé d'aller voir l'événement de cette ville traversée par un courant d'eau se jetant dans le Saint-Laurent : il s’agissait de voir les saumons remonter le courant le long de cette rivière pour aller frayer quelque part et redescendre après. Parce que c'étaient des saumons vivants, on les voyait en mesure de remonter le courant très fort vers le Saint-Laurent.

Si nous sommes vivants, nous pouvons vivre à contre-courant, être non-conformistes et puis être aussi de ces gens tels que Noé. Noé signifie repos. Ce Noé a vécu dans le repos de l'Éternel au sein d'une génération perverse et adultère.

Puissions-nous, nous aussi, être en paix ! Nos destinées sont dans Sa main au sein de cette génération, agissant en tout pour lui faire connaître Jésus-Christ et attendant des cieux Son retour.

Qu'Il en soit béni !