Aujourd'hui l'Espoir 4: la sécurité
Série: Aujourd'hui l'Espoir
Série de 4 messages d'évangélisation apportés en Belgique, (Wasmes et Carnières) en 1992 et combien encore d'actualité aujourd'hui.
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Texte
Aujourd'hui l'espoir (4)
La sécurité
Septembre 1988 Carnières (Belgique)
J'ai pensé que nous pourrions aborder un sujet touchant à la sécurité.
Un évangéliste s'intéresse, en effet, aux grandes questions du moment. Il étudie l'homme dans sa vie quotidienne, dans ses réactions quotidiennes. Il se met à l'écoute des grands appels de l'homme d'aujourd'hui et il semble que ce dont nous avons besoin de nos jours, peut-être par-dessus tout, c'est précisément de sécurité. Dans "Les triomphes de la psychanalyse", l’éminent psychologue Pierre Daco écrit ceci :
" Tout être humain cherche, qu'il le veuille ou pas, la sécurité. Tout sentiment d'insécurité procure une sensation de solitude, de peur et d'angoisse. L'homme recherche avant tout la sécurité. Il recherche la sécurité alors qu'il est encore à l'état de fœtus et d'embryon dans le sein maternel. " (Qui a vu dans le film " Le cri silencieux " la réaction du fœtus face à l'avortement ?)
L’être humain recherche la sécurité alors qu'il est enfant, alors qu'il est jeune, alors qu'il est adulte, alors qu'il est entré dans cette tranche d'âge qu'il est convenu d'appeler le troisième ou le quatrième âge. Je lisais un texte à propos de ceux et celles entrés dans ces tranches d'âge, au livre du Lévitique : Tu te lèveras devant les cheveux blancs. (Je ne risque pas d'en avoir un jour, je les perds avant !) De nos jours, la tendance est à la marginalisation des personnes âgées tandis que la Bible annonce que l'expérience et la sagesse se trouvent auprès des cheveux blancs.
L'insécurité est partout, nous vivons des temps de grande insécurité comme jamais semble-t-il auparavant et pour introduire ce grand sujet, le Psaume 91 nous parle de sécurité. Que j'aime ce Psaume ! Il a été pour moi quelque chose de tout à fait remarquable alors que j'étais jeune homme, au terme de mes études, envoyé depuis Paris en Algérie pour mon service militaire en tant que soldat pendant la guerre. J'avais demandé au Seigneur dans un moment de prière une parole pour me réconforter : " Seigneur je ne peux pas tuer, je suis ton serviteur ! " Pour toute réponse, le Seigneur m'envoya dans une Église où l’on étudiait le Psaume 91, et c'est notre frère Marcel Tabailloux qui décortiquait ce Psaume de façon remarquable. J'aimerais vous le faire entendre en partie pour l'avoir vécu moi-même, de façon unique, en pleine guerre d'Algérie.
Celui qui demeure sous l'abri du Très-Haut repose à l'ombre du Tout-Puissant.
Je dis à l'Éternel : Mon refuge et ma forteresse.
Mon Dieu en qui je me confie !
Car c'est Lui qui te délivre du filet de l'oiseleur,
De la peste et de ses ravages.
Il te couvrira de ses plumes, et tu trouveras un refuge sous ses ailes ;
Sa fidélité est un bouclier et une cuirasse.
Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit (nous étions de garde une nuit sur deux) ni la flèche qui vole de jour, ni la peste qui marche dans les ténèbres,
ni la contagion qui frappe en plein midi.
Que mille tombent à ton côté, et dix mille à ta droite, tu ne seras pas atteint.
De tes yeux seulement tu regarderas,
Et tu verras la rétribution des méchants (oui, je l'ai vue, cela a été affreux !)
Car tu es mon refuge, ô Éternel ! Tu fais du Très-Haut ta retraite.
Une fois arrivés à Alger, nous avons été orientés vers une caserne où nous devions prendre non seulement notre uniforme de campagne mais aussi nos armes et nous faisions la queue.
Alors que les nombreuses armes se distribuaient, celui qui les remettait a dit en désignant celui qui me précédait : " A partir de toi, vous rejoindrez vos unités et nous vous rappellerons pour vous donner des armes parce que les militaires arrivent tellement nombreux que nous n'en n'avons plus. " C’est ainsi que j'ai donc fait tout le temps de ma période de guerre d’Algérie sans aucune arme ! Lorsque nous étions en entraînement en cas d'attaque ennemie, tous couraient avec leur fusil, leur revolver, leur mitraillette et moi, les mains vides !
Oui, j'ai expérimenté cette présence de Dieu, cette fidélité de Dieu, cette sécurité de Dieu dans tous les domaines.
Autre texte évoquant cette sécurité de Dieu pour l'homme d'aujourd'hui, en Jean chapitre 10 à partir du verset 27 : Mes brebis (sommes-nous les brebis du Seigneur ?) entendent ma voix (c'est une voix qui nous met à l'aise dans ce monde, une voix qui procure cette sécurité nécessaire) ; je les connais et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais et personne ne les ravira de ma main. Personne ne les ravira de Sa main !
Quel est le lieu le plus sûr, offrant la plus sûre de toutes les sécurités possibles sur cette terre ? La main de Jésus-Christ. Êtes-vous dans Sa main ? Jésus déclare : Nul ne les ravira de ma main. Mon Père qui me les a données est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père.
Peut-être songez-vous : je suis tout près d'y entrer dans cette main, j'y suis presque… Ceci veut dire que vous n'y êtes pas du tout ! Quand on dit qu'on a presque attrapé son train, cela veut dire qu'on l'a complètement perdu. En disant à un scribe : Tu n'es pas loin du royaume de Dieu, Jésus signifiait qu'il ne s’y trouvait pas du tout, et cette réunion a été organisée pour que vous puissiez entrer dans cette parfaite sécurité de Jésus-Christ, qu'Il vous offre gratuitement en vous accordant Son salut parce que la véritable sécurité, c'est le salut de Jésus-Christ, il n'y en a pas d'autre.
Je disais tout à l'heure que nous vivons plus que jamais des temps de grande insécurité et pourtant jamais on ne s'est autant assuré qu'aujourd'hui. On nous invente de nouvelles primes, de nouveaux contrats d'assurance, par exemple destinés aux chanteurs pour assurer leur voix. Aux États-Unis on propose aux Américains d'assurer leur salaire pour que s'ils en arrivaient au chômage, ils soient assurés de toucher encore ce salaire. On ne cesse de nous proposer de nouvelles assurances et malgré toutes ces assurances que nous pouvons contracter, nous n'avons jamais connu autant d'insécurité que de nos jours. Qu'est-ce qui est sûr aujourd'hui ? Quelqu'un disait à juste titre : " Le plus sûr de nos jours, est de n'être sûr de rien ! "
Autrefois, la crainte des sorciers, les épidémies, les invasions, les cataclysmes naturels jetaient les hommes dans la terreur, dans la peur. Aujourd'hui c'est l'ensemble des problèmes que nous crée la vie moderne qui nous fait verser dans la peur. L'insécurité s'est installée partout : au travail, par le chômage et la crise économique pour lesquels nous sommes apparemment sans solution : quel est le chef d'état, le ministre qui ait trouvé la clef, la solution à toutes ces grandes questions du travail et de l'économie ? De sorte que l'insécurité s'est installée dans le domaine du travail. Seulement nous avons oublié que le travail n'est pas une institution d'homme comme ceci est considéré couramment. La Bible nous fait savoir que le travail est une institution de Dieu. C'est Dieu qui a institué le travail mais avec le travail, Dieu a donné les lois du travail. Ces lois sont énoncées dans les Saintes Écritures, seulement, nous, nous voulons du travail sans compter avec les lois de Dieu et toutes les fois où les lois de Dieu sont bousculées au niveau de quelque institution que ce soit, c'est la crise.
Donc, la crise au travail.
L'homme à l'origine a été placé dans un jardin. Il existe de très beaux jardins dans le monde, je suis de ceux qui courent le monde, et j'ai l'occasion de visiter comme dans la région de Miami en Floride, certains de ces jardins tout à fait splendides. Mais quand il s'agit du jardin de Dieu, c'est inégalable ! Imaginez dans quel cadre l'homme a été installé pour y travailler et il est clair que l'homme avait reçu de Dieu la mission d'étendre cet Éden à toute la terre au rythme de la croissance démographique. Mais non seulement cette affaire n'a pas eu lieu mais l'homme a été chassé du jardin d'Éden pour semer l'enfer à cause de son péché, de sa révolte et de sa désobéissance, en ce douloureux événement qui l'a séparé de Dieu et qu'il est convenu d'appeler la chute. Aussi sommes-nous loin de vivre sur cette terre le jardin, l'éden, le paradis terrestre simplement parce que nous avons bousculé les lois du travail.
L'insécurité s'est installée dans la rue. A Paris vous ne pouvez plus être dans la rue le soir. Plusieurs de nos gens d'Église, surtout des dames, se sont fait agresser au terme d'une réunion. L'insécurité est partout. Par la violence, la délinquance, les brutalités. Notre fille fut agressée par un voyou qui l'a rouée de coups. J'étais en voyage, mon épouse est allée au commissariat. Les policiers lui ont rétorqué : " Soyez heureuse qu'il ne lui soit rien arrivé de plus grave parce que… que voulez-vous faire ? On est presque certain de ne pas prendre ces voyous. " L'insécurité est partout, ces hold-up, rapts et prises d'otages dont la Bible parle…
La Bible est extraordinaire, elle traite de la prise d'otages. Elle dit par exemple en Exode 21 : Celui qui dérobera un homme et l'aura vendu ou retenu entre ses mains, sera puni de mort. Interdiction de voler l'homme que Dieu a créé.
L'insécurité par la violence bouscule les lois sociales établies par Dieu dans l'Écriture. Quand on considère le Décalogue, c'est une affaire tout à fait monumentale qui traite de toutes ces questions avec déjà tout ce qui a trait aussi aux lois du travail, aux lois sociales etc. Mais les lois sociales ont été instituées par Dieu jusque dans le Décalogue à propos d'insécurité dans la rue, d'agression, de vol, à propos de respect mutuel.
De quoi traite le Décalogue, les Dix commandements ? Nos juridictions s'en inspirent un peu partout dans le monde, même dans ces pays qui ne veulent rien entendre de la Bible. D’emblée, le Décalogue traite de Dieu, ainsi qu'Il l'a enseigné à Moïse en Exode 20 : Je suis l'Éternel ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Égypte, de la maison de servitude. Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face. Pour commencer, Dieu parle de Lui et pourquoi ? Parce que si Dieu n'est pas en tête de ce Décalogue, s'Il n'est pas en tête de ces lois ou s'Il n'est pas le premier dans nos vies, le reste ne suit pas, c'est la crise, ce sont des problèmes à n'en plus finir sur tous les plans.
Ensuite Dieu parle du travail, puis de la famille et enfin du prochain. Et quand Il parle du prochain, nous sommes en plein dans ces lois sociales qui sont développées par ailleurs et doivent régir les relations entre les hommes. Seulement, ces lois-là, encore une fois, nous n'en voulons pas sous prétexte de liberté ou d'autre chose. C'est dramatique, c'est tragique !
L'insécurité s'est installée au foyer avec toutes ces querelles de ménage que certains connaissent, avec tous ces conflits, entre autres ces conflits de génération entre parents et enfants.
L'insécurité aussi par le divorce. L'insécurité auprès de ces enfants qui ne comprennent pas que leurs parents se séparent, que leur famille se désintègre… Je ne voudrais pas ici rappeler de pénibles souvenirs pour quelques-uns. Mais nous en sommes là au plan familial, simplement parce que les lois touchant à la famille, au couple et au mariage sont bousculées. Le mariage est lui aussi une institution de Dieu. Ce n'est pas l'homme qui a inventé le mariage, c'est Dieu qui a présidé au premier mariage. Dieu n'a jamais rien fait sans donner des lois accompagnant ce qu'Il a fait parce que les lois ne nous ont pas été présentées pour nous empêcher de vivre comme certains le pensent mais bien pour nous aider à tourner rondement au niveau de toutes ces institutions créées de Dieu. Mais nous ne voyons pas les choses ainsi pour ce qui nous concerne de sorte qu’aujourd'hui, on ne veut plus du mariage parce qu'il n'est pas sûr du tout et nous assistons par le fait à une désintégration de la cellule familiale.
Donc, l'insécurité s'est installée au foyer, dans la famille, elle s'y est installée aussi par l'avortement. Que de consciences bousculées à cause de l'avortement. Quand nous lisons par exemple en Exode 23/26 : Il n'y aura dans ton pays ni femme qui avorte.
L'insécurité s'est aussi installée par la pollution. Que de mal faisons-nous à cette bonne vieille terre accordée par Dieu afin que nous puissions y vivre heureux et épanouis ! Que de mal ! Au point que nous sommes dépassés par le phénomène, nous ne savons plus que faire en face d'une pollution qui se généralise de plus en plus. A l'automne dernier, avec mon épouse, nous étions dans le grand Nord canadien, superbe surtout en cette saison par ses couleurs uniques au monde et qui ne se voient que par là-bas : un festival de couleurs, on vient de tous les coins du monde simplement pour contempler les couleurs de l'automne au Canada, surtout celles de l'érable dont la feuille est l'emblème du pays. Dans ces immenses forêts qui se finissent sur la banquise, que d'arbres atteints par les pluies acides, que de forêts anéanties, c'est fou ! L’homme qui justement dans son inconscience, malgré sa science, en arrive à détruire son cadre naturel, lui faisant du mal. Imaginez ces bateaux qui transportent ces déchets industriels dont personne ne veut plus. Que va-t-on en faire ? Les jeter à l'eau ? Il faudra bien les caser quelque part, mais on ne sait pas où ! On ne sait que faire des déchets que produit cette révolution industrielle, et puis nous avançons car on ne peut pas arrêter le progrès. Nous avançons au plan de la technique, au plan de toutes les révolutions biologiques et électroniques, sans compter avec cette sagesse que Dieu voudrait que nous ayons afin que l'homme, tout en avançant dans le progrès, ne finisse pas par se détruire lui-même.
L'insécurité par les guerres, avec le risque d'un conflit nucléaire à l'horizon.
L'insécurité dans le domaine de la santé en face de maladies incurables comme le cancer et je dis que, justement,à cause de cela, l'homme devrait avoir des certitudes, des assurances dans son cœur quant à sa vie sur la terre, quant à sa mort. L'insécurité face à la mort et face à l'éternité…
L'insécurité s'est donc répandue partout. Le moins que l'on puisse dire, c'est que nous pataugeons lamentablement dans une insécurité face à laquelle l'homme ne dispose d’aucun remède.
Tout ceci crée un malaise général qui nous stresse, nous angoisse, nous tenaille et donne le cauchemar aux plus grands savants. Où sont-ils ces lendemains qui devaient chanter tels qu'on nous les avait promis, avec tous ces progrès ? Ils déchantent, ces lendemains que nous sommes en train de vivre, il semble même que le monde soit entraîné inexorablement vers des temps encore beaucoup plus difficiles que ceux que nous vivons et en définitive, vers sa fin. Mais pour tenter de remédier à cette grande insécurité et nous tirer d'affaire, nous essayons mille et une choses.
Nous nous orientons par exemple vers les sciences occultes. N'avez-vous pas remarqué tous les films diaboliques, fantastiques qu'on nous jette en pâture à l'heure qu'il est jusque sur le petit écran de la télévision ? Si vous observez bien, il ne passe pratiquement que des films diaboliques, fantastiques, des films qui vous présentent des hommes, des femmes possédés de sciences occultes. Nous essayons une protection dans ce domaine-là par toutes sortes de fétiches : le fer à cheval (j'ai vu dernièrement une voiture complètement défoncée qui avait, sur son pare-chocs avant, un fer à cheval à sept trous. Pauvre conducteur, cela ne lui a pas réussi !) etc.
Nous essayons aussi l'alcool, considéré comme une fuite en avant ou une fuite en arrière, je n'en sais rien, l'alcoolisme qui consiste à mettre sa tête dans le sable pour oublier un passé ou ne pas penser à ce qui est devant. Il y a aussi la drogue.
Il y a la religion : des hommes et des femmes cherchent la sécurité dans la religion, alors que la Bible affirme qu'aucune religion ne sauve, pas même la meilleure.
Je constate deux phénomènes en parcourant le monde. La plupart du temps, l'homme croit deux choses : la première, qu'il est en possession de la meilleure race, la seconde, qu'il est en possession de la meilleure religion. Est-ce que tout cela le sauve ? Pourquoi la religion ne sauve-t-elle pas ? Elle consiste généralement dans l'enseignement d'une bonne moralité, d'une éducation, dans la transmission de traditions qui peuvent être bonnes mais n'apportent pas ce dont l'homme a besoin de façon fondamentale. Aucune religion ne sauve, pas même la meilleure, pourquoi ? Parce que ce n'est jamais l'éducation, la tradition, la morale ou la bonne moralité qui sauvent. L'apôtre Pierre l'a démontré en des termes tout à fait remarquables en Actes 4/12 : Il n'y a de salut (c'est-à-dire de vraie sécurité) en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes par lequel nous devions être sauvés. Il n'y a de salut qu'en aucun autre qu'en Jésus, Christ n'est pas une éducation, une tradition, une culture ! Il n'y a de salut en aucun autre qu'en Jésus-Christ. C'est toujours une Personne qui sauve, cette Personne s'appelle Jésus-Christ. Il importe de rencontrer aujourd'hui cette Personne, de La recevoir dans notre vie et dans notre cœur par la foi, en Lui faisant confiance, en nous ouvrant à Elle : Christ promet d'entrer chez l'homme qui Lui ouvre sa vie. Lui avez-vous ouvert votre vie ?
Et puis souvent, pour tenter de nous tirer d'affaire, nous nous confions dans l'argent, dans nos biens matériels parce qu'ils peuvent représenter une certaine sécurité. Je pose la question : que peut l'argent lorsque nous sommes atteints d'un mal incurable ? Que peut l'argent quand nous sommes en présence de problèmes insolubles ? La Bible dit, et c'est Jésus qui parle : Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il devait perdre son âme ?
Quel danger, quel problème ! L'homme oublie que ce qu'il a de plus précieux, c'est son âme et qu'il ne doit pas penser que l'aliment essentiel de son âme est le franc belge ou français (encore que Dieu sache qu'il nous faut de l'argent pour vivre), mais qu’il ne doit vivre que pour Dieu.
Il y a quelque temps, mon épouse et moi nous séjournions en Égypte et nous sommes allés au Caire visiter le musée de Toutankhamon. C'est fantastique ! Toutankhamon a voulu se faire enterrer avec tout son or pour tenter d'apaiser ses dieux, toute sa sécurité. S'il avait su qu'un jour, tout son or se serait retrouvé au Musée du Caire et même, qu'une partie de son or serait rassemblée au Grand Palais, aux Champs Élysées à Paris pour être vue des Parisiens ! Non, l'argent ne peut pas représenter la sécurité. Beaucoup pensent que oui. Vous savez ce qui s'est passé en octobre avec une bourse schizophrène : que d'hommes et de femmes avaient tout misé dans cette direction ! Évidemment, les cours étaient montés pendant un certain temps, on avait gagné un peu d'argent quand tout à coup, la Bourse s'est affolée et certains en sont arrivés au suicide. C'est ce qui arrive quand on place son cœur dans les biens matériels. L'argent peut vous permettre des choses spectaculaires, mais pour un temps seulement.
L'an dernier, avec mon épouse, lorsque nous sommes arrivés à Montréal à l'aéroport de Mirabel, les amis qui nous attendaient pour nous héberger chez eux, étaient vendeurs de matelas : aussi étions-nous persuadés de bien dormir. Et en effet, ces amis nous avaient installés dans une chambre où se trouvait un matelas d'air, qui n'a rien à voir avec les matelas pneumatiques que nous connaissons. Matelas d'air avec thermostat pour avoir une température adéquate c'était formidable ! Nous nous sommes affalés sur ce matelas et nous avons passé une bonne nuit. Ensuite, dans une autre ville, à Shawinigan, les amis qui nous recevaient nous avaient installés dans une chambre avec un lit d'eau. De l'air nous sommes passés à l'eau ! Les matelas d'eau, avec thermostat et eau chauffée, nous ne connaissons pas encore cela ici. Quel amusement le premier soir ! Mon épouse ayant l'habitude de se mettre au lit avant moi, quand je m'y allonge à mon tour, ma femme se met à monter ! Quand je quitte le lit un peu plus tard, ma femme se met à descendre et elle m’avertit : " J'espère que tu ne vas pas te lever souvent, sinon je ne dormirai pas ! " Mais quel confort que ces lits d'eau !
Avec de l'argent, vous pouvez vous acheter un lit d'air, un lit d'eau mais ce qu'avec de l'argent vous ne pourrez jamais acheter, c'est le sommeil. Et nos savants nous disent à l'heure qu'il est que sur des lits d'air, des lits d'eau, tout ce que vous voulez, quand notre cœur est dans l'argent on ne dort pas. Dans la conjoncture économique actuelle, plus on a d'argent, moins on dort !
Avec de l'argent vous pouvez aussi vous acheter énormément de bien-être matériel, Dieu n'est pas contre, Il le dit au livre du Deutéronome au chapitre 8, mais Il ajoute au verset 11 : Garde-toi d'oublier l'Éternel, ton Dieu, au point de ne pas observer ses commandements. Or très souvent aujourd'hui, notre cœur, dans notre abondance matérielle, en arrive à oublier Dieu.
Avec de l'argent, vous pouvez vous acheter énormément de plaisir. Il semble que c'est la religion que nous nous soyons donnée surtout parmi les jeunes, mais aussi parmi les moins jeunes. Telle est précisément la religion du plaisir : du plaisir, encore du plaisir, toujours du plaisir ! Mais ce que vous ne pouvez pas vous acheter avec de l'argent, c'est la vraie joie de vivre, cette joie dont a parlé Jésus comme personne n'en a parlé ni avant Lui, ni après Lui. Christ a parlé de joie parfaite. Lequel de nos Chefs d'État nous a-t-il parlé de joie, nous entretient-il de joie et plus encore, de joie parfaite ? Le Christ a parlé de joie parfaite.
L'argent pourrait aussi nous procurer une belle maison, la plus belle dans les alentours. Si vous saviez que de drames se jouent sous de beaux toits, derrière de beaux murs !
Avec de l'argent, vous pourriez vous acheter la plus belle sépulture du cimetière de votre ville. Mais avec de l'argent, vous n'achèterez jamais la vie éternelle ni le salut et à plus forte raison, vous n'achèterez jamais Dieu ! On peut acheter des hommes ici-bas, on peut acheter énormément de choses mais on ne peut jamais acheter Dieu. De sorte que l'argent n'est pas l'essentiel, il en faut pour vivre, c'est vrai, mais si nous avons notre cœur dans nos biens matériels, la Bible dit au livre des Proverbes que nous tomberons.
Alors existe-t il un espoir pour quitter ces climats d'insécurité ? Un espoir pour quitter ces marais dans lesquels nous pataugeons lamentablement, sans issue apparemment ? Mais certainement ! " Aujourd'hui l'Espoir ", tel est le thème de nos rencontres, Aujourd'hui l'Espoir ! L'apôtre Paul écrivait à Timothée en 1 Timothée 1/1 : Jésus Christ notre espoir. Je vous pose la question : Jésus-Christ est-Il votre espoir personnel, est-Il votre sécurité pour le temps présent, pour l'avenir, pour l'éternité ? Le Christ qui a parlé comme personne n'a jamais parlé. Souvent je me dis que je ne comprends pas, mais je n'accuse personne parce que j'ai été moi-même dans ce bain-là : mais pourquoi laissons-nous Christ de côté alors que jamais personne n'a parlé comme cet Homme ? En effet, quel homme a-t-il un jour affirmé : Je suis le pain de vie ? Le Christ a dit sept fois : Je suis. J'aimerais que nous parcourions rapidement ces sept fois parce qu'il y a réponse à nos aspirations les plus fondamentales, réponse à cette grande insécurité, réponse à tous nos besoins :
Jésus a déclaré : Je suis le pain de vie. Nos savants estiment que ce qui nous caractérise surtout dans notre Occident où règne l'abondance et la consommation, c'est la faim. C'est peut-être un paradoxe mais c'est une constatation certaine en même temps qu'une réalité. Nous connaissons la faim à l'heure qu'il est, pas la faim physique, mais la faim morale et spirituelle dans un siècle d'abondance et de consommation. Nous essayons très maladroitement de répondre à cette faim de notre âme, en allant de-ci de-là et en perdant énormément de temps. S'inspirant d'une pensée de Pascal, un auteur anglais a dit un jour : " Il y a dans le cœur de l'homme un vide, mais un vide qui a la forme de Dieu. " Il n'a pas la forme de notre matérialisme, il n'a pas la forme du franc belge ou français ni du dollar américain, il a la forme de Dieu. Il n'y a que Dieu qui puisse remplir ce cœur qui a faim, en vous, en moi. Faim de vivre. Faim d'autre chose que cette explosion matérialiste. Nos savants constatent aussi que c'est dans les pays occidentaux, là où se manifestent l'abondance et la consommation, que se rencontrent les plus grandes détresses morales et spirituelles. Ce sont dans nos pays que nous enregistrons le plus de suicides. Nous ne voyons presque pas de suicides aux Indes, dans les pays du Moyen-orient, d'Extrême Orient, jusqu'au Sahel par exemple : il n'y a pas de suicide, on voudrait vivre, bien qu’on n’ait pas souvent de quoi subsister ! Tandis que dans nos régions d'abondance et de consommation, on a perdu tout appétit et tout goût de vivre. D'où cela nous vient-il ? Simplement que nous n'avons pas faim mais d'une faim qui n'est pas physique, qui est morale et spirituelle, nous n'arrivons pas à nous satisfaire. Jésus a dit : Je suis le pain de vie : le vrai pain, celui qui rassasie vraiment l'âme, le cœur affamé.
Le Christ a dit : Je suis la lumière du monde. Mais convenons ensemble que nous avons besoin d'être éclairés sur bien des points de notre vie personnelle comme de notre vie collective. Nous avons besoin de savoir d'où nous venons, ce que nous sommes, quel sens à donner à notre vie, nous devons savoir à quoi nous devons servir. A quoi servez-vous ? A quoi dois-je servir ? Je m'étonne que nous ne nous posions pas cette question de fond. Nous accusons souvent une existence que nous n'avons pas cherché à avoir, et puis voilà, nous sommes ici, sur cette terre, à tenter de vivre vaille que vaille, au jour le jour : c'est terrible de vivre ainsi ! La Bible montre que vivre ainsi, vivoter, végéter, c'est exister lamentablement. Il y a certainement autre chose à vivre.
Nous avons besoin d'être éclairés. Jésus a dit : Je suis la lumière du monde, celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. Avez-vous cette lumière de votre vie ? La lumière de votre vie c'est Jésus-Christ. Avec Lui, quand la lumière se fait, alors c'est la sécurité. La nuit est source d'insécurité. L'obscurité, les ténèbres sont source d'insécurité et il nous faut à tout prix la lumière pour être au clair et à l'aise. Tout à l'heure, on nous a parlé d'être bien dans notre peau, mais nous sommes mal dans notre peau parce que nous vivons simplement un chemin et une vie d'obscurité et de ténèbres. Jésus est venu pour faire la lumière.
Jésus a dit encore : Je suis le bon berger, le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Vous n'allez pas prétendre que vous n'avez pas besoin d'une personne à laquelle tout dire, tout confier, une personne sûre, qui vous attend, vous comprend, un confident qui vous accueille tout le temps les bras ouverts, qui vous réconforte, vous fait du bien, vous encourage : c'est cela le bon berger. Que de personnes, parce que dépourvues justement de ce bon berger, en arrivent à des idées de suicide, là encore ! Et souvent que de personnes seules ! Seules au-dedans d'elles-mêmes. J'ai failli vous parler de la solitude ce soir, j'ai oscillé entre ces deux sujets, la sécurité et la solitude. Mais quel drame que celui de la solitude de l'homme d'aujourd'hui. Il y a deux sortes de solitude, la solitude physique à laquelle nous aspirons et qui nous fait du bien en raison de ce tourbillon quotidien épouvantable qui nous fait éprouver de grands vertiges, un stress sans solution, mais il y a surtout cette solitude du dedans, qui est la solitude la plus terrible. Victor Hugo a eu ce mot : " L'enfer est tout entier dans un mot : solitude." C'est ce bon berger qui comble notre solitude intérieur. Nous chantons : Non jamais tout seul, cela fait du bien. Quelle joie de savoir que ce Sauveur comble notre solitude par Sa présence. Vous savez que le christianisme est une présence, une présence tous les jours, en famille, au travail, dans nos loisirs. Une présence, c'est cela le christianisme. Ce n'est pas une religion, c'est une présence.
Jésus a dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie. Que voulons-nous de plus ? On cherche à vivre ? Je suis la vie. On cherche une route ? Je suis le chemin. On veut savoir la vérité sur nous-mêmes et sur le monde. Il est la réponse et Il est donc l'autorité, Lui le seul qui puisse réellement répondre à notre besoin de sécurité.
Savez-vous pourquoi nous connaissons l'insécurité ? Parce que nous refusons l'autorité de Dieu et de Jésus-Christ et nous refusons aussi Sa Parole qui est la vérité. Dans une prière à Son Père en Jean 17/17, Jésus a exprimé : Ta parole est la vérité. Et nous doutons de ce livre ! Jésus Lui, l'a reconnu comme l'autorité de Son Père pour que nous sachions d'où nous venons, qui nous sommes, où nous allons, à quoi nous allons servir et nous, nous courons après n'importe quoi et surtout vers l'homme qui n'a pas les réponses ! La Bible prévient : Malheur à l'homme qui se confie dans l'homme, qui prend la chair pour appui. Il est comme un misérable dans le désert et il ne voit point arriver le bonheur. Mais pourquoi sommes-nous sur cette terre ? Savez-vous à quelle vitesse nous sommes en train de courir à l'heure qu'il est ? A cent sept mille kilomètres à l'heure ! Telle est la vitesse de notre terre autour du soleil. Pourquoi allons-nous à cette vitesse, qui nous a lancés dans le cosmos de cette manière-là ? Aujourd'hui, à minuit, nous aurons parcouru ensemble dans ces vingt-quatre heures, deux millions cinq cent soixante-huit mille kilomètres ! Et dire que certains se plaignent de ne jamais sortir, de ne jamais voyager ! Tandis que nous sommes lancés dans le cosmos à cette vitesse démentielle, nous tournons sur nous-mêmes, la terre tourne comme une toupie sur elle-même à la vitesse de mille cinq cent kilomètres à l'heure. Mach 2. Pourquoi tout cela ? Les scientifiques n'ont pas les réponses. La Bible nous apprend que c'est Dieu qui a jeté dans le cosmos toute cette poussière étincelante, c'est Lui qui a voulu la terre pour qu'elle soit habitée par l'homme, c'est écrit au Psaume 115 verset 16. Pour que l'homme y vive, s'y épanouisse et y soit tranquille. C'est Lui qui a créé l'homme, c'est Lui qui a fait toutes ces choses, voilà donc l'autorité qui nous met à l'aise. Tout ceci fait partie de notre sécurité. Il est curieux de constater que l'homme vive sur la terre sans chercher à savoir ce qu'il est etc. et puis certains vous rétorquent : " On ne saura jamais ! " Quelqu'un me disait un jour que la vérité est au fond de la marmite, un autre me soutient que la vérité est au fond du puits : cela ne nous rassure pas ! Jésus a affirmé : Je suis la vérité. Le moins qu'on puisse dire, c'est que notre terre ressemble à un satellite, à un vaisseau spatial sorti de sa trajectoire sur lequel nous sommes embarqués sans savoir où nous allons. Et la mort elle-même, source d'angoisse considérable, n'a pas de sens, car pour être perdus, nous le sommes. Mais Jésus est venu en nous annonçant (Luc 19/10) que le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. Tant que l'homme n'a pas pris pleinement conscience que toute sa sécurité est en Dieu et en Jésus-Christ, il ne peut pas être heureux sur cette terre ; la Bible l'affirme et c'est vrai.
Quand l'homme a compris qu'il est perdu, égaré, qu'il a manqué sa route, quand l'homme a compris que sans Dieu, sans Christ, tout est sans issue, quand il vient au Christ pour son salut, que se passe-t-il ? En conclusion, j'aimerais vous parler de cette sécurité que Dieu donne à celui qui se confie en Lui.
La sécurité de Dieu à la maison : Psaume 4/9 : Je me couche et je m'endors en paix car Toi seul tu me donnes la sécurité dans ma demeure. La sécurité de Dieu pour ce qui est de notre domicile.
La sécurité de Dieu en voyage : Comme je voyage beaucoup, je l'expérimente, cette sécurité de Dieu énoncée au Psaume 121 verset 8 : L'Éternel gardera ton départ et ton arrivée. Dès maintenant et à jamais.
La sécurité de Dieu dans nos besoins matériels : Elle passe par Christ et par Dieu, Jésus ayant conseillé : Recherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice et toutes choses vous seront données par-dessus. C'est Sa promesse.
La sécurité de Dieu au niveau du présent : Cette sécurité pour le présent, moi je la connais en serrant cette parole sur mon cœur, vous ne pouvez réaliser combien je l'apprécie. Jésus déclare en Proverbes 1/33 : Celui qui m'écoute reposera avec sécurité, il vivra tranquille et sans craindre aucun mal. C'est la promesse du Seigneur pour ceux qui précisément acceptent de prendre place dans Sa main. Y êtes-vous ?
La sécurité de Dieu pour l'avenir : Psaume 31/15 : Mes destinées sont dans Ta main. Vos destinées sont dans vos mains ? Vous n'êtes pas à l'aise. Un jeune homme d'affaires tout à fait brillant, auquel les meilleurs espoirs étaient permis, s'est retrouvé tout à coup sur la paille à cause de la faillite de son entreprise. Qu'est-ce qui est sûr de nos jours ?
La sécurité de Dieu pour ce qui est de la mort : Permettez que je vous rapporte la mort de Ralph Shallis, celui qui m'a conduit à Jésus-Christ. Je suis allé auprès de cet homme (presque méconnaissable, plus de cheveux parce que traité pour ce cancer du foie, couché sur son lit de maladie) et je lui ai demandé comment il allait. " Ça va, me répondit-il, je sais que mon temps est fini, j'ai demandé à Dieu un sursis, Il me l'a accordé pour écrire mes derniers ouvrages (vous savez qu'il a dicté ses dernières lignes du livre sur l'Église : "La cellule explosive"), je suis prêt, le Seigneur peut me prendre quand Il le voudra. "
Nous avons prié ensemble et dans sa prière, il a dit au Seigneur : " Toute ma sécurité c'est Toi, c'est Ton précieux sang, c'est Ta croix qui me sauve, ce n'est pas du tout ce que j'ai fait dans le passé, ma vie de missionnaire, les ouvrages que j'ai écrits, les personnes que j'ai conduites à Toi. Ma sécurité c'est Ton sang précieux, je n'ai que Ton sang, je viens à Toi couvert par Ton sang, Ta croix… " Et puis nous nous sommes séparés, il me faisait signe, il avait très peu de forces et je lui ai lancé : " Ralph, salue bien le Seigneur de ma part ! " Il eut cette réponse : " D'accord, on attendra que vous soyez tous arrivés là-haut pour prendre ensemble un bon petit café au balcon du Ciel. " Il parlait de café au balcon du Ciel : en connaissez-vous qui meurent comme cela ? Oui, quand on a cette parfaite sécurité en Jésus-Christ jusqu’à ce point-là et David a parlé ainsi à propos de sa mort (il est mort un peu comme Ralph, avant lui bien sûr…) en 2 Samuel 23/5 : L'Éternel a fait avec moi une alliance éternelle, en tous points bien réglée et offrant une pleine sécurité. Ce furent ses dernières paroles…
J'ai un grand ami médecin cardiologue à Paris : un jour dans un cimetière à l'occasion d'un enterrement, ce cardiologue chrétien de longue date a affirmé devant un public nombreux : " Si je n'avais pas été chrétien, en ma qualité de médecin, je le serais devenu simplement pour avoir fait la différence entre ceux qui meurent sans Christ et ceux qui meurent avec Christ. " Quel témoignage !
La sécurité de Dieu pour l'éternité : Mes brebis entendent ma voix, elles me suivent, elles ne périront jamais, je leur donne la vie éternelle, nul ne les ravira de ma main.
Je vous invite à venir dans la main du Seigneur ce soir : c'est Lui qui est votre sécurité, aucune dénomination chrétienne ne peut être votre sécurité, aucune Église ne peut être votre sécurité, aucune religion ne peut être votre sécurité ; même la science qui fait des bonds prodigieux de nos jours ne peut pas être votre sécurité. Pas la philosophie, rien ! Christ, votre sécurité parce que Son nom est synonyme de salut et que la vraie sécurité, c'est le salut que Christ offre gratuitement par Sa Croix, Il a pris nos péchés pour notre sécurité.
Voulez-vous Lui faire confiance maintenant ? Faites confiance au Christ.
Prière :
Seigneur Jésus, je n'ai aucune assurance, aucune certitude, aucune sécurité. J'ai compris ce soir que Tu es, Toi dans Ta personne bénie en même temps que dans Ton œuvre de rédemption de salut pour moi, Tu es ma sécurité. Seigneur j'ai compris que Tu n'es pas une religion, Tu n'es pas une éducation, Tu n'es pas une tradition, Tu es une personne, je T'ouvre ma vie, sauve-moi, pardonne mon péché, mes errements, mes égarements. Seigneur rattrape-moi maintenant, Seigneur sauve-moi, Seigneur mets-moi dans Ta main qui a été percée pour moi à la Croix.
Seigneur nous voulons Te prier pour tous ceux, qui dans leur cœur, T'ont adressé ces quelques mots, Tu les as entendus, Seigneur rencontre ces personnes ce soir, fais-leur du bien. Tu dis dans l'Évangile : Je ne mets point dehors celui qui vient à moi. Merci Seigneur parce que c'est Ta promesse pour eux.
Gloire Te soit rendue.
Amen.