Futurologie. 1 Prophétie biblique et fin de civilisation.

Série: Futurologie

Série de 3 messages donnés à Orvin (Suisse) en novembre 1978 

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La civilisation de Noé

Orvin (Suisse) novembre 1978

Genèse 6

Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre, et que des filles leur furent nées, les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu'ils choisirent.

Alors l'Éternel dit : Mon esprit ne restera pas à toujours dans l'homme, car l'homme n'est que chair, et ses jours seront de cent vingt ans.

Les géants étaient sur la terre en ces temps-là, après que les fils de Dieu furent venus vers les filles des hommes, et qu'elles leur eurent donné des enfants : ce sont ces héros qui furent fameux dans l'antiquité.

L'Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal.

L'Éternel se repentit d'avoir fait l'homme sur la terre, et il fut affligé en son cœur.

Et l'Éternel dit : J'exterminerai de la face de la terre l'homme que j'ai créé, depuis l'homme jusqu'au bétail, aux reptiles et aux oiseaux du ciel ; car je me repens de les avoir faits.

Mais Noé trouva grâce aux yeux de l'Éternel.

Voici la postérité de Noé. Noé était un homme juste et intègre, dans son temps ; Noé marchait avec Dieu. Noé engendra trois fils : Sem, Cham et Japhet.

La terre était corrompue devant Dieu, la terre était pleine de violence. Dieu regarda la terre, et voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre. Alors Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est arrêtée par devers moi ; car ils ont rempli la terre de violence.

Évangile selon Matthieu 24/36 à 39 :

Pour ce qui du jour et de l'heure personne ne le sait (il est question bien sûr du retour de Christ), ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul.

Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l'avènement du Fils de l'homme. Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche ; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu'à ce que le déluge vint et les emportât tous : il en sera de même à l'avènement du Fils de l'homme.

En 1989, une expédition archéologique conduite par le professeur Stoeneass s'est rendue sur le Mont Ararat en Arménie et au bout de deux années et demi de recherches, cette expédition archéologique mit au jour d'importantes pièces de bois assemblées et conservées dans ces sédiments marneux. Après avoir remué quelques trente cinq mille mètres cubes de terre et de pierre, cette même expédition découvrit un assemblage en forme de coquille de vaisseau dans une couche de calcaire dur. Quelques temps après apparut un énorme morceau de coque de cinq mètres soixante quinze de hauteur en bois de couleur verte. Et ces vestiges sont aujourd'hui visibles en Turquie, à Trébizonde.

Bien sûr, ces vestiges ne sont pas la preuve absolue qu'il s'agit là des restes de l'arche de Noé mais franchement, les restes d'un bateau, à 2870 mètres d'altitude, on peut se questionner très certainement !

A peu près à la même époque, une autre expédition archéologique conduite par le professeur Woolley se rendit à Ur en Chaldée d'où Abraham sortit un jour sur un appel de son Dieu et cette expédition commença par découvrir les restes d'une civilisation dite d' "El Obeid", des céramiques très fines dans un premier temps. Poursuivant ces fouilles, cette même expédition fut très étonnée de ne rien trouver sur une profondeur de deux mètres cinquante, faite essentiellement de sédiments argileux et d'argile pure et après ces deux mètres cinquante où rien n'a été découvert, cette expédition tomba sur une autre civilisation toute différente et bien plus ancienne que la première, ce qui fit écrire au professeur Woolley, chef de cette expédition archéologique, dans une revue autrichienne appelée Atmos : " Nous avons découvert les traces indélébiles du déluge biblique. "

Je ne sais pas si ce professeur Woolley était chrétien mais telle a été son affirmation parce que la seule explication possible selon lui pour comprendre cette couche de deux mètres cinquante d'argile pure et de sédiments argileux ne pouvait se comprendre que par un apport très important d'eau.

Et puis les traditions grecques, hindoues, tibétaines, babyloniennes parlent du déluge : il n'y a pas de fumée sans feu.

Dans un ouvrage qu'il a intitulé "Le déluge babylonien", le docteur Conteneau, spécialiste des antiquités orientales au Musée du Louvre à Paris, expose ceci :

" L'existence du déluge était admise dans la chronologie officielle. Les historiens qui ont recueilli la liste des rois mésopotamiens, divisaient l'histoire en deux périodes : avant le Déluge, lam abuki et après le Déluge, arki abuki, et cette division était de notoriété générale. Il ne fait donc aucun doute que cet événement s'est passé. " Pourquoi insister sur cet événement ? Parce que très souvent, jusque dans nos milieux dits chrétiens, cet événement relève de la légende, certains pensent qu'il a trait parfois au mythe, qu'il n'est jamais survenu. Alors comment comprendre que le Christ Lui-même y ait fait référence ? S'il s'était agi d'une légende, comment le Christ en a-t-Il parlé ? Lui qui était la vérité (et qui l'est encore : Je suis la vérité), Il aurait donc fait référence à un mensonge, à une affaire relevant de la légende, du mythe ? Absolument pas !

Il en sera de même à l'avènement du jour du Fils de l'homme.

Pourquoi ce matin rappelons-nous de la poussière le souvenir de cette triste époque ? Parce que, précisément, cette époque dans ses caractéristiques ressemble assez curieusement à la nôtre et aussi parce que Jésus a prévenu que ce qui s'est passé dans ce temps-là se passera aussi dans la génération qui connaîtra Son jour. Voilà pourquoi il est intéressant de se pencher sur ce que furent les caractéristiques de la génération de Noé avec toute la documentation que nous pouvons avoir sous les yeux et avec cette intelligence des temps qu'il nous faut à tout prix lorsque nous réfléchissons aux problèmes de notre génération. La génération de Noé a été marquée par six phénomènes que nous retrouvons aujourd'hui dans nos temps.

Premier phénomène : le phénomène démographique (Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre…)

Deuxième : le phénomène violence

Troisième : le phénomène sexe

Quatrième : le phénomène matérialiste

Cinquième : le déclin de la spiritualité

Sixième : une civilisation brillante.

Voilà donc les six caractéristiques de la génération de Noé et c'est presque sans commentaire ! Je devrais tout fermer et m'asseoir tellement c'est évident, tellement c'est clair  : le chiffre six est précisément le chiffre de l'homme qui n'atteint pas la perfection tandis que le chiffre sept dans l'Écriture est le chiffre de la perfection.

Nous ne nous pencherons pas sur tous ces phénomènes parce qu'il nous faudrait énormément de temps, mais sur quelques-uns d’entre eux. Toutefois comme nous allons traiter ensuite de la génération de Sodome et de Gomorrhe, nous toucherons à ces mêmes phénomènes, peut-être plus soulignés pour certains dans la génération de Sodome que celle de Noé.

Premier phénomène, l’explosion démographique :

Cette explosion démographique a été voulue de Dieu puisque le Seigneur a ordonné à Adam et Ève : Croissez et multipliez, remplissez la terre. Seulement dans cette explosion démographique des premiers temps, on s'était orienté différemment en se rassemblant pour former des concentrations, des villes et ce faisant, les villes ont engendré toutes sortes de phénomènes comme elles le font encore de nos jours.

Ces agglomérations d'hommes et de femmes, ces concentrations ont toujours posé de sérieux problèmes à notre société, à notre humanité et je ne pense pas que Dieu ait voulu une explosion démographique dans ce sens-là. J'habite la région parisienne où existent à l'heure qu'il est, plus de dix millions deux cent mille habitants : un cinquième de toute la population de la France se retrouve dans cette région parisienne avec tous les problèmes que cela peut comporter.

Deuxièmement, le phénomène violence :

La terre était corrompue devant Dieu, la terre était pleine de violence…

Toute chair avait corrompu sa voie devant Dieu.

Cette violence était arrivée à un tel point qu'on l'a chantée, cette violence. Ainsi nous pouvons lire au chapitre 4 de la Genèse, au verset 23, Lémec chantant sa violence, comme de nos jours : Lémec dit à ses femmes : Ada et Tsilla, écoutez ma voix ! femmes de Lémec, écoutez ma parole ! J'ai tué un homme pour ma blessure et un jeune homme pour ma meurtrissure. Caïn sera vengé sept fois et Lémec soixante-dix-sept fois. Il chante le meurtre, la violence, le sang. Il s'en glorifie, il a tué un homme, il en est heureux. Un jeune homme, il en est satisfait.

Troisième phénomène, le sexe :

Je passe rapidement sur ces caractéristiques puis nous reviendrons sur celles qui ont réellement marqué la génération de Noé.

Sexe ? Où voyez-vous un phénomène sexe au temps de cette génération ?

Dans cette expression : Lorsque les fils de Dieu allèrent vers les filles des hommes. Là on a inventé toutes sortes de choses, certains ont vu même des extra-terrestres venus jusqu'à nous pour se mêler à notre race. J'en ai connu qui interprètent ces textes de manière différente. Mais qui sont ces fils de Dieu ? évidemment, on peut être troublé parce qu'il arrive dans la Bible que les anges, les esprits soient appelés fils de Dieu. En Job et dans d'autres textes, nous avons cela et avec Satan aussi lui-même qui revenait d'un tour qu'il avait fait par toute la terre.

Qui sont ces fils de Dieu ? A force de creuser la Bible, on parvient à l’interprétation suivante qui semble tenir debout un peu mieux que toutes ces autres interprétations abracadabrantes. Je suis très respectueux de ce que l'on peut penser par ailleurs et je ne prétends pas que ma façon de penser les choses est la seule façon. Absolument pas.

Qu'est-ce-qui me fait penser qu'il ne s'agit ni d'esprit ni d'ange, ni d'autre chose ? C'est un texte en Matthieu 22/30 venant de Jésus Lui-même qui laisse entendre que les anges n'ont pas de sexe : A la résurrection, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel. Même s'ils sont des anges déchus, les voir se mêler aux filles des hommes est difficile à accepter et à comprendre. Alors qui sont-ils ces fils de Dieu ? Il y a dans l'Écriture pas mal de textes pour nous replacer sur orbite quand nous paraissons quelque peu déboussolés. Si nous lisions par exemple en Romains 8/14 : Car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Et en Galates 3/26 : Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Dans l'Ancien Testament, il est arrivé que Dieu ait appelé Son peuple " Ses fils ". Exode 4/22 : Israël est mon fils… laisse aller mon fils. Deutéronome 14/1. Vous êtes les enfants de l'Éternel votre Dieu. Ésaïe 43/6 : Fais venir mes fils des pays lointains. Nous avons donc une argumentation assez solide pour voir que ces fils de Dieu étaient tout simplement ceux et celles faisant partie de la lignée fidèle.

En effet, sitôt après Adam et Ève, au livre de la Genèse chapitre 4, nous sommes en présence de deux lignées, de deux postérités bien distinctes avec chacune pour point de départ un verset que je vais vous donner pour ce qui est de la génération de Caïn.

Le départ de sa postérité se situe en Genèse 4/16 : Caïn s'éloigna de la face de l'Éternel et habita dans la terre de Nod, à l'Orient d'Éden. Suite à cela, il eut toute une postérité (verset 17 jusqu'au verset 24) jusqu'à Lémec qui chante sa violence et son crime. Postérité infidèle avec des hommes saillants tels que Énoch qui n'a rien à voir avec le Hénoch que nous verrons dans quelques instants. Caïn pour commencer, Énoch, Tubal-Caïn, Lémec etc. et dans cette postérité il y a une certaine intelligence. Il y a des personnalités comme Lémec, comme Tubal-Caïn inventeur du fer forgé et, semble-t-il, des armes.

Une autre postérité qui commence avec Seth, Seth que Dieu a donné à Adam et Ève pour remplacer Abel qui avait été assassiné par son frère Caïn et cette autre postérité a pour point de départ (verset 25 de ce même chapitre 4) : Adam connut encore sa femme ; elle enfanta un fils, et l'appela du nom de Seth, car, dit-elle, Dieu m'a donné un autre fils à la place d'Abel, que Caïn a tué. Seth eut aussi un fils, et il l'appela du nom d'Énoch. C'est alors que l'on commença à invoquer le nom de l'Éternel. Voyez la différence entre Caïn qui s'éloigna de la face de l'Éternel pour habiter une terre d'exil et Seth qui se met à invoquer le nom de l'Éternel son Dieu. A partir de ces deux hommes se déterminèrent deux postérités, l'une infidèle avec Caïn, l'autre fidèle avec Seth. C'est cette lignée fidèle issue de Seth que l'on pourrait précisément voir comme ces fils de Dieu. En effet, dans cette lignée fidèle, il y eut de ces hommes remarquables : d'abord Seth, ensuite Énoch lequel marcha avec Dieu, puis il ne fut plus car Dieu le prit, l'enleva littéralement ; il y eut des hommes comme Métuschélah, Lémec père de Noé (qui n'a rien faire avec le premier Lémec) et puis Noé lui-même.

Il est dit de cette descendance de Seth, qu'elle eut des fils et des filles… des fils et des filles… cette expression est répétée je ne sais combien de fois, nous pourrions en faire le calcul. C'est une lignée qui a littéralement explosé, qui s'est multipliée, alors une question, mais une question qui nous fait froid dans le dos : Où sont-ils passés tous ceux-là au jour du Déluge ? Il est dit que, seuls Noé, sa femme, ses trois fils et leurs femmes ont été sauvés alors qu'il en était venu au monde des fils et des filles ! Relisez ces textes et vous verrez, on se pose cette question : mais où cette postérité de Seth est-elle passée au jour du Déluge puisque seuls Noé et les siens en droite ligne ont été sauvés ?

Regardons un peu par exemple au chapitre 5 verset 4 : Les jours d'Adam, après la naissance de Seth, furent de huit cents ans ; et il engendra des fils et des filles… Seth, âgé de cent cinq ans, engendra Énoch… Seth vécut après la naissance d'Énoch huit cent sept ans et il engendra des fils et des filles…

Versets 9et 10, la même chose : Il engendra des fils et des filles… Verset 13 : il engendra des fils et des filles… c'est incroyable ! une multiplication fantastique ! mais où sont-ils passés tous ceux-là, ces gens de la lignée fidèle ? Il me semble tout simplement qu'à un certain moment il y eut rapprochement et mélange au niveau de ces deux postérités. Les fils de Dieu, c'est-à-dire ceux de la lignée de Seth s'étaient rapprochés de la lignée de Caïn. Elle est passée, elle aussi, sous les eaux du Déluge. C'est d'autant plus vrai que, dans les textes annonçant les temps de la fin, Jésus interroge : Le Fils de l'homme trouvera-t-il la foi sur la terre quand il reviendra ?

Certains nous annoncent un grand réveil universel sur la surface de la terre, moi je veux bien, et je prie dans ce sens, parce que c'est à cela que nous aspirons, mais quand je lis que la charité du plus grand nombre se refroidira… le Fils de Dieu trouvera-t-il la foi sur la terre quand il reviendra ? je vois autre chose ! je vois des choses extrêmement pénibles qui nous viennent. Ceci ne veut pas dire que même sous terre, de manière clandestine, nous n'allons pas vivre notre foi de toutes nos forces, attention ! Hier on me posait la question : pensez-vous que l'enlèvement aura lieu avant, pendant ou après la grande tribulation ?

Cette tribulation, certains pays la connaissent déjà et je puis vous dire qu'alors, en Russie ou en Chine, ces chrétiens estiment être déjà entrés dans des temps de tribulation ! Il faut habiter cette partie qu'il est convenu d'appeler l'Occident pour penser comme nous pensons. Dans ces régions-là, dans ces pays-là, croyez que l'on ne se discute pas très souvent au niveau de nos façons de voir, absolument pas ! Dans ces pays-là, que l'on soit chrétien sous telle ou telle étiquette, cela n'a plus aucune importance, on se serre les coudes. On vit sa foi souvent clandestinement, sans spectacle aucun, on ne le peut pas.

Je crois donc qu'il faut simplement dire : Que ton règne vienne, quoiqu'il arrive. Mais je ne vois pas un réveil universel sur la surface de la terre ; je vois certes que Dieu soutiendra les Siens de manière particulière, Sa main sera sur les Siens et que réellement, dans ces temps de tribulation, la grande épreuve manifestera ce qui est la foi de chacun, la relation personnelle de chacun avec son Dieu, j'en suis convaincu et nous aurons énormément de surprises ! .

Dernièrement en Suisse, une personne qui revenait de ces pays m'a raconté l'événement authentique survenu dans les pays de l'Est à la périphérie de la Russie.

Dans une réunion clandestine souterraine, deux policiers sont entrés brutalement avec leurs armes en hurlant : " Tous debout ! Pourquoi êtes-vous ici réunis ? Qui vous en a donné l'autorisation ? " Les chrétiens n'ont rien dit, n'ont rien répondu. Alors ces deux policiers de crier : " Eh bien, que tous ceux qui ne sont pas prêts à mourir pour Christ franchissent la porte et s'en aillent ! " Les chrétiens ont été surpris de voir plus de la moitié de l'auditoire quitter la salle et un petit nombre est resté là, prêt à être massacré. Quand ces chrétiens (que nous ne voulons pas juger parce que nous ne savons pas ce que serait notre réaction) qui n'avaient pas voulu laisser couler leur sang ont franchi la porte, les deux policiers ont déposé leurs armes et leur ont dit : " Frères, nous sommes chrétiens et nous voulions simplement voir de quoi était faite votre église… Nous sommes près de vous mais nous voulions débarrasser notre église de ceux et celles qui ne sont pas prêts au martyre pour Christ. Nous nous excusons des grandes émotions que nous vous avons données mais nous sommes vos frères. "

Lorsque l'on passe par là, il faut une foi en acier. N'essayons pas de savoir si nous connaîtrons ou pas la grande tribulation, veillons et prions ainsi que le conseille Jésus afin d’avoir la force de tenir dans ces moments-là. Voilà donc la réponse.

Les fils de Dieu avaient été séduits par les filles des hommes et ces filles des hommes, puisqu'il est question d'elles, ont dû représenter une vraie tentation pour les fils de Dieu. Croyez-vous qu'aujourd'hui les filles des hommes, dans notre siècle, ne représentent pas une réelle tentation ? Allez à Bienne, à côté, et regardez ce que l'on étale dans les kiosques à journaux, de même à Paris. Un jour je m'en suis pris à un vendeur de journaux pour lui demander : " Qu'est-ce qui vous fait étaler ce genre de choses à la vue de tous et même à la vue des enfants qui passent devant ? " et cet homme de me répondre : " Il n'y a que cela qui se vende aujourd'hui, si j'enlevais ce rayonnage, je ne pourrais plus vivre ! "

Certainement, l'explosion d'immoralité sexuelle au niveau de la première lignée avec Caïn avait été une séduction, un attrait pour les fils de Dieu qui sont allés se mêler, se mélanger à cette lignée infidèle et pour finir, il n'était resté que Noé. C'est comme cela que l'on peut expliquer que les descendants de cette postérité ne furent pas, eux aussi, sauvés du Déluge. Cela nous fait frémir !

Explosion d'immoralité sexuelle exprimée dans ces filles de Dieu qui furent réellement une terrible tentation pour les fils des hommes.

C'est sur le phénomène violence que j'aimerais m'arrêter quelques instant parce que le phénomène de corruption sexuelle, nous le verrons davantage dans la génération de Sodome et de Gomorrhe.

Aujourd'hui la violence est dans le monde et nous baignons littéralement dans un climat de violence. La violence s'est introduite partout, elle s'est introduite dans les foyers. J'ai été surpris à la lecture d'un document que l'on m'a remis et qui rapporte : " Au Japon, des enfants battent leurs parents. " J'ai été surpris et j'ai voulu lire cet article. Dans une famille, un lycéen de seize ans était, pour ses voisins, un garçon tranquille et souriant mais à la maison, dans des crises de rage et de violence inexpliquées, il avait coutume de rouer quotidiennement ses père et mère. Une nuit, à bout de patience, son père l'étrangla dans son lit. C'est terrible, c'est affreux ! Évidemment, ceci manifeste la grande crise d'autorité par laquelle nous passons. Les psychologues et les travailleurs sociaux, ceux qui se sont penchés sur ce problème nouveau, sont encore incapables de l'expliquer ; récemment aussi, les faits suivants :

Une femme de trente-sept ans a perdu un œil, crevé par le doigt de son fils de quatorze ans " en proie à un excès de rage ".

Un homme de quarante-cinq ans qui essayait de protéger sa femme des coups de leur fils, est tombé dans l'escalier et s'est brisé cinq côtes.

Une jeune femme a reçu de son fils de seize ans un coup de poing sur la bouche, sous le prétexte futile qu'elle avait soufflé sur son assiette.

C'est incroyable ! En ce moment au Japon, on est très inquiet de ce phénomène de violence au niveau de ceux qui ont treize, quatorze et quinze ans, parce que jusqu'à présent, on s'inquiétait de ce phénomène à plus haut niveau, au niveau de jeunes de dix-huit, dix-neuf, vingt ans. Mais voilà que maintenant les enfants sont comme agités par une sorte de hargne. Il faut dire que ces enfants baignent eux-mêmes dans le climat de violence que nous-mêmes leur avons préparé. Regardez : à la télévision, vous êtes toujours en face de films violents, de films qui font que précisément la violence nous pénètre, qu'elle fait de nous des hommes de plus en plus violents. J'ai appris par le magazine "Le Point" dans un article intitulé "La carte de la peur de la France" qu'en 1976, il s'est commis uniquement en France, près de deux millions de crimes et délits. Et on ne nous a sûrement pas tout dit. Oui la violence s'est introduite dans nos foyers, elle s'est introduite dans nos usines. Nous constatons que les ouvriers occupent leurs usines. La violence est aussi introduite dans les lycées, les collèges, les universités.

Elle s'est même introduite dans la religion !

Il y a peu de temps, à Paris, au sortir d'une messe au Sacré Cœur de Montmartre, on s'est battu à coups de parapluies entre catholiques libéraux et catholiques intégristes. La violence s'est introduite jusque-là !

Dans l'Église réformée, en mai 1968 en France, un certain Casalis, directeur de la commission d'évangélisation de l'Église réformée de France, s'est écrié sur les barricades : " Nous connaissons une nouvelle pentecôte. " Une pentecôte sur les barricades ?

Puis, dans un article qui a fait sensation, émanant de l'Église réformée de France, et intitulé "Église et pouvoir", des pasteurs réformés en France ont clamé : " Être chrétien aujourd'hui dans le vrai sens du terme, c'est aller dans la rue pour s'opposer au pouvoir en place, dont les principes sont contraires à ceux de l'Évangile. " La violence s'est glissée jusque dans la religion.

Et puis la presse, le cinéma, la radio, les télévisions, les bandes dessinées, tout cela nous fait froid dans le dos et nous fait baigner dans ce climat de violence qui précisément ressemble à cette violence existant à l’époque de Noé.

Dieu regarda vers la terre et elle était pleine de violence.

Quand Il la regarde de nos jours, cette terre…

Et cette violence, nous ne savons pas l'expliquer. Cette rage qui saisit ces enfants de treize, quatorze, quinze ans, nos psychologues n'arrivent pas à l'expliquer et songeons que ces enfants constituent la génération qui monte, qui vient après la nôtre, ce sera celle qui va peupler cette terre, qui monte sans Dieu, sans Christ, parce qu'évidemment le matérialisme a entraîné un déclin de la spiritualité et de la foi…

Ceci me fait penser à la sentence du célèbre auteur de théâtre allemand Bertold Brecht, citée par un Président de la République  : " Le ventre est encore fécond d’où est sortie la bête immonde…" (c'était une allusion à Hitler) et ce ventre est encore fécond de nos jours ! Cela fait peur !

On peut ne pas avoir les mêmes idées que ce Président mais on est surpris de sa clairvoyance et ce même Président, dans un discours prononcé à Auschwitz, de lancer cette question : " Qui peut nous assurer aujourd'hui, même ici à Auschwitz, que l'horreur n'est pas encore à venir et qui peut nous dire comment seraient nos campagnes brûlées et le squelette métallique de nos villes, quel serait le sort de milliers d'êtres humains terrés comme des rats et gangrenés de radiations atomiques si la foudre nucléaire s'abattait sur notre monde ? Qui peut nous assurer même ici aujourd'hui, que l'horreur n'est pas encore à venir ?… La jeunesse est tentée par la violence, elle y voit un instrument de libération et de progrès, et il est vrai que la violence est une force et que l'on peut être tenté de l'employer mais c'est aussi un germe de corruption qui atteint celui qui l'utilise et qui dégrade l'objectif qu'elle prétend atteindre. Il ne peut pas y avoir de monde de la violence parce qu'il suffit d'écouter ici le cri, un seul de ceux poussés par un homme qui n'avait plus qu'un mètre à parcourir avant d'entrer dans la chambre mortelle, pour être détourné à jamais de chercher dans la violence la moindre étincelle de lumière et de justice. "

On bénit Dieu pour de telles paroles. Parce que vous en avez qui prônent la violence comme Mao Tsé Toung, qui un jour a parlé de la race blanche comme une race égoïste. Comme si les Asiatiques ne l'étaient pas eux aussi ! Il est vrai que la race blanche est égoïste et qu'elle a peut-être manifesté un peu trop d'égoïsme à certaines époques, surtout dans ces périodes de colonisation où l'Occident a dominé le monde pour ensuite connaître un revers de médaille absolument terrible, mais il n'empêche qu'en Chine on est aussi égoïste parce que l'égoïsme ne tient pas de la race mais de la nature de l'homme ! Chou En-Lai a dit que " les gens de couleur dépassent les Blancs dans la proportion de douze pour un. C'est-à-dire que lorsque l'on trouve un Blanc sur cette terre, il y en a douze qui sont d'une autre couleur de peau. Eh bien, puisque nous dépassons les Blancs dans la proportion de douze pour un, balayons-les ! "

Et Robert Marcus d'affirmer : " On ne peut renoncer à la violence pour arriver à une société plus humaine. "

Ceci on l'entend de plus en plus aujourd'hui, et jusqu'en Suisse, il nous faut absolument être violents. Quand on a su toutes vos histoires à propos d'un canton, on a entendu parler de violence et un jour, alors que je tenais une série dans les environs, on a entendu des pétards au-dehors, des gens qui manifestaient dans ce petit village paisible de Suisse ! La violence est partout maintenant, elle s'insinue absolument partout et elle est le présage d'une catastrophe absolument universelle et terrible. En parlant de cette violence, des hommes, même sans la foi, ont vu en elle le présage d'une catastrophe à venir parce que l'on n'est pas violent sans que cela nous revienne irrésistiblement au visage comme un boomerang ; d'ailleurs, à la fin de l'Évangile selon Matthieu, Jésus a prévenu : Tous ceux qui prendront l'épée périront par l'épée. L'homme violent subira cette violence et nous sommes en train de marcher vers un suicide collectif à cause de ces racines de violence qui sont en nous, que nous n'arrivons pas à extirper et que ni nos progrès sur le plan technologique et électronique, ni la philosophie ne peuvent contenir. Mais cela explose au grand jour, et cela explose partout. Nous ne savons plus où regarder et comment résoudre le problème. Nos savants, nos psychologues, je le répète, sont dépassés par le phénomène.

Que nous faudrait-il pour arriver à bout de cette violence ? Presque tous sont unanimes : une main de fer et cette main de fer, nous sommes en train de crier après elle. L'Antichrist ? Tout à fait ! Il n'y a que l'Antichrist qui puisse arriver à bout de cette violence et où que j'aille, sous tous les cieux où le Seigneur m'envoie pour l'annonce de l'Évangile, je puis vous dire que partout où je passe, il me semble que la génération actuelle est dans l'attente de cette main de fer.

Le journaliste Jean-François Revel a écrit dans son livre intitulé "La tentation totalitaire" : " Comment expliquer que, de nos jours, les peuples, les nations passent de plus en plus sous régime totalitaire ? "

Et c'est vrai ! si vous regardiez une carte du monde et si vous faisiez un calcul pour savoir si ce sont les pays à régime totalitaire qui l'emportent en nombre sur les pays à régime libre, ce sont les pays à régime totalitaire qui sont de loin les plus nombreux ! Et l'Afrique est en train de basculer. Jean-François Revel affirme que c'est l'insécurité grandissante et croissante, du fait de cette violence universelle et de cette peur qui s'installe sur le monde, qui conduit à ce que, de plus en plus, l'homme aspire à une main de fer sur lui. Cela représente une certaine sécurité qu'il n'a plus.

Il y a comme un appel ; dans les années passées, nous avons connu des hommes valables, des hommes d'État qui avaient un profil assez remarquable tandis qu'aujourd'hui, où sont nos chefs d'État, où sont-ils ? Ils n'ont pas l'envergure de ces hommes que nous avons connus dans le passé, hommes saillants, éminents, assez clairvoyants, des hommes qui avaient une autorité incontestable. Aujourd'hui, on ne veut plus de l'autorité, on la rejette, et nous sommes en train de sombrer dans un marasme, dans un désordre épouvantable et certainement sans précédent dans toute notre histoire.

Parce que du temps de Noé, les choses s'étaient déroulées de façon très localisée. Du nôtre, tout se passe sur un plan mondial et toutes les fois où le Président parle, il parle des problèmes mondiaux. Il invente même un terme que nous ne trouvons pas dans notre Larousse, il parle de la mondialisation des problèmes de l'heure. Par exemple, le problème de l'inflation n'est pas un problème inhérent à la France seulement mais c'est un problème mondial. Tous nos problèmes de l'heure se présentent de façon universelle, d'où cette aspiration à quelqu'un ou à une organisation qui pourrait, par un génie supérieur, apporter à nos grands problèmes et à nos grandes questions des solutions solides et qui vaillent. Aujourd'hui, nous n'y arrivons absolument plus.

Donc le phénomène violence nous conduit tout droit vers une catastrophe universelle et ce phénomène violence résulte, à notre sens, du déclin de la foi. Vous savez que la foi décline aujourd'hui. Il y a certes ici ou là, au Canada par exemple, où à la suite de quelques jours d'évangélisation, j'ai vu des centaines se tourner vers Christ : les amis baptistes au Canada créent une église par mois maintenant, tellement le souffle est puissant. Au Canada, au Québec surtout, les églises doublent, triplent, quadruplent et même davantage en une année. Les pasteurs sont littéralement dépassés, les frères responsables dans les assemblées eux aussi. Quand j'ai visité une première fois en 1972 la Grande Maison qui est une assemblée de Frères dans la banlieue de Montréal, douze personnes étaient présentes au culte. J'ai visité cette même assemblée il y a deux ans, il s’y trouvait déjà cent quarante personnes, et je l'ai visitée il y a quelques jours, il n'y avait plus de place et ils avaient dû louer un auditorium en ville, il y avait là plus de trois cent cinquante personnes. On voit un phénomène de multiplication extraordinaire, on sent le vent de l'Esprit qui souffle dans ces régions.

Et aux Antilles, une église me fait savoir que, après les réunions que j'ai eues avec elle, ils ont reçu dans leur église et en même temps, soixante personnes, ajoutées à leur église et qui marchent, qui suivent. On voudrait voir cela partout ! Quand je rentre de ces régions, j'ai le cœur gros, très gros, parce qu'en donnant les mêmes messages dans cette région, j'en vois des dizaines avancer et dans cette autre région pas un seul. Cela nous pince le cœur et il y a de quoi réfléchir. Oui, nous sommes encouragés ici et là, mais d'une manière générale, nous assistons à un déclin de la spiritualité. Savez-vous que l'Église d'Angleterre a perdu en vingt ans un million de ses membres et a dû fermer cinq cent temples ? C'est incroyable, cela nous effraie. C'est sur un niveau national.

J'ai appris aussi que les méthodistes de l'Union aux États-Unis qui représentent une dénomination importante (le méthodisme est issu d'un certain John Wesley en Angleterre, qui a lancé cette idée qui a fait son chemin, surtout aux États-Unis où on compte énormément de méthodistes), ces méthodistes, donc, ont perdu en 1976, cinq cent quarante mille de leurs membres en une année. Voyez comment les choses se passent ! Il y a certainement un déclin de la spiritualité face à une offensive matérialiste.

Du temps de Noé, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants. Il y a là les indices d'une société de consommation et d'une société de plaisir. La religion du plaisir s'était substituée à la vraie religion et puis l'explosion d'abondance, de consommation, les hommes mangeaient et buvaient. Il n'y a rien de mal à cela, mais il est un proverbe français qui signale : " Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger. " Il semble que dans cette génération de Noé, on ne vivait plus que pour manger et boire, un peu comme aujourd'hui en France. Êtes-vous allés en France passer vos vacances ? On vous recommande de ces restaurants gastronomiques dans lesquels vous entrez à midi et vous en sortez à seize heures ! Nous voilà embarqués pour des repas qui nous préparent à la crise cardiaque ! Si dans une partie du monde on meurt de ne pas assez manger, dans l'autre partie, on meurt aussi de trop manger. Oui dans cette explosion de matérialisme, la foi décline, la spiritualité décline, c'est terrible. Quand l'homme a son assiette remplie, il oublie Dieu, il ne sait plus remercier. Quand son assiette est vide, alors il crie à Dieu.

Mais pourquoi ne savons-nous pas dire merci à Dieu pour ce qu'Il met dans nos assiettes ?

Mon ami Gaston Racine me disait avoir lu un jour dans un journal chrétien (soi-disant) qu'on ne peut plus dire merci à Dieu pour ce qu'Il nous donne quand on a son réfrigérateur plein. Ce n'est pas la peine de Lui dire merci puisque c'est là. J'espère que l'on ne pense pas ainsi et que l'on sait dire merci à Dieu pour tout ce qu'Il donne.

Il semble aussi que ce soit ce phénomène démographique qui ait amené ce phénomène violence ; aujourd'hui aussi nous connaissons ce genre de chose. Ce phénomène démographique nous surprend. Évidemment du temps de Noé, cette explosion de population était très locale, localisée, tandis que désormais, le phénomène est universel. Vous n'êtes sûrement pas sans savoir qu'un certain 28 mars 1976, nous avons franchi la barre des quatre milliards d'individus. C'est cela notre nombre ! Nos ordinateurs qui travaillent en futurologie prévoient que vers 1990 et quelques, nous aurons certainement atteint les sept milliards d'individus : aussi l'explosion démographique est-elle une affaire excessivement sérieuse. Et qu'en l'an 2100, à la cadence actuelle, si nous sommes toujours sur la terre, les hommes seraient vingt milliards : ce sont nos ordinateurs qui nous en informent.

Savez-vous combien naissent d'enfants par minute, à l'heure qu'il est ? Cent quatre vingt bébés par minute, ce qui donne trois bébés par seconde. Cela va plus vite que chez Citroën ou chez Peugeot ! Cela va plus vite que dans n'importe quelle usine parce que ces trois bébés/seconde font cent quatre vingt bébés/minute ce qui donne mille quatre-vingt bébés à l'heure ! En d'autres termes, depuis que nous avons commencé la réunion, il est déjà venu au monde quelque mille quatre-vingt bébés. Et puis ce qui donne aussi deux cent cinquante-neuf mille deux cent par jour. Là on a déjà passé la ville de Bienne chaque jour. Ce qui donne aussi sept millions sept cent soixante seize mille bébés par mois, plus que la Suisse en un mois !!!

Vous comprenez pourquoi nos savants font des cauchemars, sont inquiets, angoissés. Et pour finir, par année, ces trois bébés/seconde font quatre vingt treize millions trois cent douze mille par an c'est-à-dire bien davantage que la population de la France. En une année, venant s'ajouter au nombre déjà atteint. J'allais dire heureusement qu'il y en a qui meurent ! Évidemment que non, on n'est pas heureux de cela, mais en comptant ceux qui nous quittent, chaque année à l'heure qu'il est s'ajoutent soixante seize millions de personnes environ. A ce rythme-là, il y a vraiment de quoi trembler, surtout quand on pense que deux personnes sur trois aujourd'hui ne mangent pas à leur faim, que la famine fait rage dans ces régions du Sahel, des Indes, dans certains pays arabes et même dans certains pays africains.

Toujours en futurologie, nos ordinateurs annoncent pour 2025 que cent soixante dix millions d'enfants de plus ajoutés au nombre actuel, mourront de faim. Si les tendances actuelles se poursuivent. Le Club de Rome qui est l'un des instituts de futurologie les plus en pointe et qui n'a rien à voir avec le Vatican, réclame avec insistance " l'établissement d'un gouvernement mondial pour le contrôle des naissances et le contrôle des décès ". Il suggère la division de ce monde en dix régions pour que ce contrôle soit mis en place de façon absolument sûre et certaine au moyen de l'électronique. Alors moi je me fais cette réflexion : quand on contrôle la naissance et la mort, on a contrôlé la vie entière…

Nous sommes en train de marcher vers ces temps. Ces temps qui seront certainement extrêmement difficiles, ces temps de matérialisme qui engendreront et engendrent déjà un déclin épouvantable de la spiritualité, signe de la décadence morale et de la fin de la civilisation. Je ne veux pas jouer les prophètes de malheur mais Dieu n'a jamais laissé, sans les juger, ces générations qui L'ont oublié pour verser dans la corruption, dans la violence et dans le mensonge. Ces générations-là sont passées sous de terribles jugements et je suis de ceux qui croient qu'à l'heure qu'il est, l'Église devrait vraiment être un peu comme ce Jean-Baptiste annonçant qu'Il vient et demandant au monde d'aplanir les sentiers, d'avertir les peuples qu'ils marchent au-devant d'un cataclysme effroyable. Pourquoi le cacher ? Pour sécuriser ? Nous sommes au courant de cela, nous le savons et nous tremblons pour nos enfants, mais nous voulons croire qu'ils sont sous la protection du Seigneur et qu'ils connaîtront vraiment le Seigneur un jour et que Dieu leur donnera la force de traverser ces temps difficiles, encore plus difficiles que ceux que nous connaissons en ce moment.

Il s'agit donc ce matin d'un message d'avertissement. Ce qui est advenu au temps de Noé adviendra à mon jour, avertit Jésus. Nous avons tenté un certain rapprochement qui nous a rendu vigilants, alertes et veillant.

Puissions-nous donc veiller et prier pour avoir la force de tenir le coup dans ces mauvais jours selon ce que Jésus dit Lui-même dans l'Évangile de Matthieu au chapitre 24 et dans les textes précédents ce que nous avons lus :

Pour ce qui du jour et de l'heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul.

Merci de votre attention !