Conférence prophétique 2 A: l'enlèvement de l'église et la tribulation

Série: Conférences prophétiques

Quatre conférences sur le thème de la prophétie biblique données à Québec en avril 1992.

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Texte

Conférence Prophétique : Signes des temps (2)

L'enlèvement de l'Église et la tribulation

Avril 1992 à Montréal (Canada)

A propos d'enlèvement, souvent la question nous est posée : le Christ a-t-Il parlé d'enlèvement ? Certainement.

Un premier texte dans Jean chapitre 14 nous lisons à partir du verset 1 :

Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi (voilà l'enlèvement), afin que là où je suis vous y soyez aussi.

Je sais que certains interprètent différemment les choses, je dois préciser que je suis très respectueux des thèses eschatologiques et prophétiques pouvant exister parmi le monde évangélique. En ce qui me concerne, il ne fait aucun doute qu'il s'agisse de l'enlèvement.

Un autre texte en Luc 17/26 :

Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l'homme. Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche ; le déluge vint et les fit tous périr. Ce qui arriva du temps de Loth arrivera pareillement. Les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient (ils ne se mariaient plus, le mot "mariaient" n'est pas dans le texte), mais le jour où Loth sortit de Sodome, une pluie de feu et de soufre tomba du ciel, et les fit tous périr. Il en sera de même le jour où le Fils de l'homme paraîtra.

Voilà donc le contexte dans lequel le Christ ajoute encore :

En ce jour-là, que celui qui sera sur le toit, et qui aura ses effets dans la maison, ne descende pas pour les prendre ; et que celui qui sera dans les champs ne retourne pas non plus en arrière. Souvenez-vous de la femme de Loth… Je vous le dis, en cette nuit-là, de deux personnes qui seront dans un même lit, l'une sera prise et l'autre laissée ; de deux femmes qui moudront ensemble, l'une sera prise et l'autre laissée, de deux hommes qui seront dans un champ, l'un sera pris et l'autre laissé. C'est ce que rapporte aussi Matthieu 24.

Et puis cet autre texte très important de 1 Thessaloniciens 4/13 :

Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l'ignorance au sujet de ceux qui sont décédés, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n'ont point d'espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec Lui ceux qui sont décédés. Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d'après la parole du Seigneur : Nous les vivants, restés pour l'avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont décédés. Car le Seigneur Lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.

Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles.

Que Dieu bénisse sa Parole pour chacun d'entre nous ce soir en ce lieu et que toute la gloire Lui en revienne !

Pour comprendre l'enlèvement, il faut en venir au mariage juif tel qu'il se pratiquait du temps du Seigneur.

Quand un jeune homme était désireux de se marier, il quittait la maison paternelle pour aller se chercher quelque part une épouse, une fiancée. Une fois celle-ci trouvée, il en payait le prix à son futur beau-père pour la retenir fermement. Après l'avoir retenue, cette fiancée était déjà considérée comme son épouse. Elle ne pouvait pas rompre, et il pouvait l'appeler son épouse. Voilà pourquoi au jour de la Nativité, l'ange qui avait été envoyé vers Joseph, qui n'était alors que fiancé à Marie, n'avait cessé de dire à Joseph : " Prends ta femme… prends ta femme…" L'avez-vous remarqué ? Il n'était que fiancé parce que les fiançailles étaient tout autre chose que ce qu'elles sont de nos jours. Ensuite, après l'avoir fermement retenue, il réintégrait la maison de son père et là, il lui demandait un endroit sur la propriété paternelle pour commencer de bâtir une demeure afin que cette demeure puisse le recevoir avec son épouse à partir de leur union. Et il bâtissait cette demeure en ayant bien entendu à l'esprit, le jour où il pourrait enfin aller chercher sa promise pour s'unir à elle dans le mariage. Une fois la demeure prête, il pouvait donc envisager le mariage. Il allait lui-même chercher la fiancée, il n'envoyait personne d'autre que lui (franchement, il avait bien raison ! Enverriez-vous quelqu'un d'autre chercher votre fiancée pour vous unir à elle dans ce grand jour du mariage ? ), il allait donc la chercher et puis à partir de là, bien entendu, se déroulaient des festivités et il pouvait alors la prendre pour épouse et habiter avec elle dans cette demeure qu'il avait construite sur la propriété paternelle. Je suis persuadé que c'est Jésus qui inspira ce schéma du mariage aux Juifs parce que c'est le schéma que Lui-même a suivi, mais sur un autre plan bien entendu et sur une échelle beaucoup plus grande : un mariage spirituel avec son Épouse.

La Bible dit que pour le temps présent, l'Église n'est que la fiancée du Seigneur, mais tellement fiancée au Christ qu'elle est déjà appelée son épouse à partir d'un texte comme celui de 2 Corinthiens 11/2 où l'apôtre Paul écrit à l'Église de Corinthe : Je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure. Je vous ai fiancés ! Mais de même que le jeune homme juif était considéré déjà comme époux, voilà pourquoi le Christ, bien que non encore uni à sa fiancée, est déjà appelé l'Époux et son Église est appelée l'Épouse parce que ce contrat de mariage entre Lui et son épouse est absolument ferme en même temps qu'irrévocable. Il doit donc venir chercher son épouse pour pouvoir alors convoler avec elle en justes noces en même temps qu'en lune de miel dans son Ciel de gloire.

Amis, serez-vous justement de ceux et celles qu'Il doit venir chercher pour s'unir à eux au plan spirituel, afin de pouvoir vivre avec eux, dans le Ciel, une lune de miel spirituelle absolument fantastique ?

Nous attendons ce grand jour avec impatience.

Je disais donc que c'est certainement le Seigneur qui inspira ce schéma du mariage aux Juifs parce que c'est le schéma que Lui-même a suivi. L'enlèvement ne doit pas du tout être confondu avec la mort. Beaucoup de chrétiens pensent, pour finir, que l'enlèvement est la mort du chrétien. Quand le chrétien meurt, son âme est enlevée, elle va au Ciel et voilà l'enlèvement ! Beaucoup en sont arrivés là et pensent que cela n'ira pas plus loin. C'est une erreur, il y a réellement une distinction à faire entre la mort, la façon dont meurt le chrétien, et puis l'enlèvement du chrétien. A propos de Luc 16, du mauvais riche (je ne vois pas pourquoi mauvais parce que pas plus mauvais que nous !) et de Lazare, j’écris un livre, "Le grand passage", dans lequel je précise que, lorsque le chrétien meurt, sitôt le dernier souffle rendu, il est en présence d'êtres célestes : ce fut le cas de Lazare, des anges lui avaient été envoyés pour le chercher. Ensuite ces anges avaient emporté Lazare avec eux pour l'emmener jusque dans la présence de Dieu qui était figuré par Abraham, Abraham faisant dans ces textes figure de Dieu parce qu’Abraham était appelé le père des croyants ; mais le vrai père des croyants est le Père de notre Seigneur Jésus-Christ en même temps qu'Il apparaît comme cette figure de la foi que tous un jour rejoindront s'ils ont sur cette terre marché par la foi comme Abraham.

Voilà donc comment les choses se passent quand le chrétien meurt. Sitôt le dernier souffle rendu, il est en présence d'êtres glorieux qui lui sont envoyés pour le chercher tandis que là, dans l'enlèvement qu'est-il dit ? Car le Seigneur Lui-même : c'est-à-dire qu'Il n'enverra pas le plus grand de ses anges, pas même Michaël, Il descendra Lui-même chercher son épouse et Il aura bien raison, parce que nous-mêmes nous n'enverrions pas quelqu'un d'autre, c'est toute la différence !

Pendant longtemps, nous avons habité tout près d'un aéroport parisien, l'aéroport d'Orly, et très souvent, pour nous rendre plus vite d'Orly à Paris, nous allions rejoindre l'autoroute Orly-Paris, Paris-Orly. Parfois cette autoroute nous était interdite parce que des personnalités arrivaient à cet aéroport et alors, on nous empêchait de prendre cette autoroute et nous étions dirigés vers des voies de déviation à partir desquelles nous pouvions voir ce qui se passait sur cette autoroute : il s'agissait généralement d'un ballet de voitures noires encadrées par des motards dans leur plus bel apparat, des motards de la Gendarmerie française. Nous regardions ces ballets sur l'autoroute et toutes les fois que j'assistais à ce genre de spectacle, c'est à la façon dont le chrétien décède que je pensais et surtout à ce qui nous est rapporté de Lazare.

Sitôt que décède le chrétien, né de nouveau, sauvé par grâce, racheté par le sang de Christ, sitôt que son âme passe de l'autre côté, il est en présence des motards du Ciel, les anges que Dieu lui envoie pour le chercher et ces motards, quand le chrétien arrive à l'aéroport céleste, quand nous atterrissons-là, ces motards du Seigneur sont là, Il nous les envoie pour que nous soyons justement cherchés, récupérés, et les motards du Seigneur nous emmènent sur l'autoroute de la gloire, jusqu'au Palais de l'Élysée céleste, non pas à la rencontre du président mais du Seigneur. Ah ! ceci est extraordinaire ! La façon dont le chrétien meurt, c'est remarquable ! Voilà pourquoi la Bible dit en Apocalypse 14/13 : Heureux dès à présent ceux qui meurent dans le Seigneur. Elle dit aussi au Psaume 116/15 : Elle a du prix aux yeux de l'Éternel, la mort de ceux qui l'aiment. Avez-vous ce genre de certitude ? Vous allez peut-être me répliquer : " Mais est-ce possible que l'on puisse mourir avec ce genre de certitude si le Seigneur devait tarder et que l'on soit chrétien ? " Mais certainement ! Il y a peut-être ici parmi nous quelqu'un qui n'a aucune certitude quant à son salut éternel. Quand on manque de certitude c'est que l'on a sûrement ignoré que :

Notre salut, c'est Christ qui l'a fait.

Notre salut, c'est Christ qui l'a payé sur la croix du calvaire.

Notre salut, c'est Christ qui nous l'offre, il est gratuit.

Quand c'est obtenu, quand c'est payé, quand c'est offert, que nous reste-t-il à faire ? Lorsqu'on vous fait un cadeau, dites-vous : " Attendez, je vais vous le payer " ? Non ! Vous le prenez dans la confiance, dans la joie et vous dites merci !

C'est tout aussi simple que cela, alors mon ami, je répète, c'est Christ qui l'a fait alors n'essaye pas de le faire… ton salut c'est Christ qui l'a payé, alors n'essaye pas de le payer par tes œuvres… ton salut c'est Christ qui te l'offre, c'est gratuit. Il te faut te repentir de tes péchés, Lui demander pardon et puis Le recevoir dans la confiance et dans la foi parce qu'Il t'aime. Personne ne t'aime autant que le Seigneur.

C'était une digression, nous revenons à notre sujet, il est important.

Le Christ a-t-Il parlé d'enlèvement ? Bien entendu, nous l'avons lu en Jean 14 mais aussi en Matthieu 24/40 et puis en Luc 17/34 à partir de ces mots : de deux hommes ensemble… de deux femmes ensemble… de deux personnes dans le même lit… Alors certaines personnes voient là plutôt un jugement à l'adresse des Juifs et à propos de ceux qui seront pris, ils seront pris pour le jugement. Permettez que je vous dise que je ne vois pas les choses de cette façon-là, mais je respecte une opinion différente. Nous ne devons absolument pas nous heurter à propos de ce genre de chose. Mais Jésus a parlé de cela après avoir évoqué Noé, évoqué Loth, et c'est après cela qu'Il a parlé d'hommes et de femmes qui seront pris et d'autres laissés. Or Noé et Loth n'ont pas été pris pour être jugés mais pour être sauvés. Voilà dans quel contexte le Christ a enseigné ces choses et Noé a été sauvé comme par un enlèvement : Entre dans l'arche. Et une fois Noé dans l'arche, les jugements ont atteint sa génération. Pour ce qui a été de Loth, il avait été hésitant, il avait traîné les pieds pour quitter Sodome, et il avait fallu en Genèse 19 que des anges l'aient poussé hors de la ville avec ces mots : Nous ne pouvons rien faire tant que tu es là, il faut que tu sortes de Sodome. Ils l'avaient alors poussé hors de la ville et Loth avait été sauvé comme par un enlèvement. Sitôt Loth sorti, une pluie de feu et de souffre s'était abattue sur la ville.

Le jugement n'avait pas été sur Loth, mais il avait été sur ceux qui étaient restés.

Le jugement n'avait pas été sur Noé, mais il avait été sur ceux qui étaient restés, qui n'étaient pas entrés dans l'arche. C’est pourquoi je vois les choses de cette façon-là : L'un sera pris et l'autre laissé. Et qui plus est, le Seigneur dans les textes, surtout en Luc, nous a fait savoir que pour certains, cet enlèvement aura lieu de nuit et pour d'autres de jour, ayant tenu compte des fuseaux et des décalages horaires… De deux personnes dans le même lit, en cette nuit-là (Il l'a précisé), l'une sera prise et l'autre laissée (oh mes amis ! là ce sera peut-être au niveau de votre couple !). De deux hommes dans un même champ (là c'est de jour, car en ce temps-là, il n’existait pas ces moissonneuses batteuses qui pouvaient travailler de nuit). De deux femmes à la meule, l'une sera prise et l'autre laissée… l'un sera pris, l'autre laissé. Il a donc tenu compte du décalage horaire, il se peut que dans ce jour-là, nous ayons, en France, cet événement de nuit, et vous de jour. Lorsque j'appelle ma femme depuis Montréal, souvent c'est la nuit chez elle et c'est le jour ici.

Le Christ a parlé abondamment de son retour en même temps que des signes des temps à partir d'expressions telles que : Je reviendrai quand le Fils de l'homme viendra… à mon jour… des chapitres entiers ont été consacrés par le Christ Lui-même aux derniers temps en même temps qu'à son retour. Matthieu 24, tout le chapitre, Matthieu 25, Marc 13, Luc 17, Luc 21, et ce, sans compter toutes les autres fois où le Seigneur a parlé de son retour en dehors de ces chapitres.

Nous en arrivons tout naturellement à l'enlèvement.

Le mot enlèvement n'est pas tout à fait exact quand il est considéré à partir de 1 Thessaloniciens 4/16 : Car le Seigneur Lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite nous les vivants qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés. Voilà ! enlevés, mais ce terme-là n'est pas tout à fait le terme grec. Ceci fait problème pour certains mais nous allons expliquer ces choses simplement. Bien des langues, et en particulier le français, n'ont pas la traduction littérale du mot grec " harpatzo", lequel signifie beaucoup plus qu'enlever, car il signifie "arracher, s'emparer avec force brusquement, saisir" ; à la limite, mon dictionnaire grec propose : "emmener de force". Je crois que le Seigneur n'aura pas besoin de nous emmener de force, c'est toute la différence, mais ce mot pouvait être employé dans ce but : emmener de force. Ce mot était souvent employé pour parler de "vol à l'arraché". Que se passe-t-il à Paris fréquemment ? Une sœur de notre Église marchait dans la rue avec son sac au bras, quand un jeune homme en vélomoteur s’était approché d’elle pour lui arracher son sac et s’enfuir. Dans ce cas particulier, on aurait pu utiliser, si nous avions été Grecs, le mot "harpatzo". Les Anglais ont un mot pour cela, le mot "rapter" : ce n'est pas du tout un mot français, encore qu'en français, nous pourrions parler de "rapt", un anglicisme, et les Anglais ont encore le mot "rapture" et c'est tout à fait cela. Il y aurait un mot en français qui conviendrait tout à fait, c'est le mot "ravir", il est d'ailleurs employé en 2 Corinthiens 12/2 : Je connais un homme en Christ qui fut, il y a quatorze ans, ravi jusqu'au troisième ciel. Voilà un bon mot, mais celui-ci peut revêtir d'autres sens en français, voilà pourquoi il n'est pas employé de façon définitive, il peut signifier tout autre chose qu'être enlevé.

Revenons cette idée. Le mot grec rendu par enlevé, "harpatzo" était utilisé pour parler de vol à l'arraché et généralement, il concernait surtout le voleur et le verbe voler. Nous y voilà parce que Jésus Lui-même a dit en Apocalypse 3/3 : Je viendrai comme un voleur. Ceci rejoint tout à fait le mot "harpatzo" en 1 Thessaloniciens 4/17 et cet avertissement, Je viendrai comme un voleur, le Seigneur l'a répété au moins deux fois au livre de l'Apocalypse 3/3 et 16/1 à 5 et surtout en Matthieu 24/43, une des paraboles du retour de Christ enseignée par Lui-même à propos de l'enlèvement : Si le maître de la maison savait à quelle veille (ou à quelle heure) de la nuit le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. Et aussitôt après : C'est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts car le Fils de l'homme viendra (comme le voleur) à l'heure où vous n'y penserez pas.

Longtemps j'ai achoppé sur cette parabole, longtemps je me suis demandé qui était le voleur dans cette parabole, qui était la maison, que représentait la maison et qui était le maître de la maison… A la lumière de ce que nous venons de lire, c'est clair comme de l'eau de roche. Le voleur, c'est Lui, parce que le voleur, quand il vient, n'envoie pas de fax ou d’appel téléphonique pour nous prévenir, non ! Il vient de façon furtive, de façon soudaine, de façon inattendue : c'est comme cela que le Seigneur doit venir chercher son Église. C’est pourquoi dans cette parabole, le Seigneur a usé de ce terme parce que c'est Lui le voleur. Comme le voleur vient de façon soudaine, Lui viendra de façon soudaine. Comme le voleur vient de façon furtive, Lui viendra de façon furtive et Il surprendra le maître de la maison. Qui est-il ? La maison ? Ce n'est pas la maison que le Seigneur viendra voler, il n'est pas dit qu'Il viendra voler la maison, il est dit qu'Il viendra pour percer la maison et prendre dans cette maison ce qui est à Lui, ce qui Lui est précieux. Il est curieux que le Seigneur se soit Lui-même comparé à un voleur ! Il vient voler ce qui est précieux dans la maison, donc quoi ? C’est précisément l'Église qui est dans la maison mais qui n'est pas de la maison, et qui L'attend. Est-ce que l'Église L'attend ? Attendez-vous le Seigneur ? Oh oui ! puissions-nous L'attendre, Il vient bientôt. Si la maison c'est ce monde, le maître de la maison, qui est-il ? C'est celui que Jésus a appelé le prince de ce monde, celui que l'apôtre Paul a nommé le dieu de ce siècle.

En fait, qu'est-ce que Jésus a voulu nous enseigner par cette parabole de Matthieu 24 sur le voleur et la maison ? Si le maître de la maison savait à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. Cela veut dire textuellement ceci : si Satan, le maître de la maison, le dieu de cette maison, savait à quel moment de la nuit devait surgir le voleur, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison, c'est évident ! Le Seigneur n'a pas voulu que le diable sache l'heure et le jour de son retour et c'est aussi pourquoi Il ne nous l'a pas dit non plus ! parce que s'Il nous avait donné une date, nous sommes tellement bavards qu'il y a belle lurette que le diable l'aurait apprise. Si le maître de la maison savait… mais Jésus n'a pas voulu qu'il sache et Il va venir en le surprenant, Il surprendra aussi le monde et Il surprendra aussi l'Église. Nous n'avons pas de date, mais tout à l'heure je vais vous en donner une. Une date prophétique bien entendu, pas une date de notre calendrier.

Il est tout à fait clair que Jésus a parlé de deux temps dans un seul retour. En Matthieu 24, en Luc 21, Il a parlé de venir comme un voleur de façon furtive et invisible aux autres. Le voleur, quand il vient, est souvent invisible aux autres. A quoi reconnaissons-nous qu'il est passé ? Quand alors, bien des choses nous manquent. S'il est vrai que le voleur ne vient pas avec tambour et bruit infernal, le Seigneur, dans un premier temps, ne viendra pas dans toute sa gloire. Il viendra comme un voleur pour les siens. Et puis, dans d'autres textes de Matthieu 24, Luc 21, il est alors parlé de ce retour en gloire de ce Fils de l'homme qui vient donc dans toute sa gloire dans un éclair allant de l'Orient à l'Occident, il est tout à fait clair qu'il s'agit d'un deuxième temps dans ce même retour, parce qu'il n'y a qu'un seul retour.

Nous verrons plus tard que, entre ces deux temps de son retour, il y aura sur la terre ce que la Bible appelle la grande tribulation, faite de deux périodes, une première absolument spectaculaire avec l'Antichrist apportant au monde des réponses absolument mirobolantes en même temps qu'époustouflantes, et puis une deuxième partie de trois années et demi elle aussi, sur une période de sept ans, qui représentera non seulement la tribulation de Jacob mais encore des temps d'angoisse pour la terre comme elle n'en n'a jamais connu depuis le commencement. Mais beaucoup disent : " Il est difficile d'accepter l'enlèvement, vous croyez que les chrétiens vont partir dans le ciel comme des ballons de fête foraine, parce que gonflés d'un gaz plus léger que l'air ? " Quand j'étais petit, on lâchait le ballon, il s’envolait, on pleurait en le regardant partir. Mais vous savez que nous sommes gonflés du Saint Esprit, oui ! et la Bible dit que le Seigneur ne viendra prendre que ceux qui, justement, auront reçu son Saint Esprit. L'avez-vous reçu ? La Bible dit que ceux qui n'ont pas l'Esprit de Christ ne Lui appartiennent pas. Je ne ferai pas non plus un parallèle entre un gaz plus léger que l'air et le Saint Esprit, c'est clair, mais ne partiront réellement que ceux qui seront sauvés. Êtes-vous sauvés ? Vous devez le savoir ! Quand ? Ce soir et nous terminerons avec une conclusion à cet égard.

Il s’agit d’encourager ceux qui ont des doutes et qui ont de la peine à croire. Pensons aux galaxies, vous avez entendu parler comme moi des dernières découvertes du "big bang". Le big bang, certes, il y en a eu un, je le crois, mais un big bang organisé et contrôlé par Dieu, et la Bible indique : La terre était informe et vide. C'était le résultat du big bang puis ensuite, le Seigneur a ordonné les choses, Il les a parfaitement contrôlées : Et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. Bien entendu, le scientifique pense qu'il s'agit d'un big bang tout à fait fortuit et à la fois hasardeux. Non, nous ne pouvons pas le croire, nous savons que tout a été mené, et dans quel but ? La création de l'homme. Parce que lorsque le Seigneur a créé le règne végétal, le règne minéral, le règne animal, Il avait trouvé bon ce qu'Il avait fait et une fois l'homme créé, Il avait trouvé très bon ce qu'Il avait fait. Voilà donc la preuve qu'Il visait la création de l'homme à partir de tout ce qu'Il créait.

Pour dire à son Église : " Viens en haut à ma rencontre ", il Lui faudra beaucoup moins d'énergie à déployer que pour créer ces milliards de galaxies qui sont autour de nous et nous plongent dans un vertige cosmique absolument démentiel. Nous ne pourrons jamais atteindre l'amas galactique le plus proche du nôtre parce que situé à des distances absolument incalculables et même à des vitesses absolument remarquables, à celle de la lumière par exemple (trois cent mille kilomètres/seconde), il faut des millions d'années pour atteindre l'amas galactique le plus proche du nôtre car situé à quelque quarante deux millions de parsec, le parsec étant la nouvelle dimension, la nouvelle unité de mesure pour le cosmos, et le parsec étant l'équivalent de trois points vingt-huit années-lumière. Et qu'est-ce qu'une année lumière ? C'est la distance parcourue par la lumière en une année à la vitesse de trois cent mille kilomètres à la seconde et à cette vitesse, nous ne pouvons pas atteindre les galaxies autour de nous.

Ceci nous ramène à nos vraies dimensions parce que l'homme a toujours cette tentation de gonfler le torse d'orgueil comme Artaban. Oui, il est orgueilleux alors qu'il est une infime poussière. La Bible nous entretient de sept enlèvements, ceci pour nous encourager à croire en cet événement qui vient bientôt, nous l'espérons…

Genèse 5/21 à 24. Le premier enlevé : Hénoc. Hénoc marcha avec Dieu puis il ne fut plus. Hébreux 11/5 précise : Hénoc fut enlevé. Un homme qui a marché par la foi. Ne seront enlevés que ceux qui marchent par la foi. Marches-tu par la foi mon ami ? La Bible insiste : Sans la foi il est impossible d'être agréable à Dieu (Hébreux 11/6), de telle manière qu'il n'y a que deux sortes d'individus sur la surface de la terre : ceux qui ont la foi et du même coup sont agréables à Dieu et ceux qui n'ont pas la foi et Lui sont désagréables. Dieu voudrait que la foi vienne dans ton cœur, c'est Lui qui l'implante quand Il trouve dans le cœur de l'homme la repentance et la confiance pour son salut, parce que l'homme est pécheur. Il y a des facteurs qui déclenchent justement le phénomène miraculeux de la foi dans le cœur de l'homme, cette foi qui transforme le cœur qu'elle vient habiter pour y mettre aussi des certitudes inébranlables.

2 Rois 2/11. Élie dans un char de feu sous le regard d'Élizée : Élie monta au ciel dans un tourbillon. Deuxième enlèvement. Ils ont été enlevés, nous le croyons, et puis, ils ont été des figures de la foi, tant Hénoc qu'Élie.

Puis ensuite, le Seigneur Lui-même. Marc 16/19 et Luc 24/51. Le Seigneur était avec ses disciples sur le Mont des Oliviers puis, tout à coup, après avoir exprimé ses derniers souhaits et ses dernières paroles, Il partit sous les yeux de ses disciples qui étaient restés là, à regarder en haut : Une nuée le déroba à leurs yeux (Actes 1/9). Et puis (verset 11) l'ange avait indiqué aux disciples : Il reviendra de la même manière que vous l'avez vu allant au ciel. Nous savons qu'Il reviendra pour poser ses pieds sur la Montagne des Oliviers (Zacharie 14/4).

2 Corinthiens 12/2. Nous avons évoqué ces événements tout à l'heure, l'apôtre Paul dit qu'il connaît un homme en Christ, et certainement ce fut lui-même, qui fut ravi jusqu'au troisième ciel, mais il n'avait pas su si ce fut dans son corps ou hors de son corps et il nous apprend aussi par ce texte que le troisième ciel est synonyme de paradis. Surtout ne pas confondre avec le nirvana des hindous et des bouddhistes qui correspond au septième ciel : la Bible ne parle jamais du septième ciel, elle parle du troisième ciel comme étant le paradis et c'est ce paradis-là que Jésus avait annoncé au brigand sur la croix, celui qui s'était repenti de ses péchés pour son salut : Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis (troisième ciel) et dans ce troisième ciel, l'apôtre dit qu'il avait vu des choses qu'il n'est pas possible d’évoquer avec des mots humains. Mais ce fut un enlèvement dans son corps peut-être, on ne le sait pas, il ne le savait pas lui-même mais il était passé comme par un enlèvement et c'est le mot " harpatzo " qui est employé.

1 Thessaloniciens 4/16. C'est à venir : l'enlèvement de l'Église, nous l'avons rappelé : Apocalypse chapitre premier, celui de Jean quand il relate qu'il fut ravi au jour du Seigneur, il n'y a pas de verbe, là ; littéralement, Jean a dit dans le grec qu'il fut " au jour du Seigneur en esprit ".

Je suis persuadé qu'il s'agit là non pas d'un dimanche, il ne fut pas ravi dans un jour de dimanche comme le croient certains chrétiens évangéliques que j'ai rencontrés, mais il fut ravi comme par anticipation au jour du Seigneur, pour nous en dire quelque chose, et il a vu la gloire du Fils glorifié ! Et Jean était celui qui avait coutume de poser sa tête sur le sein de Jésus, vous le saviez cela ? Pourtant c'était ce même Jésus qui lui était apparu sur l'île de Pathmos, mais cette fois, dans toute sa gloire. Alors il ne fut plus question pour ce disciple de chercher à poser sa tête sur le sein de Jésus, mes amis, sur l'île de Pathmos, Jean était tombé sur sa face, devant la gloire du Fils glorifié. Heureusement que le Seigneur étendit sa main et le remit sur ses pieds, parce que dans notre situation aujourd'hui, tels que nous sommes, si le Seigneur nous apparaissait maintenant dans cette gloire que Jean avait eu l'occasion de voir, il me semble que s'Il entrait par la porte, nous sortirions par les issues de secours, nous n'en aurions peut-être même pas le temps parce que ces corps eux-mêmes ne sont pas encore rédemptés. Toute notre difficulté en tant que chrétiens c'est que notre âme a été rachetée, elle est déjà rédemptée à partir de maintenant, à partir du jour où nous recevons notre Seigneur Jésus-Christ pour notre Sauveur personnel mais cette âme continue d'habiter dans un corps qui, lui, n'est pas rédempté. La Bible nous fait savoir que le Christ n'a pas seulement sauvé des âmes sur la croix, Il a sauvé des corps aussi. Votre corps doit changer, le mien aussi, ils doivent naître de nouveau, ils doivent être rédemptés et rendus semblables à celui du Seigneur. Mais ces corps, tels qu'ils sont aujourd'hui, quoique chrétiens de longue ou de courte date, ne pourraient pas supporter (ce fut le cas de Jean) l'éblouissante Majesté du Seigneur, son écrasante Sainteté. Nous serions tous sur notre face devant notre Seigneur s'Il nous apparaissait maintenant comme Il est apparu à Jean. Mais il reste que Jean a été ravi au jour du Seigneur pour voir ce qui se passerait et aussi pour nous en dire quelque chose et surtout à partir de cette parole, Monte ici, en Apocalypse 4/1, laquelle annonçait prophétiquement, je le pense moi-même, l'enlèvement de l'Église. Pourquoi est-ce que je le pense ? Parce qu'à la fin du chapitre 3, c'est aussi la fin de l'Église : en effet, il n'est plus question de l'Église dans les chapitres de l'Apocalypse qui suivent. L'apôtre nous parle évidemment d'événements célestes, il nous entretient d'événements terrestres mais l'Église, c'est fini. Oui, il revient bien entendu au dernier chapitre lorsqu'il voit : Et l'Esprit et l'épouse disent : Viens. Oui mais c’est encore l'Église sur la terre, aspirant au retour du Seigneur mais pour ce qui est de l'Église, c'est terminé, il n'en est plus question à partir de la fin chapitre 3, il n'y a plus rien. Donc elle est au ciel et ensuite, les sept années du règne de l'Antichrist sur cette terre correspondent au temps des tribulations.

Et puis, Apocalypse 11/7 à 11 : les deux témoins.

Une question : s’agira-t-il d’Hénoc et d’Élie ? Vous savez, lorsque je traite de la prophétie, je suis très prudent. Quand la Bible ne précise pas quelque chose, je ne veux pas spéculer ni extrapoler, c'est peut-être Hénoc et Élie mais je ne peux pas affirmer ces choses, je suis prudent parce que la Bible est sobre quant à ces deux témoins, elle ne nous en donne pas les noms, alors nous en restons là.

Sept enlèvements ! Cela nous suffit alors pour croire que l'enlèvement se passera avec certitude parce que le Seigneur nous enseigne la vérité, encore la vérité et toujours la vérité.

Comment cet enlèvement se fera-t-il ? La Bible nous le dit de façon très soudaine en 1 Corinthiens 15/51 et 52 : Nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés. Oui ! c'est de cette façon-là, et l'apôtre Paul de poursuivre : à la dernière trompette… en un clin d'œil, en un instant… littéralement, en grec, en un atome, le mot atomé, pas le temps de faire ouf ! on partira, le voleur nous aura pris, le divin voleur, et ce sera en fait un vol tout à fait légitime, parce que cette fiancée, l'Église, est à Lui, elle n'est pas au diable. Une disparition de millions d'êtres humains. Tout à coup, de nuit ou de jour, quelle sera la réaction du monde non sauvé ?

J'ai coutume, avant de passer une heure et demie dans un lieu de réunion, de marcher pour m'oxygéner. Un soir, j'étais donc sorti et je découvre tout à coup une affiche : " Les extra-terrestres arrivent et ils emporteront de millions d'individus ! " Voilà ce que disent les Raéliens. Ils sont tellement pour les ovnis, qu'ils en sont devenus littéralement "ovnibulés" ! L'interprétation sera la suivante : les extra-terrestres sont sur le point d'emporter avec eux tant et plus de personnes parce qu'ils ont voulu faire de l'homme une expérience sur cette terre.

On pourra interpréter le départ de l'Église comme on voudra, nous nous serons avec le Seigneur, Gloire à Dieu pour cela ! Quelle joie dans notre cœur à ce moment-là. et c'est ce que présente justement cette carte, cette photographie absolument saisissante. Partirez vous ou resterez-vous sur cette terre pour la grande tribulation ?

Permettez que j'en dise un mot. La grande tribulation concerne surtout Israël, mais aussi le monde à partir du moment où l'Église aura quitté cette terre. Les commentateurs de l'Écriture sont à peu près unanimes pour donner le nom de "Jour de l'Éternel" à l'épilogue du présent siècle mauvais. Ce jour-là ne sera pas un jour de vingt-quatre heures mais une période.

En Joël 3/1 il est dit : en ces jours-là, puis est précisé un peu plus loin : en ce temps-là. Donc ce temps-là représentera ces jours-là. La période n'est pas précisée par les prophètes dans l'Ancien Testament, mais pour ce qui nous concerne, nous pouvons dire qu'il s'agit justement de ces périodes que nous livre Daniel (il en avait reçu déjà la révélation, à propos de l'Antichrist). Bien entendu, nous ne pouvons pas passer de temps sur les soixante-dix semaines de Daniel cela prendrait tant d’heures. Mais le Nouveau Testament, lui, donne des chiffres assez remarquables pour préciser ces temps de tribulation.

Je disais que ces temps concernent surtout Israël. Matthieu 24/21-22 dans un contexte touchant à Israël : La détresse sera si grande qu'il n'y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu'à présent, et qu'il n'y en aura jamais.

Ayant eu vocation de s'adresser à un horizon beaucoup plus large que celui d'Israël seulement, Luc prévient au chapitre 21 et aux versets 25 et 26 : Sur la terre il y aura de l'angoisse chez les nations qui ne sauront plus que faire, au bruit de la mer et des flots, les hommes rendant l'âme de terreur dans l'attente de ce qui surviendra pour la terre. Mais répétons-le, la grande tribulation la plupart du temps, s'adresse à Israël pour l'avertir également. Luc (21/23) après avoir parlé de temps de difficultés pour Israël : Car il y aura une grande détresse dans le pays.

Quel pays ? Israël ! Nous avons rappelé hier, que s'il y a conflit au niveau de ce pays, c'est parce qu'avant d'être le pays d'Israël, le pays du peuple juif, à partir de textes que nous avons précisés et soulignés au livre du Lévitique, Dieu proclame : Ce pays est à moi. C'est le pays de l'Éternel ! Vous êtes ici chez moi, comme étranger dans ce pays-là. Dieu S'était donc choisi ce pays parce qu'Il avait justement, par Abraham déjà, annoncé au livre de la Genèse au chapitre 3 et au verset 15, à propos de la semence de la femme, que viendrait le Sauveur du monde et bien entendu par Israël, la création du peuple juif, Il annonçait que le salut viendrait des Juifs, que le Messie viendrait sur cette terre d'Israël. C’est pour cette raison que Dieu veut absolument ce coin du monde pour Lui. Il avait voulu faire d'Israël la lumière des nations pour porter le salut jusqu'aux extrémités du monde et Israël avait manqué à cette vocation en même temps qu'à cette mission.

Oui ! il y aura une grande détresse dans le pays et de la colère contre ce peuple et Jérémie 30/7 a parlé d'un temps d'angoisse pour Jacob. Il s'agira par conséquent de temps excessivement difficiles, un temps de colère pour Israël. Vous savez qu'à l'heure qu'il est, la majorité des Israéliens sont des athées. Il faut donc faire attention de ne pas être aujourd'hui des inconditionnels d'Israël parce que la majorité est athée et ne croit pas en effet que le plan de Dieu s'accomplit pour eux en Israël. Ceci est triste quand on l'apprend, et voilà pourquoi ce peuple devra passer par de grandes tribulations. Zacharie dit même que les deux tiers des Juifs périront, qu'il y aura des temps même de la colère dite de l'Agneau, non seulement sur ce monde mais aussi sur le peuple d'Israël. Et ce, pendant trois ans et demi, dans la deuxième partie de ce temps de tribulation, lequel durera sept années à partir des soixante-dix semaines enseignées par Daniel et de l'hébreu "chavoua" qui peut être traduit par semaine ou par unité de sept ou par cycle de sept. Aussi n'hésitons-nous pas à parler de semaine d'année et pas de semaine de jours.

Les Juifs donc, devront souffrir, l'Église et le Saint Esprit ayant été retirés, enlevés de la terre. Oui ! Avant les jugements, le monde passera sous le règne du mensonge et il connaîtra une pression diabolique, tyrannique de la part du malin. Quand nous rappelons les textes par exemple de 2 Thessaloniciens 2, il est important de les rappeler rapidement en parlant de l'Antichrist : Pour ce qui concerne l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ et notre réunion avec lui, nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser facilement ébranler dans votre bon sens, et de ne pas vous laisser troubler, soit par quelque inspiration, soit par une parole, ou par une lettre qui semblerait venir de nous, comme si le jour du Seigneur était déjà là. Que personne ne vous séduise d'aucune manière ; car il faut que l'apostasie soit arrivée auparavant, et qu'on ait vu paraître l'homme impie, le fils de la perdition. C'est véritablement l'Antichrist, c'est avec lui que l'apostasie entrera dans ce monde après le départ de l'Église, l'Église est aujourd'hui un frein à l'apostasie, on sent déjà que le diable fait tout ce qu'il peut et que l'esprit de cette apostasie, de l'Antichrist et du mystère de l'iniquité agit déjà. Oui ! Le fils de la perdition, l'adversaire qui s'élève au-dessus de tout ce qu'on appelle Dieu ou de ce qu'on adore, il va jusqu'à s'asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu. Il s'agira là donc de temps authentiques d'apostasie et l'apôtre de poursuivre… mais nous verrons les choses demain à cet égard. Ce que nous pouvons affirmer d’ores et déjà, c'est qu'à l'heure qu'il est, nos temps amorcent un début d'apostasie, nous y entrons-là, très certainement, par cette pression satanique et diabolique sur ce monde, ceci est tellement clair, clair au point que certainement dans bien des endroits de ce monde, nous avons déjà dépassé, et souvent de loin, les temps de Noé et même de Loth. La patience de Dieu est évidemment tellement remarquable, mais Dieu ne continuera pas de patienter comme Il l'a fait jusqu'à ce jour alors quand on nous dit : l'apostasie est là, non, elle doit arriver réellement avec l'Antichrist. Mais nous en avons une idée déjà, à partir de tout ce que nous entendons et voyons comme Loth à Sodome : Il était attristé en raison de tout ce qu'il voyait et entendait autour de lui constamment.

Imaginez lorsque le frein à l'apostasie ne sera plus là ! Quand le Saint Esprit et l'Église auront disparu de cette terre, alors en ces temps-là, tous adoreront le dictateur qui passera pour le sauveur temporel, la bête. Oui, la bête. Pourtant le sauveur temporel du monde qui répondra à des problèmes comme ceux que nous connaissons, que nous rencontrons… Mais je ne veux pas anticiper sur demain soir. On me dit souvent : l'homme descend de la bête, moi je dis non, il va vers la bête. C'est tout à fait authentique parce que la bête est en train de monter, elle vient rapidement. Oui ! néanmoins, dans ces temps difficiles, dans cette grande tribulation, Dieu Se gardera, un témoignage par ces deux témoins, surtout dans la deuxième partie de ces sept années (c'est tellement clair) auxquelles il est fait allusion de cette façon-là : quarante deux mois, ou mille deux cent soixante jours, ou encore un temps des temps et la moitié d'un temps, tout ceci correspondant à trois ans et demi. Deux temps, le premier de trois années et demi, un temps de séduction et le second, un temps de persécution, de jugement, de tribulation et d'angoisse comme la terre n'en aura jamais connu. C'est au terme de cette tribulation que l'Église sera alors dans sa pleine lune de miel céleste et que le Seigneur apparaîtra. Il apparaîtra dans toute sa gloire avec nous, Il descendra pour liquider l'Antichrist, pour commencer d'établir son règne de mille ans sur cette terre après que tous les régimes humains et politiques, auront fait la preuve de leur totale faillite, et les chefs d'états et les ministres n'iront plus à Tokyo ni à Reykjavík pour chercher les ordres, ils iront à Jérusalem à la rencontre du Roi des Rois, du Seigneur des Seigneurs, du Prince de la Vie qui règnera sur cette terre pendant mille ans.

Je ne peux pas en dire plus sur la tribulation mais pour clore permettez cette question : si le Seigneur revenait ce soir, est-ce que vous partiriez ?

Un grand savant qui était un authentique croyant américain, Edison (auquel nous devons ce soir d'être éclairés dans ce lieu, oui, Dieu l'inspira pour l'invention de l'ampoule électrique et aussi pour mettre au point l'ancêtre du magnétophone), Edison attendait le Seigneur dans son temps, il parlait du Seigneur dans son laboratoire, il croyait dans le Seigneur pour son salut mais aussi il croyait au retour du Seigneur et dans le laboratoire, on lui riait au nez. Edison, précisons-le, n’est mort pas tellement longtemps avant le retour d'Israël dans son pays. Il n'avait pas vu ce grand retour au pays de la Bible, ceci manquait à ses données mais il croyait au retour d'Israël annonciateur du retour de Christ. Il disait à ses collègues : " Moi j'attends le retour du Seigneur, nous allons partir nous chrétiens, et vous, partirez-vous ? " Alors c'était la grande risée, la moquerie, comme ceci peut se passer pour nous lorsqu'on parle du Christ autour de nous. On y croit pourtant !

Un jour que l'on s'était moqué de lui, Edison avait lancé à ses collègues : " Je vais dans la pièce à côté, je ne tarde pas ", et il était revenu avec en main, une caisse qui contenait du sable mélangé à de la limaille de fer. Il était allé ensuite chercher un puissant aimant puis il s’adressa à ses amis : " Nous allons revoir ensemble le phénomène physique du magnétisme, ceci fait partie des lois naturelles " et lentement, très lentement, il avait approché l'aimant de cette caisse, quand, à une certaine position de l'aimant, sans que l'aimant soit encore entré en contact avec la caisse, tout à coup, le sable dans la caisse s'était mis à bouger. Oui ! ce sable qui bouge, illustration des signes des temps. Il y en avait déjà du temps d'Edison, à plus forte raison aujourd'hui, si le sable commençait de bouger du temps d'Edison dans la caisse de ce monde, à plus forte raison de nos jours, Edison n'avait pas même vu le retour d'Israël, ni la résurrection de la nation d'Israël, ni la langue hébraïque, il n'avait pas vu tout cela, et quant à nous, cela se passe sous nos yeux. Les signes des temps. La limaille de fer a prouvé que l'aimant n'était pas loin. C'est ce que Jésus dit en Matthieu 24/33 : Quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l'homme est proche. A la porte, et le peuple de Dieu l’éprouve. Quand on pense aujourd'hui à l'Europe, quand on pense à cette réunion qui va avoir lieu à Rome entre Arabes et Juifs palestiniens, quand on pense à tout ce sable (nous avons parlé hier de l'environnement, de l'écologie, du phénomène violence, de la guerre, du sida, des nouvelles pestes etc.), oui, le sable bouge, apparemment comme jamais précédemment, l'aimant n'est pas loin, le Fils de l'homme est à la porte, Il est proche, Il vient.

Puis Edison avait approché d'un peu plus près encore, sans toutefois toucher la caisse avec l'aimant, alors, il y avait de la limaille de fer à la surface du sable, image des chrétiens trouvés encore debout comme dit l'apôtre, encore vivants sur cette terre. Il y avait de la limaille de fer à l'intérieur du sable, image des chrétiens décédés. Ayant approché d'un peu plus près l'aimant de la caisse, voici que toute cette limaille de fer avait littéralement été enlevée, volée, ravie, happée… Nous serons tous happés jusqu'au divin aimant, en un clin d'œil, en un atome d'instant, nous serons enlevés à l'aimant.

Edison ajouta à l’intention de ses amis : " Vous êtes savants comme moi ; savez-vous pourquoi seule la limaille de fer a été enlevée ? Parce que l'aimant n'attire à lui que ce qui lui correspond. "

Correspondez-vous au Divin Aimant, c'est-à-dire à Jésus-Christ, au jour où Il apparaîtra pour enlever à Lui ceux qui Lui appartiennent ?

Que veut dire cela ?

Edison de continuer : " L'aimant n'attire à lui que ce qui est de la même nature que lui. "

Oh mes amis ! soulignons cela ! Le chrétien est-il de la même nature que le Seigneur ? Il nous a rendu participants de la nature divine. C'est Pierre qui le dit en 2 Pierre 1/4 et Hébreux 3/14 : Nous sommes devenus participants de Christ. Un vrai chrétien n'est pas quelqu'un qui adhère intellectuellement ou sentimentalement, même, à la doctrine chrétienne ou à un héritage religieux lui venant de ses ancêtres. Un authentique chrétien est quelqu'un qui adhère au Christ, à une personne, c'est quelqu'un qui a reçu Christ dans son cœur par la foi et qui vit de Christ, qui a été rendu participant de Christ, dans la vie duquel coule la vie de Christ parce que le Saint Esprit, c'est l'Esprit de Christ. La Bible affirme que tout croyant a reçu l'Esprit de Dieu. L'avez-vous reçu ? Êtes-vous sauvé ? Seuls ceux qui ont reçu l'Esprit de Christ appartiennent au Christ. La Bible déclare : Considérez-vous vous-même si vous êtes dans la foi, ne voyez-vous pas que Christ habite en vous ?

Habite-t-Il en nous par son Esprit ? Lui correspondons-nous ? Pour Lui correspondre, il nous faut d'abord reconnaître que nous sommes pécheurs. Ensuite, il nous faut venir à Lui dans la repentance parce que pécheur, pour Lui dire : Seigneur sauve-moi ! je Te fais confiance, Tu m'aimes, Tu as tout fait pour me sauver non seulement de la perdition éternelle, mais aussi du jugement. Pour moi, Tu as tout pris sur la croix, mes péchés, mon jugement.

Pour celui qui est sauvé, son jugement est derrière lui, Christ l'a subi à sa place, voilà pourquoi il n'y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, dit l'apôtre en Romains 8/1. Où en êtes-vous mon ami ? Où en es-tu ?

Voilà ce qu'avait dit Edison : vous partirez ou vous resterez ? Le divin aimant est proche, à la porte. Et permettez que je termine courtement par une autre parabole. En Luc 21 verset 30, Jésus parle du figuier et de tous les arbres : Il leur dit une comparaison : Voyez le figuier, et tous les arbres. Dès qu'ils ont poussé, vous savez de vous-mêmes, en regardant, que déjà l'été est proche. De même, quand vous verrez ces choses arriver, sachez que le royaume de Dieu est proche. C'est dans ces textes que nous avons une date, alors je vais vous la donner, la voulez-vous ?

Jésus indique : quand vous verrez le figuier. Habacuc 3/17.

Le figuier, c'est quoi ? Israël. Trois métaphores, c'est-à-dire trois images, trois illustrations pour Israël, le figuier, l'olivier, la vigne. Et là, Jésus use de cette métaphore du figuier qui parle d'Israël. Il s'agit là d'une parabole, le figuier est un des symboles d'Israël. Quand vous verrez le figuier pousser des feuilles tendres… Revivre, renaître, le retour d'Israël dans son pays pour se retrouver en tant que nation, ceci ne lui était pas arrivé depuis… Quand vous verrez cela, nous le voyons de nos yeux, c'est un phénomène prodigieux, littéralement. Mais quand vous verrez aussi toutes les nations, les autres arbres autour… et Matthieu ne parle pas des autres arbres, parce qu'il eut vocation de s'adresser aux Juifs. Luc a un horizon beaucoup plus large, le monde entier. Quand vous verrez le figuier et tous les arbres renaître, pousser des feuilles tendres, vous dites : l'été est proche. A propos des autres arbres, eux aussi connaissent un bouillonnement fantastique, ceci rejoint le Psaume deuxième qui interroge : Pourquoi ce tumulte parmi les nations ? Mais quel tumulte ? Il n'y avait jamais eu de tumulte, d'effervescence ou de bouillonnement, d'abord chez les nations autour d'Israël de façon assez directe et puis dans le monde tout entier. Quel est le pays qui ne bouge pas aujourd'hui, franchement ? Quel bouillonnement autour de l'Europe, nous sommes en pleine construction de l'Europe ! Cela bouge partout, en Amérique latine, ça bouge même au Québec, au Canada, aux États-Unis, en Afghanistan… Imaginez l'implosion du bloc de l'Est, tout ce que nous connaissons, nous avons la guerre aujourd'hui en Europe centrale, à une heure et demie de Paris. Et tous les arbres. Quand vous les voyez pousser des feuilles tendres, vous dites l'été est proche. Mais revenons au figuier. Pour qui connaît le figuier, il peut s'étonner que Jésus, en parlant du figuier, ait parlé de l'été. L'été n'a rien à faire avec le figuier, le figuier n'a rien à faire avec l'été et pourquoi cela ? Parce que le figuier donne une première récolte début juin, mi-juin, mais elle est rare, quelques figues mais pas beaucoup, avant l'été, et ces figues sont appelées les figues-fleur. Suivez donc le schéma du Seigneur dans cet enseignement tellement riche de sens. Ces figues-fleur ne représentent pas la conversion d'Israël, elles représentent les quelques Juifs, assez rares, qui aujourd'hui se convertissent à Jésus-Christ et qui entrent dans l'Église, telle est la figue-fleur qui annonce la vraie récolte et la vraie récolte, ce n'est jamais en été, mais à l'automne… Lorsque j'étais enfant, nous allions en automne avec des paniers chercher des figues, nous en mangions directement sur l'arbre, nous nous régalions de figues, évidemment pour vous cela ne peut pas se concevoir, il n'y a pas de figues au Québec.

Si le figuier avait quelque chose à voir avec la conversion d'Israël, qu’aurait dit Jésus ? Il aurait prévenu : Quand vous voyez au figuier pousser des feuilles tendres, vous dites l'automne est proche. Mais Il n'a pas dit cela, Il a dit : l'été est proche… alors quoi l'été ? Le figuier donne son fruit, son vrai fruit à l'automne, pourquoi l'été ? Voici pourquoi : en grec, la langue du Nouveau Testament, le mot été et le mot moisson ont même racine. Été : terros, et moisson : terrismos. Dans ces pays-là, la moisson se fait en été et jusque dans nos pays, la moisson se fait l'été. Mais la moisson, ce n'est pas le figuier, on parle de récolte de figues, pas de moisson de figues. La moisson c'est le bon grain et quelle est la métaphore du bon grain ? C'est l'Église, c'est toi mon frère, toi ma sœur, c'est moi. La moisson c'est l'enlèvement. Quand on fauche le blé, on l'engrange ensuite dans les greniers. Alors l'été, c'est l'enlèvement du bon grain, c'est l'enlèvement de l'Église et après l'enlèvement viendra alors la récolte des figues à l'automne. Voilà notre schéma eschatologique, notre schéma prophétique : d'abord l'enlèvement de l'Église puis ensuite l'été, un été très chaud pour la terre et à l'automne la récolte des figues. En attendant, l'Église aura été fauchée de la terre pour être engrangée dans les greniers célestes et en enseignant cette parabole du figuier et de l'été, quand on me dit : l'enlèvement c'est pour quand ? je réponds, c'est pour l'été. Mais je n'ai pas dit l'été de quelle année, c'est un été prophétique, un été métaphorique, un été que nous devrions déjà voir venir par les yeux de la foi.

Le Seigneur pourrait encore tarder, voulant que le plus grand nombre soit sauvé, ou bien voudra-t-Il venir ce soir ? Au niveau de votre couple (l'un sera pris, l'autre laissé) ou demain dans votre bureau, ou dans votre voiture ? L'un partira, l'autre restera. Oh mes amis, que c'est sérieux ! Où en êtes-vous quant à cette immense espérance que l'Église a nourrie depuis qu'elle a commencé d'exister sur cette terre ? Des hommes et des femmes par millions aujourd'hui, attendent ce grand Retour. L'attendez-vous ? Repentez-vous de vos péchés, venez au Christ et dites-Lui : Seigneur ce soir, sauve-moi. Je me repens de mes péchés, je veux réellement devenir chrétien dans mon cœur, oh Seigneur ! rencontre-moi ce soir et que je commence dès ce soir à faire partie de tous ceux et celles qui attendent, qui vivent de Toi tous les jours et qui vivent de ta présence, de ton esprit, qui vivent de ta Parole ! Seigneur sauve-moi maintenant.

Voulez-vous Lui dire, j'aimerais vous y inviter, j'aimerais vous demander simplement de prier mais parce que vous n'avez pas les mots, je vais vous les passer, courtement. Vous allez répéter la prière que je vais dire, c'est pour vous aider. Vous la répétez silencieusement en vous, phrase après phrase, mais vous la dites du fond du cœur parce que c'est la prière qui vous ouvrira du dedans sur le Seigneur.

Seigneur, jusqu'à ce soir, j'ignorais même jusqu'à ton retour et pourtant je me dis chrétien. Seigneur je n'ai aucune certitude quant à mon salut, Seigneur aie pitié, je ne vis pas de cette espérance vivante, Tu sais ce qui est en moi, je n'ai pas tout compris, mais j'ai compris que je suis un pécheur devant Toi et parce que pécheur, je suis perdu, Seigneur aie pitié et je viens ce soir dans la repentance mais aussi dans la confiance pour que Tu me sauves, j'accepte que Tu aies porté mon péché personnel sur la croix comme si mon péché personnel avait été le tien. Tu l'as pris comme s'il avait été le tien, pardon. Tu as été déchiré sur cette croix dans ton corps, dans ton âme. Seigneur pardon, c'était pour moi, afin que je sois sauvé. Tu as payé le prix et Tu m'offres ton salut ce soir, je le prends. Seigneur, sauve-moi ! Et parce que Tu as été ressuscité, parce vivant, viens dans ma vie, viens vers moi ce soir, je T'appelle, je crie à Toi, Seigneur sauve-moi !

Seigneur, béni sois-Tu pour ta Parole, ton message et nous l'avons reçu dans notre cœur. Merci parce que des amis qui n'étaient pas à Toi se tournent ce soir vers Toi. Sauve-les, c'est ta promesse. Dans l'Évangile, Tu affirmes : Je ne mets point dehors celui qui vient à moi.

C'est ta promesse pour eux, merci pour eux Seigneur et garde ce message dans notre cœur au nom de Jésus.

Amen !