Aujourd'hui l'Espoir 2: la Paix
Série: Aujourd'hui l'Espoir
Série de 4 messages d'évangélisation apportés en Belgique, (Wasmes et Carnières) en 1992 et combien encore d'actualité aujourd'hui.
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Texte
Aujourd'hui l'Espoir (2)
La paix
Message donné à Carnières le 26 septembre 1992
Ce soir nous parlons de paix, pourquoi ? Parce que l'Évangile est un message de paix. Quiconque reçoit ce message connaît la paix intérieure, la tranquillité d'esprit, le repos du cœur et je commencerai par poser une première question : Avez-vous cette paix dans votre cœur, cette paix d'en haut, cette tranquillité d'en haut ? La Bible nous fait savoir que la paix n'est pas une affaire de la terre, vous pourriez courir le monde à la recherche de la paix en voulant l'acheter à tout prix, personne ne vous la vendrait. Et cette paix que pourrait nous vendre le pharmacien par exemple n'est certainement pas la paix dont il sera question ce soir, ce repos intérieur, cette tranquillité d'esprit.
Nous introduisons cette première conférence par une lecture au Psaume 107 du verset 10 à 22 :
Ceux qui avaient pour demeure les ténèbres et l'ombre de la mort vivaient captifs dans la misère et dans les chaînes, parce qu'ils s'étaient révoltés contre les paroles de Dieu, parce qu'ils avaient méprisé le conseil du Très-Haut. Il humilia leur cœur par la souffrance ; ils succombèrent, et personne ne les secourut. Dans leur détresse (il y a peut-être ici un homme, une femme connaissant une détresse cachée, que personne ne sait, dont personne ne s'est aperçu), ils crièrent à l'Éternel, et Il les délivra de leurs angoisses ; Il les fit sortir des ténèbres et de l'ombre de la mort et Il rompit leurs liens. Qu'ils louent l'Éternel pour sa bonté et pour ses merveilles en faveur des fils de l'homme ! Car Il a brisé les portes d'airain, Il a rompu les verrous de fer. Les insensés…
Qui sont-ils ceux-là ? Ce ne sont pas ceux que l'on a internés parce qu'ils ont perdu la raison. La Bible dit que l'insensé est celui qui veut faire la route de la vie sans Dieu. Le verdict de Dieu concernant l'homme d'aujourd'hui, comme ce fut le cas pour l'homme d'hier, est le suivant : nul n'est intelligent, nul ne cherche Dieu. Les insensés sont donc ceux et celles qui pensent pourvoir se passer de Dieu dans cette existence, ils s'en passeront dans l'autre, bien entendu, ceci est dans les Saintes Écritures. J'ai été un insensé jusqu'à l'âge de dix-huit ans en ayant cru que Dieu pouvait ne pas exister. Jusqu'à l'âge de dix-huit ans, j'ai cheminé comme si Dieu n'existait pas et c'est peut-être votre expérience ! Voilà ce qui est insensé aux yeux de Dieu !
Les insensés par leur conduite coupable et par leurs iniquités, s'étaient rendus malheureux (un insensé, c'est celui qui vit dans ses péchés, dans sa révolte et ceci rend malheureux, dit la Bible). Leur âme avait en horreur toute nourriture (que dirait un psychologue parmi nous ce soir ? " État dépressif avec anorexie mentale " : on ne veut plus rien manger) et ils touchaient aux portes de la mort. Dans leur détresse, ils crièrent à l'Éternel, et Il les délivra de leurs angoisses ; Il envoya sa parole et les guérit (de quoi ? de leurs angoisses, de leurs anxiétés, de leur tourments). Il les fit échapper de la fosse. Qu'ils louent l'Éternel pour sa bonté et pour ses merveilles en faveur des fils de l'homme ! Qu'ils offrent des sacrifices d'actions de grâces, et qu'ils publient ses œuvres avec des cris de joie.
Voilà comment on passe de ces états intérieurs de tourment et d'angoisse aux cris de joie.
A ces textes, nous en ajoutons un autre : l'Évangile de Jean chapitre 14 et au verset 27, Christ Lui-même nous adresse, à tous comme à chacun, un message de paix en ces termes : Je vous laisse la paix, Je vous donne ma paix, Je ne vous donne pas comme le monde donne (le monde ne sachant pas donner). Que votre cœur ne se trouble pas et ne s'alarme pas.
Vous avez envie de me rétorquer : " Mais ce message n'est ni pour notre génération ni pour l'homme de notre génération qui ne cesse d'être angoissé, tourmenté dans ce siècle difficile à vivre, dans ce siècle qui ne cesse de nous charger de problèmes et de crises. Je vous laisse la paix, Je vous donne ma paix voulant signifier par là que la vraie paix n'est pas une affaire de la terre, c'est la paix de Christ. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble pas et ne s'alarme pas. Une question : lequel d'entre nous peut dire ici qu'un tel message ne le concerne pas du tout ? Je puis vous dire que ce message me concerne et il me fait du bien toutes les fois où je l'ai sous les yeux, toutes les fois où je me le rappelle, en voiture, à pied, au bureau, où que ce soit.
Un message de paix. Personne n'a parlé de paix comme Christ en a parlé. Et seul Christ peut réellement inonder votre cœur de Sa paix à Lui. La Bible nous fait savoir que le Royaume de Dieu, c'est la justice, la paix, la joie par le Saint-Esprit.
Je ne sais dans quelle dispositions intérieures vous êtes entrés dans ce lieu ce soir, mais je sais que vous pourriez quitter la place le cœur rempli de cette paix céleste du Seigneur et cela gratuitement. Vous n'avez rien à payer, la Bible dit que le châtiment qui nous donne la paix, Christ l'a payé à notre place sur la Croix du calvaire, S’étant offert en sacrifice pour nos péchés.
Bien sûr que lorsque nous parlons de paix au sein d'un monde angoissé, nous sommes en droit de nous poser la question : " Mais cet ami qui nous vient de Paris, vit-il dans un autre univers ? " Je puis vous dire que nous avons des problèmes, des questions que nous posons aussi, nous passons par des temps de crise, mais quelle bénédiction que de pouvoir traverser ces temps de crise, ces problèmes et parfois, ces temps de tempêtes avec au cœur cette paix d'En-haut qui nous garde un moral d'acier, qui nous donne constamment d'espérer en Celui qui n'a jamais dit quoique ce soit pour nous tromper et qui s'est présenté à nous comme étant la vérité de Dieu incarnée parmi les hommes. La Bible dit : que tout homme soit reconnu pour menteur, Dieu seul pour vrai. Et le Christ s'est présenté aux hommes de la façon que vous savez : Je suis la vérité. C'est Lui qui nous a adressé ce message de paix.
Savez-vous à quel moment de son existence le Christ a le plus parlé de paix ? A quelques heures de Son arrestation, à quelques heures de cette abominable croix qui allait Le crucifier entre ciel et terre, Il a trouvé le moyen de parler de paix, Il a affirmé encore (Jean chapitre 16 verset 33) : Je vous ai dit ces choses afin que vous ayez la paix en moi.
Quand nous traitons de ce sujet-là, nous sommes persuadés d'être dans le mille, parce que de nos jours, l'homme a besoin de paix. Certes l'homme parle de paix, il y a des conférences sur la paix qui se réunissent, mais où est-elle cette paix dont il est souvent question aujourd'hui ? Nos journaux nous entretiennent de paix, les médias sans cesse parlent de paix, mais cette paix, où est-elle ? La Bible dit que nous avons besoin, chacun et chacune, de recevoir la paix de Dieu avant de pouvoir en parler à d'autres.
Par un jour de grande manifestation à Paris, un collègue évangéliste s'était approché d'un homme qui manifestait pour la paix d’un pays à une extrémité du monde. Il lui demanda :
Monsieur pourquoi manifestez-vous ?
Pour la paix, là-bas. C'est absolument impensable ce qui s'y passe !
Monsieur, il y a-t-il la paix dans votre foyer ?
Je ne comprends pas votre question ! Je manifeste pour la paix de cette région du monde !
Non, mais je vous demande si la paix est chez vous, entre vous et votre épouse, entre vous et vos enfants ; je vous demande si la paix est dans votre cœur, sinon, vous essayez de donner aux autres une paix que vous n'avez pas vous-même.
J'ai bien aimé cela ! Et c'est tellement souvent le cas, le moins que l'on puisse dire c'est que notre terre toute entière verse dans la peur comme dans l'angoisse aujourd'hui. Jean-Paul Sartre, éminent penseur français et philosophe de l'existence, a observé, dans une conférence qu'il a intitulée "L'existentialisme est un humanisme" : " L'angoisse est tapie au fond de chacun de nous. Et il y a en chaque cerveau un bleu, une meurtrissure qui n'est autre que la terreur, même au repos. "
C'est vrai, s'il a dit quelque chose de vrai, c'est qu'il l'a expérimenté.
J'ai été stupéfait d’apprendre qu'en France, justement par manque de paix, nous consommons par année quelque cent cinquante millions de boîtes de tranquillisants, de neuroleptiques etc. Les industries pharmaceutiques font aujourd'hui fortune en raison de ces grands climats d'angoisse que nous connaissons. Pierre Daco, un psychologue français reconnu, a écrit : " Tout être intelligent ne peut faire autrement aujourd'hui que d'être et de vivre angoissé. "
Nous pourrions alors nous poser la question de savoir si on nous a voulus sur cette terre pour vivre angoissés ? Certainement pas. Lequel d'entre nous une fois ou l'autre n'a pas éprouvé ce sentiment de panique intérieure en face de la vie, de l'avenir, du passé, ce sentiment de panique, littéralement, en pensant à la mort ? Ce sentiment de panique est beaucoup plus que l'inquiétude superficielle et il peut aller jusqu'à provoquer des spasmes respiratoires, des palpitations, jusqu'à nous mettre une boule dans la gorge, nous serrer au ventre et nous étrangler au cœur. Autant d'expressions qui reviennent surtout dans le courrier des auditeurs de la radio : " Pourquoi cette peur-là, qui nous broie le cœur, qui nous noue le ventre et que l'on ne comprend pas ? " Très souvent, l'angoisse est en effet inexpliquée.
Un philosophe réputé a eu cette définition : " L'angoisse, c'est la peur de rien, au fond on ne sait pas de quoi on a peur, mais on a peur, on a peur de vivre et on a peur de mourir. " Certains, bien sûr, tentent de noyer leur angoisse dans l'alcool, dans la drogue, ou bien encore dans une vie exagérément active, mais pour oublier, et pour oublier quoi ? Ce qui a été vécu : c'est là manifestement une preuve d'échec considérable ! Quelle triste vie ! (Toutefois nous n'accusons personne parce que cela a été mon cas et c'est le cas de l'homme en général où qu'il vive.) Quelle triste existence que celle qui consiste à vouloir oublier ce qui vient d'être vécu ! C'est sans doute que ce qui vient d'être vécu a été mal vécu, sinon on ne chercherait pas à oublier. Mais hélas, le rhumatisme revient quand l'ivresse est passée et nous n'en sortons pas de nos angoisses, elles nous reviennent la plupart du temps avec toujours plus d'acuité ; pour finir, ces angoisses nous font souvent sombrer dans ce qu'il est convenu d'appeler la "sorcière noire", la déprime, la dépression, l'effondrement psychologique.
Je ne veux pas réveiller ici, chez quelques-uns peut-être, des souvenirs pénibles, tel n'est pas mon but, certainement pas mais je puis dire que très souvent, nous en arrivons à ces situations-là simplement parce que nous n'arrivons pas à nous extraire des angoisses qui nous tenaillent, des soucis qui nous pèsent et nous blessent intérieurement, des fardeaux impossibles à porter. Il y a peut-être quelqu'un ici qui ne peut plus continuer de porter ce qu'il porte, il suffit souvent de gratter quelque peu dans l'existence de l'homme de notre génération pour se rendre compte que très souvent, ce qu'il parait est un masque. Il y a peu de temps, à la suite d'une rencontre comme celle-ci, à vouloir simplement gratter un tout petit peu avec une personne, ce fut l'effondrement en larmes.
Que de fardeaux l'homme d'aujourd'hui porte-t-il de façon cachée ! Je puis vous dire que si vous portiez des fardeaux impossibles, vous pourriez ce soir venir les déposer au pied de Celui qui les a pris à votre place sur la croix et que la Bible appelle Christ.
La Bible a parlé de l'angoisse comme d'un signe des temps et il semble qu’aujourd'hui nous soyons en plein dans ce signe. A rappeler les chiffres émanant d'organismes sérieux à propos d'angoisse ou d'anxiété, on peut être littéralement effaré : le monde verse dans l'angoisse. J'ai su dernièrement qu'un Français sur deux se dit triste sans raison, au point qu'une personnalité politique d'un précédent gouvernement a remarqué : " Les Français sont atteints de cette nouvelle maladie qu'il est convenu d'appeler la sinistrose. "
La connaissez-vous ici ? Tellement triste que l'on en devient sinistre. Nous nous souvenons qu'un premier ministre du Président Pompidou avait déclaré : " Les Français sont moroses. " Sinistrose, morose… tout ceci ne nous fait pas voir la vie en rose !
Mais Jésus a prononcé cette parole à propos des derniers temps : Il y aura de l'angoisse chez les nations qui ne sauront plus que faire et nous pensons que nous sommes entrés dans ces temps de grande angoisse qui laissent augurer de temps plus difficiles encore sur ce plan-là.
Baudelaire écrit : " L'angoisse, atroce, despotique, sur mon crâne incliné a planté son drapeau noir. " Il se peut que ce drapeau noir soit planté sur un crâne peut-être moins incliné que le sien parmi nous ce soir, les choses peuvent changer, telle est véritablement la promesse du Seigneur, le message de l'Évangile, un message de paix.
Mais essayons de comprendre l'angoisse, pourquoi l'angoisse. Avant d'aller plus loin, je voudrais préciser ce qui suit : nous ne voulons pas traiter d'angoisse pouvant résulter de troubles de la santé physique. Il est tout à fait normal qu'une personne atteinte dans sa santé en devienne angoissée. Un cardiaque par exemple est couramment quelqu'un d'angoissé parce que son cœur ne fonctionne pas normalement. Nous ne traitons pas de cette angoisse-là qui relève de la médecine scientifique mais nous traitons d'angoisses qui ont leur racine ailleurs que dans notre corps, dans notre soma, comme dit la Bible. Nous traitons d'angoisses qui ont leur racine ailleurs que là parce que l'homme n'est pas que de chair et d'os. Pour comprendre ce que représente l'angoisse, il faut en venir au grec. Le terme "angoissé" nous vient dans les Saintes Écritures du mot grec "merimanao" qui est composé de deux mots, un premier, "meridso", qui signifie "diviser" et un second, "nouss", qui est une façon de parler de l'esprit de l'homme. Ceci nous éclaire d'une façon tout extraordinaire sur ce que représente l'angoisse : une division de l'esprit de l'homme.
Que signifie : division de l'esprit de l'homme ? Quand l'esprit de l'homme est-il divisé ? La réponse est claire : toutes les fois où il y a doute. Et qu'est-ce que le doute ? C'est cet état d'esprit qui hésite entre l'affirmative et la négative, c'est cet état d'esprit qui hésite entre l'ignorance et la certitude. Or les savants qui ne sont pas chrétiens nous l'affirment, nous vivons plus que jamais le siècle du doute, un siècle où tout est remis en question depuis nos origines, en passant par l'homme à propos d'une définition à lui donner, à propos de toutes ces valeurs qui ont été des valeurs fondamentales dans le passé et qui étaient tirées des Saintes Écritures ; tout est remis en question sous prétexte de révolution et de changement, de sorte que nous ne savons plus où donner de la tête… Et puis encore ces hésitations, pourquoi par exemple appelle-t-on bien ici ce qui est appelé mal là-bas ? Et vice et versa ! Le doute est absolument partout, nous le respirons, il est dans l'air ambiant. Le doute quant à notre avenir, le doute quant à notre éternité. Savez-vous où vous allez passer votre éternité ? Tout ceci nous remplit d'angoisse, de tourments, quand nous y pensons, peut-être le soir comme le disait ce poète grenoblois du nom de Stendhal : " Je ne sais pas qui je suis et c'est ce qui très souvent le soir quand j'y pense, me désole. " Alors comment avoir une vie heureuse quand nous ne savons pas le pourquoi de notre existence ni à quoi nous devons servir, d'où nous venons, où nous allons ? Mais ce peut être très angoissant. Le philosophe allemand Martin Heidegger résume : " L'angoisse, c'est l'homme face au néant. " Oui parce que très souvent on a tenté d'évacuer Dieu mais l'on n'a rien pu mettre à la place. Le néant est une affaire terriblement angoissante, je le dis pour les jeunes qui sont ici et surtout en pleines études.
Alors, comment régler le problème de ce doute qui nous tenaille sur tous les plans ? A propos du doute, Jésus a soupiré : Si vous ne doutiez point ! Seulement voilà, on doute ! Et le doute, dit la Bible, est issu du malin. C'est lui qui le premier a susurré le doute dans l'oreille d'Ève pour la faire chuter avec son mari, Adam, lesquels comme vous le savez, sont nos premiers parents. Et en semant ainsi le doute de cette façon (Dieu a-t-Il réellement dit ?), aujourd'hui nous en sommes toujours là, à propos de ceci, à propos de cela. Dieu a-t-Il réellement dit, et même, souvent, Dieu a-t-Il un jour parlé ? Ce livre est-il Sa parole ? Tout est donc mis en question et on ne sait plus. Nous sommes littéralement dans des sables mouvants et nous n'en sortirons pas, excepté si nous mettons notre foi dans Celui qui, alors chasse le doute puisqu'Il est la vérité dans Sa personne, Jésus-Christ.
Très souvent nous nous posons cette question : pourquoi l'homme persiste-t-il à poursuivre une route dans son doute alors qu'il y a autre chose à vivre ? La Bible nous éclaire quant à nos origines, elle nous en dit l'essentiel. La Bible ne se veut pas un livre de sciences, mais toute vraie science confirme l'Écriture. Nous nous souvenons de ces mots de Pasteur : " Un peu de science éloigne de Dieu, beaucoup y ramène. " Et ceci est tellement vrai ! La Bible nous fait savoir que nous avons été créés par Dieu, nous ne devons pas avoir de doute à cet égard. Nous avons été faits en image de Dieu, dans le but d'être aimés de Dieu et L'aimer en retour : au plan vertical pour vivre d'amour avec Lui et au plan horizontal pour que nous vivions ensemble dans la société, pour que nous vivions d'amour et c'est tellement vrai que nos savants affirment que c'est à partir du moment où l'individu dans la société a le sentiment de ne plus être aimé que des idées de suicide lui trottent en tête.
La Bible nous place sur du roc, sur du solide, la Bible chasse nos doutes pour mettre dans nos cœurs des certitudes et nous donner cette sécurité dont chacun de nous a besoin. Pierre Daco a écrit : " Ce dont l'homme a aujourd'hui le plus besoin, c'est de sécurité. "
La Bible parle-t-elle de sécurité ? Revenez dans les soirs qui viennent, on en dira un mot.
Il y a peut-être parmi nous des gens qui doutent à propos de tout : ils pourraient partir ce soir en ayant des certitudes, des certitudes quant à leur salut, des certitudes quant au présent, quant à l'avenir et quant à l'éternité. Dieu veut que nous ayons ces certitudes dans notre cœur sinon la vie est impossible, absolument impossible. Un éminent psychologue suisse a observé : " L'angoisse chez l'homme d'aujourd'hui, c'est une maladie de sa conscience. " Voilà pourquoi je disais que nous ne traitons pas d'angoisses résultant de troubles organiques mais nous traitons de celles résultant des troubles de la santé morale et spirituelle.
L'angoisse, une maladie de la conscience. J'ai bien aimé cela aussi ai-je cherché dans ma Bible pour savoir ce que Dieu disait de l'angoisse et j'ai constaté que des milliers d'années avant le docteur Maeder, j'ai vu que la Bible avait traité de cette question-là, nous en avons lu les textes au Psaume 107 : les insensés par leur conduite coupable et par leur péché s'étaient rendus malheureux, le péché étant source d'angoisse. Leur âme avait en horreur toute nourriture : déprime. Ils touchaient aux portes de la mort. Nos savants nous informent aujourd'hui que le schéma normal d'une dépression conduit à la mort. Ils touchèrent aux portes de la mort. Dans leur détresse, ils crièrent à l'Éternel et Il les délivra de leurs angoisses. C'est une première réponse, tandis qu'en Romains chapitre 2 verset 9 l'apôtre a écrit : Trouble et angoisse sur quiconque pèche. Alors ils ont de la chance ceux qui ne pèchent point. Où sont-ils ceux-là ? Pas sur la terre, parce que la Bible indique que tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. La Bible souligne que pas un homme, pas un seul qui n'ait pas corrompu sa voie sur cette terre, tous sont égarés, tous sont passés à côté des plans de vie, de rédemption, d'amour et de joie conçus par Dieu pour l'homme. Tous ont manqué la cible, tous ont péché. La Bible dit l'âme qui pèche est celle qui mourra. La Bible dit encore que le salaire du péché, c'est la mort. Lequel d'entre nous peut dire ce soir qu'il n'a jamais péché, qu'il n'est pas pécheur comme le reste des hommes ?
Un jour à Aix-les-Bains, au terme d'une réunion, un homme est venu vers moi pour me dire :
Pas d'accord avec vous, moi je ne suis pas un pécheur !
Très bien Monsieur, eh bien si vous n'êtes pas un pécheur, vous n'avez pas besoin de Jésus-Christ, Il n'est pas venu pour vous, mais examinez-vous vous-même à la lumière de Dieu et vous verrez que c'est le diagnostic de Dieu, le seul qui soit juste et vrai vous concernant, comme d'ailleurs me concernant : vous êtes un pécheur même si vous n'en avez pas conscience, même si votre conscience ne vous accuse pas de pécher. Comme l'a dit l'apôtre, ce n'est pas parce que ma conscience ne m'accuse de rien que je ne suis pas pécheur, que je n'ai pas péché, que je ne suis pas répréhensible.
Oh la conscience ! Vous savez, notre conscience en nous manifeste l'évidence d'une conscience infinie au-dessus de nous ; nous avons été faits en l'image de Dieu et nous voulons souvent oublier que nous avons une conscience, cette conscience que nous bousculons, cette conscience qui veut nous rattraper difficilement sur la pente du mal, cette conscience que nous ne voulons pas entendre très souvent, cette conscience qui finit par nous irriter, dont nous ne voulons pas. Dieu l'a mise en nous comme une sorte de lampe pour faire la lumière sur ce que sont nos actes, nos paroles, nos attitudes, nos comportements. Une sorte de boussole pour nous aider à prendre la bonne direction. Mais cette conscience, à force de pécher, à force d'être bousculée, ne tourne plus normalement et se montre dépassée par les événements.
Que j'aime rappeler cet incident qui nous est arrivé alors que nous revenions d'un camp de jeunes en Suisse, sur la montagne : nous avions quitté le camp le matin après avoir touché le sol pour constater qu'il n'y avait pas de verglas, mais en descendant de cette station, nous avons été surpris par une plaque de verglas sur plusieurs kilomètres qui nous avait fait virevolter dans notre voiture, quelque chose de tout à fait impressionnant. Je n'avais jamais glissé de cette manière-là au point que notre voiture s'était littéralement retournée pour regarder de l'autre côté, nous pouvions voir les gens qui venaient après nous. Tantôt vers le ravin, tantôt vers le fossé, quand tout à coup, un policier suisse surgit à un tournant, les bras en croix, hurlant aux automobilistes de stopper leur voiture. Mais comment stopper nos voitures ? Nous n'y parvenions pas, nous étions partis à glisser et les freins ne pouvaient fonctionner. Heureusement, nous avions réussi à rétablir la voiture dans le bons sens. J'ai dû sortir la tête par la fenêtre pour demander à ce policier de s'écarter et je lui criais : " Mais quittez le milieu de la route ! " Pour finir, il a glissé lui aussi, pour se retrouver sur le bas de la route…
La conscience ? Un policier en nous, dépassé par la situation, qui ne peut plus rien pour nous… Beaucoup d'hommes et de femmes prétendent qu’ils marchent selon leur conscience. Quelle conscience ? Où en est la conscience universelle aujourd'hui par exemple ? Comme la conscience individuelle.
Quelqu'un disait à juste titre et voilà qui explique justement le fait que nous ne pouvons pas être heureux avec une conscience chargée par un passé mal vécu, chargée par un présent difficile, chargée de ses fardeaux pesants : " La conscience n'empêche jamais de commettre un péché, elle empêche seulement d'en jouir en paix. " Parce que pécheurs, nous ne pouvons pas jouir en paix de notre péché. Avec cette conscience que Dieu nous a donnée, laquelle, même si elle ne tourne pas normalement, nous empêche d'être heureux.
Une question : Qui peut guérir une conscience malade de son péché ?
La Bible montre que votre conscience, la mienne, toutes les consciences sont malades de leur péché d'où ces angoisses terribles. Vous savez, la question de la paix est une affaire d'hygiène morale et spirituelle. Si le cœur est en mauvais état, si la conscience est chargée de son péché, la Bible dit qu’il est impossible qu'elle éprouve une quelconque paix vraie, solide et durable.
Dans Sa Parole, Dieu dit qu’il ne peut exister de paix quand on demeure dans notre péché et c'est à partir du moment où notre péché est réglé, où nos soucis, nos fardeaux ont été déposés qu'alors la paix peut commencer d'habiter le cœur de l'homme. De cette paix-là, la Bible dit que est la paix du salut, la paix du Prince du salut.
Au sortir d'ici, peut-être allez-vous vous précipiter vers la première pharmacie pour demander le remède à vos péchés : vous embarrasseriez votre pharmacien ! Vous iriez chez le premier médecin : " Monsieur je suis pécheur, veuillez bien me guérir de mon péché. ", vous l'embarrasseriez ! Vous iriez vers l'astrologue, vers le psychologue, le psychiatre…
Il y a peu de temps, un psychiatre a remarqué : " Je constate qu'à la racine de tous ces problèmes que j'essaie de résoudre auprès de mes patients, il y a une grande question spirituelle qui se pose. " C'est quand même une déclaration importante ! Oui, la Bible affirme qu'à la racine de tout, de tous nos problèmes, de toutes nos crises, se trouve un problème spirituel.
Lequel ? La Bible démontre que toutes nos crises, nos fardeaux, nos problèmes résultent de notre séparation d'avec Dieu et tant que l'homme n'a pas retrouvé Son Dieu qui est le Dieu de paix, il ne peut pas connaître la paix intérieure.
La Bible précise que c'est le péché qui, à l'origine, nous a déstabilisés dans cette situation qui était la nôtre et que Dieu voulait pour chacun d'entre nous ; le péché nous a déstabilisés et il nous déstabilise encore maintenant et parce que déstabilisés par notre péché, nous avons besoin d'être restaurés par Dieu.
Alors qui peut nous restaurer, qui peut guérir une conscience malade de son péché ? Quelle réponse ?
Dans la Bible bien sûr, et de la manière suivante, en Hébreux 9/14 : Le sang de Christ guérit nos consciences, purifie nos consciences (malades dans nos consciences), le sang de Christ nous purifie de tout péché. L'apôtre Jean dans sa première lettre a écrit : Le sang de Jésus, le Fils de Dieu, nous purifie de tout péché (1 Jean 1/7). Si je n'avais pas pour moi le sang de Jésus-Christ, jamais je ne pourrais me tenir comme je le fais ce soir devant vous, parce que c'est le sang du Christ qui est ma paix. Quand nous disons le sang du Christ, cela signifie bien sûr Son sacrifice au calvaire sur la Croix pour nos péchés, la Bible affirmant : Christ est mort pour nos péchés. Il est mort pour vos péchés personnels, Il est mort pour les miens. Il y a peu de temps, nous étions avec mon épouse en Israël, nous sommes allés vers cette porte de Damas, pour ceux qui connaissent, nous sommes passés de l'autre côté puis, là, le Golgotha, ce lieu du Crâne, et en considérant ce lieu-là, ce rocher en forme d'un crâne, dans mon cœur j'ai regardé et j'ai pensé : Seigneur, là, Ton sang a coulé pour moi. Quelle émotion dans mon âme, le fils de Dieu ayant porté à ce Golgotha-là, les péchés d'Alain Choiquier, pour l'en guérir à jamais, pour le purifier, pour le sauver…
Voulez-vous croire ce soir que le Christ vous guérit, dans vos consciences, de votre péché passé, de votre péché présent ? Qu'Il vous soulage de tous vos fardeaux, de tous vos soucis ? J'ai été impressionné par l'étymologie du terme souci. On en a des soucis ! J'ai découvert que le mot souci nous vient du latin "sollicitare" parce que le souci est précisément ce qui nous sollicite, ce qui nous tient. Mais le mot latin sollicitare d'où nous vient le mot souci signifie bousculer, cahoter, presser. Oh ! comme ce mot souci tout à coup s'éclaire lui aussi d'un jour tout nouveau ! Parce que le souci est ce qui nous presse, c'est ce qui nous bouscule, c'est ce qui nous cahote, c'est ce qui nous blesse. L'apôtre Pierre a dit : Déchargez vous sur le Christ de tous vos soucis car Lui-même prend soin de vous. Mais quel bonheur que de pourvoir vider son cœur de tous les péchés qu'Il porte, de tous les soucis qu'Il porte, de tous les fardeaux qu'Il porte et aussi de toutes les angoisses qu'Il porte. Parce que la Bible dit que si Christ est mort pour nos péchés, elle dit aussi qu'Il s'est chargé de toutes les angoisses résultant de nos péchés. Quand nous pensons à cette expression de Christ arrivé au seuil de Son arrestation à quelques heures de la Croix : Mon âme est angoissée jusqu'à la mort. Mais de Celui qui n'avait pas de raison d'être angoissé, Ésaïe 53 nous fait savoir qu'Il a été enlevé par l'angoisse. Angoissé le Fils de Dieu ? Il n'avait jamais péché, Sa conscience n'a jamais été malade, Il a été rendu semblable à nous en toutes choses hormis le péché. Et c'est parce qu'Il a été sans péché, parce qu'Il a été le Sauveur du monde et de l'homme en particulier, que le Fils de Dieu, Dieu le Fils, a pu se charger de l'expiation de votre péché personnel en même temps que des miens. Mais alors, pourquoi a-t-Il été angoissé, Lui qui n'avait jamais connu l'angoisse précédemment ? Simplement parce que la Bible dit que Lui qui n'a jamais connu le péché, Il a été fait péché pour nous, et beaucoup plus que pécheur, Dieu L'a traité comme le péché même, sur la Croix, parce couvert de vos péchés, des miens, de ceux du monde entier… Comme le péché est source d'angoisse considérable, notre bien-aimé Sauveur a été angoissé, Il a même été enlevé par l'angoisse ! Puis le châtiment. Par conséquent, pourquoi continuer de porter votre péché personnel quand Christ l'a déjà porté pour vous en débarrasser ? Pourquoi continuer de porter nos soucis, nos fardeaux ?… Je n'accuse personne, parce que je suis bilieux de nature. Que de problèmes ! Mais je dépose mes fardeaux comme je l'ai fait dans la voiture en venant, et une fois mes fardeaux déposés, mon cœur est soulagé… et cinq minutes plus tard, je les reprends ! Alors j’en viens à me dire : mais pourquoi continues-tu, là, de… oh mais pardon Seigneur, Tu veux que je sois en paix !
Ne vous inquiétez de rien, répète la Bible. Mais ce n'est pas possible ! En face de factures à affronter, en face de notre feuille d'imposition, en face de notre voiture en panne, quand nous connaissons toutes ces choses, mais comment ?… Ne vous inquiétez de rien. Si nous faisions confiance au Seigneur, nous Le verrions agir tous les jours au milieu de nous de façon puissante pour nous venir en aide au niveau de tous ces soucis que nous nous faisons, Lui le Seigneur qui nous a ordonné : Ne vous inquiétez de rien. Ne vous inquiétez de rien.
Faisons-Lui confiance, déchargeons notre cœur.
On essaie de mille et une façons de se tirer d'affaire. Victor Hugo, par exemple, en exil sur une île entre la France et l'Angleterre, avait coutume de se rendre chaque jour au bord de l'eau pour jeter une pierre à la mer. Ayant observé son manège, une fillette avait osé l'approcher :
Mais Monsieur Hugo, pourquoi venez-vous chaque jour à cet endroit pour jeter une pierre à la mer ?
Non ma fille, ce ne sont pas des pierres que je jette à l'eau, ce sont mes propres lamentations, mes soucis, mes fardeaux.
Victor Hugo était tellement pressé par tous les fardeaux qu'il connaissait, les problèmes qu'il rencontrait, qu'il voulait s'en débarrasser en les jetant loin de lui, à l'eau. Rien à faire, cela ne marchait pas puisqu’il devait répéter ce geste tous les jours : ce n'était pas la solution.
On peut tenter de mille et une façons de se décharger, mais la Bible dit non ! Psaume 55/23 : Jette tes fardeaux sur l'Éternel et Il te soutiendra.
1 Jean 1/9 : Si nous confessons nos péchés, Il est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous en purifier.
Parole de Jésus en Matthieu 11/28 : Venez à moi vous tous qui êtes chargés et fatigués et je vous donnerai du repos. Notez bien que Jésus n'a pas dit : " En un clin d'œil tous vos problèmes seront résolus ! " Il n'a pas dit cela mais Il a promis : Je vous donnerai du repos.
Comme nous avons besoin de cette paix intérieure, de ce repos-là, pour envisager nos problèmes différemment avec ce recul nécessaire du repos et de la paix profonds !
Allez-vous rentrer chez vous comme vous êtes venus ce soir ? Je ne peux pas le penser ! Et si je vous parle ainsi c'est que moi-même, j'ai constamment besoin du Seigneur pour décharger mon cœur à Ses pieds, pour être soulagé dans mon âme et connaître Sa paix qui surpasse toute intelligence, cette paix que nous ne pouvons pas comprendre mais dont la Bible affirme qu’elle vient dès que l'homme a reçu le pardon de ses péchés. Est-ce possible ? Bien sûr ! Nous recevons le pardon de nos péchés quand nous confessons nos péchés, nous venons de le lire, et quand nous croyons que le sang du Christ nous en purifie. Alors nous venons au Christ dans la repentance, confessant nos péchés.
Voilà la seule manière d'éliminer ce péché qui nous pèse en même temps que tous ces fardeaux qui nous chargent et c'est quand nous avons recouvert, retrouvé une conscience pure, nette, limpide, que la vraie vie commence !
Je vous pose la question : qu'en est-il lorsque vous repensez au passé ? Moi quand je pense à mon passé, j'en frémis, mais je sais qu'il est effacé, gommé, et que le Seigneur ne S'en souvient plus.
Quand je pense à mon présent (parce que tout enfant de Dieu que nous sommes, nous avons des passages difficiles), je sais qu'il est gommé et le soir, quelle bénédiction de pouvoir s'endormir dans les bras du Seigneur, dans Sa paix !
Pour ce qui est de notre avenir ? En paix toujours parce nos destinées sont dans Sa main !
Pour ce qui de l'éternité ? Jésus a affirmé solennellement : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra quand même il serait mort et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais.
C'est une promesse du Seigneur : voilà qui nous met en paix sur tous les plans.
Voulons-nous venir au Christ tels que nous sommes, à Ses pieds, pour Lui dire : Seigneur, je me reconnais pécheur devant toi, je Te le confesse, je m'en repens, Seigneur je veux maintenant Te faire confiance, je veux vider mon cœur.
En France, tous les soirs, on sort un sac poubelle, vous savez, cela est bon aussi pour nous chrétiens parce que nous en ramassons des choses chaque jour ! Alors tous les soirs, nous mettons un sac poubelle à la porte. Mais quant à ceux qui n'ont jamais réglé le problème de leur péché, ceux-là doivent le faire ce soir. Et pour ce qui est de nous, chrétiens aussi, nous avons eu une journée difficile peut-être, nous avons une poubelle à sortir, nous avons quelque chose à mettre aux pieds du Seigneur.
Venons à Lui qui que nous soyons, mais surtout si nous sommes encore perdus ce soir, recevons le pardon de nos péchés à partir de notre repentance.
Prenons la main du Sauveur dans la foi parce qu'Il nous aime comme personne ne nous aime et commençons avec Lui une nouvelle route vers un nouvel horizon en marche vers le ciel : quelle bénédiction !
J'aimerais vous en donner l'occasion. Nous allons entrer dans un moment de silence et de recueillement au cours duquel je vais dire une prière simple que vous reprendrez après moi, mais silencieusement en vous, phrase après phrase ; personne ne vous entendra et sitôt cette prière dite, vous l'aurez prise comme si elle était la vôtre, je demanderai à ceux qui l'auront réellement prononcée après moi de me le faire savoir, simplement, par un geste, là où vous êtes assis : votre main, une seconde, montera. Pourquoi cela ? Je voudrais vous aider, je voudrais prier pour vous, je voudrais vous porter au Seigneur, simplement dans une prière que vous n'entendrez pas. Je verrai votre main et intérieurement je prierai pour vous : Seigneur bénis ici cet ami, bénis là cette chère dame, sauve-les, pardonne leur péché, qu'ils rentrent chez eux en paix avec Toi dans un repos intérieur qu'ils n'ont jamais connu.
Jésus vous dit ce soir : Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos.
Qu'allons-nous faire ? Venez maintenant. S'il y avait parmi nous un chrétien au cœur chargé, qu'il vienne aussi dans la prière à son Sauveur.
Nous prions. Nous faisons silence, nous oublions ceux qui sont autour de nous et dans votre cœur, vous dites ces mots :
Seigneur, Tu sais ce qui est en moi, ce soir j'ai entendu Ton message de paix, il est pour moi. Seigneur merci de me l'avoir fait entendre, ce message qui m'offre le Sauveur Jésus-Christ, ce message qui m'offre le pardon de mes péchés, ce message qui m'offre la vie éternelle, ce message qui m'offre des certitudes en Christ, Seigneur c'est oui ! Je viens dans la repentance, accueille-moi, sauve-moi maintenant. Fais de moi une nouvelle créature, Seigneur je prends Ta main.
Vous êtes peut-être chrétien, votre cœur est lourd, venez aussi, dites : pardonne mon péché de chrétien, Seigneur, Tu vois aussi toutes mes angoisses, mes difficultés, Seigneur, je viens à Toi et je dépose tout à Tes pieds, tout ce que Tu sais.
Nous venons de prier, nous restons dans le silence et la prière, simplement, faites-moi le signe demandé, là où vous êtes assis, jeune, moins jeune, j'aurai compris et je prierai pour vous pour que le Seigneur vous aide, où que vous soyez assis dans ce lieu, au centre, devant, à droite, à gauche, parce que vous venez de prier, faites-moi le signe, je voudrais prier pour vous.
Seigneur, loué sois-Tu pour cette soirée, merci pour toute la joie que nous avons eue de nous entretenir de Ta paix, de Ton salut.
Seigneur, sauve ceux qui Te prient dans ce lieu ce soir, rencontre-les, et que cette soirée soit pour eux inoubliable. Repasse en nos cœurs ce que nous venons d'entendre de Toi. Garde Ta Parole en nous et qu'elle produise son fruit.
Loué sois-Tu pour ce que Tu es pour nous ce soir, au nom de Jésus.
Amen !