Culture de vie ou de mort pour notre prochain siècle?

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Culture de vie ou de mort pour le prochain siècle.

Belgique le 4 décembre 1999

Quelle culture choisirons-nous ? Culture de vie ou culture de mort ?

Je crois que le sujet est véritablement solennel et pour introduire ce grand sujet quelques versets, au livre du Deutéronome au chapitre 30 à partir du verset 15.

Vois, Je mets aujourd'hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal. Car je te prescris aujourd'hui d'aimer l'Éternel ton Dieu, de marcher dans ses voies, et d'observer ses commandements, ses lois et ses ordonnances, afin que tu vives et que tu multiplies, et que l'Éternel, ton Dieu, te bénisse dans le pays dont tu vas entrer en possession. Mais si ton cœur se détourne, si tu n'obéis point, et si tu te laisses entraîner à te prosterner devant d'autres dieux et à les servir, je vous déclare aujourd'hui que vous périrez, que vous ne prolongerez point vos jours dans le pays dont vous allez entrer en possession, après avoir passé le Jourdain. toi la vie et la mort, (en d'autres termes, une culture de vie ou une culture de mort) la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, pour aimer l'Éternel, ton Dieu, pour obéir à sa voix, et pour t'attacher à lui ; car de cela dépendent ta vie et la prolongation de tes jours.

Et puis un autre texte se situant dans la deuxième lettre à Timothée au chapitre 3

Sache que dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l'argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d'orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu. Ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne-toi de ces hommes-là.

Il est plus qu'évident que depuis quelques décennies dans ce siècle qui touche à son terme, nous avons commencé de vivre dans une culture de mort. En effet, ces dernières décennies ont changé le siècle de façon radicale en même temps qu'étourdissante et ce sont nos révolutions culturelles qui l'ont changé le plus, en effet en se fondant sur le principe d'une liberté tous azimuts, il est interdit d'interdire, ni Dieu ni maître, ni état ni patron, avez-vous eu cela sur vos murs à Bruxelles lors de mai 68, de cette révolution culturelle en France qui avait pu renverser le Général de Gaule. Oui en se fondant sur le principe d'une liberté tous azimuts sur fond de droit de l'homme, sur fond d'humanisme et sur fond de laïcité. Autant de valeurs pour lesquelles nous sommes, qui peuvent être très mal interprétées d'une part, en outrepassant littéralement les limites de ces valeurs. Qu'avons-nous fait ? Nous avons balancé Dieu par-dessus bord, nous l'avons évacué. Oui Dieu est évacué de nos jours, alors que se passera-t-il dans quelques mois ? Il en est résulté dans ce siècle toujours un changement considérable des mentalités, ainsi qu'une situation telle que celle décrite en 2 Timothée 3/1 et la suite. En effet de quoi est-il question dans ces textes, sinon d'un changement radical des mentalités chez les hommes. Pour ceux qui comme moi, ont vécu mais 68, pour ceux qui ont traversés la deuxième guerre mondiale, nous avons constaté que les choses ont littéralement changé depuis. Mais dans quel sens ? Dans le sens de 2 Timothée 3, cette volonté de l'homme de vivre sans référence à Dieu et sans référence aux valeurs fondamentales de l'existence a eu pour conséquence, pour commencer, la société déprime de plus en plus. Nos savants nous le disent, jamais, jamais dans son histoire, la déprime a été aussi présente chez les humains, où qu'ils vivent sur la surface de la terre, la société déprime de plus en plus parce qu'on a tourné le dos à ce Dieu que la Bible appelle le Dieu de paix. Et puis ensuite, nous avons perdu le sens de la valeur de la vie. Le vrai sens. Nous ne savons plus ce que signifie vivre la plupart du temps. Et puis encore, nous avons perdu toute crainte de Dieu. Je le vois en France, je crois qu'il en est de même en Belgique et pour finir, nous avons inscrit la mort dans notre culture, avec tout cela et nous allons à présent le prouver.

Dostoïevski un théologien russe des années passées à dit ce qui suit, "Si Dieu n'existe pas, alors tout est permis". Tout est permis. La société devenant une société permissive au possible et qui ne veut absolument pas de référence à un quelconque ordre moral. J'en veux pour preuve par exemple, la réaction des parisiens lors de la visite du Pape Jean-Paul 2 à l'occasion de cette grande rencontre de jeunesse au Champ de Mars à Paris. Ce n'est pas la visite du Pape que je veux commenter mais les réactions qu'elle avait suscité dans la capitale, en effet, par dizaine de milliers, les parisiens avaient défilés dans nos rues avec de grands calicots, des panneaux qui disaient : Nous ne voulons pas de retour à l'ordre moral. Bien entendu qu'il découle un ordre moral de l'Évangile, c'est irrésistible puisque le Dieu de l'Évangile est un Dieu d'ordre et de bienséance dit la Bible et ce que la Bible justement appelle l'apostasie. Qu'est-ce que l'apostasie ? Oh ce n'est pas un terme qui revient couramment par le biais de nos médias, la plupart du temps on ne sait pas ce qu'il en retourne avec ce terme. Mais l'apostasie consiste dans l'abandon des valeurs fondamentales de l'existence, lesquelles, pour la plupart d'entre elles s'inspirent des Saintes Écritures, l'apostasie consiste aussi dans l'abandon de Dieu, dans l'abandon des repaires vitaux de l'existence et pour la résumer, elle consiste dans un retour au paganisme. Et nous en sommes arrivés là. Un retour au paganisme, nous ne voulons plus rien entendre, de Dieu, de l'Évangile, en nous contentant la plupart du temps d'un brin de religion qui devrait nous suffire et c'est tout, ces valeurs fondamentales, nous les avons remplacées par d'autres valeurs lesquelles la plupart d'entre elles, sont des contre-valeurs qui n'ont rien à faire avec la Parole de Dieu, des valeurs de la science, de nouvelles sciences, de pseudo sciences, nous les avons remplacées par des valeurs humaines, celles de la psychologie, celles de la philosophie, des nouvelles philosophie, tout ce que vous voulez, et aussi ces valeurs du Nouvel Age. Mais tout le tragique de l'affaire se situe à ce niveau-là, nous ne voulons plus rien entendre du message de la vérité et de l'Évangile.

Pour moi qui suis prédicateur de l'Évangile, je l'éprouve constamment. Mais quel combat et quelle lutte alors que l'Évangile, un message de vie, pour une culture de vie, est constamment refusé par cette société moderne.

Un psychanalyste du moment français, Tony Anatrella, dans un ouvrage qu'il a fait paraître, écrivit " Une société au sein de laquelle, l'avortement, le divorce, l'homosexualité, la violence, la toxicomanie, le suicide des jeunes, sont acceptés comme des phénomènes normaux, est une société malade au bord du gouffre. Et d'ajouter encore : " le fait que la société soit malade et dépressive a des origines essentiellement spirituelles. Nous manquons dit-il, de spiritualité pour faire face à la vie ". C'est la première fois que j'entend un psychanalyste parler comme cela. Si j'en avais l'occasion, c'est très volontiers que je prendrais contact avec lui parce que il a tapé dans le mil par ce livre.

L'absence de Dieu étant la principale cause de nos désastres, moraux, spirituels d'une façon générale.

Et puis un autre psychanalyste viennois, qui n'est plus en vie, le docteur Victor Frankle écrivit : " Si l'homme est aujourd'hui malade, c'est parce que Dieu lui manque. Quand Dieu nous manque ! Cela veut dire que quand la vie véritable nous manque, alors que voulez-vous que nous fassions de nos existences, nous les traînons la plupart du temps, lamentablement comme des boulets sans trouver d'issue et nous voilà chercher un chemin qui vaille, une route qui vaille sans les trouver. Ceci rejoignant cette parole du prophète Jérémie de la part de Dieu en Jérémie 2/19 Tu sauras et tu verras que c'est une chose mauvaise et amère d'abandonner l'Éternel ton Dieu, et de n'avoir de Lui aucune crainte.

Par exemple, à propos de révolution sexuelle, laquelle a voulu et a renversé tous les tabous. Qu'en est-il résulté ? Sinon précisément des conduites perverses. Vous allez dire que cela à toujours existé oui, mais jamais dans l'ampleur actuelle. Oui non seulement des conduites perverses, mais des conduites incestueuses. La pédophilie, cela vient d'où ? Vous en savez quelque chose en Belgique ! Quel désastre ! Et la libération sexuelle à libéré la sexualité infantile de telle manière qu'aujourd'hui, les enfants vous en apprennent ! L'éducation sexuelle dans nos collèges, nos établissements scolaires depuis quelques années, n'a pour effet que de manipuler les pulsions sexuelles de nos enfants. C'est une éducation dans laquelle les adultes assez souvent, exhibent leur propre sexualité sous prétexte d'en parler n'importe comment et librement, surtout librement, avec en plus, cette profusion d'ouvrages et de bandes dessinées à caractère pornographique à l'usage de nos enfants. Dans les grandes surfaces, vous les avez vu, nos gamins assis, en train d'ouvrir ce type de bandes dessinées, ce n'est pas possible. Ceci faisant partie nous dit-on de leur éducation sexuelle. Il s'agit beaucoup plus d'une provocation et d'une incitation au mal qu'une véritable éducation. Il faut dénoncer ces choses pour nous qui sommes chrétiens.

Oui vous en avez contre le sexe Alain Choiquier ! Pas du tout ! Je tiens régulièrement des conférences, encadrées par deux médecins, l'un étant généraliste, l'autre sexologue. Sur des thèmes comme, celui du pacs. Vous savez ce qu'est le pacs, nous avons voté à la chambre des députés une espèce de parodie de mariage pour unir des homosexuels, le pacs civil de solidarité. De telle façon qu'à présent, d'ailleurs cela va commencer, des homosexuels vont pourvoir s'unir, de manière tout à fait légale. Certains pensent le faire devant Dieu. Et puis d'autres uniquement devant les hommes. Alors nous traitons de Dieu, de la sexualité. La sexualité nous vient de Dieu, c'est Dieu qui l'a voulu pour les hommes, nous n'avons rien contre, seulement ce Dieu-là qui a fait cadeau aux humains de la sexualité, avec la sexualité, il a donné les lois du sexe parce qu'Il est sage.

Vous verriez un patron donner à son employé une machine sans lui donner, avec la machine, le mode d'emploi, alors Dieu a donné les lois du sexe, c'est fantastique, dans Sa sagesse et Il a passé en revu tout ce qui peut être désordre dans le domaine sexuel. Il a même évoqué la possibilité non de seulement de l'homosexualité mais de commerce sexuel avec les animaux. Tout ceci est au livre du Lévitique au chapitre 18, au chapitre 20. C'est clair net et précis. La sexualité ? Oui mais dans l'ordre de Dieu avec pour toile de fond un amour véritable et une responsabilité qui soit engagée et parce que Dieu veut à la fois l'amour et la responsabilité, Il a créé le mariage.

Oui mais Adam et Ève ne sont pas passés devant Monsieur le Maire, il n'y avait pas de Maire au jardin d'Éden. Alors à cela, quand les jeunes me posent la question, je répond : Adam et Ève sont passés devant beaucoup plus important que Monsieur le Maire, ils sont passés devant le plus haut magistrat de l'univers, devant le Seigneur. Et leur mariage s'est fait devant Lui, et le Seigneur dit la Bible, est le plus haut magistrat de l'univers, voilà devant qui ils sont passés. Alors pour ce qui nous concerne, acceptons de passer devant des magistrats beaucoup plus petits. Mais la Bible dit que Dieu est législateur et juge. Et c'est Lui qui a institué le mariage dans Sa sagesse afin que réellement, le mariage soit par excellence l'école de l'amour. On n'en veut plus du mariage maintenant, et que c'est dommage !

Et à propos de mariage, parlons maintenant du divorce. Ah ! Il faut dire que nos révolutions ont évacuées la fidélité conjugale. Allez dire dans votre sphère professionnelle que vous êtes fidèle à votre conjoint, on va vous regarder en disant : " il est complètement fou ! Il ne vit pas du tout son temps" Parce qu'aujourd'hui, être dans son temps, c'est être infidèle et adultère, mais ça n'est pas pensable cette histoire ! Et nous savons ce qu'il en est, ce siècle qui nous donne maintenant plutôt de choisir le concubinage que le mariage, l'amour libre que l'union devant Dieu, alors on ne s'étonne plus qu'il y ait une casse dans le mariage, un désastre dans ce domaine, quelque chose dans ce domaine d'inouï et qui trinque ? Les enfants ! Les enfants du divorce. Ah ! Si vous saviez ce qu'ils peuvent passer de souffrances et d'épreuves, en parlant de ces choses, je ne veux pas réveiller chez certains des souvenirs douloureux, non ! tel n'est pas du tout mon objet mais parce que l'ordre n'a plus régné, alors c'est le désastre.

L'ordre de Dieu, vous savez, cet ordre-là, l'ordre moral, Dieu l'a voulu pour l'homme, pour son bonheur, mais l'homme n'en veut pas. Vous êtes peut-être une personne divorcée, Oh ! soyez tout à fait à l'aise au milieu de nous, nous ne vous jugeons pas du tout, et qui plus est, le Seigneur non plus ne vous juge pas. Parce que Jésus à dit que son Père dans un premier temps, l'avait envoyé vers nous non pas pour nous juger mais pour nous sauver. Que de divorcés viennent au Seigneur, c'est remarquable ! Et ils sont accueillis, bien entendu que le Seigneur voit cette question avec eux, mais quelle chance qu'Il accueille comme cela tout le monde dans son cœur de Père par Jésus-Christ.

Et puis, depuis que je sers le Seigneur comme pasteur, comme serviteur de Dieu, comme évangéliste jamais, jamais , personne n'est venu me voir en me disant : "Alain Choiquier j'ai réussi mon divorce". Un divorce ne se réussit jamais, parce qu'il est synonyme d'échec par définition, à la suite d'une confiance trompée, d'un projet inachevé où d'une erreur de choix c'est l'échec. Vous savez à Paris où je demeure, nous observons un divorce pour deux mariages, c'est énorme ! Tandis qu'en province, c'est un divorce pour trois mariages, c'est un peu mieux mais c'est encore difficile. Et le divorce, a entraîné la mort de la famille en la faisant éclater. Nous avons inscrit la mort dans notre culture.

Et puis il y a l'homosexualité à laquelle Dieu n'accorde dans Sa parole, aucune circonstances atténuantes alors qu'aujourd'hui, jusque dans certains milieux évangéliques protestant, attention on commence à changer d'avis. Alors je dis que ce serait terrible ! Vous êtes peut-être homosexuel, le Seigneur ne vous juge pas. J'ai vu des homosexuel venir au Seigneur et se donner à Lui, et changer de vie. D'ailleurs, pour ceux qui ont vu l'émission télévisée magnifique aux États-Unis, "Exodus" le mouvement qui s'occupe des homosexuels pour leur dire qu'en Jésus-Christ, il y a autre chose à vivre sur ce plan-là. Quel bonheur qu'il y ait des mouvements, des actions de ce type dans cette direction-là ! Alors, pour ce qui nous concerne en France, quand j'ai vu les autorités adopter le pacs, je me suis dit : Nous voilà en train d'ériger en France en institution ce que la Bible appelle le péché. Mais c'est terriblement grave cela ! Et nous allons le payer très cher, on se souvient de Sodome et Gomorrhe dont le péché était celui-là précisément. Mais je rappelle que si vous étiez homosexuel, le Seigneur vous aime et Il voudrait voir cette question avec vous ce soir certainement mais Ses bras vous sont ouverts et Il vous accueille tel que vous êtes justement pour vous changer. Il est formidable, Il est merveilleux.

La Bible dit si quelqu'un rencontre le Christ, il est une nouvelle créature et l'homosexualité pour sa part à inscrit la mort. Nous avons inscrit la mort dans notre société. L'homosexualité à inscrit la mort dans l'acte sexuel, à l'origine générateur de vie. Maintenant on en a la frousse. Et tout ce qu'on a pu produire pour tenter d'enrayer l'homosexualité, parce qu'elle vient de là, le sida vient de là, tout ce qu'on a pu faire n'a pas marché et le premier décembre dernier, nous avons eu la journée mondiale du sida avec pour conclusion : " il est galopant, partout dans le monde et tous les remèdes essayés n'ont rien donné, parce quand on a un accès de fièvre, on ne casse pas le thermomètre pour faire tomber la fièvre. Voilà comment les hommes souvent en arrivent à vouloir résoudre leur problème, non ! Deux millions six cent mille personnes sont mortes dans cette seule année 1999 sont mortes du sida. Les savants sont atteints d'un cauchemar terrible parce qu'ils ne savent pas comment enrayer le fléau, l'épidémie. Il faut en revenir à l'ordre établi de Dieu, au mariage. Il est remarquable que justement, ceux qui en reviennent-là ne sont jamais atteints de ces maladies qu'il est convenue d'appeler les maladies sexuellement transmissibles, les MST. Jamais ceux qui réellement sont fidèles à leur conjoint, et ont une vie de famille convenable, n'en arrivent à ce type de maladie. C'est le désordre dans ce domaine qui précisément fait énormément de mal, seulement voilà, on ne veut rien entendre, et que c'est dommage.

Et pour ce qui est de l'avortement, pour sa part l'avortement, encore que là dans ce domaine, il importe d'étudier les situations au cas par cas. Par exemple pour ce qui est des avortements thérapeutiques, je suis assez pour, quand il risque de mettre en danger la vie de la mère. Ceci donc est hors de cause, mais la plupart du temps, notre loi Veil en France, en 1975 avait précisé dans son préambule de ne jamais banaliser l'avortement et qu'il ne serve jamais de contraceptif mais pensez-vous ? Quelle aubaine ! Et depuis le vote de cette loi, huit millions, presque la population de la Belgique, huit millions de petits êtres innocents ont été tirés du sein maternel pour être… liquidés de la façon la plus légale. Alors là non ! Cela ne marche plus. Et là aussi nous allons encore devoir le payer. Et un coup de chapeau à feu votre roi qui avait vu devant Dieu de démissionner de sa position de roi en Belgique pendant une journée pour ne pas adhérer à ce vote difficile qu'il avait jugé absolument mauvais devant Dieu.

Et voyez-vous, jamais femme n'avorte avec plaisir. Il y a peu de temps, à la Martinique, au temple de Saint Joseph, il y avait eu là, une dame devant un monde énorme, je prêchais sur ces questions-là et cette dame était venue devant à l'appel, pour me dire : " j'aimerais vous parler quelques instants, justement pour me dire :

J'ai avorté et la parole de Dieu à cet égard m'a atteinte de plein fouet, que faut-il faire ?

Madame le Seigneur vous accueille telle que vous êtes, Il vous aime, Il ne vous juge pas, Il veut simplement vous sauver, l'êtes-vous ?

Non ! Je viens pour la première foi, je ne connais pas toutes ces choses. Je ne savais pas qu'avorter était une chose grave aux yeux de Dieu et je l'ai fait parce que j'ai eu peur de ceci, de cela, je n'ai pas voulu qu'on me sache portant un enfant.

Si vous vous repentez de vos péchés, ce Seigneur qui vous accueille ce soir, vous pardonne parfaitement parce qu'Il vous aime et Il est venu sur cette terre pour cela. Voulez-vous Lui faire confiance, venir à Lui ?

Ceci a été remarquable, elle avait su prendre par la foi, la confiance, le pardon de Dieu, le pardon de Christ. Et si vous l'aviez vu, le lendemain soir, toujours à Saint Joseph dans ces réunions, quel rayonnement ! Je regardais à elle de temps en temps pendant la prédication, ce n'était plus la même femme. Et le dernier soir, elle avait même fait quelques quarante kilomètres et plus pour assister à la dernière réunion au Lamentin où je me situais pour l'Évangile. Cette femme avait été réellement guéri de problèmes psychologiques importants parce que c'est ce que fait risquer l'avortement très souvent.

Oui, il a inscrit la mort dans le processus de l'éclosion de la vie.

Et puis, l'avortement pose de grands problèmes, comme de grandes questions comme la suivante : L'homme peut-il avoir droit de vie ou de mort sur sa progéniture ? La Bible dit non ! Seul Dieu a droit de vie ou de mort pas les hommes dit la Parole de Dieu. Il importe donc que nous considérions cela de près devant le Seigneur. Mais je le répète, Madame, si vous avez avorté, venez au Christ ce soir. Et quel poids alors tomberait de votre cœur ! Et quelle chance que le Seigneur nous accueille toujours les bras ouverts que nous soyons divorcés, homosexuels, que nous ayons avortés, le Seigneur est là, parce qu'Il a dit qu'Il n'est pas venu dans ce monde pour les biens portants mais pour les malades. Quelle chance d'avoir un tel Sauveur dont nous allons bientôt rappeler la naissance.

Et puis quand nous pensons à d'autres fléaux, la toxicomanie, le suicide des jeunes surtout, à la violence, autant de fléaux qui ont inscrit la mort dans notre société. Imaginez la toxicomanie inscrivant la mort dans ce créneau d'âge qu'il est convenu d'appeler la jeunesse et où nous devrions commencer d'apprendre la vie. La toxicomanie, vous savez que le budget mondial de la drogue est aujourd'hui égal au budget mondial du pétrole ! Avec ses blanchiments d'argent réinjectés dans l'économie la rend tout à fait schizophrène. Et le suicide, lequel est réellement révélateur de la santé mentale d'une société. Le suicide est aujourd'hui un fait de société, un problème de santé publique en France. Cela nous vient d'où ? Bien entendu qu'on se suicidait avant nos révolutions culturelles, je ne veux pas paraître nostalgique des temps révolus mais nos savant s'accordent pour dire que depuis nos révolutions, la perte de nos repaires et de nos valeurs, on se suicide beaucoup plus, parce qu'on ne sait plus où l'on va, on patauge lamentablement dans les marais de l'incertitude, du doute.

Et pour ce qui est de la violence ! Quel cauchemar pour nos savants ! Oui, la violence, le suicide, la toxicomanie, ont inscrits la mort dans la société de façon terrible.

Alors après tout ce que nous venons de voir assez rapidement, qu'en est-il résulté ? Non seulement une culture de mort mais alors une immense insécurité. Et je sais que l'insécurité est partout, jusque chez nos médecins qui demandent un policier dans leur cabinet de consultation en France tellement ils se font agresser, soixante trois inspecteur du permis de conduire se sont fait agressés quand ils ont tendu cette feuille de l'échec à ceux qui ont tenté d'avoir leur permis, alors pour toute réponse, tiré de leur voiture, battu, roué de coups, pourquoi faire ? Aussi à présent, vous ne savez pas le jour même si vous avez réussi ou échoué parce que nos autorités ne vous envoie votre bulletin d'échec ou de réussite deux ou trois semaines après l'examen, par la poste. Ils en ont assez les inspecteurs. Imaginez la violence, l'insécurité. Nous avons été obligés d'organiser un service de raccompagnement à nos réunions du soir parce plusieurs de nos gens d'église se sont fait agressés dans le métro. Cela devient impossible avec évidemment un laxisme de nos autorités qui devraient être beaucoup plus fermes. Alors on nous dit ce sont des chômeurs, des personnes qui n'ont plus rien, qui n'espèrent plus rien. Mais quand même, on peut être chômeur et rester digne. C'est l'éducation qui fait défaut, seulement il est trop tard pour l'éducation, la seule façon de rattraper les choses, c'est que Jésus-Christ intervienne. Vous allez me regarder l'œil en coin pour me dire "Vous y croyez ? "

Permettez-moi de vous dire que dans la ville de Longjumeau il y a quelques années, alors que je prêchais l'Évangile étaient entrés dans la salle, des jeunes pour prendre place au fond de la salle. Dans mon cœur, Seigneur tiens-les. Je vous laisse deviner leur profil. Et me voilà, continuant de prêcher, et puis j'étais arrivé à l'appel demandant à ceux qui voulaient réellement accepter Christ de venir devant et le premier venu devant était justement quelqu'un de la bande au fond, il s'était avancé, je le regardais, je me posais des questions " il va te cogner ou il se converti celui-là ? " Et il s'était tenu là, devant, parce qu'il avait ouvert son cœur à l'Évangile et un autre de la même bande, encore un autre, le premier soir sept d'une bande qui, comme disent les Suisses "semaient dans le quartier" et vous savez ce qu'ils semaient, ils cassaient tout, ils agressaient etc.

Le lendemain soir, ils étaient encore là, tous, toute la bande, et celui qui s'était converti et que j'ai revu dernièrement, s'était mis dans un coin de la salle avant la prédication tandis que le reste de la bande était toujours au fond et au moment de l'appel, il regardait à sa bande pour viser l'un ou l'autre pour lui dire " toi avance " et ils avançaient, ils venaient ici, dix sept en tout, la puissance du Seigneur sur des jeunes qui cassent tout. Le Maire en avait été littéralement sidéré et il avait prit contact avec le pasteur pour lui dire " Qu'avez-vous fait à ces jeunes ?" le pasteur lui dit " écoutez, ils se sont donnés au Seigneur et ils marchent bien" . Le premier qui s'était donné au Seigneur à fait des études à l'Institut biblique de Nogent. Parce que c'est réellement là la solution pour cette génération complètement perturbée et devenue violente. Si on ne comprend pas cela c'est sans issue.

Quelle insécurité ! Partout, dans tous les domaines.

Jésus n'a jamais dit " Je suis la mort " Je suis la vie. Lequel nous a invité dans le livre du Deutéronome au chapitre 30/19 Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité. Lequel toujours a dit en Jean 5/24, Celui qui écoute ma parole et qui croit à Celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, (il a changé de direction ) mais il est passé de la mort à la vie. D'une culture de mort à une culture de vie avec lui. Et il est toujours temps de venir au Christ pour changer de culture, il faut que les hommes et les femmes de notre génération changent de culture. Et ceci en venant au Christ sinon, non ! il n'y a plus d'issue. Jésus a dit une parole remarquable dans l'Évangile de Jean au chapitre 10/27 mes brebis entendent ma voix ; je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. Alors ce soir, il n'y a que deux sortes de personnes dans ce lieu devant Dieu. Des personnes qui, justement se situent dans la main du Seigneur et puis les autres qui ne s'y situent pas encore.

Es-tu dans la main du Seigneur ? Et lorsque l'on me demande où se situe le lieu le plus sûr qui soit, où l'on puisse connaître une pleine sécurité ? Ma réponse est la main de Christ. Nul ne les ravira de ma main. Nul ne les ravira de la main de mon Père. C'est cela la véritable sécurité dans tous les domaines. Alors dans cette main du Seigneur, on y est, ou on n'y est pas. Pour s'y situer, il importe de faire ce pas de foi pour se placer dans cette main. Et cette main a une particularité, elle porte les traces de la croix sur laquelle le Christ est mort pour nos péchés. Sur la croix dit la Bible, le Christ a été déchiré dans Son corps, dans Son âme. La Bible dit Christ est mort pour nos péchés, le Christ, sur la croix a été traité comme s'Il avait vécu ta vie, comme s'Il avait vécu ma vie et je puis dire que ce n'était pas beau dans ma vie ! Il a été traité comme s'Il avait vécu nos vies. Est-ce possible, Lui qui a été sans péché, Il a été couvert de nos péchés, de notre corruption. Il l'a fait par amour pour nous, Il l'a fait pour que nous soyons délivrés de nos péchés, Il l'a fait pour que nous changions de vie, pour que nous changions de culture, pour que nous passions de Son côté. Mais Lui savait que nous ne pouvions pas, alors Il est venu mourir sur la croix et débarrasser la route qui mène à Lui et qui faisait obstruction, débarrasser de quoi ? le péché sur cette route. Plus rien n'empêche que tu viennes au Seigneur ce soir. Plus rien, tu peux venir à Lui tel que tu es. Tu viens dans la repentance parce que pécheur mais tu viens dans la confiance parce qu'Il t'aime tel que tu es. Simplement, laisse-toi attirer par Lui pour être sauver. C'est Lui qui t'appelle de tout son cœur et qui voudrait alors te faire passer de la mort à la vie. Choisis la vie, repends-toi de tes péchés. Ils ont crucifié le Seigneur, c'est grave ! Si le péché n'était pas grave, jamais le Seigneur ne serait mort pour nos péchés. Nos péchés Lui ont coûté la vie, alors n'hésitons plus maintenant puisque nous avons un tel sauveur qui nous dit sans cesse Venez à moi eh bien allons à Lui tel que nous sommes et nous serons accueillis, et nous serons changés et nous serons délivrés et nous serons sauvés. Amen ! Voulez-vous être sauvés ? Sauvés ce soir !

Alors nous allons verser dans un moment de silence, de recueillement, dans lequel je vais dire une courte prière mais que tu vas répéter après moi en silence dans ton cœur. Puis ensuite, une fois la prière dite, je demanderai à ceux et celles qui l'auront répété après moi en l'ayant adressé au Seigneur, je leur demanderai simplement de me le faire savoir. Par un signe, une seconde, ta main va monter, je voudrai prier avec toi, tu ne m'entendras pas prier pour toi, je le ferai en silence dans mon cœur.

Nous prions, nous oublions ceux qui nous entourent et puis là, dans le secret du cœur du dis au Seigneur :

Seigneur, je n'ai pas tout compris mais j'ai compris que ce soir, c'est ma chance, parce que Tu m'aimes Seigneur, Tu as tout fait pour que je sois sauvé, pour que je vive avec Toi, je viens, Tu es le Christ, je viens, Tu es le chemin, la vérité et la vie comme Tu l'as dit toi même, je viens. Seigneur, je veux Te faire confiance je veux me repentir de mes péchés, les regretter du fond du cœur et faire ce pas de foi pour me situer dans Ta main. Pour que nul ensuite ne puisse ensuite me ravir de Ta main. Alors ce soir Seigneur je viens, tel que je suis, c'est pour moi que Tu es venu sur cette terre à Noël, c'est pour moi que Tu as donné Ta vie sur la croix, c'est pour moi que Tu veux le meilleur pour moi, Seigneur c'est oui, je dis oui.

Seigneur merci pour Ta présence avec nous ce soir, que nous puissions repasser en nos cœur, la parole entendue, que nous puissions choisir la vie en Jésus Christ fais-le Seigneur. Amen !