Aujourd'hui l'Espoir 1: l'Angoisse.

Série: Aujourd'hui l'Espoir

Série de 4 messages d'évangélisation apportés en Belgique, (Wasmes et Carnières) en 1992 et combien encore d'actualité aujourd'hui.

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Texte

Aujourd'hui l'Espoir (1)

L'angoisse

Le 25 septembre 1992 à Wasmes (Belgique)

Le sujet qui nous intéresse ce soir est un sujet important. C'est peut-être le problème le plus important qui soit sur toute la surface de la terre au niveau de chiffres que nous fait entendre, par exemple, un organisme sérieux puisque suisse. Il s'agit de l'Organisation Mondiale de la Santé à Genève qui nous apprend qu'à l'heure qu'il est, sept à huit personnes sur dix au monde souffrent d'angoisse.

Il y a peut-être quelqu'un ou quelqu'une ici qui sait de quoi nous parlons quand nous parlons d'angoisse, d'être et de vivre angoissé sur cette terre ; c'est le mal dont notre humanité souffre le plus. Il n'y a jamais sept ou huit personnes sur dix qui souffrent de cancer ni de sida sur la surface de la terre. Aussi l’angoisse est-elle réellement, nous disent savants et psychologues, le fléau du siècle. Où que l'homme vive, où que l'homme se situe sous quelques cieux que ce soit sur la surface de la terre, il est couramment en face d'hommes et de femmes (qu'ils aient la peau d'ébène, la peau rouge, jaune ou blanche) éprouvant ces angoisses qui les jettent dans un vertige existentiel absolument épouvantable.

D'entrée de jeu, il importe de préciser que nous ne traiterons pas de ces angoisses pouvant résulter des troubles de la santé physique, ce genre d'angoisse relevant de la médecine scientifique, mais nous approcherons ces autres angoisses résultant des troubles de la santé morale et spirituelle et ce type d'angoisses est plus important et plus répandu parmi les hommes que celles liées à un problème de santé physique.

Pour introduire ce grand sujet, deux passages, un premier au livre de Job, quelques versets dans lesquels nous pourrions nous reconnaître pour avoir posé les mêmes questions que celui qui les pose maintenant et que nous allons entendre ensemble. Job 3 à partir du verset vingtième :

Pourquoi Dieu donne-t-il la lumière à celui qui souffre, et la vie à ceux qui ont l'amertume dans l'âme, qui espèrent en vain la mort, et qui la convoitent plus qu'un trésor, qui seraient transportés de joie et saisis d'allégresse s'ils trouvaient le tombeau ?

Pour une meilleure compréhension du texte, reprenons la question du verset 20.

Pourquoi Dieu donne-t-il la lumière à l'homme qui ne sait où aller, et que Dieu cerne de toutes parts ? Mes soupirs sont ma nourriture, et mes cris se répandent comme l'eau. Ce que je crains, c'est ce qui m'arrive ; ce que je redoute, c'est ce qui m'atteint. Je n'ai ni tranquillité, ni paix, ni repos, et le trouble s'est emparé de moi.

Ils sont des millions sinon des milliards qui pourraient tenir les mêmes propos en ce jour du 25 septembre, en Suisse, en Belgique, en France ou ailleurs : Ce que je crains, c'est ce qui m'arrive ; ce que je redoute, c'est ce qui m'atteint. Je n'ai ni tranquillité, ni paix, ni repos, et le trouble s'est emparé de moi. Nous vivons une fin de siècle absolument époustouflante de conquêtes, impressionnante à bien des égards, qui connaît des changements remarquables et ces hommes que nous sommes en cette fin de siècle devraient vivre des lendemains qui devaient chanter et dont on parlait beaucoup voilà quelques courtes décennies. Le moins que l'on puisse dire de ces lendemains dans lesquels nous nous trouvons aujourd'hui, c'est qu'ils déchantent ! Malgré les progrès en tous domaines, malgré toutes ces révolutions par lesquelles notre humanité est en train de passer de façon absolument merveilleuse, au plan humain je précise, pouvons-nous affirmer que l'homme est heureux, plus heureux que précédemment sur cette bonne vieille terre ? Certainement pas.

A partir de chiffres comme ceux que je vous ai annoncés tout à l'heure (sept à huit personnes sur dix souffrant d'angoisse aujourd'hui), pour ce qui est de nous, un Français sur trois ne dort pas bien, non pas que nous manquions de bons matelas en France, nous en avons d'excellents, mais si un Français sur trois ne dort pas bien, c'est parce qu'il est chargé intérieurement, angoissé, tourmenté. Je suis persuadé qu'il en est ainsi de vous en Belgique, je n'en ai pas les chiffres, mais nous sommes tellement voisins. Oui, c'est une situation qui est rencontrée partout, au milieu des hommes qui se ressemblent de plus en plus car notre monde, grâce aux formidables moyens de communication dont nous pouvons disposer, se rétrécit de plus en plus. Quelques-uns parmi nos savants sont même allés jusqu'à dire que l'angoisse peut être considérée aujourd'hui comme notre ennemi public numéro un.

L’éminent psychologue français Pierre Daco affirme : " Tout être humain ne peut faire autrement que d'être et de vivre angoissé aujourd'hui ", tandis que Jean-Paul Sartre avait écrit, peu avant sa mort : " L'angoisse est tapie au fond de chacun de nous, et il y a au fond de chacun de nous un bleu, une meurtrissure qui n'est autre que la terreur."

Nous a-t-on voulus sur cette terre pour vivre de cette façon-là ? Là est la question.

En France nous consommons cent soixante quinze millions de boîtes d'anxiolytiques, de neuroleptiques et de tranquillisants par an. Nous sommes en France les plus forts consommateurs de tranquillisants au monde, c'est vous dire à quel point nous sommes tranquilles ! C'est réellement un problème énorme au sein de l'Hexagone, nous nous gavons de médicaments et surtout de tranquillisants. Et ce même Jean-Paul Sartre cité précédemment de dire encore : " Tous les hommes ont peur, celui qui n'a pas peur n'est pas normal ! " C'est fou comme réflexion ! Sommes-nous ici des gens normaux ?

Pour sa part l’auteur français Gilbert Cesbron estime que la terre," c'est la planète de la peur. "

Oui de la peur de vivre, de la peur de mourir. Lequel d'entre nous n'a pas une fois ou l'autre éprouvé justement ce sentiment de peur, de peur panique devant la vie, devant la mort, pour des raisons qu'il n'a pas comprises ? Lequel d'entre nous n'a pas éprouvé ce que nous disent tant et plus d'auditeurs lors de nos émissions à la radio : " Alain Choiquier, pourquoi cette boule dans la gorge, (c'est cela l'angoisse), pourquoi le ventre qui serre, le cœur qui s’étrangle ? " C'est encore cela l'angoisse. La plupart du temps, les savants disent qu'il n'y a pas de raison véritable à nos angoisses et qu'il importe de les accuser et de les vivre vaille que vaille. De tenter de les noyer dans l'alcool, dans la drogue ou bien encore dans une vie exagérément active pour oublier, ou encore dans ces sciences qu'il est convenu d'appeler "occultes" pour se tirer d'affaire. A propos de sciences occultes, savez-vous que l'on peut être angoissé même lorsque l'on est astrologue ? Nous avions en France une astrologue nationale, sinon internationale, portant le nom prédestiné de Madame Soleil, dont j'ai lu un article qu'elle avait adressé aux Français en ces termes : " Si les chrétiens faisaient leur boulot on n'aurait plus besoin de moi ! " Il me semble que si Madame Soleil a dit un jour quelque chose d'exact, ce fut cette fois-là…

Je me souviens dans une Église au Québec où je me trouvais, un homme et une femme s'étaient avancés la main dans la main entre tous ceux et celles venus devant pour être aidés à recevoir Jésus-Christ dans leur vie pour leur Sauveur personnel. Ce couple m'avait abordé : " Nous aimerions bien vous rencontrer en aparté, nous avons bien des choses à vous confier. " Mais avant d'aller plus loin, la dame me lance : " Regardez autour de vous, peut-être comprendrez-vous ! "

J'ai regardé jusqu'au balcon et vers l'auditoire qui semblait avoir les regards fixés, écarquillés même vers ce couple, le souffle retenu. Je lui fis cette remarque :

Il me semble que l'on vous connaît ?

C'est moi que l'on connaît, me répondit la dame, parce que j’anime une émission hebdomadaire sur la télévision canadienne.

Quelle sorte d'émission ?

Une émission d'astrologie.

J'ai éprouvé une sorte de sursaut d'étonnement.

Madame, vous êtes astrologue ?

Oui, et je fais tout ce que je peux pour venir en aide à tous ceux qui m'appellent au cours de mon émission.

Je ne comprends pas Madame : vous vous êtes avancée dans quel sens ?

Vous avez parlé de paix du cœur, de repos intérieur et de tranquillité d'esprit, voilà pourquoi je suis devant vous, et si le Christ accorde la paix du cœur, aidez-moi à Le rencontrer.

Expliquez-moi Madame, vous êtes astrologue, que dites-vous à tous ceux qui vous interpellent, vous appellent, crient au secours lors de vos émissions ?

Monsieur, je fais ce que je peux, mais je n'ose pas dire à mes téléspectateurs et mes téléspectatrices que je connais les mêmes maux qu'eux, car je vis à peu près ce qu'ils vivent.

Mais Madame, il faudrait le leur dire, parce qu'ils mettent leur confiance en vous et vous voilà dans le même état.

Je passe des nuits d'insomnie, mon mari est là pour en témoigner, alors j'ai envie de sortir de cet état de chose pour connaître réellement cette paix dont il a été question ce soir. Comment recevoir Jésus-Christ ?

Madame, savez-vous ce que la Bible dit de l'astrologie ?

Non !

Nous allons voir cela ensemble.

Une fois à l'écart, nous avons lu quelques textes des Écritures traitant de cet art occulte que Dieu condamne absolument. Elle n'en avait rien appris, elle n'en avait rien su. Mais je lui signalai :

Madame, il faut maintenant abandonner ces choses si vous voulez que le Seigneur vous sauve et fasse de vous une femme de paix, une authentique chrétienne dans votre cœur.

Nous avons donc lu encore d'autres passages et je l'avais invitée à prendre Christ pour son Sauveur personnel et à renier l'astrologie : ce qui fut fait, son mari après elle, tous deux s'étaient mis à prier après moi pour se sortir des pièges du malin parce que la Bible dit que lorsque l'on exerce ce genre de pseudoscience occulte, on a versé dans les pièges du malin. Et puis une fois la prière terminée, je m'étais posé la question : " Vont-ils tenir ? " quand, quelques mois plus tard, cette fois en France à l'aéroport parisien de Roissy-Charles de Gaulle où j’étais venu attendre un ami américain, une dame m'avait tapé sur l'épaule :

Vous êtes Alain Choiquier ?

Oui.

Vous me reconnaissez ?

Non… Je vois beaucoup trop de monde !

Je suis cette astrologue qui s'était avancée à l'appel à Montréal avec mon mari. Vous vous en souvenez ?

Oui certainement ! Comment allez-vous Madame ?

Nous avons abandonné l'astrologie, je n'ai plus d'émission et à l'heure qu'il est, nous vivons avec le Seigneur.

L'ami américain venant de New York n'en revenait pas. Il n'en croyait pas ses oreilles, celui qui vous parle non plus. Le Seigneur avait opéré dans ce cœur une transformation remarquable, Il avait chassé le malin pour prendre Sa place dans le cœur de cette femme et dans le cœur de son mari.

Mes amis, la Bible n'accorde aucune circonstance atténuante à l'astrologie. Qu'on ne trouve chez toi personne qui exerce cet art occulte, avertit la Bible, personne qui évoque les morts, personne qui soit voyant, cartomancienne ou autre. Parce que le Seigneur voit beaucoup plus loin que nous et Il sait que derrière toutes ces choses, il y a celui que Jésus appelle le prince de ce monde, le menteur, celui qui nous trompe ; et avec l'astrologie, il nous trompe. La Bible parle-t-elle d'astrologie ? Certainement, mais pas dans les termes de nos astrologues, elle avance des choses remarquables à cet égard, elle parle aussi d'astronomie. On peut s'étonner que la Bible évoque les signes du zodiaque. On peut s'étonner que la Bible nous fasse savoir que chaque étoile porte un nom. Nous n'avons plus le nom des étoiles. Mais je suis persuadé que Dieu n'est pas ce que nous sommes et que lorsque Il donne un nom, ce nom porte un message. La Bible nous dit aussi que les cieux racontent la gloire de Dieu. Est-ce la gloire de Dieu que nous racontent nos astrologues aujourd'hui. J'ai pu savoir qu'un astrologue bruxellois fait fortune grâce aux fluctuations de la Bourse. Les hommes d'affaires à Bruxelles, ne sachant plus à qui se vouer, consultent cet astrologue pour savoir dans quelle direction se porter. Et lui, en attendant, a trouvé une mine d'or dans les étoiles. Ainsi en est-il à Wall Street, à New York d'une certaine Debra Lynch qui fait fortune parce qu'elle avait pu annoncer le krach boursier de l'automne 1987 ; le journal de cette Bourse new-yorkaise de Wall Street lui ouvre ses colonnes ; 40 % de ses clients sont des hommes d'affaires de première importance et savez-vous pourquoi ? Parce que, paraît-il, elle dit vrai 5 % du temps. Nous en sommes là, nous vivons un siècle complètement déboussolé, parce que pour celui qui vous parle, si elle dit vrai 5 % du temps, cela signifie qu'elle se trompe à 95 % pour le reste ! Comment se fier à quelqu'un qui se trompe 95 % du temps ? Et pourtant, nos astrologues en France font fortune. Le chiffre de la profession est de neuf milliards de francs. Peut-être, parce que déboussolé, avez-vous pris cette direction ?

Savez-vous que personne n'a parlé de paix comme le Christ en a parlé ? Il a dit en Jean 14/27, cela nous concerne tous et cela nous concerne chacun, chacune : Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix, je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point et ne s'alarme point.

Nous avons besoin de ce message. Lequel d'entre nous peut dire que ce message du Seigneur ne le concerne pas du tout dans un siècle qui verse de plus en plus dans l'angoisse et la peur de vivre ?

Savez-vous que l'on peut aussi être angoissé et psychologue ? Cela peut être étrange et pourtant vrai. En Suisse, j'ai eu un psychologue dans l'auditoire. Je ne tire jamais sur la psychologie, je crois qu'elle nous a enseigné bien des choses et si j'en avais eu le temps, j'aurais peut-être tenté une licence de psychologie, mais le doigt dans l'engrenage, je n'ai plus eu de temps que pour le Seigneur et pour Le servir. Mais je demeure persuadé que la psychologie nous a beaucoup appris. Il y avait donc dans l'auditoire un psychologue, lequel, après un message de ce genre, était venu vers moi ainsi : " Votre message m'a intéressé au premier chef, d'abord parce que je suis quelqu'un de très angoissé, de très chargé intérieurement, et puis aussi parce que je suis psychologue. "

En l'écoutant, j'avais éprouvé le même sursaut qu'en face de l'astrologue :

Avant de vous entendre, Monsieur, permettez quelques questions de ma part. Vous vous êtes avancé pourquoi ?

Simplement parce que je suis très chargé ; vous avez parlé de paix intérieure, de repos du cœur, je suis là pour cela. Vous avez dit aussi que le Christ accorde cette paix, alors aidez-moi à recevoir Jésus-Christ.

C'était la première fois qu'un psychologue me parlait de cette façon-là.

Monsieur, lui ai-je répondu, vous avez un cabinet de consultation, vous recevez des clients, que leur dites-vous ? Vous êtes chargé, angoissé.

Je n'ose pas dire à mes patients que je connais à peu près les mêmes maux, les mêmes problèmes qu'eux, et souvent je profite de la présence de mes patients dans mon cabinet de consultation pour me décharger sur eux, moi psychologue, de mes propres problèmes !

(S'il y avait parmi nous ce soir un psychologue ou un psy quelconque, qu'il n'en s'en trouve pas du tout heurté, je veux seulement rapporter une histoire que j'ai vécue au cours d'une réunion de cet ordre.)

Et puis a-t-il ajouté, nous nous rencontrons régulièrement pour nous analyser et nous psychanalyser les uns les autres, nous en avons besoin.

Alors, j'ai failli m’exclamer : " Écoutez docteur, vous êtes malade, cela ne fait aucun doute ! "

Ce psychologue, à ma demande, s'en était entièrement remis au divin psychologue pour se tirer d'affaire en confessant ses péchés.

J'ai dû lui poser cette question : " Tout psychologue que vous soyez, cher Monsieur, croyez-vous au Divin psychologue, le Seigneur, qui vous connaît dans vos mécanismes les plus profonds, qu'ils soient psychiques, physiques ou physiologiques beaucoup plus que vous-même, qui vous aime et qui vous a conçu ? Voulez-vous vous mettre dans Ses mains, voulez-vous faire une nouvelle route avec Lui ? C'est Lui qui vous a créé. "

Ce psychologue s'était donné au Christ, nous étions convenus de nous rencontrer le lendemain, ce qui fut fait, afin de lire la Parole, de prier ensemble, et au moment de nous quitter, en me serrant la main, cet ami avait pu me dire : " Il me semble que maintenant je saurai comment venir en aide à mes patients, à mes malades, avec bien entendu la Parole de Dieu. "

L'Évangile est un message de paix, mais un message de paix que les hommes ne veulent plus entendre, c'est tout le tragique. La plupart du temps nous préférons courir à droite, à gauche, friands que nous sommes d'autre chose que de Jésus Christ, de Sa Parole et de Son message. Je ne juge personne parce que celui qui vous parle est un ancien athée, je ne suis pas venu au monde en chantant un cantique, pas même vous. J'avais versé dans le courant de pensée nihiliste, matérialiste, mais heureusement que le Seigneur m'a rattrapé dans Son amour, et ce, de justesse alors qu'Il me voyait littéralement partir à la dérive. Quand j'avais pu parcourir l'Évangile puis le lire, comme cet homme qui s'est appelé Jésus m'avait impressionné ! Quelle stature ! Quel personnage ! Pas simplement dans l'Histoire car jamais personne n'a pu parler comme cet homme, jamais personne n'a pu vivre comme cet homme. Jamais personne n'a pu mourir comme cet homme, jamais personne n'est ressuscité comme Lui.

L'angoisse : le Seigneur a une réponse solide, l'espoir.

Dans son livre "Vers la guérison de l'âme", Maeder, éminent psychologue, a écrit sans évoquer le Christ ni Dieu : " L'angoisse, chez l'homme d'aujourd'hui, correspond à une maladie de sa conscience. " Je dois dire que j'ai bien aimé cela. Il développe ce sujet dans ce livre et, pour ce qui m'avait concerné, je m'étais demandé ce que la Bible pouvait dire de cette maladie de la conscience.

L'angoisse : en quelque sorte, c'est l'homme qui est malade dans sa conscience, a dit le docteur Maeder. Que peut en dire la Bible ? A la lecture de certains versets, j'ai pu découvrir qu'elle avait parlé de cette maladie de la conscience bien avant le docteur Maeder, des siècles avant lui ! Psaume 107 verset 17 : Les insensés (ce ne sont pas les fous mais ceux qui pensent pouvoir faire la route de la vie sans compter avec Dieu ; la Bible signale que le fou dit dans son cœur : Dieu n'existe pas), par leur conduite coupable et par leurs iniquités, s'étaient rendus malheureux (la Bible nous fait donc savoir que le péché peut rendre terriblement malheureux). Leur âme avait en horreur toute nourriture (il s'agit là d'une vraie déprime et un psychologue parmi nous parlerait, à propos de ce verset, d'anorexie mentale) et ils touchaient aux portes de la mort. Dans leur détresse, ils crièrent à l'Éternel et Il les délivra de leurs angoisses (nous y voilà). Il envoya sa Parole et les guérit. C'est la Parole de Dieu, ainsi qu’elle nous est envoyée ce soir dans ce lieu, qui peut nous guérir de nos angoisses, la Parole de Christ. Personne n'a parlé de paix comme Il en a parlé.

Voilà donc des textes qui nous montrent que la conscience malade nous empêche d'éprouver une quelconque paix, nous précipite dans la détresse et que la seule façon de s'en sortir est de se mettre à l'écoute de la Parole de Dieu, qui est précisément un message de paix. Il envoya sa Parole et Il les guérit. Mais il y a un autre texte sous la plume de Paul qui annonce en Romains 2/9 : Trouble et angoisse sur toute âme d'homme qui fait le mal. Nous y voilà encore ; en d'autres termes, l'apôtre affirme que quiconque fait le mal verse dans l'angoisse, le mal étant donc générateur d'angoisse. La conscience malade de quoi ? Si le docteur Maeder n'a pas indiqué de quel mal notre conscience peut être atteinte pour éprouver ces angoisses, la Bible précise de quel mal nous pouvons être atteints, elle nous parle du péché et c'est de cette maladie du péché que nos consciences à tous sont atteintes. Parce qu’ici à Wasmes, qui a commis le péché et le mal pour être ainsi malade dans sa conscience, qui ? Peut-être pensez-vous à un voisin irascible, invivable, c'est lui qui fait le mal ou encore belle-maman ou le cousin, la cousine, le patron, l'employé… mais jamais nous ! Que dit la Bible ? Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. Elle affirme également que plus nous nous éloignons de Dieu, plus nous versons dans l'angoisse et ceci n'est pas étonnant, puisqu'en nous éloignant du Dieu que la Bible appelle le Dieu de paix, comment voulez-vous qu'il en soit autrement ? Nous avons besoin de ce Dieu qui est la paix dans Sa personne.

Nous sommes malades dans nos consciences, de cet horrible mal qui s'appelle le péché. La Bible nous entretient du péché, elle nous dit même que le salaire du péché c'est la mort… que l'âme qui pèche c'est celle qui mourra. A vues humaines c'est sans issue. " Alors où est l'espoir me direz-vous ? Voulez-vous nous renvoyer chez nous avec un tel message, est-ce tout ce que vous aviez à nous dire ? " Non ! certainement pas.

Aujourd'hui l'espoir ! L'espoir intervient de la manière suivante : si le psychologue ne peut rien pour une conscience malade, si le médecin ne peut rien pour une conscience malade, si le philosophe ne peut rien, si la science ne peut rien, le Christ peut tout et c'est là qu'intervient l'espoir.

Aujourd'hui l'espoir ! pas demain l'espoir, mais aujourd'hui.

Pourquoi le Christ est-Il réellement l'espoir dans Sa personne remarquable? Parce que la Bible nous fait entendre le message suivant, écoutons-le, tellement important. Nous parlons de conscience malade. Hébreux 9/14 : Le sang de Christ, par un esprit Éternel, s'est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera votre conscience des œuvres mortes du péché afin que vous serviez le Dieu vivant.

Comment guérir dans notre conscience ? Par le sang de Christ.

La Bible dit que tant que l'homme vit dans son péché, tant qu'il est dans ses péchés, il ne peut pas éprouver une vraie paix intérieure, un vrai repos intérieur car le péché est synonyme de mort. Le péché est le trouble-fête, il est source d'angoisses considérables, le péché envoie à la perdition l'homme qui s'entête à vouloir continuer une existence dans ses péchés.

Un autre texte nous affirme : Le sang de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, nous purifie de tout péché. L'espoir, mon ami, c'est une personne, c'est la personne de Jésus-Christ.

Que d'hommes et de femmes au cours de mes tournées déjà et puis couramment à droite ou à gauche, en rencontrant Jésus-Christ, trouvent en Lui le pardon de leur péché et la guérison dont ils ont besoin jusqu'au plus profond d'eux-mêmes pour se tirer d'une vie qui n'a aucun sens ni aucune raison d'être. Le Christ est votre paix. Voulez-vous L'accepter comme tel ce soir ? En acceptant également ce que vous êtes ?

J'ai dû accepter ce que j'étais, un pécheur perdu, voilà quarante et un ans, sur un terrain de volley-ball où j'ai rencontré Jésus-Christ. Le Christ était là, au milieu de nous, sur ce terrain de sport, je L’avais ignoré complètement, des amis se donnaient à Lui au fil des semaines et des mois, je les regardais transformés, oui, je constatais leur transformation, leur changement, ils me parlaient de Jésus-Christ, nous continuions à faire du volley-ball en compétition. Moi j'avais mis dans mes études et dans le volley-ball toute mon âme, toute mon énergie, ne voulant rien entendre de Jésus-Christ. Mais à force d'en voir autour de moi être transformés par Jésus-Christ, je commençais à me poser des questions. Oui, j'avais dû me poser des questions, et de ce terrain de volley-ball où nous étions toute une équipe, est sortie toute une équipe de serviteurs de Dieu, de pasteurs, de missionnaires, dans le monde francophone, il y en a jusque sur l'île de la Réunion. Il y en a à Paris, à Grenoble, issue de ce terrain de volley-ball que le Seigneur avait visité. Lorsque je parle aux jeunes, je leur dis couramment que puisque le Seigneur était avec nous sur ce terrain de volley-ball, c'est bien la preuve qu'Il s'y connaît en sport !

C'est ainsi que le Seigneur avait pu me guérir de ce mal de vivre que je connaissais en ce temps-là.

La Bible déclare que non seulement le Christ sur la croix a pris nos péchés mais Il a pris aussi ces angoisses qui résultent du péché. Il l'a exprimé lui-même : Je suis angoissé jusqu'à la mort ; en Ésaïe 53/8 : Il a été enlevé par l'angoisse. Lui n'avait pas de raison d'être angoissé, Il n'était pas un pécheur comme nous, Il a été rendu semblable à nous en toutes choses, hormis le péché. Il a été sans péché mais s'Il a été angoissé sur la Croix, c'est à cause de vous, de moi, parce qu'Il portait nos péchés comme si nos péchés personnels avaient été les Siens, afin de les expier, les évacuer et pour nous en purifier ; si nous Le croyons et si nous mettons notre confiance dans cette Croix qui a porté notre péché, nous en sommes délivrés.

Voilà comment on en guérit ! La Bible affirme : tous les prophètes rendent témoignage que tous ceux qui se confient en Christ pour leur péché reçoivent en Son nom le pardon dont ils ont besoin.

Nous avons besoin de pardon, du pardon de notre péché.

Pour conclure, permettez que j'illustre ce que le Christ a fait sur la Croix voilà deux mille ans pour chacun d'entre nous en même temps que pour nous tous. Il est venu porter tout ce qui nous chargeait. Pour l'illustration, c’est comme si ce livre cessait d'être la Bible et représentait tout ce qui charge l'homme aujourd'hui, son péché. Il s'agit là de notre condition humaine car qui que nous soyons, tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. La Bible ajoute que le salaire du péché c'est la mort. Que tout ceci nous entraîne de façon irrésistible au désastre, à la perdition éternelle, loin de la face de Dieu. Peut-être une question nous vient-elle : " On ne comprend pas, nous n'avons pas cherché à naître, encore moins pécheur, et voilà que Dieu nous accuse ! " Non, Dieu ne nous accuse jamais au niveau de notre condition de pécheur, Il sait que nous sommes tous des pécheurs. Mais ce qu'Il peut nous reprocher c'est que nous persistions dans nos péchés quand, en Jésus-Christ, Il en a donné la porte de sortie, la guérison. Alors là oui, souvent, c'est ce qu'Il m'avait reproché voilà quarante et un ans. Nous voilà donc tous dans cette situation-là, et le péché est générateur d'angoisse, d'anxiété, c'est lui aussi qui nous accorde une vie de soucis. Savons-nous ce que c'est le souci à Wasmes, oui ! Le mot souci nous vient du terme latin sollicitare, terme beaucoup plus fort que le mot solliciter en français, qui signifie demander, mais le mot sollicitare en latin est le mot qui peut aller jusqu'à dire bousculer, secouer. C'est tout à fait cela, le souci qui est précisément ce qui nous bouscule, qui nous tiraille, nous tenaille tous les jours et que de soucis résultent de nos péchés !

Voilà donc notre condition humaine. Pensez-vous que Celui qui est l'amour dans Sa personne en même temps que la paix dans Sa personne aurait pu nous regarder de là-haut, nous laisser aller à l'aventure comme cela, nous laisser à nous-mêmes sans intervenir pour tenter de tout stopper, de tout arrêter ? Oui, Il l'a fait. En droit nous avons appris qu'il existe en France une loi qui peut condamner "pour non-assistance à personne en danger", vous avez certainement cette loi aussi en Belgique dans vos juridictions, mais pensez-vous que Celui qui nous inspira cette loi serait resté là-haut sans intervenir sur nos voies d'égarement, d'errements, risquant un péril éternel ? Non, s'Il était resté dans son Ciel, vous ainsi que moi, nous L'aurions un jour accusé de non-assistance à personne en danger. Mais Il est intervenu, Il est venu sur cette terre en Jésus-Christ voici deux mille ans. Il est venu pour tenter de tout arrêter et nous remettre sur orbite en quelque sorte… Il est venu pour que nous retrouvions le chemin de la vie, Il est venu pour que nous soyons sauvés et pour ce faire, Il a dû donner, pour nos péchés, Sa vie en sacrifice sur la Croix, cette Croix plantée en Golgotha. Pourquoi est-Il venu, Lui qui a été sans péché. Il est venu porter sur la Croix tout ce qui nous chargeait, nous condamnait, nous meurtrissait, la Bible dit qu'Il a même été fait péché pour nous afin que, en Lui, nous puissions devenir justice de Dieu. Christ est mort pour nos péchés. Voilà le sens de la Croix, le sens de Sa venue sur cette terre : mais quel espoir ! Libres de tout péché, c'est tout le message de l'Évangile. C'est à partir de là qu'alors, réellement, Sa paix nous visite, nous envahit, la paix du salut : comment y accéder ? Par la repentance, nous dit Jésus, et par la foi. Si vous ne vous repentez vous périrez tous également. Il faut donc se repentir, demander pardon, cela Lui a coûté la vie, c'est pour chacun de nous qu'Il est mort crucifié, par amour pour nous. Mais il reste néanmoins qu'Il a dû mourir pour chacun d'entre nous, alors il faut absolument nous repentir, venir à Lui dans un esprit de pardon.

Seigneur pardonne-moi, je suis un pauvre type. C'est ce que j'ai dû Lui dire. On nous jugeait "bien" dans la famille : un papa dans l'enseignement, des frères et sœurs aux études, ça c'est une famille bien ! Parce que les gens vus de loin sont toujours bien, mais d'un peu plus près… Alors le Seigneur me connaissait d'un peu plus près et vous savez ce qui est arrivé à ce beau jeune homme que j'étais avant ? Je m'étais littéralement écroulé sur mes genoux parce que sensibilisé à mes péchés par la Parole de Dieu… J'en avais versé des larmes ! " Pardon Seigneur, je suis un pauvre type, aie pitié de moi, je ne mérite pas que Tu m'aies donné Ta vie. " Avez-vous déjà prié comme cela ?

Voilà qui nous donne accès au pardon des péchés, la repentance, et la confiance c'est-à-dire la foi parce qu’aimés éperdument par le Christ. Il importe que nous Lui fassions confiance maintenant. Et ce même Jésus mort sur la Croix est ressuscité trois jours après, Il est donc vivant, nous honorant de Sa présence ce soir dans ce lieu : pour moi cela ne fait aucun doute. C'est Sa promesse : Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d'eux. C'est en Son nom que nous sommes ici et parce que le Christ est ici, vous pouvez Le rencontrer. Il se rencontre aujourd'hui à Wasmes parce que le Christ est vivant, Il peut passer dans votre vie parce qu'Il est vivant, la Bible dit qu'Il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par Lui. Approchez maintenant et ouvrez-vous à Celui qui est votre paix et qui veut ce soir vous sauver parfaitement jusqu'en éternité. Voulez-vous Lui faire confiance ? Vous ne placez pas votre confiance en Alain Choiquier, c'est un pécheur qui s'est repenti. Je ne vous ai pas délivré mon message mais celui de la Parole de Dieu, le message de paix. Je vous demande de mettre toute votre confiance dans Celui qui est votre paix, dans Celui que la Bible appelle le Prince de la paix. Pas de paix en dehors de Lui.

Vous Le recevez ce soir, vous ne savez pas comment L'approcher, vous n'avez pas les mots, je vais donc dire une prière comme pour vous la passer afin qu'elle devienne votre prière. Nous allons ensemble au Christ, Il est ici, alors, allons-y, prions-Le maintenant.

Seigneur Jésus, Tu m'as parlé de paix ce soir, parce que Tu savais que j'en avais besoin, Ta Parole, Ton message m'ont atteint jusqu'au plus profond de moi-même. Je n'ai pas tout compris mais j'ai compris que j'ai besoin de Toi, que Tu viennes chez moi, que Tu entres chez moi, pour m'accorder, m'offrir le pardon de mes péchés et Ton salut. Je viens à Toi tel que je suis, dans la repentance parce que pécheur. C'est Toi qui dis vrai Seigneur, pardon. Je viens aussi dans la confiance, parce que, aimé éperdument par Toi, je veux Te faire confiance, je viens. Seigneur, accorde moi Ta paix, pardonne mon péché, je veux entrer avec Toi en nouveauté de vie à partir de ce soir parce que Tu es vivant et je prends Ta main pour une nouvelle route avec Toi. C'est oui Seigneur ! viens chez moi !

Seigneur Tu es merveilleux, Tu nous as parlé ce soir de façon précise par Ta Parole afin de nous dire que chacun, chacune a besoin de Toi.

Que tous ceux et celles qui ont levé leur main Te reçoivent ce soir et soient sauvés !

Ta parole, Ta promesse pour eux est la suivante : Tu dis dans l'Évangile : Je ne mets point dehors celui qui vient à moi. Et nous savons que Tu accueilles ces personnes, merci Seigneur, sauve-les maintenant au nom de Jésus.

Amen !